cours 7 Flashcards

1
Q

Le développement
physique (2-6ans)

A

Croissance importante
-Corps s’allonge, plus mince, chute des dents primaires

Développement cérébral se poursuit
-Élagage synaptique, cortex préfrontal, connexions entre les structures
-Latéralisation se consolide

Importance et particularités au niveau de la nutrition, sommeil, santé
–>Carences nutritionnelles peut être la cause de problèmes d’attention plus tard dans le développement, difficultés de mémoire, problèmes scolaires
–>Durant cette période les enfants sont fragiles aux maladies infectieuses

–>Sommeil important car c’est à ce moment qu’il y a libération de l’hormone de croissance

–>Les difficultés de sommeil sont souvent du au contrôle parental insuffisant : exposition trop longue aux écrans, routine sommeil non régulière ou inexistante

–>Vaccins importants pour prévenir les maladies infectieuses car système immunitaire fragile
Raisons qui font que les enfants ne se font pas vacciner : faible accès aux soins de santé et désinformation par rapport aux vaccins

Développement moteur
-Motricité globale (coordination, plus habile pour lancer, sauter, etc.)
-Motricité fine et capacités perceptuelles (prise du crayon, dessin, lettres)

–>Âge où il y a bcp de blessures non intentionnelles, caractéristiques des enfants qui se blessent plus fréquemment:
-garçons plus à risque
-Jeunes avec tempérament difficile
-Jeunes innatentif hyperactifs et agressifs
-Les jeunes issuent de familles dysfonctionnelles où l’enfant manque de cadre

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2
Q

Le développement
cognitif selon Piaget –> quelle période? et c’est quoi

A

Période préopératoire
(2-7ans)
–>L’enfant peut se représenter son monde par le biais de symboles (des
éléments non-observables/non-présents), mais sa pensée n’est pas
encore logique.

P.ex.: développe le langage et joue à «faire-semblant»

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3
Q

Le stade pré-opératoire
de Piaget–> Augmentation des capacités de représentations mentales

A

1.Le langage
-Un gain rapide des
habiletés langagières
facilite notre capacité
à penser
-Piaget à sous-estimé
l’importance du langage

2.Le jeu symbolique
-Par le jeu symbolique,
les enfants pratiquent et solidifient leurs nouveaux schémas de
représentation

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4
Q

Développement du jeu symbolique selon Piaget –>Éloignement graduel de la réalité

A

–>Objets substitus (symbolique) éloigne de la réalité physique et on symbolise de plus en plus

1.Avant 2 ans
-Utilisation d’un objet réaliste dans le jeu (p. ex. : le téléphone en jouet pour parler)
-Le jeu symbolique imite l’action des adultes (ancré dans leur réalité)
-Jeu symbolique peu flexible (p. ex. : la banane ne peut pas être un téléphone)

2.Dès 2 ans
-Jeu symbolique plus flexible
-Peuvent faire semblant avec des objets substituts (p. ex. : la banane comme téléphone)
-Le jeu symbolique moins ancré dans leur réalité (utilisation de l’imaginaire)

3.Dès 3 ans
-Compréhension qu’un objet substitut peut avoir différentes fonctions selon le scénario

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5
Q

Développement du jeu symbolique selon Piaget –>Jeu devient moins égocentrique

A

1.Avant 2 ans
-Le jeu symbolique élaboré par l’enfant est centré sur lui

2.Dès 2 ans
-Les actions du jeu symbolique commencent à se diriger vers des objets

3.Dès 3 ans
-L’enfant est en mesure de moins se centrer dans son jeu symbolique
-Le scénario peut ne pas inclure l’enfant, mais présente une interaction entre des personnages

–>Dès 3 ans création de scénarios il n’est plus le personnage principal de son jeu
Plus complexe plus social
Jeu socio dramatique jeu avec les pairs dans sa tranche d’âge

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6
Q

Développement du jeu symbolique selon Piaget –>Jeu devient plus complexe et plus social

A

1.Avant 2 ans
-Le jeu symbolique est un scénario simple
-L’enfant ne combine pas plusieurs actions et le jeu est peu élaboré

–> devient jeu socio-dramatique

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7
Q

Jeu sociodramatique

A

: jeu symbolique qui inclut plus d’un enfant et qui met en scène
des scénarios élaborés et complexes qui présentent plusieurs personnages en relation. Se développe durant la seconde année de vie.

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8
Q

Bienfaits du jeu symbolique

A
  1. Favorise le développement cognitif
    -Favorise le développement des fonctions exécutives, le raisonnement, le langage et l’alphabétisation, la mémoire, l’imagination

2.Favorise le développement socioaffectif
-Favorise le développement de meilleures habiletés sociales, la coopération, la régulation émotionnelle
–>Améliore les habiletés sociales

–>Jeu moins développé (pathologique) chez les enfants qui ont vécu des traumas ou qui ont des retards cognitifs
–>Certains enfants ne peuvent pas faire de jeux symbolique s

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9
Q

Jeu symbolique et amis imaginaires

A

-Pathologique ou sain dans le développement?
–>N’est pas considéré comme une pathologie mais plutôt une suite logique au jeu symbolique par contre si l’enfant a 11-12 ans a encore un ami imaginaire il y a matière à investiguer MAIS normal dans la période préscolaire

-Les enfants avec des amis imaginaires
–>Élaborent un jeu symbolique plus complexe et imaginatif
–>Décrivent mieux les états internes (désirs, pensées et émotions) des autres
–>Sont plus aptes socialement avec leurs pairs

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10
Q

La pensée symbolique

A

-Compréhension de la relation symbole-réalité
Pour s’engager dans la représentation symbolique et/ou le jeu symbolique, les enfants doivent réaliser que les symboles (p. ex., objets, photos, cartes, maquettes) correspondent à quelque chose de spécifique dans la “vraie vie” –> ex: photo de ma famille représente vrm ma famille

–> Représentation dualiste : la capacité de comprendre qu’un objet peut représenter sa fonction réelle (p. ex. : un bol est fait pour manger) et une fonction symbolique (p. ex. : utiliser le bol comme un chapeau)
–>Facilité par le biais de ces éléments :
1.Souligner les similitudes entre l’objet et la chose représentée
2.Permettre à l’enfant de faire des dessins et d’identifier ce que le dessin représente –> souligner que le dessin repésente qqchose dans la réalité

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11
Q

Limites au stade préopératoire de Piaget (limites de l,enfant)

A

Piaget a identifié trois limites cognitives à ce stade

1.La pensée égocentrique
2.La conservation
3.La classification

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12
Q

Limites au stade préopératoire de Piaget: La pensée égocentrique

A

La pensée égocentrique : incapacité à
comprendre que la perspective symbolique d’autrui peut être différente de la sienne

-L’expérience des trois montagnes de Piaget –> enfant regarde maquette, 2 montagnes une proche de lui et une proche d’un poupée en face de lui, sur sa montagne y’a maison bleu et sur montagne de poupée y’a croix rouge, si on demande à l’enfant à qul sommet la poupée va aller il va dire celui avec maison bleue pcq c elui qu lui il voit –> il pense pas a ce que la poupée voit alors égocentrisme

-Piaget croyait que l’égocentrisme expliquait la pensée animiste
–>La croyance que les objets inanimés ont des habiletés vivantes (p. ex.: pensées, émotions, intentions)
–>Selon Piaget, l’égocentrisme limitait l’accommodation (c.-à-d., la création/révision de schèmes) –> enfant est rigide dans ses pensées

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13
Q

Études récentes stade
pré-opératoire de Piaget —la pensée égocentrique et la pensée animiste

A

Piaget n’avait pas tout à fait raison…

La pensée égocentrique : Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants de 3 ans sont
clairement conscients du point de vue des autres

La pensée animiste : À l’âge de 2½ ans, les enfants donnent des explications psychologiques aux personnes et aux autres animaux, mais rarement aux objets, et attribuent rarement des propriétés biologiques (p. ex., manger et grandir) aux objets
–> va le faire en symbolique mais pas pour scénario réaliste

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14
Q

Limites au stade préopératoire de Piaget –> La conservation

A

La conservation : concept qui réfère à l’idée qu’un élément physique garde les mêmes caractéristiques même après un
changement en apparence

-Limites cognitives quant aux nombres, la masse, les liquides et le poids
-Cette limite est due à deux facteurs :
1.La centration : tendance à se centrer sur un aspect tout en négligeant d’autres informations importantes
–> se concentrer sur le changement d’apparence

2.L’irréversibilité : incapacité à faire une suite logique mentalement, puis d’inverser son raisonnement

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15
Q

Études récentes stade
pré-opératoire de Piaget –> la pensée logique

A

Piaget n’avait pas tout à fait raison…

La pensée logique :
-Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants d’âge préscolaire font preuve de pensée logique
-Les enfants performent mieux dans les tâches de conservation lorsqu’ils sont des agents actifs vs des observateurs

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16
Q

Limites au stade préopératoire de Piaget: La classification hiérarchique

A

La classification hiérarchique : organisation des objets en classes et sous-classes sur la base de similitudes et de différences

-Limite cognitive démontrée par le problème d’inclusion de classe de Piaget

-Limite expliquée par le concept de centration (sur la couleur) et d’irréversibilité

-Le rouge est l’élément saillant et pas la catégorie fleurs

-Ne peut pas faire l’opération mentale groupe à sous-groupe et l’inverse (sous-groupe à
groupe)

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17
Q

Études récentes stade
pré-opératoire de Piaget –>La catégorisation

A

La catégorisation : Les enfants d’âge préscolaire organisent avec flexibilité leurs connaissances en
catégories par l’utilisation d’informations non évidentes et perceptives
–>Peuvent classer selon la fonction (ex: camion de pompier vs auto de police), le comportement, la nature (animée vs inanimée)
–>Pas simplement une classification basée sur l’apparence

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18
Q

Conclusions sur le stade
pré-opératoire de Piaget

A

Piaget avait en partie raison et en partie tort
–>Les enfants ont effectivement des limites cognitives, mais Piaget a sur-estimé ces limites

–>Les tâches utilisées par Piaget étaient trop complexes
-Trop d’informations dans les tâches
-Présence d’éléments non-familiers

19
Q

Piaget contribue de nos jours aux principes éducatifs suivants –>

A

-L’apprentissage par la découverte (enfant est agent actif)

-Sensibilité aux capacités d’apprentissage de l’enfant

-L’acceptation des différences individuelles

20
Q

Théorie socioculturelle
de Vygotsky et le langage

A

Grande importance accordée au langage :
-Permet de communiquer avec membres plus instruits de la société
-Favorise le développement cognitif

21
Q

Théorie socioculturelle
de Vygotsky type de langage

A

Langage privé (soliloque)
Se parler à haute voix pour réguler son activité cognitive; aide l’enfant dans l’organisation de sa pensée, le guide dans la maitrise de ses actions et l’aide à
résoudre des problèmes

–>Le langage privé facilite ainsi la résolution de tâches ayant une difficulté modérée

22
Q

piaget et le langage

A

Langage égocentrique : les enfants
parlent aux autres à leur manière sans égard à la compréhension des autres

–>Piaget mettait moins d’emphase sur le langage comme outils pour le développement cognitif

23
Q

Théorie socioculturelle de Vygotsky

A

-L’apprentissage des enfants s’effectue dans la zone de développement proximale

-Pour favoriser le développement cognitif, l’interaction sociale doit présenter deux caractéristiques essentielles :

1.Intersubjectivité : deux participants qui commencent une tâche avec des compréhensions
différentes parviennent à une compréhension commune
–> l’adulte et l’enfant

2.L’échafaudage (ou étayage) : ajuster le soutien durant l’enseignement d’une tâche selon le niveau de performance actuel de l’enfant. Comprends trois principes :
-Segmenter l’activité en unités plus simple
-Attirer l’attention de l’enfant sur certains aspects plus fondamentaux de la tâche
-Transfert graduel de la responsabilité de la tâche à l’enfant

–>accompagne enfant dans dev cognitif
–>Apprentissage avec l’aide d’un soutien adulte langage

24
Q

Conclusions sur la théorie
socioculturelle de Vygotsky

A

Remise en question des idées de Vygotsky :
-Les dialogues verbaux ne sont pas les seuls moyens par lesquels les enfants apprennent
-Contrairement à Piaget, Vygotsky en dit peu sur la façon dont les compétences de base en matière de motricité, de perception, d’attention, de mémoire et de
résolution de problèmes contribuent aux processus cognitifs supérieurs

25
Q

Vygotsky contribue de nos jours aux principes éducatifs par la…

A

découverte assistée :
-Les enseignants guident l’apprentissage des enfants par des explications, des démonstrations et des incitations verbales
-Les enfants aux capacités diverses collaborent avec leurs pairs

–>Les enfants plus doués vont aider les enfants qui éprouvent plus de difficulté

26
Q

Perspective du traitement
de l’information: Étude de quatre composantes relatives aux fonctions exécutives

A

1.L’attention
2.La mémoire
3.La planification
4.La résolution de
problèmes

27
Q

Perspective du traitement
de l’information: L’attention soutenue

A

Plus grande attention soutenue en raison des progrès des capacités d’inhibition et de mémoire de travail (Mémoire de travail : garder en mémoire les informations pendant que l’enfant effectue la tâche) (+ l’enfant à la capacité d’inhibition + il risque d’être capable d’avoir une attention soutenue)

-Inhibition de leurs impulsions pour résoudre un problème (Inhibition : Calmer une réponse dominante)
-Jeu (p. ex. : jeu 1, 2, 3 soleil) et résolution de problèmes +complexes
-Capacité d’inhibition favorise la maturité sociale et de meilleures performances scolaires

-L’étayage par l’adulte et le développement cérébral soutiennent les progrès attentionnels également

–>étude démontre des progrès importants au niveau des capacités d’inhibition à
partir de 3 ans

28
Q

Perspective du traitement de l’information:La mémoire

A

-Mémoire de reconnaissance efficace, mais le rappel d’une énumération d’informations (liste) est plus limitée
–>Manque de stratégies de mémoire efficaces

-Mémoire des expériences quotidiennes
–>Mémoire épisodique vs sémantique
-Épisodique : exp. de tous les jours + élaboré
-Sémantique : info retirées de leur contexte spécifique (dictionnaire) moins solide

-Les scripts
–>Description générale de la séquence d’un évènement
–>Aide à prédire, soutien planification
–>ex: script de la routine du dodo
-Les scripts sont t. important pour les enfants d’âge préscolaire, sont intériorisés, soutien les activités mnésiques

-Mémoire autobiographique
–>Mémoire des évènements de son histoire personnelle
–>Style élaboratif vs répétitif
-Mémoire autobiographique dépend du style parental :
Élaboratif: centré sur l’exp. de l’enfant ajoute de nouveaux éléments avec le temps favorise la mémoire autobiographique

répétitif : répétition de l’info, moins d’éléments affectifs (qui sont importants ds le dev de ce type de mémoire) au lieu d’élaboration

29
Q

Perspective du traitement
de l’information: La planification

A

Penser à une séquence d’actions
qui permettra d’atteindre un but

Favorisée par :
-Mémoire de travail
-Attention

étude sur enfant qui doit prendre chemin et ne peut pas rebrousser chemin –> elle doti prendre photo d’un kangourou qui est au milieu –> boites de deux cotés avec la caméra –. quelle boite elle doit prendre (celle qui est du bord ou elle va commencer sinon elle doit rebroussrr chemin!)
–> bonne rep a 5 ans

30
Q

Perspective du traitement
de l’information: La résolution de problèmes

A

Théorie des vagues chevauchantes (overlapping-waves theory)
-Graduellement, les enfants développent une stratégie efficace (rapide et juste) pour résoudre un problème

-La pratique, le raisonnement, les tâches présentant de nouveaux défis, le soutien de l’adulte et le développement cérébral contribuent à améliorer les capacités de résolution de problèmes

–> Capacités qui augmentent dans cette phase de leur développement

–>Étude processus d’essai erreur plus il vieillit plus il y a de la pratique, meilleures sont ses capacités

31
Q

La théorie de l’esprit

A

Théorie de l’esprit : compréhension que les individus possèdent tous une activité
mentale

Metacognition : la capacité de réfléchir sur ses propres pensées ou sur le processus de la pensée (penser sur la pensée)

-Un an : considèrent les gens comme des êtres intentionnels qui peuvent partager et influencer les états mentaux des autres
ex: sourit pour faire sourire le parent

-Deux ans : comprennent mieux les émotions et les désirs des autres

-Trois ans : réalisent que la pensée est interne, mais se concentrent uniquement sur un comportement conforme aux désirs

-À partir de 4 ans, les enfants réalisent que les états mentaux (ex.: croyances, désirs )
peuvent influencer le comportement ; ils réussissent les tâches de fausse croyance **à savoir âge n shit

32
Q

La théorie de l’esprit: La fausse croyance

A

Croyances pouvant ne pas représenter la réalité, mais pouvant influencer les comportement

La conscience explicite des fausses croyances :
-Utile pour réfléchir aux émotions et pensées (soi et autres)
-Contribue aux habiletés sociales, à la confiance sélective (éviter de se faire piéger), à la lecture (comprendre histoire)

étude:

-expérimentateur montre a l’enfant deux boites, une non marqué et une marqué pensements –> mais les pensement sont dans boite non marqué! la y’a une poupée qu arrive, qui a rien vu et on demande à l’enfant, quelle boite elle va chosir pour un pensement?

-La tâche révèle si les enfants comprennent que sans avoir vu que les pansements sont dans le récipient non marqué, Pam aura une fausse croyance

Dans quelle boîe «Pam» (la marionnette) va-t-elle regarder? L’enfant qui a maîtrisé la fausse croyance dira que Suzie va regarder dans la boîte sur laquelle est écrit pansement un enfant qui ne l’aura pas maitrisé dira qu’elle va regarder dans la boite non marquée
Éviter de se faire piéger = confiance sélective

33
Q

Facteurs contribuant à la théorie de l’esprit des enfants d’âge préscolaire :

A

-Langage et raisonnement verbal
-Fonctions exécutives
-Jeu symbolique (faire semblant)
-Interactions sociales

34
Q

TSA et théorie de l’esprit

A

L’autisme est associé à un déficit de la théorie de l’esprit, c’est-à-dire à des déficits dans les capacités censées contribuer à la compréhension de la vie mentale

Deux hypothèses :
1.Les enfants ayant un TSA présentent une déficience de la fonction exécutive

2.Les enfants ayant un TSA présentent un style particulier de traitement de l’information, préférant traiter les parties des stimuli plutôt que les modèles et les ensembles cohérents

35
Q

Littératie émergente et Conscience phonologique

A

Littératie émergente
-Les efforts actifs des enfants pour acquérir des connaissances
en littératie par le biais d’expériences informelles

Conscience phonologique
-La capacité de réfléchir et de manipuler les structures sonores
de la langue parlée

36
Q

Expériences informelles, qui contribuent à une meilleure
littératie :

A

Souligner les correspondances lettre-son; jouer à des jeux
langage-son (p. ex., faire des rimes, charades)

Lecture interactive et activités d’écriture avec le soutien d’un adulte, axées sur la narration (p. ex., composer lettre ou histoire)

37
Q

Le raisonnement
mathématique

A

Dès 14-16 mois, les enfants montrent un début de compréhension de l’ordinalité (p. ex., 2 > 1).
–>Les relations d’ordre entre les quantités (p. ex.,“il y en a
plus/moins”)

À 3½ à 4 ans, la plupart des enfants maîtrisent les chiffres jusqu’à dix et saisissent la cardinalité.
–>Le dernier nombre dans un dénombrement correspond
à la quantité (wtf i dont get it)
–> si je compte jusqua 10 pommes, alors y’a 10 pommes au total!

Vers 4 ans, les enfants utilisent le comptage pour résoudre des problèmes arithmétiques simples
-Compréhension de l’arithmétique de base rend l’estimation possible et facilite le calcul rapide et précis

38
Q

Les tests d’intelligence

A

Mesurent les habiletés verbales et non-verbales
(P. ex. : vocabulaire, mémoire, connaissances quantitatives, résolution de problème et raisonnement spatial)
–>Savoir où l’enfant se situe dans son développement cognitif par rapport aux autres enfants de son âge

-Avoir conscience des biais culturels surtout par rapport aux langues et connaissances reliées

Vers 6-7 ans : bon prédicteur du QI à un âge plus avancé et du rendement académique
–>Nuance entre le rendement académique et l’intelligence, tu px avoir bon dev cognitif et pas avoir bon rendement académique

39
Q

Influences du développement
intellectuel: L’environnement familial

A

-Foyer chaleureux, stimulant, et demandes raisonnables par rapport au comportement de
l’enfant

-Rôle particulièrement important pour expliquer les scores plus faibles des enfants ayant un SSE
inférieur

40
Q

Influences du développement
intellectuel: Milieux éducatifs (garderie et maternelle)

A

Une emphase sur l’enseignement académique formel affecte la motivation de l’enfant et
influence négativement ses accomplissements dans le futur

Qualité du milieu influence le développement cognitif, langagier et social, particulièrement
pour les enfants avec un SSE inférieur

–>Un apprentissage axé sur la performance ne favorise pas nécessairement le dev intellectuel

–>SSE = potentiel intellectuel

–>Apprentissage ludique qualité du milieu de garde important
–> mm si pas bon milieu à la maison pour apprentissage, si milieu de grade l’est iss all goood

41
Q

Influences du développement
intellectuel: Médias éducatifs

A

-Programmes TV adaptés (lent,structure narrative
facile à suivre) favorisent l’apprentissage

-L’introduction aux activités d’
apprentissage à l’ordinateur présentent des bénéfices (motivation,résolution de problème, métacognition)

-Exposition excessive à certains médias (ex: dessins
animées, jeux électroniques inappropriés) réduisent
le temps passé à lire ou à interagir avec les autres, et sont associés à des résultats académiques plus faibles

42
Q

Expansion du vocabulaire

A

De 250 mots à 2 ans – 10 000 mots à 6 ans!
-Fast-mapping
-Objets, verbes et adjectifs

–>Boom dans le développement langagier durant cette période, dû en partie au fait que l’enfant évolue dans divers environnements : famille, service de garde, maternelle

Stratégies :
-En contrastant avec les mots qu’ils connaissent déjà

-Noms d’objet : présume la catégorie de base

-Biais d’exclusivité mutuelle: présumer qu’un objet ne peut être nommé que par un seul mot (par exemple ne comprend pas qu’on peut appeler un chien un animal)

-Méthode bootstrap syntaxique: (stratégie) utilisation du contexte syntaxique (de la phrase) du nouveau mot pour inférer la signification (ex le pudding au chocolat est bon, ne connait pas ce qu’est le pudding mais associe le mot bon à de la nourriture)

-Indices sociaux (p.ex. : gestes et indications de l’adulte)

43
Q

Le développement des habiletés
conversationnelles

A

La pragmatique du langage :
-Respecter le tour de parole
-Maintenir le sujet de conversation
-Formuler le message clairement
-Règles sociales et culturelles

–>Acquisition des règles non dites du langage (par ex. quand prendre la parole, etc.)
–>Savoir les «gros mots» à ne pas dire
–>Le langage a plutôt une fonction utilitaire avant la fin de l’âge préscolaire (voicing their needs etc)

Fonctions du langage se diversifient –>Nommer, décrire, poser des questions, expliquer, répondre, raconter, négocier, etc

44
Q

Soutenir le développement du
langage

A

Les échanges conversationnels avec l’adulte favorisent les
progrès langagiers

Rétroaction bienveillante et dosée à travers :
-la reformulation en corrigeant les erreurs (expansions)
-ou l’ajout d’informations pour augmenter la complexité
des énoncés (extensions)

Écoute attentive, élaborer sur ce que l’enfant dit en modelant une utilisation adéquate, l’encourager à utiliser le langage et à s’exprimer davantage