2.1 PROBLÈMES FRÉQUENTS EN PÉDIATRIE AMBULATOIRE (pleurs excessifs, sommeil et trouble du sommeil, mort subite du nourrisson) Flashcards
(58 cards)
pleurs excessifs - fréquence
20% des parents rapportent des pleurs excessifs (“coliques”) à la visite de 2 mois
questionnement fréquent des parents
pleurs excessifs - quand surviennent-ils? quand cessent-ils
- pleurs augmentent de la naissance avec un pic à 6-8 semaines de vie
- diminuent vers 3-4 mois
pleurs excessifs - définir (3)
- des pleurs “inexplicables” qui semblent impossibles à calmer font partie du développement normal pendant cette période
- pleurs excessifs : plus de 3 heures par jours, plus de 3 jours par semaine pendant plus de 3 semaines
- chez un bébé en bonne santé qui est bien nourri et dont les besoins de bases sont répondus
pleurs excessifs - hypothèses étiologiques (6)
- mode de communication?
- besoin?
- signal de détresse?
- maturation physiologique?
- intolérance?
- tempérament?
pleurs excessifs - définir le PURPLE crying (6)
- Peak of crying
- Unexpected
- Resist soothing
- Pain-like face
- Long lasting
- Evening
pleurs excessifs - diagnostic différentiel comprenant des causes organiques (3)
- intolérance aux protéines de lait de vache
- reflux gastro-œsophagien
- sous-alimentation
pleurs excessifs - quoi rull out à l’examen physique comme causes graves et modifiables, surtout si début est soudain (7)
- infection
- trauma
- fracture occulte
- maltraitance
- tourniquet de cheveux
- corps étranger oculaire
- hernies (ombilic, inguinal, testicules)
pleurs excessifs - nommer des indices de causes organiques (6)
- début des pleurs après l’âge de 2 mois
- persistance des pleurs après l’âge de 3 mois
- absence d’une prédominance en fin de journée
- aggravation avec le temps
- symptômes digestifs majeurs (vomissements, diarrhées, rectorragies)
- cassure de la courbe de croissance
TOUJOURS faire un questionnaire et un examen physique complets!!
pleurs excessifs - prise en charge : nommer les interventions efficaces (4)
non pharmacologiques :
- normaliser
- enseigner des stratégies d’apaisement (pour l’enfant et les parents)
- orienter les familles vers diverses ressources communautaires
- sympathiser avec les nouveaux parents en leur mentionnant que les premiers jours/semaines sont difficiles
pleurs excessifs - prise en charge : rôle des probiotiques
“d’après les données probantes, on peut envisager l’administration de suppléments de L. reuteri pour réduire les symptômes de coliques” (SCP)
pleurs excessifs - prise en charge : quelles méthodes se sont avérées inefficaces (2)
- siméthicone (Ovol) ni aucun autre produit naturel ont été démontré
- changement de formulation pour des formulation sans soya ou sans lactose
pleurs excessifs - prise en charge : quoi vérifier
si les besoins de base (chaud, froid, faim, couche souillée, fatigue) sont comblés
pleurs excessifs - prise en charge : quels gestes peuvent aider pour apaiser le bébé (11)
- faire une ballade (auto, poussette)
- le mettre en porte bébé
- lui donner un bain
- lui donner sa suce
- le bercer
- faire du peau à peau
- lui parler doucement de tout et de rien
- lui chanter une berceuse doucement
- l’envelopper dans une couverte chaude
- tamiser l’ambiance
- utiliser des bruits blancs
attention aux sacs magiques : risque de brûlures
pleurs excessifs - prise en charge : qu’est-ce qui est recommandé de rappeler aux parents selon la Société canadienne de pédiatrie (7)
- les pleurs sont le seul moyen pour obtenir de l’aide, une proximité physique ou des réponses aux besoins de base
- importance d’offrir une réponse constante, rapide et chaleureuse aux besoins ou appels de détresse de bébé pour favoriser un attachement stable
- on ne gâte pas un bébé en répondant avec chaleur et réconfort aux pleurs
- normalisation des sentiments de frustration
- important de déposer bébé et de demander de l’aide quand les parents se sentent dépassés, stressés ou épuisés
- tous les parents ont besoin de répits occasionnels pour leur bien-être mental et physique
pleurs excessifs - prise en charge : quels sentiments peuvent être sentis par les parents quand le bébé est inconsolable (2)
- se sentir incompétent
- sentir de la frustration
pleurs excessifs - prise en charge : quels sont les moyens d’apaisement à proposer pour le parent
- se relayer
- appeler à l’aide
- remettre le bébé dans le lit et revenir aux 10-15 minutes pour vérifier s’il est ok et le rassurer
pleurs excessifs - prise en charge : qu’est-ce qui est le plus important de prévenir
prévenir le bébé secoué
nouvellement appelé les traumatismes crâniens liés à la maltraitance des enfants
sommeil - quelques faits (modifications des cycles de sommeil-éveils dans les premiers mois de vie) : décrire les changements de 0-1 moins
périodes d’éveil et de sommeil en alternance sur 3-4 heures avec une distribution égale entre le jour et la nuit
sommeil - quelques faits (modifications des cycles de sommeil-éveils dans les premiers mois de vie) : décrire les changements après 2 à 3 mois
sommeil se concentre plus la nuit
sommeil - quelques faits (modifications des cycles de sommeil-éveils dans les premiers mois de vie) : décrire les changements de entre 3 et 6 mois
organisation circadienne s’installe
sommeil - quelques faits : fréquence des problèmes de sommeil
sont très fréquent à tout âge : 25-50% de la population pédiatrique (0-18 ans) en serait atteint à un moment
sommeil - quelques faits : quand parle-t-on de trouble de sommeil (4)
- difficulté d’initiation ou de maintien du sommeil
- trouble faisant intrusion dans le sommeil (parasomnie, somnambulisme)
- les difficultés amènent de la somnolence diurne
- empêche d’avoir une quantité de sommeil suffisante pour répondre aux besoins
sommeil - conséquences du manque de sommeil : nommer les conséquences physiques (2)
- augmentation du risque de surpoids et d’obésité
- perturbation de la réponse immunitaire
sommeil - conséquences du manque de sommeil : nommer les conséquences cognitives (6)
- diminution de l’attention
- hyperactivité
- irritabilité
- difficulté de planification des actions
- difficulté à inhiber des comportements indésirables
- difficulté dans la régulation des émotions
peut donc facilement mimer un TDAH