Développement période 0-2 ans Flashcards

1
Q

Comment est le rythme de croissance à partir de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans? et dire pourquoi…

A

L’augmentation du poids est fulgurante durant la première année de vie et elle est due à l’augmentation de tissus adipeux (principalement), à la croissance des os, des organes et des muscles

  • -> 4-5 Mois le poids x2
  • -> 12 mois le poids x3

Pour accroitre l’isolation thermique et permettre de faire des réserves nécessaires en cas de rhumes ou lorsque la dentition nuit à l’alimentation…

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2
Q

Décrire comment évolue la taille durant les 2 premières années de vie…

A

Taille:

  • 2.5cm/mois durant la première année
  • Ralentit au cours de la 2e année
  • À 2 ans, environ la moitié de leur taille adulte
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3
Q

Qu’arrive-t-il si l’alimentation est inadéquate?

A

Le corps cesse de grandir, mais pas le cerveau

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4
Q

Qu’est-ce que la mort subite du nourrison? (Définir)

A

Décès inattendue d’un nourrisson d’au moins 2 mois, apparemment en santé, qui cesse de respirer durant son sommeil.

–> Relève plus d’une description que d’un dx. La cause du décès demeure inconnue (l’enfant ne s’est pas étouffé en régurgitant ou avec ses sécrétions, et l’autopsie révèle qu’il a tout simplement cessé de respirer

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5
Q

Quels sont les facteurs préventifs de la MSN?

A
  • Coucher les bébés bien portant sur le dos
  • Allaitement maternel
  • Utilisation de la sucette
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6
Q

Fiche gratuite ;)

A

Trop de récepteurs de la sérotonine dans le tronc cérébral va faire en sorte que les enfants risquent de ne pas se réveiller s’il y a trop peu d’oxygène

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7
Q

Comment est le crâne et le cerveau d’un enfant de 0-2 ans?

A

Il est disproportionné par rapport au reste du corps

Naissance: Le cerveau à 25% de son poids adulte
À 2 ans: 75% de son poids adulte

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8
Q

Qui suis-je? et dire à quoi il sert?
Je suis la dernière partie du cerveau à compléter son développement, je suis virtuellement inactif durant l’âge préscolaire mais devient plus efficace à l’adolescence

A

Le cortex préfrontal (je m’occupe de l’anticipation, la planification et le contrôle de pulsions)

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9
Q

Comment évolue les connexions dans le cerveau?

A

À la naissance il y a plus de 100 milliards de neurone qui sont plutôt isolés. Les axones et les dendrites vont se ramifier et vers 2 ans, 100 trillions de synapse (surtout dans le cortex cérébral où l’on retrouve la pensée et la perception)

  • Chaque geste, apprentissage, stimulation engendre ces connexions neuronales seulement le rythme de maturation varie selon les parties du cerveau et le comportement de l’enfant va évoluer en conséquence (maitrise des émotions, développement des activités cognitives conscientes)
  • Cette maturation suit un programme inscrit dans les gènes par contre elle requiert un minimum de stimulation pour être déclenché
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10
Q

Décrie le cortex cérébral… et ce que peut faire l’enfant vers 6 mois

A
  • 70% des neurones s’y retrouvent
  • est associé au raisonnement, les émotions et sensations
  • Les différentes aires du cerveau ont des fonctions particulières

Vers 6 mois il peut

  • Reconnaitre le visage de sa mère
  • Examine les étrangers
  • Se désintéresse des photos/illustrations
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11
Q

Quel est le rôle de la stimulation de l’expérience?

A

Développement du cerveau ne repose pas uniquement sur la maturation biologique

l’expérience est essentielle à l’acquisition de certaines aptitudes et pour l’élaboration de structures cérébrales qui régissent la vision, l’audition et d’autres fonctions

Si ces périodes décisives se passent sans que le cerveau ait été soumis aux stimulations dont il a besoin, Possibilités d’acquisition de divers apprentissages risquent d’être considérablement réduites.
En fait, ce sont des périodes critiques auxquelles des étapes spécifiques du développement sont prédisposées à se produire!

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12
Q

Associez les caractéristiques aux expériences correspondantes…

A) Expérience nécessaire
B) Expérience possible

1- Renvoient à l’exposition d’un enfant à des expériences particulières et variables
2- Par conséquent tous les humains sont semblables, mais chaque personne est unique en raison de ses expériences
3- Développement déclenché par l’expérience
4- Renvoient aux expériences élémentaires dont ils ont besoins pour que leur cerveau se développe normalement
5- Absence de ces expériences durant les 1ere semaines/mois peut mener à des séquelles permanentes
6- Développement conditionnel à l’expérience en dépend
7- Expériences que certains bébés vont vivre et d’autres non
8- Celles que presque tous les bébés vont vivre
9- Sont responsables des différences observables d’un cerveau à l’autre
10- Liés au fait d’entendre des mots et des phrases
11- Liés à la langue maternelle spécifique

A

A) 4-8-3-5-10

B) 1-2-6-7-9-11

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13
Q

Vers quelle période le bébé a besoin d’entendre beaucoup parler?

A

entre 6 et 24 mois, car c’est durant cette période que les aires cérébrales du langage connaissent leur développement le plus rapide (besoin d’entendre bcp parler pour parler couramment)

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14
Q

Qu’est-ce que la plasticité cérébrale?

A

Capacité du cerveau à modifier l’organisation des réseaux de neurones en fonctions des expériences vécues par l’organisme et éventuellement, à récupérer des fonctions atteintes si ces dernières sont stimulées de façon importante et durable par des exercices de rééducation.

Celle-ci est indispensable chez les jeunes individus et permet la maturation des systèmes sensoriels chez les bébés. (apprentissage du langage et expression des émotions)
Elle est la base du processus de la mémoire et d’apprentissage

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15
Q

Qu’est-ce que l’émondage? et dire quand et ou elle a lieu…

A

Disparition des connexions redondantes. Le cerveau conserve de préférence des voies neuronales qui sont plus utilisées ou plus efficaces (18-24 mois)

–> Commence dans les aires sensorielles et motrices avant de se poursuivre dans les autres aires

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16
Q

Qu’est-ce qu’une sensation?

A

Première étape d’un processus de transmission vers le cerveau d’une information sensorielle, soit à partir de la stimulation directe des capteurs sensoriels, soit à partir du milieu interne

C’est la détection d’un stimuli par un appareil sensoriel . Les sensations commencent lorsque:

  • un organe externe reçoit de l’environnement externe un stimulus qu’il est possible de voir, entendre, toucher, goûter ou sentir
  • un organe interne reçoit un stimulus chaud ou froid ou de tension
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17
Q

Qu’est-ce qu’une perception?

A

Processus de sélection, d’organisation et d’interprétation des données sensorielles en représentation mentales utilisables

C’est le produit d’une sensation transmise et traitée par le cerveau. C’est l’INTERPRÉTATION D’UNE SENSATION. Se produit dans le cortex, habituellement en réaction à un message.

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18
Q

Quel est le lien entre la sensation, la perception et l’expérience?

A

Certaines sensations sont incompréhensibles lors de leurs premières occurrences. La perception est alors impossible. Ainsi l’expérience est un préalable à la perception..

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19
Q

Quelles sont les étapes du développement de l’audition?

A
  • À la naissance, l’ouïe d’un enfant est + développé que sa vision.
    o Les bruits soudains le font sursauter et pleurer
    o Les sons rythmiques (berceuses - battements du cœur) le calment et l’endorment
  • Tout premiers jours, le nouveau-né distingue la voix de sa mère de celle des autres femmes.
  • Les nourrissons développent rapidement une compréhension du rythme, de la segmentation et de la cadence des mots qu’ils entendent, avant même de comprendre la signification.
  • Les bébés s’habituent aux codes régissant leur langue maternelle: l’accent sur certaines syllabes, le changement de ton, la répétition de combinaisons de sons, etc.
  • 4 jours, les bébés distinguent leur langue maternelle des autres langues.
  • Le nourrisson distingue des phonèmes (éléments sonores du langage articulé) de toutes les langues, ce qui permet d’émettre l’hypothèse que certains éléments de la perception du langage seraient innés.
    ◊ Par contre, les enfants perdent peu à peu la capacité de distinguer des phonèmes de langues étrangères qu’ils n’entendent jamais au cours de la 1ère année de vie surtout lorsqu’ils commencent à parler.

**On peut dire que la perception du langage s’adapte à l’apprentissage des phonèmes de la langue maternelle et les expériences sensorielles modifieraient la capacité de percevoir le langage

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20
Q

Quelles sont les étapes du développement de la vision?

A
  • Sens le moins développé à la naissance. À cause de l’immaturité des réseaux de neurones cérébraux, la vision du bébé est floue au début.
  • Il y aura une maturation des aires visuelles du cortex cérébral durant la première année ce qui améliore d’autres capacités visuelles

1 Mois: Ne regarde que la périphérie des visages

3 Mois: Fixe son regard sur les aspects importants d’un stimulus visuel (ex: yeux et la bouche = + riche en information)

14 semaines: la vision binoculaire (capacité de combiner les images des 2 yeux) apparait brusquement, la perception du relief (profondeur de champ) et du mvt s’améliore

12 Mois: Excellente vision, même de loin

Préférence visuelle pour les gens, stimulus visuelle complexe et les images nouvellles, des contrastes, des contours denses, stimulus bizarre

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21
Q

Qu’est-ce que la falaise visuelle?

A

C’est la perception de la profondeur qu’a un enfant..

Exemple:
Une surface est aménagée de façon à paraitre affaissée d’un côté comme une falaise.
Le bébé de plus de 8 mois est hésitant et va refuse d’avancer même si sa mère l’y incite.
Les enfants plus jeunes qui ne rampent pas n’auront aucun signe de frayeur et vont traverser la falaise visuelle; ils n’ont pas la cette perception de profondeur.

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22
Q

Qu’est-ce qu’une action réflexe vs action volontaire?

A

Action réflexe:
- Réaction involontaire à certains stimuli.
o Ce sont des signes de la santé neurologique et de la compétence comportementale du nourrisson.
o Certains sont essentiels à la survie, d’autres disparaissent dans les mois qui suivent la naissance

Action volontaire:
- Ce sont des habiletés motrices, ce que l’enfant contrôle volontairement.
o Le développement de la motricité (actions volontaires) repose sur la maturation physiologique et sur les efforts que l’enfant déploie pour maîtriser les composantes successives d’un mouvement complexe.

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23
Q

Quels sont les 3 groupes de réflexes essentiels à la survie?

A

1- Réflexes qui assurent l’oxygénation: Réflexes de respiration (ex: hoquet, éternuement, agitation des membres pour échapper à quelque chose qui recouvre leur visage)

2- Réflexes qui assurent le maintien d’une température corporelle constante
(ex: Froid –> Pleure, grelottement, repliement des jambes
Chaud –> repousse couverture et cesse de bouger)

3- Réflexes qui aident à l’alimentation
- Réflexe des points cardinaux: Bébés stimulés par un contact sur la joue ou le menton –> tournent automatiquement la tête vers le contact et se mettent à téter

  • Réflexe de succion: Mvts rythmiques des lèvres et la langue provoqués par tout contact avec leurs lèvres
  • Déglutition, Pleurs par la faim, Régurgitation
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24
Q

Quels sont les réflexes non essentiels à la survie, témoignant du bon fonctionnement!

A

1- Réflexe de Babinski: Le bébé écarte les orteils en éventail et relève le gros orteil sous l’effet d’une stimulation de la plante du pied

2- Réflexe de la marche automatique: Quand on tient le bébé debout sur une surface plate, il bouge les jambes comme s’il s’apprêtait à marcher

3- Réflexe de natation: le bébé écarte les bras et les jambes quand on le tient horizontalement, l’abdomen tourné vers le sol

4- Réflexe de préhension: le bébé agrippe fermement les objets qui touchent ses paumes, sans pouvoir les relâcher

5- Réflexe de Moro: À la suite d’un bruit soudain, le bébé cambre le dos et rejette la tête en arrière, il écarte brusquement les bras et les ramenant sur sa poitrine.

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25
Q

Différencier motricité fine de motricité globale…

A

Motricité fine: Ensemble des activités motrices qui engagent une réaction spécifique du corps sans nécessairement mettre le reste du corps à contribution et qui nécessite de la précision ou de la dextérité
–> Sollicite l’intervention et le controle des petits muscles

Motricité globale: Ensemble des mvts amples qui permettent à l’être humain de modifier sa position, de se déplacer, d’agir sur son environnement ou d’interagir avec autrui
–> Sollicite plusieurs parties du corps et la coordination de groupe musculaires importants

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26
Q

Décrire comment évolue la motricité fine de la naissance à 2 ans…

A

0 à 2 mois: Fixe les objets que se trouvent à leur portée et agite les bras en leur direction.
Réflexe de préhension (incapacité de saisir et de relâcher volontairement)

À 3 mois: Coordination main-œil et capacité de garder un objet placé dans sa main (incapacité de saisir des objets volontairement et relâchement non maitriser)

À 5 mois: Capacité de saisir des gros objets sans aide et de les porter à sa bouche.
Capacité de passer les objets d’une main à l’autre

À 6 mois: Coordination œil-main assez développée pour saisir objets tout seul

De 9 à 12 mois
Capacité de relâcher les objets volontairement sur imitation

De 8 à 10 mois
Capacité de saisir des objets sans effort, par ratissage, avec la paume de la main

De 10 à 12 mois
Capacité d’utiliser, même maladroitement, une fourchette et une cuillère durant le repas

De 9 à 14 mois
Évolution de la capacité d’utiliser le pouce et l’index comme une pince, avec la possibilité de prendre délicatement des objets petits et immobiles

Durant la 2e année
La préhension devient sélective

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27
Q

Décrire comment évolue la motricité globale de la naissance à 2 ans…

A

Après naissance: Réflexes primitifs (inconscient) sont responsables des mouvements

Vers 1e mois
Lever la tête qd sur le ventre + mouvement bras et main vers la bouche pour sucer

Vers 2e mois
Allonge les jambes + sur ventre, lève tête à 45°

Vers 3e mois
Sur ventre, appui sur coude quand lève tête + lorsque couchés sur le côté peuvent se rouler sur le dos + réactions réflexes s’atténuent mais maitrise mieux ses gestes

Vers 4e mois
Position assise avec aide (dos) + Bouge tête autonome + suivent objet du regard en voulant l’attraper

Vers 5e mois
Nagent dans l’air lorsque placé à l’horizontale + passent des objets d’une main à l’autre et les portent à leur bouche

Vers 6e mois
Lorsque sur le ventre, arrivent à s’appuyer sur bras tendus + sur le dos capable de se rouler droite – gauche + déplacer avec jambes et bras

Vers 7e mois
Assis sans aide + du dos au ventre et vice-versa

Vers 8e mois
Ramper un peu en coordonnant les mouvements de leurs mains et de leurs genoux

Vers 9e mois
Parfaitement ramper + quand on les tient, peuvent se tenir debout pendant 1 minute + tenir de petits objets entre le pouce et l’index

Vers 10e mois
Se lève et se tient en équilibre debout un bref instant (3 points d’appui) + passe de coucher à assis seul + commence 4 pattes

Vers 11e mois
4 pattes sans problème + s’agrippent pour se tenir debout quelques secondes + apprend à trouver équilibre debout

Vers 12e mois
Grimpe + aidé par un adulte, le bébé fait ses premiers pas debout + assis 4 pattes + les plus rapides y parviennent sans aide + ils sont alors appelé les trottineurs

28
Q

Quels sont les 3 facteurs dont dépend la marche?

A

1- Maturation cérébrale: rend l’action délibérée des jambes
2- La force musculaire: musculature suffisamment forte pour soutenir les jambes et porter leur poids
3- l’entrainement

29
Q

Fiche gratuite ;)

A

Comprendre que la motricité globale favorise le développement de la motricité fine et vice versa!

30
Q

Qu’est-ce que la perception intermodale et transmodale?

A

Intermodale: Capacité d’intégrer l’information perceptive provenant des différents systèmes sensoriels à propos d’un objet ou d’une situation. L’enfant peut associer un stimulus visuel à un stimulus auditif; c’est un jeu d’association
ex: associer une voix féminine à l’image d’une femme

Transmodale: Capacité de s’appuyer sur un type d’information sensorielle pour en imaginer une autre

ex: - Parle au téléphone avec un inconnu et que l’on imagine son physique
- La vue d’un aliment qui en évoque la saveur

31
Q

Qu’est-ce que la permanence de l’objet?

A

Capacité de reconnaître que les être et les objets continuent d’exister même quand il lui est impossible de les voir, de les toucher, de les entendre, de les gouter ou de les sentir

32
Q

Quelles sont les 2 premiers stades de l’intelligence sensorimotrice et la permanence de l’objet?

A

De la naissance au 4e mois de vie
Se caractérise par une intelligence centrée sur le corps
Se manifeste par l’exercice de réflexes

Stade 1: Réflexes (0 à 1 mois)

  • Les réflexes deviennent peu à peu des mouvements délibérés
  • les sensations mènent à des perceptions et ensuite à la cognition

Stade 2: Réactions circulaires primaires (1 à 4 mois)

  • 1ere adaptation acquises
  • Passe bcp de temps à jouer avec diverses parties de son corps
  • Essentiel à la conscience de l’intégrité corporelle

Aucune permanence de l’objet

33
Q

Quelles sont les 3ieme et 4ieme stades de l’intelligence sensorimotrice et la permanence de l’objet?

A
  • du 4e au 12e mois de vie
  • se caractérise par une intelligence centrée sur les êtres vivants et les objets

Stade 3: Réactions circulaires secondaires (4 à 8 mois)

  • Prise de conscience des objets et des êtres
  • Les bébés interagissent abondamment avec les personnes et les objets afin de provoquer des résultats intéressants
  • Les évènements se situent dans l’instant présent, sans être anticipés

PO –> Recherche d’un objet que l’on cache en sa présence mais qui est partiellement visible

Stade 4: Coordination des schèmes secondaires et application à des situations nouvelles et d’anticipation

  • Anticipation des évènements qui combleront ses besoins et désirs
  • Tente de provoquer des évènements
  • Oriente ces comportements vers un but
  • Saisit de mieux en mieux les causes et leurs effets et acquiert les habiletés motrices nécessaires à l’atteinte de ces objectifs
  • Capable d’imiter de nouveaux comportements en présence d’un modèle

PO –> L’enfant recherche activement un objet qu’on a caché en sa présence

34
Q

Quelles sont les 5ieme et 6ieme stades de l’intelligence sensorimotrice et la permanence de l’objet?

A
  • Se caractérise par une intelligence centrée sur la créativité en matière d’actions et d’idées
  • Découverte des possibilités de comportements diversifiés et se fait des représentations mentales des personnes, objets et situations

Stade 5: Réactions circulaires tertiaires (12 à 18 mois)
- Période pendant laquelle l’enfant touche à tout comme s’il voulait découvrir l’ensemble des possibilités que lui offre le monde
- Ses actions sont orientées vers un but et gagnent en complexité et en créativité (il fait des expériences)
PO –> Capable de suivre des déplacements visibles successifs (il effectue une recherche active et efficace d’un objet s’il a vu chaque déplacement)

Stade 6: Représentations mentales (18 à 24 mois)
- Peut se représenter des objets qui ne sont pas en sa présence et des situations qui se sont produites antérieurement
- Il commence à réfléchir avant d’agir et découvre d’autres moyens autres que l’essai et l’erreur pour atteindre un objectif
- Commence à anticiper
- Apte à reproduire un comportement observé (quelques heures ou quelques jours plus tôt)
- imite un comportement qu’il se représente mentalement
PO–> Acquiert complètement la permanence de l’objet
(ex: balle qui roule sous le fauteuil)

35
Q

Expliquer le développement de la mémoire dans les 2 premières années de vie..

A
  • Un certain niveau d’expérience et de maturation cérébrale est requis pour se souvenir
  • Aucune habileté cognitive ne peut se développer sans la mémoire

La mémoire s’améliore considérablement si:

  • Les situations sont adaptées à leurs capacités amnésiques
  • Ils sont fortement motivés à se rappeler
  • On prend des mesures spéciales pour favoriser la récupération

3 Mois: Les souvenirs disparaissent après une semaine mais sont capables de les conserver 2 semaines si on rafraîchi leur mémoire

6 Mois: Retient + longtemps l’information

Vers la fin de la 1ere année: Se rappel des comportements qu’il a observés sans jamais les avoir expérimentés lui-même et à les reproduire de façon identique le lendemain

Vers le milieu de la 2e année:

  • Les trottineurs retiennent et répètent des séquences plus complexes
  • Associe les mots aux gestes, ils conceptualisent, ne se contentent pas de répéter ce qu’ils ont observés
36
Q

Comment s’effectue le développement du langage?

A

Avant naissance
Acquisition expériences auditives vécues dans derniers mois gestations

Nouveau-né
Communication réflexe (pleurs, mouvements, mimiques). Dès naissance, bébés s’expriment avec pleur, gazouillis, sourires, regards qui constituent bases langage et communication. *entend sons/bruits, mais ne sait pas qu’ils ont un sens qu’il va apprendre

Vers 2 mois
Divers sons significatifs et diversifiés (pleurs, rires, gazouillis, gémissements)

Entre 3 et 6 mois
Nouveaux sons (couinements, grognements, trilles, voyelles) + gazouillis et gloussements et bruits de gorge plus intense + imitation de certaines vocalises simples

Entre 6 et 10 mois
Apparition de lallation (répétition de certaines syllabes formées de consonnes et voyelles) ex: ma-ma-ma-ma, pa-pa, da-da, etc.. Au début: ces syllabes n’ont pas de sens pour le bébé

Entre 10 et 12 mois
Compréhension de mots simples ; fait des gestes précis destinés à la communication (montrer du doigt). Commence à comprendre des phrases simples comme «où est ton ourson?»
Ex: si demande où est maman→ va regarder sa mère, si père lui dit veut tu que papa te prenne ?→ va tendre les bras

Vers 13 mois
Prononciation des premiers mots appartenant distinctement à langue maternelle (prononciation +/- bonne)

Entre 13 et 18 mois
Acquisition holophrases (mot unique qui exprime une pensée complètes) et lente augmentation du vocabulaire (≈50 mots)
Vers 18 mois
Explosion lexicale (apprentissage de 3 mots ou + / semaine).  Enfants + curieux et désignent les objets pour qu’on les nomme

Vers 21 mois
Premières phrases de 2 mots

Vers 24 mois
Phrases de plusieurs mots. Enfant prononce 2 mots ou plus dans 50 % des situations où il a la parole
** peu importe (intelligent ou non / choyé – négligé/ langue maternel), il commence à parler

37
Q

Quelles sont les grandes étapes de l’acquisition du langage?

A

1) Écouter et réagir
- Avant la naissance: Expériences auditives vécus durant les derniers mois de gestation
- Nouveaux nés: Capacité de distinguer des sons et syllabes, communique leur émotions —> se faire comprendre

2) La lallation ou le babillage
- Des la première semaine de vie: pleurent, gazouillent et produisent toutes sortes de sons
- À 5 mois: Ajout de couinements, grognements, fredonnements, cris
- 6 ou 7 mois: Répète des syllabes
- Mois qui suivent: Nombre croissant de sons propres à leur langue maternelle

3) La compréhension
- Comprend surtout avec les gestes au tout début
- Vers 10 mois: les enfants comprennent plus de 25 mots et phrases simples
- Dépend de: Intonation, hauteur du registre, vocabulaire, breveté des phrases

4) Les premiers mots
- Vers 13 mois: les bébés disent généralement quelques mots qu’ils ne prononcent pas très clairement
- Le vocabulaire s’enrichit graduellement au début, environ 10 mots/mois
- Vers 16 mois: les bébés prononcent en moyenne 40 mots et +
- Il s’agit de noms de personne et d’objets familiers et quelques mots d’action

5) Les holophrases
- Vers 15 mois: Ils comprennent 10x plus de mots qu’il n’en prononce

6) Explosion lexicale
- A compté du stade de 50 mots, le vocabulaire augmente rapidement: +100 mots/mois
- Vers 21 mois ils peuvent dire 2x plus de mots qu’à 18 mois.
- Certains enfants vont surtout apprendre des noms et d’autres des mots propices à l’interaction sociale –> Dépend de la personnalité ou facteurs

7) Phrases et association de mots
- 6 mois après les premiers mots, vers 21 mois
- Vers 24 mois: phrase de plusieurs mots

38
Q

Définir la réduction et surgénéralisation…

A

Réduction: Fait de donner une désignation restreinte et spécifique

Surgénéralisation: Fait d’employer un mot pour désigner divers objets ayant des caractéristiques en commun

39
Q

Quelles sont les étapes du développement affectif chez l’enfant?

A

Naissance
Pleurs, détresse, satisfaction

6 semaines
Sourire social

3 mois
Rire, curiosité

4 mois
Grands sourires éveillés

5 mois (ajout)
Conscience de soi

6 mois
Colère

6 mois
Peur des étrangers (culminant entre 10 et 14 mois)

8 ou 9 mois
Angoisse de séparation (culminant vers 14 mois)

12 mois
Peur des choses et des sons inhabituels

40
Q

Définir ce que sont des pleurs, un sourire social, la colère, la peur des étrangers, l’angoisse de la séparation et la conscience de soi…

A

Les pleurs: Ils favorisent la survie du bébé: ils signalent un danger potentiel et incitent les adultes à agir.
*Ils provoquent chez les adultes une réaction physiologique caractérisée par une focalisation de l’attention et une accélération de la fréquence cardiaque

Sourire social:

  • Sourire que fait un nourrisson en réponse à une voix ou à un visage
  • Il apparaît 6 semaines environ après la naissance chez le bébé né à terme

Colère:

  • Elle nait habituellement de la frustration, dont les sources sont multiples pour le nourrisson
  • En même temps que sa colère s’intensifie, l’enfant apprend à composer avec cette émotion
  • À 6 mois: se contente de hurler
  • À 13 ou 15 mois: il passe à l’action (sort de son parc, empoigne un jouet), réclame de l’aide (crie ou gesticule pour montrer ce qu’il veut) ou se console tout seul (détournant le regard de la source de frustration, suçant ses doigts ou serrant son ourson)
  • À 18 mois: il mord, griffe et tire les cheveux

Peur des étrangers:

  • Définition: Crainte qu’une jeune enfant manifeste à l’endroit d’une personne non familière en la fixant d’un air préoccupé, en s’agrippant à la personne qui l’accompagne ou en pleurant.
  • *Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la réaction de peur déclenchée par des personne non familières (bébé, étranger, situation)
  • À 6 mois: Elle apparait
  • Entre 10 ou 14 mois: elle est habituellement à son apogée

Angoisse de la séparation:

  • Définition: Crainte d’être abandonné par les personnes familières qui prennent soin de lui, en général ses parents.
  • *quand personne qui prennent soin de lui le quittent = réaction forte et longue (pleurs, consternation, colère)
  • *Départ sans au revoir = beaucoup + inquiétante pour l’enfant
  • *Comprend peu à peu qu’on le quitte, mais qu’on revient après.
  • À 8-9 mois: Elle apparait
  • À 14 mois: elle atteind son apogée
  • À partir de 2 ans : elle disparait graduellement

Conscience de soi:
- Définition: Sentiment d’être une personne distincte dont le corps, l’esprit et les actions sont indépendants de ceux des autres; sentiment de posséder des caractéristiques particulières.
- 4 premiers mois de vie : Les nourrissons se perçoivent comme faisant partie de leur mère; parle alors de fusion
- À partir 5 moiset durant toute l’année suivante: Ils se rendent compte qu’ils sont séparés de leur mère et développent leur conscience de soi
- La conscience de soi débouche sur la conscience des autres. Alors, vers la 2e année, cela mènera à l’apparition de nouveaux sentiments:
Fierté: Il est fier de lui (sentiment de contentement et de satisfaction).
Honte: À cause de la réaction négative des autres. (sentiment malaise ou de confusion)
Doute: Évalue la pertinence actions en fonction des exigences des parents. (sentiment d’hésitation)
Timidité: Inconfort en présence des autres.

41
Q

Expliquer la crise de la confiance fondamentale et de la méfiances fondamentale..
incluant la résolution et l’opposition

A
  • Définition: 1ère crise psychosociale, l’enfant perçoit le monde comme un milieu sûr et répondant à ses besoins dans certaines situations et comme un milieu imprévisible et inconfortable dans d’autres
  • Confiance fondamentale:
    Développé quand: l’enfant perçoit le monde comme un endroit sûr ou ses besoins fondamentaux seront satisfaits adéquatement et rapidement
  • Méfiance fondamentale
    Développé quand : Il perçoit son environnement comme étant imprévisible et que ses besoins fondamentaux n’obtiendront pas satisfaction, dans le meilleur des cas, qu’à la suite de pleurs abondants

σ De la naissance à 18 mois: le nourrisson doit apprendre à se fier à sa mère, car c’est elle qui le nourrit. C’est la qualité des rapports qui sera établie entre eux qui déterminera la part de confiance et de méfiance.

Aider à la compréhension**
σ Sila relation avec sa mère lui inspire la sécurité et qu’elle répond a ses besoins en ne le laissant pas pleurer trop longtemps, l’enfant développe le sentiment qu’il est capable de d’exprimer ses besoins et que son environnement y répond. Il parvient peu à peu à une confiance fondamentale qui résiste à sa crainte d’être abandonné ou privé, lorsque sa mère tarde trop à satisfaire ses besoins ou qu’elle s’absente.
Il part alors avec assurance à la découverte du monde !

Résolution de la crise (force adaptative du moi = ESPOIR):
♣ Développement d’une force adaptative du moi, celle de l’espoir croire à la réalisation de ses besoins en dépit de la colère lié à la dépendance aux autres, «je suis l’espoir que j’ai et que je donne» (Érikson)

L’opposition (conflit) amène:
C’est l’intégration des opposés amalgame:
♣ Une dose de confiance qui permet d’envisager la vie comme n’étant pas constituée que d’obstacles, mais aussi d’évènements surmontables et temporaires qui sont des occasions de se développer, apprendre, etc.
♣ Une dose de méfiance qui permet de maintenir une vigilance pour se protéger face aux aléas de la vie.

42
Q

Expliquer la crise de l’autonomie et de la honte et du doute..
incluant la résolution et l’opposition

A
  • Définition: 2e crise psychosociale, l’enfant oscille entre le désir d’indépendance et la honte et le doute à propos de lui-même ainsi que de ses capacités.
  • Survient vers l’âge de 2 ans
  • De 18 mois à 3 ans
  • L’enfant est encore largement dépendant, mais commence à aspirer à l’autodétermination, consicence de son existence propre, il veut décider par lui-même (autonomie).
  • Parfois, ses échecs et se lacunes le confrontent à un sentiment de doute (prise de conscience de ses limites, de sa vulnérabilité) et à un sentiment de honte (colère contre lui-même) quand les autres sont témoins de ses incapacités.
  • 2 critères peuvent être utilisés pour définir les concepts d’autonomie, de honte et de doute: gestion des pulsions et la conséquence de cette gestion sur la valorisation de soi

Résolution de la crise (force adaptative du moi = VOLONTÉ).
♣ L’enfant développe une force adaptive du moi, celle de la volonté, c’est-à-dire la détermination à agir pour s’accomplir et s’auto suffire, malgré les lacunes et les échecs, «Je suis ce que je peux vouloir librement» (Érikson).

L’opposition (conflit) amène:
♣ Une dose d’autonomie, qui permet de décider par soi-même, avec la conviction de pouvoir agir et d’obtenir satisfaction de ses besoins
♣ Une dose de honte, qui permet de prendre conscience de ses propres limites et de ses lacunes par rapport à la compréhension des objets, des personnes et des situations
♣ Une dose de doute, qui permet d’évaluer ses capacités et ses possibilités à maitriser ses pulsions et à contrôler l’environnement. Le doute permet de poser des questions sur la pertinence, l’efficacité et les conséquences possibles de chacun de ses gestes, tout en essayant de prévenir les problèmes.

43
Q

Définir l’autonomie, la honte et le doute…

A
  • Autonomie :
    Capacité à maitriser ses pulsions, la valorisation de soi et la fierté personnelle qui en découlent
  • Honte:
    Incapacité à maitriser ses pulsions et le manque de valorisation de soi qui en découle **(incapacité à maitriser ses pulsions soit parce qu’il est incapable, que ses parents sont trop sévère ou qu’il n’établissement pas de balise claire) il se sent honteux et doute de ses capacité. Il ressent une honte d’être pris en flagrant délit d’incapacité.
  • Doute :
    Le surcontrôle rigide des pulsions et le manque de valorisation de soi qui en découle. ** Surcontrôle rigide des pulsions il peut développer un doute, parce que même dans ses succès, il n’est jamais sûr d’être à la hauteur à cause des critères trop exigent = MOI

Conséquence du doute et de la honte:
♣ Manque de fierté personnelle et dévalorisation

44
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche psychodynamique de Freud…

A
  • Chaque phase correspond à une zone érogène où s’investit la libido, ou énergie sexuelle, c’est-à-dire une partie du corps particulièrement sensible à l’excitation sexuelle.
  • Chaque phase comporte un risque de conflits intrapsychiques, et les conflits nés pendant les 1ères phases peuvent avoir un impact majeur sur le développement ultérieur de la personnalité
  • Chaque phase marque une focalisation de l’intérêt et du plaisir sur une zone particulière du corps

1) Phase orale (0 - 18 mois)
- La bouche est la principale source de plaisir et de satisfaction
- Les différentes motivations de l’enfant s’organisent sous le primat de la sensibilité de la bouche et de la muqueuse buccale
- La mère qui frustre le besoin de téter chez son bébé par divers moyens peut provoquer de la détresse et de l’anxiété. L’enfant gardera toute sa vie une fixation à la phase orale: adulte mangera, boira, mâchera, mordra, fumera et parlera à l’excès pour trouver la gratification orale qui lui a été refusé.

2) Phase anale (18 mois – 3 ans)
- L’anus est la principale source de plaisir lié au contrôle et au pouvoir
- Plaisir sensuel lié à la défécation. Puis par le plaisir psychologique lié à la maitrise du sphincter anal
L’enfant se rend compte que personne ne peut l’obliger à faire ses besoins s’il en a décidé autrement ; il a le pouvoir et le contrôle (il expérimente sa volonté et sa capacité d’affirmation).

Pour les parents qui tentent de favoriser l’autonomie du trottineur, l’entrainement à la propreté n’est qu’un des moyens qu’ils emploient. L’enfant, pour sa part, a la possibilité de:
o Se conformer: surtout par peur d’être laissé pour-compte, d’être abandonné, de perdre l’amour de ses parents.
o Se rebeller: surtout pour s’affirmer, pour se découvrir fort et efficace, ou tout au moins pour se rassurer quand à la possibilité d’avoir un jour, comme ses parents, les caractéristiques permettant d’assumer une position de pouvoir.
L’enfant comprend qu’il a le contrôle ; le développement de la personnalité se joue sur 2 registres et la personnalité anale peut être de 2 types:
o Personnalité anale expulsive: l’enfant qui est récalcitrant en matière d’entrainement à la propreté sera un adulte entêté et désordonné.
o Personnalité anale rétentive: l’enfant qui cherche exagérément à plaire pendant l’entrainement à la propreté sera un adulte ponctuel, obéissant, ordonnée et très attaché à la propreté.
- Les satisfactions tirées de la maîtrise de soi et du monde, par l’entremise de la défécation et de l’apprentissage de la propreté sont prépondérantes.

45
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche psychodynamique d’Erikson…

A
    • La personnalité se construit en intégrant des acquis de crises antérieures.
    • Certains sentiments (confiance, méfiance,..) font partie de la personnalité naissante de l’enfant et en feront partie toute sa vie.
  • Crise de la confiance fondamentale et de la méfiance fondamentale (0 à 18 mois)
  • Crise de l’autonomie, de la honte et du doute (vers 2 ans)
46
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche béhavoriale (Pavlov et Skinner)…

A

♣ L’environnement joue le rôle prépondérant dans le développement de la personnalité
♣ Les parents forment la personnalité de leur enfant durant les 1ère années de sa vie en renforçant ou en punissant ses comportements spontané
♣ Ex: sourire à un enfant et le prendre dès qu’il esquisse une risette = tempérament joyeux. Taquiner en enfant en retirant sa sucette ou en feignant de lui ôter jouet préféré = tempérament méfiant/possessif

47
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche humaniste (Rogers et Maslow)…

A

♣ Selon cette approche, l’être humain a en lui des forces de croissance qui le poussent à s’actualiser
♣ Les expériences des 2 premières années de vie sont importantes, mais ne déterminent pas de façon marquante le développement de la personnalité, puisque celle-ci ne se contruit pas
◊ La personnalité est un devenir, c’est-à-dire un processus de changement: la personne s’adapte continuellement et restructure sans cesse l’ensemble de ses perceptions et de ses représentations d’elle-même. Ce processus est vraiment subjectif.
♣ Le nourrisson évalue donc lui-même de façon positive ou négative l’expérience qu’il vit et s’adapte
♣ L’enfant va réagir en fonction de 2 dimensions:
- Selon son guide intérieur.
- Selon les attentes de l’entourage.

CEPENDANT, il arrive souvent que:
♣ L’enfant ne réagisse qu’en fonction des attentes de l’entourage en délaissant ce qu’il ressent intérieurement. Le moi de l’enfant sera embrouillé et l’enfant s’éloigne alors peu à peu de sa tendance spontanée à l’actualisation et au développement.

48
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche cognitive (Bandura, Piaget, Vigotsky)

A

♣ On accorde une importance à l’apprentissage, mais pas comme l’approche béhaviorale.
♣ Rôle de l’apprentissage sociale, les nourrissons tendent à imiter les comportements de leurs parents, qui servent de modèle, même sans renforcement direct.
◊ Les théoriciens de l’apprentissage social (dont Bandura), admettent que les traits de personnalité ne sont pas tous renforcés pendant la petite enfance, mais ils persistent à dire que la personnalité fait l’objet d’un apprentissage
♣ ** L’interprétation que fait un enfant de ses premières expériences est bien plus déterminante que les expériences proprement dites.
◊ Toutefois, les construits personnels ne sont ni immuables ni permanents. Les gens peuvent revoir et organiser leur façon de penser en modelant ou en développant de nouveaux construits personnels plus positifs que les premiers.

Construit personnel: C’est l’ensemble des conceptions personnelles et d’hypothèses dont se sert un individu pour organiser ses perceptions et ses expériences.

49
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche des systèmes dynamiques

A

♣ Microsystème, mésosystème, exosystème et macrosystème
♣ Chaque personne se développe dans une variété de contextes qui se chevauchent et interagissent
♣ De 0 à 2 ans, principalement influencé par le système familial
♣ Comme le système familial est aussi influencé par d’autres systèmes, les effets sur le développement de l’enfant se font sentir dans leur diversité.
♣ La première relation privilégiée est celle du nouveau-né avec sa mère

50
Q

Décrire le développement de la personnalité selon l’approche épigénétique

A

o Le génotype d’une personne exerce une influence sur ses caractéristiques personnellesdont sa personnalité.
o On soutient aussi que les expériences vécues durant la petite enfance (environnement) influenceront la façon que la génétique va se manifester.
o Les prédispositions génétiques d’une personne définissent son tempérament, mais il dépend aussi en partie de l’éducation.

51
Q

Définir tempérament…

A

Ensemble des dispositions innées et relativement constantes qui sous-entendent et modulent le degré d’activité, l’émotivité, la socialisation et l’autorégulation.
* Le tempérament est de nature épigénétique, c’est-à-dire qu’il se transmet par les gènes, mais l’éducation en influence l’expression.

52
Q

Nommer les 3 types tempérament…

A

1- Bébés faciles: ex. réagissent par des rires
2- Bébés difficiles: ex. réagissent par de pleures
3- Bébés lents: ex. ne réagissent pas ou réagissent très peu

53
Q

Quel est l’influence de l’environnement sur le tempérament?

A

o Adaptation de qualité: parents qui adaptent leurs exigences au tempérament de l’enfant. (favorise harmonie de la relation et le bien-être familial)
Exemple: Si le bébé est difficile, les parents n’auront pas les mêmes exigences que s’il était un bébé facile. Laisser à l’enfant lent le temps d’apprivoiser les situations nouvelles, ou favoriser cette adpatation en le préparant à l’avance aux changements. (L’amener visiter la nouvelle garderi avant le 1er jour)

o Mauvaise adaptation des parents: cela peut entraîner des conflits ou même renforcir et durcir le tempérament de façon nuisible.
Exemple: Un bébé difficile pourrait être encore plus difficile si les parents s’attendent toujours à ce qu’il ne pleure pas et le sermonnent.

** Les parents doivent donc cerner le tempérament de l’enfant en général et l’éduquer et le guide pour que ses caractéristiques s’expriment de façon constructives plutôt que nuisible.
L’influence des parents dépend de l’adéquation entre leur méthode d’éducation et le tempérament de l’enfant.

54
Q

Définir synchronisme et expliquer celui-ci, à quoi il sert..

A

Définition: Accord entre les mouvements, les réactions et les rythmes de 2 personnes en interaction
**Enchainement harmonieux de mouvements ou de réactions entre le parent et l’enfant

o Le synchronisme débute lorsque les parents imitent leur enfant.
o **Lorsque le parent décèle une émotion dans les mimiques/gestes de leur nourrisson et l’expriment à leur tour, l’enfant associe ce qu’il ressent à l’expression qu’il observe chez le parent: regard de surprise, sourire radieux, froncement de sourcils, air de satisfaction.
Et il apprend à l’imiter (parent voit exprime enfant (associe ce qu’il ressent à ce qu’il voit)

o Le synchronisme permet:

  • D’initier le nourrisson à la vie social et d’apprendre comment adapter ses comportements dans des situations impliquant des contacts sociaux.
  • D’apprendre à exprimer et à interpréter les émotions.
  • D’acquérir des habiletés sociales de base.
  • De développer un sentiment de confiance et d’attachement.
55
Q

Définir attachement et à quoi il sert…

A

Lien affectif durable qui unit 2 personnes et les pousse à se rapprocher et à demeurer en contact

o L’attachement va suivre et remplacer le synchronisme
o L’attachement à la figure maternelle servirait aussi de base de sécurité à l’enfant pour explorer l’environnement.
o Il y a plusieurs étapes à l’attachement qui permettent de comprendre comment se développe un lien affectif.

56
Q

Quels sont les 3 étapes de l’attachement..

A

1) Préattachement initial: des comportements non différenciés (0 à 3 mois)
♦ Communication de besoins par succion, agrippements, pleurs.
♦ Réponse à ces messages en réconfortant et en prodiguant les soins.
♦ L’interaction sert de fondement à l’attachement.

2) Émergence de l’attachement: des réactions différenciées (3 à 6 mois)
♦ Développe des préférences pour les personnes qui s’occupent de lui.
♦ Maîtrise des signaux et des besoins de l’enfant.
♦ Renforcement de l’attachement au fur et à mesure que ses besoins sont comblés.

3) Attachement proprement dit: établissement d’une base de sécurité (6 à 24 mois)
♦ Besoin d’autonomie, mais aussi de proximité avec l’adulte.
♦ Certaines personnes précises sont privilégiées: l’enfant leur signalera ses besoins.
♦ L’enfant compte sur la protection de l’adulte pour pouvoir s’éloigner.
♦ Les manifestations d’attachement renforcent la relation parent-enfant.

57
Q

Définir référenciation sociale et son évolution…

A

Observation de l’expression et des réactions d’une personne (indices comportementaux) pour savoir comment appréhender un objet ou un événement nouveau, ambigu ou inusité. Cette personne de confiance devient une référence sociale

ϖ 5-6 mois: Association d’émotions aux expressions du visage et aux tons de voix.
ϖ 9 mois: Début de la référenciation sociale.
ϖ Passé 9 mois: Recours fréquentà la référenciation sociale.
ϖ 1 an: Référenciation sociale observable chez l’enfant comme s’il utilisait un livre de référence.
ϖ Passé 1 an: Impérativité de la référenciation sociale, car les enfants sont au stade de l’exploration active. Il y a beaucoup de choses nouvelles, donc ils doivent «consulter» leurs parents.

58
Q

Expliquer l’attachement sécurisant…

A

Définition: Forme saine d’attachement entre un enfant et un parent. L’enfant qui se sent en sécurité affiche de la confiance en présence du parent, est perturbé par son absence et se console à son retour

  • Donne de l’assurance et de l’aisance à l’enfant
  • Une relation sécurisante avec la mère fait en sorte que l’enfant et plus disponible pour explorer son environnement et donc plus susceptible de mieux s’y adapter.
59
Q

Expliquer attachement insécurisant…

A

Définition: Forme perturbée d’attachement entre un enfant et un parent

  • Donne plutôt de la colère, peur ou indifférence de l’enfant envers l’adulte
  • Le nourrisson montre peu d’assurance: refuse de quitter les bras de l’adulte ou joue sans but et ne cherche aucunement à maintenir le contact visuel.
60
Q

Quelles sont les 3 catégories de l’attachement insécurisant

A

♣ Insécurisant-évitant: Forme d’attachement qui amène l’enfant à éviter les contacts avec son parent, par exemple en faisant mine de se désintéresser de sa présence, de son départ ou de son retour

  • Indique un manque de confiance de l’enfant à l’égard ded celui qui lui donne des soins
  • Ex: fait semblant de se désintéresser à l’arrivé, la présence ou le départ de son parent.
  • L’enfant tente précocement de contrôler ou de minimiser ses émotions (se protège pour ne pas être blessé)

♣ Insécurisant-ambivalent: Forme d’attachement marquée par l’anxiété et l’incertitude; par exemple, l’enfant est bouleversé par le départ de son parent et, à son retour, lui résiste tout en cherchant à reprendre contact.

  • Besoin intense de se coller ce qui entrave leur capacité à explorer
  • Très affecté par la séparation
  • Enfant pas satisfait de l’attention reçu et tente d’en obtenir davantage.

♣ Désorganisé: Forme d’attachement marquée par des réactions incohérentes de l’enfant à l’égard du parent. L’enfant ne semble pas avoir développé de stratégies adéquates pour gérer le stress de la séparation.

  • Enfant n’a pas développé de stratégie pour gérer le stress de la séparation
  • Comportement incohérent à l’égard de leur mère (ex:rejette tout de suite après avoir recherché un rapprochement)
  • Incapacité de l’enfant à faire face à la situation de stress, car le parent est à la fois stress et sécurité
61
Q

Quel est l’importance de l’attachement dans le développement psychosocial de l’enfant…

A
  • La qualité de l’attachement manifesté par l’enfant à l’âge de 1 an est un indice de sa personnalité et de sa sociabilité future.
    L’enfant sécurisé
    ¥ sera amical et polie, il demandera de l’aide
    ¥ aura des habiletés sociales et cognitives supérieures.L’enfant non sécurisé
    ¥ manifestera de l’agressivité, de la dépendance excessive, etc.
    Chez les enfants de 4 ans (qui manifestait insécurité tout petit)
    ♣ Garçon = tendant à l’agressivité
    ♣ Filles= tendance à la dépendance excessive
    ATENTION: ça ne veut pas nécessairement toujours dire à 100% qu’un attachement par exemple désorganisé mènera à un enfant agressif, craintif et dépendant.

** On peut par exemple penser que l’insécurité d’un enfant peut diminuer ses relations sociales. Mais cela peut, au contraire, lui apporter du positif. Il cherchera à avoir plus de relations sociales afin de lui apporter la confiance et la sécurité dont il a besoin pour s’ouvrir.

Les relations étroites que nous entretenons plus tard dans la vie, ex. avec amis/famille/enfants, sont tributaires de ces premiers attachements.

  • Il faut se rappeler que le caractère de l’attachement évolue
  • Même en vieillissant, ils peuvent tirer des leçons de vie…

Les changements de vie viennent souvent modifier les relations familiales (ex. divorce), mais pas toujours de façon négative (ex. divorce d’une femme battue= devient plus dispo pour son bébé). Donc un enfant insécurisé peut s’ouvrir et augmenter sa confiance.

Bref, l’attachement influencerait généralement plusieurs choses :
	Personnalité.
	Autonomie.
	Perception de soi (confiance en soi).
	Empathie.
	Compétences sociales.
	Ego flexible
	Relations sociales futures avec amis, amours, enfants positives
62
Q

Définir maltraitance infantile…

A

Ensemble des conduites qui consiste à exposer une personne de moins de 18 ans à un danger ou à lui faire intentionnellement du mal.

63
Q

Quels sont les signes de mauvais traitements..

A

o Retard de développement (Dans la croissance, dans l’aptitude à communiquer, dans un manque de curiosité,…).
o Enfant peureux, effrayé par le bruit, sur la défensive, agressif. (âge préscolaire)
o Enfant qui confond la réalité et l’imaginaire.
o Enfant ayant peu d’amis.
o Blessures qui ne correspondent pas à une cause accidentelle
o Blessures à répétition, particulièrement des fractures mal soignées
o Croissance physique lente et poids inférieur, surtout lorsqu’accompagné d’un appétit démesuré ou d’une absence d’appétit
- Absences fréquentes, nombreux changements d’adresse ou personne à charge

64
Q

Quel est notre responsabilité concernant la maltraitance infantile comme professionnel…?

A

♣ Toute personne qui, par la nature même de sa profession, prodigue des soins ou toute autre forme d’assistance à des enfants et qui, dans l’exercice de ses fonctions, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est ou peut être considéré comme compromis (ex: situation d’abandon, négligence, mauvais traitements psychologiques, abus sexuels ou physique ou troubles de comportement sérieux,…) est tenu de signaler sans délai la situation au directeur, qu’il soit employé, enseignant, policier,…

♣ Il n’y a que les avocats qui doivent respecter le secret professionnel dans toutes situations (pas les autres professionnels).

♣ Lorsque le professionnel a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est compromis, on doit signaler sans délai à la DPJ.

♣ Ceci s’applique même pour ceux tenu par le secret professionnel quand un enfant est abusé physiquement ou sexuellement.

65
Q

Quel est notre responsabilité concernant la maltraitance infantile comme citoyen…?

A

♣ Toute personne qui a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis est tenu de signaler sans délai la situation au directeur.

♣ Toute personne qui a l’obligation de signaler une situation d’abus physiques ou d’abus sexuels doit le faire sans égard aux moyens qui peuvent être pris par les parents pour mettre fin à la situation.

♣ Une personne qui soupçonne une situation de maltraitance chez des proches ou chez des familles voisines peut apporter son aide pour soulager le stress des parents.