Chapitre 15 - Méthodese de tarification en lignes commerciales Flashcards

1
Q

Pourquoi on ne peux pas utiliser les méthodes de tarification standard en lignes commerciales ?

A

Pour un portefeuille d’assurance en lignes personnelles, on a souvent une quantité suffisante d’unités considérées relativement similaires pour appliquer les méthodes de tarification standard.

En lignes commerciales, les unités sont trop différentes les uns des autres pour appliquer ces méthodes directement. De plus, la taille de certains risques commerciaux est tellement grande qu’on parfois peut utiliser leur propre expérience indivuduelle pour dériver leur taux.

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2
Q

Quels sont les deux techniques de modification du taux applicables en lignes commerciales ?

A
  1. Experience Rating
  2. Schedule Rating
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3
Q

À quel moment l’experience rating est utilisée ?

A

Lorsque l’expérience passée d’un assuré, avec ajustements appropriés, est prédictive de son expérience future (ex : Restaurant McDonalds).

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4
Q

L’ajustement pour Experience rating pour la période de police future est une combinaison de 2 composantes. Quelles sont-elles ?

A
  1. Une composante reliée à l’expérience
  2. Une composante reliée à l’espérance
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5
Q

La comparaison de la composante d’expérience avec la composante d’espérance peut se faire de plusieurs façons, mais on doit comparer des pommes avec des pommes. Donnez 4 exemples.

A
  1. Sinistres payés réels comparés aux sinistres espérés pour la période d’expérience, vu à une certaine date.
  2. Sinistres rapportés réels comparés aux sinistres rapportés espérés pour la période d’expérience, vu à une certaine date.
  3. Sinistres ultimes projetés comparés aux sinistres ultimes espérés pour la période d’expérience.
  4. Sinistres ultimes projetés ajustés aux unités d’exposition et dollars courants comparés aux sinistres ultimes espérés basés sur les unités d’exposition et dollars courants.
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6
Q

Quels sont les éléments à considérer pour la composante d’expérience ?

A
  1. Longueur de la période d’expérience à utiliser dans la formule.
  2. Ajustement de l’expérience pour les sinistres non usuels ou catastrophiques
  3. Sinistres ultimes
  4. Ajustement aux unités d’exposition et dollars courants
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7
Q

Expliquer la composante “Longueur de la période d’expérience à utiliser dans la formule”.

A

Généralement de 2 à 5 années de police, se terminant avec la dernière année complète. Une période plus courte est plus réactive au changement, mais sujette à des fluctuations plus grandes.

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8
Q

Expliquer la composante “Ajustement de l’expérience pour les sinistres non usuels ou catastrophiques”.

A

Limitation par évènement. La limite peut s’appliquer aux sinistres ou aux sinistres et frais de règlement de sinistres. Si les sinistres réels sont sujets à une limitation, les sinistres espérés doivent aussi être sujets à cette même limite.

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9
Q

Expliquer la composante “Sinistres ultimes”.

A

Si la modification pour l’expérience est basée sur les sinistres ultimes projetés, les sinistres historiques pour chaque année d’expérience doivent être développés au niveau ultime. Les sinistres espérés doivent être sur la même base.

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10
Q

Expliquer la composante “Ajustement aux unités d’exposition et dollars courants”.

A

Si la formule d’experience rating projette les sinistres ultimes aux unités d’exposition et dollars courants, on a besoin d’ajuster les sinistres historiques pour refléter l’inflation économique et sociale, les changements dans les caractéristiques du risque et les changements dans les limites de police.

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11
Q

Donnez un exemple de plan d’experience rating pour la responsabilité civile.

A

CD = ( (AER - EER) / EER ) * Z

CD = Pourcentage de crédit/débit
Z = crédibilité
AER = Ratio d’expérience réel
EER = Ratio d’expérience espéré

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12
Q

Une autre méthode qui modifie la prime du manuel pour établir la prime finale en lignes commerciales est Schedule Rating. Expliquez la.

A

Cette méthode modifie la prime du manuel pour considérer les caractéristiques de risque non prises en compte dans la prime du manuel ou dans l’expérience passée.

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13
Q

Le schedule rating applique des surcharges ou des crédits selon la présence de certains facteurs, qui peuvent être objectifs ou subjectifs. Expliquez objectif et subjectif.

A
  • Objectifs : Facile à mesure ou quantifier
  • Subjectifs : Plus difficile à mesure (ex. : la qualité des gestionnaire d’une compagnie)

Souvent les surcharges ou crédits sont sujets à un maximum.

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14
Q

Donnez des exemples de Schedule Rating.

A
  1. État général du bâtiment (-10% à +10%)
  2. Classification des risques (-15% à +15%)
  3. Installations médicales (-5% à +5%)
  4. Sécurité (-15% à +15%)
  5. Employés (-15% à +15%)
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15
Q

Peut-on utiliser l’experience rating ET le schedule rating pour la tarification ?

A

Oui, mais attention au double-comptable!

Si une compagnie utilise et l’experience rating et schedule rating, il faut reconnaître qu’une nouvelle caractéristique se reflètera éventuellement dans l’expérience. Si on applique les deux, on donnera trop de rabais (ou de surcharge).

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16
Q

Techniques de tarification

Ces techniques ne modifient pas le taux du manuel, mais développent entièrement un taux. Quelles sont-elles ?

*Pour risques commerciaux grandes tailles

A
  1. Composite Rating
  2. Polices avec franchise élevée
  3. Tarification rétrospective
17
Q

Qu’est-ce que la technique Composite Rating ?

A
  • Outil administratif pour faciliter la tarification de risques commerciaux de grande taille et complexes.
  • Plutôt que d’utiliser plusieurs couvertures avec différentes bases d’exposition, toutes les couvertures sont tarifiées selon une seule base d’expositions “composite”.
18
Q

Le taux “composite” peut être basé sur 2 trucs. C’est quoi ?

A
  1. Les taux du manuel ajustés par le schedule rating et/ou l’experience rating
  2. Entièrement sur l’expérience passée de l’assuré
19
Q

Qu’est-ce que la technique Polices avec franchise élevée ?

A

En assurance commerciales, on peut avoir des franchises similaires à celles en lignes personnelles dont le but est d’éviter les frais reliés au traitement et à l’investigation des petites réclamations et donc d’avoir des primes plus basses.

On peut aussi avoir des franchises élevées (ex. 1M). Dans ce cas, l’assuré conserve une portion significative du risque et la plupart des réclamations vont être complètement sous la franchise.

20
Q

Nommez des éléments à considérer pour les polices avec franchise élevée.

A
  1. Traitement des réclamations (Qui s’occupe des réclamations qui tombent sous la franchise ? Assureur ou assuré ? Si c’est l’assureur, ces frais doivent être inclus dans la prime)
  2. Application de la franchise (Franchise applicable sur une perte incluant ou excluant les frais de règlement de sinistres alloués)
  3. Traitement de la franchise (Qui paie la franchise initialement ? Si c’est l’assureur, il doit se faire rembourser de l’assuré. Les frais relié doivent être considérés en plus du risque de défaut de l’assuré)
  4. Marge de risque (La marge de profit peut varier selon le niveau de la franchise, car plus la franchise augmente, plus la variance des sinistres au-dessus de la franchise augmente)
21
Q

Qu’est-ce que la technique de tarification rétrospective ?

A

La tarification rétrospective, contrairement aux autres méthodes, n’utilise pas l’expérience passée pour prédire la prime nécessaire pour la période de police future, mais utilise l’expérience réelle passée sur une police pour le calcul de la prime finale pour la période passée.

22
Q

Similaire à de l’auto-assurance, mais les polices tarifiées rétrospectivement contiennent des dispositions selon lesquelles l’assureur conserve une portion du risque et/ou qui affectent le moment des paiements de coûts encourus. Donnez des exemples.

A
  • Les sinistres réels utilisés pour déterminer la prime finale rétrospective peuvent être limités pour réduire l’effet des pertes majeures ou catastrophes.
  • La prime chargée totale peut être sujette à un min/max qui stabilise les coûts d’une année à l’autre.
23
Q

En quoi consiste la prime ?

A

La prime pour une police tarifée rétrospectivement consiste typiquement en un prime initiale calculée au début de la période de police et d’ajustements fait après la période de police pour refléter l’expérience de sinistres.

Exemple de calcul de la prime initiale et des ajustements :

  • La prime initiale est basée sur l’espérance des frais, profit, et coûts associés avec les limitations. À la fin de la période de police, l’assuré est facturé annuellement pour tous les sinistres limités selon les dispositions de la police. Ces ajustements sont faits chaque année, pour une période de temps prédéterminée.