2.2 PROBLÈME FRÉQUENT EN AMBULATOIRE (anémie ferriprive, énurésie, convulsion fébrile) Flashcards

(135 cards)

1
Q

anémie - variation physiologique de l’hémoglobine : le taux d’hémoglobine varie en fonction de __

A

l’âge de l’enfant

donc important de vérifier les valeurs normales pour l’âge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

anémie - variation physiologique de l’hémoglobine : décrire les taux chez le bébé

A

nait avec une polycystémie maximale au terme de la gestation, puis diminution rapide de l’hémoglobine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

anémie - variation physiologique de l’hémoglobine : qu’est-ce qu’il y a de particulier à 2 mois

A

anémie physiologique multifactorielle vers 2 mois (nadir)
- durée de vie diminuée des globules rouges
- production d’érythropoïétine moindre
- expansion rapide du volume circulant efficace
- changement de l’hémoglobine fœtale vers l’hémoglobine adulte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

anémie - variation physiologique de l’hémoglobine : quand peut-on dire qu’un bébé est en anémie

A

si le taux d’hémoglobine est inférieur à 2 écart-types

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

anémie - variation physiologique de l’hémoglobine : quel autre paramètre varie aussi avec l’âge

A

VGM

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

anémie - symptômes : nommer des plaintes sous lesquelles l’anémie peut se présenter (7)

A
  • apnées
  • fatigue
  • dyspnée
  • palpation
  • irritabilité
  • terreurs nocturnes
  • spasme du sanglot
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

anémie - symptômes : nommer des facteurs de risque d’autres causes d’anémie (5)

A
  • alimentation (diversité, quantités)
  • signe de malabsorption
  • saignements (spoliation)
  • symptômes B associés
  • histoires familiales d’hémoglobinopathie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

anémie - signes cliniques : que peut-on voir à l’examen physique (3)

A
  • pâleur de la peau et des muqueuses
  • tachycardie
  • souffle cardiaque à haut débit
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

anémie - signes cliniques : quand voit-on les signes à l’examen physique

A

seulement lorsque l’anémie est profonde

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

anémie - signes cliniques : quels autres signes peut-on rechercher à l’examen physique (8)

A
  • ictère
  • hépato-splénomégalie
  • cassure pondérale
  • accélération de la prise pondérale
  • diminution de l’état général
  • ecchymose
  • adénopathie
  • fièvre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

anémie - étiologies : quelle est la cause #1 d’anémie en pédiatrie après la période natale

A

ferriprive

plusieurs causes possible à l’anémie à rechercher, mais c’est vraiment la plus fréquente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

anémie - étiologies : l’anémie ferriprive est surtout à quel âge

A

entre 6 mois et 2 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

anémie - étiologies : quelle est la présentation de l’anémie

A

microcytaire hypochrome

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

anémie - étiologies : à quoi est-elle secondaire

A

à un apport en fer insuffisant dans l’alimentation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

anémie - étiologies : à quelles étiologies penser après l’âge de 2 ans (2)

A
  • malabsorption
  • spoliation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

anémie - réserves en fer : un bébé à terme possède des réserves jusqu’à l’âge de __

A

6 mois

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

anémie - réserves en fer : quelles sont les particularités d’un bébé prématuré ou d’un bébé de faible poids de naissance

A

ces bébés auront des réserves plus basses et sera plus à risque d’anémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

anémie - réserves en fer : comparer l’absorption du fer entre le lait maternel et les préparations lactées

A
  • lait maternel : 20-50%
  • préparations lactées : 10-20%
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

anémie - réserves en fer : quels sont les particularités qu’il faut que les préparations lactées aient (2)

A
  • elles sont donc enrichies pour contenir plus de fer
  • aucun bébé ne devrait prendre des préparations faibles en fer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

anémie - réserves en fer : qu’est-ce qui change à 6 mois

A

le lait maternel ne peut plus répondre à lui seul aux besoins en fer après l’âge de 6 mois

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

anémie - réserves en fer : pourquoi est-ce que les tous-petits sont grandement vulnérables à des carences en fer

A

due à la croissance rapide qui augmente les besoins en fer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

anémie - carence en fer : fréquence

A

insuffisance en micronutriments la plus courante dans le monde

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

anémie - carence en fer : nommer les stades de la carence en fer (3)

A
  • épuisement des réserves en fer (ferritine basse)
  • diminution du transport (saturation de la transférine)
  • anémie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

anémie - carence en fer : pourquoi est-ce que l’anémie est 10x plus fréquente chez les Premières nations (4)

A
  • pauvreté
  • insécurité alimentaire
  • forte consommation de lait évaporé ou de lait de vache
  • infection à H. pylori élevé
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
anémie - carence en fer : quels sont les facteurs de risque (13)
- prématurité - poids de naissance < 2500 g - sexe masculin - **allaitement exclusif > 6 mois** - **consommation importante de lait de vache** - **utilisation prolongée du biberon** - clampage précoce du cordon / hémoglobine faible à la naissance - situation socio-économique défavorisé - mère anémique durant la grossesse - infection chronique - exposition au plomb - **faible apport nutritionnel d'aliments complémentaires riches en fer** *les énoncés en gras sont ceux qui sont modifiables*
26
anémie - carence en fer : quelles sont les conséquences d'une carence (8)
- anémie ferriprive - retard de développement - anorexie - PICA - irritabilité - trouble d'apprentissage scolaire - terreurs nocturnes - spasmes du sanglot
27
anémie ferriprive - lait de vache : quelle est le lien avec l'anémie
sa surconsommation est la principale cause d'anémie chez les < 2 ans
28
anémie ferriprive - lait de vache : quelles sont les conséquences d'une surconsommation (4)
- diminution de l'appétit pour les autres aliments solides qui sont riches en fer - mauvaise biodisponibilité du fer (mauvaise absorption) - diminution de l'absorption en fer des autres aliments - responsable de perte de sang occulte chronique
29
anémie ferriprive - lait de vache : quelles sont les recommandations alimentaires (4)
- si bébé n'est pas allaité, utiliser une préparation lactée enrichie de fer (6,5 à 13 mg/L et même 12-14 mg/L si facteurs de risque) - introduction d'aliments complémentaires riches en fer à compter de 6 mois (céréales, viandes) - attendre l'âge de 9 à 12 mois avant d'introduire le lait de vache - limiter l'apport à 750 mL par jour (9-12 mois) et à 500 mL par jour (1-2 ans)
30
anémie ferriprive - lait de vache : décrire l'introduction des aliments complémentaires riches en fer (2)
- chez un bébé en santé avec un risque augmenté et dont le développement permet la possibilité, on peut introduire les céréales à partir de 4 mois - favoriser l'accès aux aliments traditionnels riches en fer pour les Premières Nations
31
anémie ferriprive - investigations : quand les faire
pas systématiquement
32
anémie ferriprive - investigations : quoi évaluer à chaque suivi périodique (2)
- risque de carence en fer - alimentation
33
anémie ferriprive - investigations : quels sont les populations plus à risque (3)
- maladie chronique - difficulté alimentaire soit de cause organique ou comportemental - Premières Nations
34
anémie ferriprive - investigations : quand dépister pour l'anémie
uniquement si facteurs de risque présents ou symptomatologie
35
anémie ferriprive - investigations : quand faire une formule sanguine complète, ferritine et protéine-C réactive (2)
- si facteurs de risque sont reliés à la grossesse : dépistage vers 2 mois et contrôle à 6 mois - si autres facteurs de risque : dépistage vers 9 mois suggéré
36
anémie ferriprive - investigations : quoi faire si anémie diagnostiquée
poursuivre les investigations pour rechercher les autres causes
37
anémie ferriprive - prévention : que faut-il donner comme conseils alimentaires aux parents (2)
- démystifier les effets secondaires de la formule riche en fer - encourager l'introduction des solides par les aliments riches en fer
38
anémie ferriprive - prévention : quelles sont les meilleures sources de fer (6)
- **céréales enrichies en fer pour bébé (peuvent être servi sous différentes formes)** - viande et volaille - poisson - tofu - légumineuses - œufs
39
anémie ferriprive - prévention : qu'est-ce qui améliore l'absorption de fer
vitamine C *encourager d'en prendre à chaque repas et lors de la prise de suppléments*
40
anémie ferriprive - prévention : nommer des aliments riches en vitamine C (11)
- agrumes - cantaloup - fraises - mangue - kiwi - ananas - poivrons (vert, rouge ou jaune) - brocoli - pois mange-tout - chou de bruxelles - chou-fleur
41
anémie ferriprive - prévention : à quoi faut-il faire attention avec le végétarisme (2)
- attention : moins bonne biodisponibilité du fer non-hémique - les besoins en fer augmentés de 1,8x si les sources de fer sont exclusivement végétales
42
anémie ferriprive - prévention : chez qui donner une supplémentation en fer systématique
bébé ayant un poids de naissance < 2,5 kg et allaité
43
anémie ferriprive - prévention : décrire la supplémentation obligatoire chez les petits bébés
voir l'image
44
anémie ferriprive - traitement : quels sont les grands principes de traitement (3)
- correction de la cause (ex : diminuer la consommation de lait de vache) - consultation en nutrition - suppléments par voie orale
45
anémie ferriprive - traitement : quelle est la posologie de la supplémentation orale
2 à 6 mg/kg par jour de fer élémentaire, en dose divisée
46
anémie ferriprive - traitement : pourquoi est-ce que la supplémentation est souvent difficile à donner + conseils pour aider (2)
à mauvais goût : - donner conjointement avec une source de vitamine C (fruits et légumes) - pas en même temps que du lait
47
anémie ferriprive - traitement : pendant combien de temps donner la supplémentation
pendant au moins 3 mois, puis réévaluer par bilan sanguin (hémoglobine-hématocrite, ferritine, protéine-C réactive)
48
anémie ferriprive - traitement : quoi faire absence de réponse au traitement (2)
- évaluer la compliance - reconsidérer le diagnostic différentiel
49
énurésie - définitions : définir énurésie
épisodes intermittents d'incontinence urinaire en sommeil chez les enfants de 5 ans et plus
50
énurésie - définitions : définir énurésie primaire
enfant qui n'a jamais eu de période de continence nocturne
51
énurésie - définitions : définir énurésie secondaire
enfant qui présente une énurésie après une période de propreté d'au moins 6 mois
52
énurésie - définitions : définir énurésie monosymptomatique
pas de symptômes urinaires le jours
53
énurésie - définitions : définir énurésie non monosymptomatique
énurésie + au moins un symptôme des voies urinaires basses
54
énurésie - symptômes des voies urinaires basses : nommer des symptômes mictionnels faisant du groupe hétérogène de symptômes possibles (6)
- fréquence accrue (≥ 8x/jour) ou réduite (≤ 3x/jour) des mictions - report des mictions - manœuvres de rétention - incontinence urinaire - urgences mictionnelles - dysurie (sans infection urinaire) - interruption du débit - sensation de vidange incomplète
55
énurésie - symptômes des voies urinaires basses : fréquence
jusqu'à 2/3 des énurésies monosymptomatiques auront au moins un symptôme léger des voies urinaires basses *important à rechercher*
56
énurésie - symptômes des voies urinaires basses : par quoi commencer la prise en charge + pourquoi (2)
prise en charge des symptômes des voies urinaires basses : - leur soulagement peut diminuer l'énurésie - si non dépisté ou non traité, cela cause une diminution de la réussite du traitement de l'énurésie
57
énurésie - symptômes des voies urinaires basses : vers quoi peut orienter les symptômes des voies urinaires basses
le diagnostic *ex : fréquence accrue et incontinence indique une hyperactivité vésicale*
58
énurésie - classification : décrire la classification
voir l'image
59
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer les grandes catégories de cause (5)
- anatomique - neurologique - organique - psychologique - fonctionnel (5-10% des enfants d'âge scolaire)
60
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer des causes anatomiques (4)
- uretère ectopique (filles) - valves urétrales postérieures (garçons) - fusion des petites lèvres - reflux vaginal
61
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer des causes neurologiques (2)
- vessie neurogène (spina bifida, dystrophie musculaire congénitale) - convulsion
62
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer des causes organiques (7)
- infection urinaire - apparition du diabète de type 1 - apparition du diabète insipide - constipation - maladie rénale - hyperthyroïdie - arythmie
63
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer des causes psychologiques (2)
- maltraitance, traumatisme - facteurs de stress psychosociaux (intimidation)
64
énurésie - causes d'incontinence diurne et nocturne : nommer des causes fonctionnelles (4)
- anomalie de remplissage (instabilité vésicale, syndrome d'urgences mictionnelles) - anomalie de vidange (dyssynergie vésico-sphinctérienne) - comportement de rétention prolongée - incontinence du rire ou du stress
65
énurésie monosymptomatique primaire - décrire
variante du développement normal (délais de maturation)
66
énurésie monosymptomatique primaire - fréquence
touche 15% des enfant de 5 ans
67
énurésie monosymptomatique primaire - décrire l'évolution (3)
- diminution de 15% par année - 10% à l'âge de 7 ans, 5% à l'âge de 10 ans - reste 1% des adolescents à 15 ans
68
énurésie monosymptomatique primaire - lien avec la famille
forte tendance familiale : 45% de risque d'avoir une énurésie nocturne si 1 parent est connu et 75% si les deux sont connus
69
énurésie monosymptomatique primaire - physiopathologie
difficulté à se réveiller associé à la polyurie nocturne et faible capacité vésicale
70
énurésie monosymptomatique primaire - symptômes associés
habituellement pas d'autres symptômes
71
énurésie monosymptomatique primaire - qu'est-ce qui est important de ne pas négliger (2)
- impact sur la vie de l'enfant - estime de soi
72
énurésie - anamnèse : quoi chercher au questionnaire (11)
- symptômes diurnes? uniquement nocturne? - y a-t-il eu une période de continence d'au moins 6 mois? - début de l'énurésie? fréquence? - autres symptômes (symptômes des voies urinaires basses, polydipsie)? - revue des systèmes (constipation/encoprésie, trouble du sommeil/obstruction des voies respiratoires supérieures) - si incontinence diurne, définir le type d'incontinence (complète, avant d'arriver à la toilette, après les mictions) - consommation de liquide (quantité et quand) - développement / comportement - dynamique familiale - antécédents familiaux - importants sur la famille et l'enfant
73
énurésie - examen physique : décrire il est habituellement comment
normal, surtout si énurésie nocturne monosymptomatique
74
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'état général
s'assurer des paramètres de croissance
75
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'examen ORL
hypertrophie des amygdales
76
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'examen abdominal (2)
- selles palpables au quadrant inférieur gauche - globe vésical
77
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'examen de la colonne lombo-sacrée
lésion cutanée (lipome, hémangiome, fossette, touffe de poils)
78
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'examen neurologique (3)
- réflexes ostéo-tendineux - forces et sensibilité des membres inférieurs - démarche
79
énurésie - examen physique : quoi regarder si on pense à une cause neurologique (3)
- tonus de l'anus - présence du réflexe bulbo-caverneux - sensibilité périnéale *selon le confort du patient*
80
énurésie - examen physique : quoi regarder pour l'examen des organes génitaux externes (2)
- sténose du méat urinaire chez le garçon circoncis - synéchies des petites lèvres chez la fille *selon le confort du patient*
81
incontinence et énurésie - investigations : quelle est l'utilité du calendrier mictionnel (4)
- fréquence (heure) et volume des mictions - doit être remplis pendant 3 jours (consécutif ou pas) - degré d'urgence (un peu, moyen, beaucoup) - changement de protection (essayer de voir les quantités)
82
incontinence et énurésie - investigations : comment peut-on calculer la capacité vésicale fonctionnelle
30 + [âge x 30] jusqu'à l'âge de 12 ans *résultat calculé en mL et l'âge en année*
83
incontinence et énurésie - investigations : évaluer less différents résultats de la capacité vésicale fonctionnelle (3)
- adulte correspond à environ 400 mL - < 65% évoque une faible capacité vésicale - > 130% pendant la nuit évoque une polyurie nocturne
84
incontinence et énurésie - investigations : décrire le calendrier des selles (3)
- sur 2 semaines - texture - fréquence
85
incontinence et énurésie - investigations : décrire le journal des apports liquidiens
- quantités bues - quel type de breuvage - moments de la journée
86
incontinence et énurésie - investigations et examens complémentaires : quoi faire pour l'énurésie (2)
- doit se limiter à un sommaire microscopique des urines (SMU), un décompte cellulaire et une recherche de glucose (n'est pas nécessaire si diagnostic clair d'énurésie primaire monosymptomatique) - investiguer si doute d'apnée obstructive du sommeil
87
incontinence et énurésie - investigations et examens complémentaires : quoi faire pour l'incontinence (3)
- échographie abdominale - IMR de la colonne lombo-sacrée (si l'histoire et l'examen physique oriente vers une cause neurologique) - évaluation uro-dynamique (surtout pour les cas réfractaires)
88
incontinence et énurésie - investigations et examens complémentaires : que recherche à l'échographie abdominale en cas d'incontinence (4)
- cicatrices rénales - hydronéphrose - vessie épaissie - résidu vésical
89
incontinence et énurésie - investigations et examens complémentaires : quoi faire comme examen si l'échographie est anormale
cystographie mictionnelle
90
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge : quel est le traitement de première intention
expectative et réassurance
91
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge : parler de ce traitement de première ligne (5)
- expliquer l'évolution naturelle (se résout seul chez la majorité des adolescents) - important d'atténuer les sentiments de honte ou de culpabilité - souligner que l'énurésie monosymptomatique est courante et non intentionnelle - ne peut être contrôlée ni par des mesures d'initiative positive de "rester au sec" ni par des sanctions après un accident - être rassurant **qu'aucun traitement** n'est nécessaire
92
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge : qu'est-ce qui est important de rester sensible à
l'impact de l'énurésie sur l'estime de soi des patients
93
énurésie monosymptomatique primaire - guidance comportementale : décrire les grandes lignes de cette guidance (4)
- pratiques mictionnelles efficaces - consommation de liquides - corriger la constipation - renforcement positif **on ne doit jamais punir un enfant pour avoir fait pipi au lit**
94
énurésie monosymptomatique primaire - guidance comportementale : décrire les pratiques mictionnelles optimales (3)
- viser sa vessie au moins 5-7x par jour (aux 2-3 heures) - aller à la toilette dès le lever et juste avant le coucher - si se réveille la nuit, amener l'enfant à la toilette
95
énurésie monosymptomatique primaire - guidance comportementale : décrire la consommation de liquides (2)
- répartir l'hydratation (boire plus le matin et l'après-midi, moins en soirée) - éviter les boissons caféinées (boissons gazeuses)
96
énurésie monosymptomatique primaire - guidance comportementale : décrire le renforcement positif (2)
- récompense pour les comportements modifiables de l'enfant (ex : faire pipi avant le dodo, bien boire dans le jour, aider à nettoyer les draps / vêtements mouillés) - les nuits "au sec" ne doivent pas en faire l'objet, car c'est hors du contrôle de l'enfant
97
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge : décrire les dispositifs d'alarme (2)
- réveille l'enfant au début de la miction grâce à un capteur d'humidité - association de l'alarme = vessie pleine = je dois me réveiller
98
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : buts (3)
- inhiber le réflexe de miction - améliorer la fonction de réservoir de la vessie - même résorber la polyurie nocturne chez certains enfants
99
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : efficacité
surtout si énurésie ≥ 2x/semaine, mais pas toutes les nuits
100
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : quand l'utiliser
**toutes les nuits**
101
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : quels sont les inconvénients (4)
demande du temps et de l'investissement de la part de l'enfant et des parents : - réveille souvent les autres membres de la famille - calendrier des accidents doit être fait - arrêt si 14 nuits sèches consécutives ou - arrêt après 6 semaines si aucune amélioration
102
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : taux de réussite
environ 50% - est utilisé en moyenne 12-16 semaines - peut nécessité plus d'un essai
103
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (dispositifs d'alarme) : cause d'échec principale
enfant ne se réveille pas avec l'alarme
104
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (médication) : nommer des molécules que l'on peut utiliser (3)
- desmopressine - anti-cholinergiques - tricycliques
105
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (médication) : décrire la desmopressine (4)
- analogue synthétique de la vasopressine : réduit le volume d'urine et la pression intra-vésicale pendant la nuit - utilisation ponctuelle pour des événements spéciaux ("sleep over", camps de vacances) - risques associés à une hyponatrémie donc important de restreindre à 200 mL les liquides dans les 8 heures suivant la prise - utilisation quotidienne possible : 30% résolution complète et 40% résolution partielle (mais 70% rechutent à l'arrêt)
106
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (médication) : décrire les anti-cholinergiques (2)
- inefficacité démontrée en monothérapie - restreint à de rare cas, consultations en urologie à privilégier
107
énurésie monosymptomatique primaire - prise en charge (médication) : décrire les tricycliques (3)
- utilisés par le passé - n'est pratiquement plus utilisé dû aux effets secondaires importants - référer en urologie si : - autres symptômes urinaires importants - absence de réponse et détresse psychologique présente
108
incontinence diurne - prise en charge : comment faire l'investigation
calendrier mictionnel et des selles pour trouver la cause et la traiter (dont l'évaluation de la capacité vésicale)
109
incontinence diurne - prise en charge : nommer des pathologies qui peuvent causer une incontinence secondaire qu'il faut traiter en premier (5)
- constipation - fusion des petites lèvres - infection urinaire - diabète - TDAH (mettre des moyens non pharmacologiques)
110
incontinence diurne - prise en charge : qu'est-ce qui est inclu dans la prise en charge (5)
- faire des horaires mictionnels avec alarme de rappel (5-7 mictions par jour) - modifier la position de miction - physiothérapie périnéale - anti-cholinergiques (si capacité vésicale diminuée) - urologie pour éliminer une uretère ectopique ou bilans plus poussés
111
convulsions fébriles - définir (5)
- convulsion dans un contexte de fièvre - SANS infection du système nerveux central - SANS débalancement métabolique aigu (ex : hyponatrémie) - survient entre 6 mois et 6 ans - chez un patient non connu épileptique
112
convulsions fébriles - fréquence
problème très fréquent : 5% des enfants âgés de moins de 5 ans
113
convulsions fébriles - lien avec la famille
prédisposition génétique
114
convulsions fébriles - décrire les convulsions (2)
- le plus souvent tonico-cloniques - souvent très impressionantes pour les parents
115
convulsions fébriles - classification : décrire une crise typique (simple) (3)
- convulsions généralisées (symétrique) - moins de 15 minutes (souvent post-ictal court avec retour à la normale rapidement) - une seule convulsion en 24 heures *enfant à développement normal avec un retour à son état de base rapide*
116
convulsions fébriles - classification : décrire une crise atypique (complexe) (3)
présence de ≥ 1 des critères suivants : - convulsions focales - durée de plus de 15 minutes - 2 convulsions ou plus en 24 heures *enfant à développement anormal avec une période post-ictale prolongée)
117
convulsions fébriles - classification (crise atypique) : décrire une convulsion focale (3)
- yeux ou tête déviés - mouvement d'un côté du corps seulement - paralysie de Todd
118
convulsions fébriles - investigations : quelle est la première investigation à faire
trouver la cause de la fièvre (si doute d'infection du système nerveux central, faire une ponction lombaire)
119
convulsions fébriles - investigations : quoi faire si convulsion fébrile typique
aucune nécessité de faire une imagerie (TDM) ou un EEG
120
convulsions fébriles - investigations : quoi faire si convulsion fébrile atypique
faire EEG et TDM d'emblée
121
convulsions fébriles - risques de récidive : fréquence des récidives (2)
- 30% vont avoir un deuxième épisode - 15% vont avoir 3 épisodes *inquiétude fréquente des parents que craignent que leur enfant convulse à tous les rhumes*
122
convulsions fébriles - risques de récidive : quels sont les facteurs de risque d'avoir plus d'un épisode (4)
- histoire familiale de convulsions fébriles - première crise avant l'âge de 18 mois - température peu élevée lors de la crise - période fébrile brève avant la crise
123
convulsions fébriles - risque de développer de l'épilepsie : variable selon quoi (2)
type de convulsion fébrile - convulsion fébrile typique : près du risque de la population normale (1%) - convulsion fébrile atypique : 2-10% développe de l'épilepsie
124
convulsions fébriles - risque de développer de l'épilepsie : quels sont les facteurs de risque de développer une épilepsie (3)
- anomalies neurodéveloppementales - convulsions fébriles atypiques - histoire familiale d'épilepsie
125
convulsions fébriles - prévention et traitement : traitement généralement
habituellement **aucun** traitement nécessaire
126
convulsions fébriles - prévention et traitement : rôle des antipyrétiques
ne préviennent pas les crises
127
convulsions fébriles - prévention et traitement : quand envisager une prophylaxie (3)
- si crises fréquentes ou prolongées - anxiété parentale élevée - famille demeure très loin d'un centre hospitalier
128
convulsions fébriles - prévention et traitement : quel médicament peut-on donner en prophylaxie lors des épisodes de fièvre
benzodiazépine (valium, clobazam)
129
convulsions fébriles - prévention et traitement : peut-on donner une prophylaxie à long terme
oui
130
conclusion - rôle de la guidance (3)
primordiale pour aider les parents des bébés : - aborder les pleurs excessifs avec empathie et bien enseigner les méthodes d'apaisement pour parents et bébé - il s'agit d'une période normale du PURPLE crying - les troubles du sommeil et la mort subite du nourrisson peuvent aussi être diminué par la guidance
131
conclusion - fréquence et cause de l'anémie en pédiatrie
fréquente et souvent secondaire à une trop grande prise de lait de vache
132
conclusion - traitement de l'énurésie monosymptomatique
n'a pas besoin d'avoir un traitement médical, mais attention de bien rassurer la famille et le patient
133
conclusion - qu'est-ce qu'il faut toujours surveiller en énurésie
les symptômes urinaires diurnes et les traiter en premier
134
conclusion - quoi retenir des convulsions fébriles
n'augmentent pas le risque d'épilepsie tant qu'elles sont typiques, important de faire une bonne histoire et un bon examen physique
135
conclusion - rôle du médecin dans les problèmes ambulatoires fréquents
s'assurer que le diagnostic est le bon traiter au besoin et surtout faire de la guidance et de rassurer les familles