Cours 9 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une consommation à risque?

A

dépasse les normes, au-delà des 10-15 consommations par semaine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’une consommation problématique?

A

dépasse les normes avec impact sur habitudes de vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles conditions doivent être réunies pour qu’il y ait un diagnostic de trouble lié à une substance?

A
  • Utilisation inadaptée d’une substance (conséquences)
  • Pendant 12 mois
  • Inclut ou non dx de dépendance physique (tolérance et/ou sevrage), on tolère donc on doit augmenter la consommation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les trois explications du lien entre SPA et suicide?

A
  1. Utilisation des substances = désinhibition de l’agression, agressivité envers soi ou autres, gestes impulsifs
  2. Substances = moyens uniques de faire face aux problèmes, agit comme une médication, atténue la douleur physique, faire face aux difficultés et à la réalité
  3. Substances = dépression, certaines substances induisent des symptômes dépressifs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que la triade létale?

A
Quand il y a :
1.Trouble dépressif
2.utilisation de SPA
3.trouble de la personnalité
Augmente l’état de désespoir, le sentiment de détresse, le risque de passage à l’acte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Que faut-il faire pour évaluer le risque suicidaire chez quelqu’un possédant un trouble lié à une substance?

A
  • Anciennement, dimension qui n’était pas évaluée par les grilles d’évaluation du risque suicidaire, la toxicomanie est complexe, besoin de se référer aux experts
  • Fait parti de la dernière grille d’évaluation de l’association québécoise de prévention du suicide
  • Important de bien évaluer l’utilisation de substance car peut conduite à un passage à l’acte plus rapide
  • En cas de doute, utilisez une grille d’évaluation des troubles liés à une substance (DEBA)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Que doit-on faire en intervention chez quelqu’un qui possède un trouble lié à une substance?

A
  • Référer à un centre spécialisé
  • Traiter la dépendance et la dépression en premier, puisque pas accès aux émotions lorsque trop intoxiqué
  • Travailler sur la motivation aux changements
  • Psychoéducation
  • Nommer et normaliser la souffrance
  • Travailler sur l’impulsivité
  • Recréer le réseau d’attachement
  • Travailler sur les projets d’avenir
  • Recherche de plaisirs par d’autres actions
  • Travailler sur l’estime de soi
  • Redonner un sentiment de contrôle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Indiquez les étapes de la phénoménologie de la crise suicidaire.

A
  1. État d’équilibre
  2. État de vulnérabilité
  3. État de crise
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrivez l’état d’équilibre de la crise

A

la personne utilise efficacement un ensemble de stratégies d’adaptation pour faire face aux situations stressantes
-Diverses stratégies
•Affectives = exprimer, parler de ses émotions
•Comportementales = faire du sport, sortir
•Cognitives = raisonnement, plan d’action, va se prendre d’avance, etc., trouver un sens à l’événement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrivez l’état de vulnérabilité de la crise

A

un événement majeur vient menacer l’équilibre

  • Les mécanismes d’adaptation ne sont pas suffisamment efficaces
  • Démission, plus le goût de rien, forme d’abandon
  • Tension augmentée, capacité à faire face au stress devient mince, repli sur soi
  • Risque de progresser dans la crise et de développer des symptômes dépressifs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrivez les trois phases de l’état de crise

A

1.Désorganisation : phase aiguë qui inclut le passage à l’acte
Cela parait insurmontable, peut essayer de compenser avec des stratégies inadéquates. les symptômes dépressifs s’accentuent
2.Passages à l’acte : comportement qui permet d’évacuer subitement le surplus de tension devenu insupportable.
3. Récupération : épuisement, plusieurs issues possibles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce que la crise psychosociale?

A

Détresse provoquée par une situation problématique (tout le monde y est susceptible)
-Situation interne ou externe
-Prévisible ou imprévisible
-Événement unique ou chaîne d’événements malheureux
La cause de la crise doit demeurer dans les frontières de la normalité, pas d’événement exceptionnel comme une bombe ou une agression.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Comment intervient-on en crise psychosociale?

A

-Possibilité de retrouver l’équilibre en travaillant uniquement sur la crise comme telle
-Cette intervention peut être suivie d’une psychothérapie à moyen ou long terme
-Modèle de résolution de problèmes (on ne traite pas les problèmes antérieurs, pas besoin d’un professionnel de la santé mentale)
•Intervention peu structurée
•Écoute active, établissement d’une relation chaleureuse
•Diffusion d’informations pour aider la personne à prendre une décision
•Focus sur le présent et l’avenir
-Modèle d’intervention de crise classique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la crise psychopathologique?

A
  • L’événement qui déclenche la crise s’ajoute à des problèmes de santé mentale déjà existants
  • La psychopathologie peut provoquer la crise et/ou compliquer sa résolution
  • Une vulnérabilité est présente, souvent dès l’enfance, moindre petit stresseur peut amener la crise
  • Réactions émotionnelles généralement intenses
  • Stratégies de résolution de problèmes et de réduction de la tension inefficaces
  • La crise peut sembler exagérée par rapport à la situation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Comment intervient-on en crise psychopathologique?

A
  • Stabiliser l’individu, on se concentre sur le problème qui a commencé la crise
  • L’engager le plus tôt possible dans une psychothérapie à plus long terme
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce qu’une crise psychotraumatique?

A

Une crise précipitée par un événement traumatique, le plus souvent subit, arbitraire, violent et sévère

  • Implique une menace à l’intégrité physique ou une confrontation soudaine et inattendue avec la mort
  • Suscite une réaction intense de peur, d’impuissance ou d’horreur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Comment intervient-on en crise psychotraumatique?

A

3 types d’interventions sont possibles
1.Désamorçage : en phase aiguë, combler les besoins de base de la personne
2.Séance de verbalisation (debriefing)
Pas nécessairement bénéfique pour tous
3.Thérapie intensive : peut durer quelques semaines à un an ou plus
Avec l’aide d’un thérapeute la personne peut
•Développer ses habiletés de gestion du stress
•Pratiquer l’exposition à l’événement traumatique afin de se désensibiliser à celui-ci
•Faire de la restructuration cognitive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Décrivez la théorie de la fuite de soi

A
  • Moyen d’échapper à des cognitions négatives résultat d’un enchaînement d’étapes
  • Événement important
  • Blâme et pensées négatives
  • Perceptions d’être incompétent, déplaisant et coupable
  • Affects négatifs
  • Déconstruction négative (qui est rapide et immédiat, ne voit pas d’avenir, entraîne une passivité)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Décrivez la crise suicidaire selon Schneidman

A

-Souffrance psychologique au centre du suicide
-Besoins psychologiques non-répondus =
Souffrance mentale insupportable, il y a de la peur, terreur de mourir, de vieillir, anxiété
Pression psychologique négative
Pathologie mentale (sans nécessairement de dx), symptômes dépressifs
Suicide comme seule solution

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels sont les deux concepts de la théorie interpersonnelle du comportement suicidaire?

A
  1. Défaut d’appartenance
    - Solitude perçue, solitude entourée
    - Personne ne prend soin de moi et je ne prends soin de personne, sentiment d’abandon
  2. Perception d’être un poids
    - Décès moins lourd à porter pour les autres que sa vie, si s’enlève la vie c’est plus simple
    - Haine de soi, colère
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quel est le processus suicidaire?

A
  1. Flashs
  2. Idéations suicidaires
  3. Rumination
  4. Cristallisation
  5. Passage à l’acte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

En quoi consiste l’étape du passage à l’acte?

A
  • Le processus suicidaire est avancé
  • L’idée du suicide est cristallisée
  • La personne met en application son plan suicidaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

En quoi consiste l’étape de la cristallisation?

A
  • Le suicide est l’ultime solution à la souffrance, toute autre solution semble inadéquate
  • Tous les éléments de la planification du suicide sont arrêtés (comment, où, quand)
  • La personne peut se sentir soulagée et sembler calme et sereine
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

En quoi consiste l’étape de la rumination?

A
  • Les échecs s’accumulent et confirment l’absence d’alternatives au suicide
  • Début de la planification du suicide
  • Il se produit parfois un événement déclencheur qui précipite la décision de passer à l’acte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

En quoi consiste l’étape des idéations suicidaires?

A
  • Le répertoire des solutions possibles s’épuise et l’anxiété augmente, stratégies d’adaptation qui ne fonctionnent pas
  • Le suicide apparaît comme une solution possible. La personne s’y attarde un peu plus longtemps chaque fois et de plus en plus souvent.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

En quoi consiste l’étape des flashs?

A

visions d’autodestruction qui durent quelques secondes, la personne se voit en train de s’enlever la vie, pas nécessairement tous les jours

27
Q

Que sont les mécanismes de défenses (définition)

A

Processus psychologique automatique qui protège l’individu de la perception de dangers et de facteurs de stress internes ou externes. Généralement, les individus n’ont pas conscience que ces processus sont à l’œuvre. Ils opèrent une médiation entre la réaction de l’individu aux conflits émotionnels et les facteurs de stress internes ou externes.

28
Q

Nommez les mécanismes de défense

A
  • projection
  • rationalisation
  • déni
  • refoulement
  • transfert
29
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A
  • dans toute relation thérapeutique
  • Entrainerait une plus grande capacité d’introspection et de changement
  • Transfert sur le thérapeute des émotions qu’on vit, résiste aux suggestions du thérapeute
30
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A
  • Ensemble des réactions émotionnelles, comportementales et attitudinales du thérapeute qui ne sont pas neutre à l’égard de la dynamique relationnelle du patient
  • Partie qui appartient au thérapeute, attitude rarement neutre
  • Peut s’en servir pour faire avancer son client
  • Facilitateur ou obstacle à la thérapie
31
Q

Que sont les activités de première rencontre?

A
  • Rechercher la collaboration de la personne, s’assurer qu’elle reviendra nous voir, on ne verra pas les objectifs à moyen ou long terme en première entrevue
  • Explorer les ressources de la personne et de son réseau de soutien
  • Proposer les alternatives au suicide
  • Mettre en place un filet de sécurité (mobiliser le réseau de soutien)
  • Contrat de non-suicide
  • Donner un prochain rendez-vous
32
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique?

A
  • Implique des aspects cognitifs et des aspects affectifs
  • Combinaison de l’alliance de travail et de l’alliance thérapeutique (prédicteur du résultat de l’alliance de travail)
  • Le clinicien doit se situer comme témoin de la souffrance afin que la personne se sente comprise et moins seule
33
Q

Qu’est-ce que le COQ?

A

Un outil facilement utilisable et rapidement, donne pas l’ensemble du portrait, mais donne une idée de l’urgence suicidaire d’une personne

  • Comment
  • Quand
  • Qui (homicide suicide, apporte d’autres gens)
34
Q

Qu’est-ce qu’une urgence faible?

A
  • Personne a surtout besoin de ventiler
  • Cherche des solutions
  • Pense au suicide mais n’a pas de plan élaboré
  • Possède encore des moyens et des stratégies pour faire face à la crise
  • N’est pas anormalement troublée ou désorganisée, mais plutôt souffrante
  • Elle est mobilisable
35
Q

Qu’est-ce que l’urgence modérée?

A
  • La personne laisse paraître un équilibre émotif fragile et craint sa propre réaction face à une éventuelle modulation de l’intensité de la détresse, peur d’elle-même et de sa détresse, difficulté d’ajustement
  • Envisage clairement le suicide comme solution à ses problèmes
  • Une ambivalence persiste, peut réévaluer sa décision de revoir ou non l’intervenant
  • Certains éléments du COQ peuvent être fixés
  • Quand : entre 48 et 72 heures
36
Q

Qu’est-ce que l’urgence élevée?

A
  • La personne est décidée, dépassée par sa détresse, impuissance et peu d’espoir
  • A arrêté les modalités du COQ et a l’intention de se suicider dans un délai de moins de 48 heures
  • Le moyen est disponible, les préparatifs sont exécutés
  • La personne est coupée de ses émotions, rationalise ou, au contraire, est très émotive, agitée ou troublée
  • Est persuadée d’avoir tout essayé, il y a peu ou pas du tout d’ambivalence
  • Des éléments d’impulsivité peuvent augmenter le niveau d’urgence
37
Q

Qu’est-ce que le RUD?

A
  • Risque : accumulation de facteurs de risque liés au suicide (prédisposants, contribuants qui font partie de la personne)
  • Urgence : le passage à l’acte est imminent, le quand est fixé dans moins de 48 ou 72 heures, présence d’impulsivité
  • Danger : le comment et le où sont fixés et sont accessibles, présence d’idées homicidaires, type de moyens
38
Q

Quels sont les facteurs prédisposants, contribuants et personnels les plus importants par rapport à la dangerosité du passage à l’acte?

A
  • Clientèles cibles les plus à risque (hommes 35-54 ans)
  • Planification du suicide
  • Tentatives antérieures
  • Capacité à espérer un changement
  • Usage de substances psychoactives
  • Capacité de l’individu à se contrôler
  • Présence de proches
  • Capacité à prendre soin de soi
39
Q

Comment fait-on pour estimer la dangerosité du passage à l’acte?

A
  • Évaluer la planification du suicide (est-ce qu’il y a un moyen, des pensées suicidaires, des flashs)
  • Aborder directement la question du suicide
  • S’informer de la planification (à l’aide du COQ)
  • S’informer de l’accès au moyen et des préparatifs
40
Q

Estimation de la dangerosité : déterminer le niveau de la planification sur le continuum. (facteurs de couleur)

A

Jaune : pensées plus fréquentes, moyen et lieu choisi accessibles, pas de quand
Orange : pensées fréquentes, moyens et lieu choisi accessibles, mais le quand peut changer rapidement
Rouge : en cours, quand est imminent, en bas de 24 h

41
Q

Estimation de la dangerosité : tentative de suicide antérieure. (facteurs de couleur)

A

Vert : aucune
Jaune : tentative mais + de 8 semaines
Orange : tentative récente, moins de 8 semaines ou sinon situation qui se ressemble au pourquoi antérieur, satisfaite d’être encore en vie
Rouge : personne déçue d’être en vie

42
Q

Estimation de la dangerosité : changement (facteurs de couleur)

A

Vert : raisons de vivre solides, espoir, se sent utile, suicide pas comme une option
Jaune : découragement, espoir encore, doutes
Orange : raisons de vivre fragiles, pas beaucoup d’espoir, levier intervention faible, suicide comme un droit, vu chez la famille
Rouge : aucune raison de vivre, inutilité, suicide comme seule solution

43
Q

Estimation de la dangerosité : consommation (facteurs de couleur)

A

Vert : très peu ou pas, ou déjà eu mais arrêté depuis longtemps
Jaune : contact facile, cohérent, j’ai toujours consommé, pas augmenté, stable mais peur de chuter
Orange : symptômes de sevrage, augmenté la consommation, rechute
Rouge : intoxiqué, incohérence, niveau qui nécessite une surveillance médicale, mélange

44
Q

Estimation de la dangerosité : capacité de contrôle (facteurs de couleur)

A

Vert : bon sentiment, anticipe pas de perte de contrôle
Jaune : contrôle moyen, se donne des moyens
Orange : contrôle faible, 3-4-5 sur 10, changement brusque d’humeur, anxiété
Rouge : sentiment faible, perte de contrôle lorsque irrité, agitation importante, entend des voix

45
Q

Estimation de la dangerosité : présence de proches (facteurs de couleur)

A

Vert : quelqu’un, proches au courant, bon lien
Jaune : quelqu’un mais pas toujours accessible
Orange : pense qu’il n’a pas de soutien, craint d’être un fardeau
Rouge : croit que son suicide va libérer les autres, impression de ne pas compter

46
Q

Estimation de la dangerosité : capacité de prendre soin d’elle (facteurs de couleur)

A

Vert : capable, assez d’énergie pour faire ses activités régulières, a entrepris un suivi, pense qu’on peut l’aider
Jaune : répond aux besoins de base, niveau d’énergie moyen, accepte de consulter, mais pas encore fait, prêt à recevoir de l’aide
Orange : répond peu aux besoins de base, pas d’énergie, refuse la médication ou ne la prend pas, petite ouverture à recevoir de l’aide, voit la demande d’aide comme une montagne, cure et lâche
Rouge : refuse toute aide, médication, répond pas à ses besoins, pas d’énergie

47
Q

À qui offrir un suivi de cirse ?

A
  • Qui ne recevra plus de services suite à la crise suicidaire en quittant le service et qui n’a pas un réseau adéquat pour pallier
  • Qui présente toujours un risque élevé
  • Qui présente des facteurs de risque connus
  • Idéalement, toute personne qui retourne chez elle après une tentative
  • Toute personne qui veut mieux comprendre les raisons qui l’ont amené en crise (la référer pour un suivi à moyen ou long terme)
  • Toute personne qui veut développer de nouvelles stratégies d’adaptation ou moduler celles existantes
48
Q

Quels sont les trois principes de base de l’AOS?

A
  1. Ne réparez pas ce qui n’est pas cassé (ne retourne pas dans le passé de la personne, si ce n’est pas un facteur précipitant, on ne s’y attarde pas
  2. Une fois que vous savez ce qui fonctionne, faites plus de cette chose, aider à identifier ce qui fonctionne, on cherche un changement constant
  3. Si la solution essayée ne fonctionne pas, essayez autre chose
49
Q

Pourquoi utilise-t’on l’AOS en suivi de crise suicidaire?

A
  • L’ambivalence est un thème central en intervention de crise suicidaire, on veut faire grandir la partie qui veut vivre, entre pas en contradiction avec les facteurs de protection
  • Les techniques utilisées répondent davantage aux besoins des hommes sans pour autant porter préjudice aux femmes (très concret pour les hommes)
50
Q

Que fait-on en intervention en AOS?

A
  • Travailler l’ambivalence
  • Valider la souffrance et avancer
  • Trouver un futur possible
  • Trouver les exceptions dans le passé
  • Mesurer et motiver
51
Q

À quoi sert la TCC?

A

-La TCC est efficace pour le traitement de plusieurs troubles mentaux
• Dépression
• Troubles anxieux
• Certains troubles de la personnalité
-La TCC permet également de traiter les comportements suicidaires de façon efficace et dans un temps limité

52
Q

Quelles sont les 3 vagues en TCC?

A
  1. Comportements, changer
  2. Actuelle, pensées de la personne, distorsions cognitives
  3. En cours, aux émotions, améliorer la gestion
53
Q

Qu’est-ce que le modèle comportemental de la TCC?

A
  • L’environnement et les comportements appris par une personne sont à l’origine de ses difficultés, elle est coupée de ses renforçateurs positifs donc en dépression, développe des réflexions négatives
  • Pour qu’une personne se sente mieux, il faut donc qu’elle fasse des changements concrets dans sa vie (habitudes, environnement)
  • En thérapie, il faut donc miser sur la responsabilisation du client à l’égard du changement
  • Il est possible de remplacer un comportement indésirable par d’autres plus adaptés ou plus souhaitables
54
Q

Qu’est-ce que le modèle cognitif en TCC?

A
  • La façon dont une personne perçoit et interprète son environnement détermine en grande partie ses émotions et comportements
  • Les personnes en dépression ont tendance à : (triade cognitive)
    1. Faire une évaluation négative de l’environnement
    2. Faire une évaluation péjorative de soi
    3. Faire une évaluation défaitiste de l’avenir
  • Ces perceptions sont entretenues par des erreurs

Deux principales caractéristiques cognitives de l’individu suicidaire selon ce modèle :

  1. Désespoir
  2. Faible capacité de résolution de problèmes
55
Q

Que sont les distorsions cognitives en TCC ?

A

Pensée dichotomique
Attention sélective
Généralisation excessive
Personnalisation

56
Q

Qu’est-ce que la flèche descendante?

A

Partir d’une pensée dysfonctionnelle et faire comme si c’était vrai, afin d’accéder aux schémas cognitifs qui sont à l’origine de cette pensée

57
Q

Qu’est-ce que la pleine conscience?

A
  • Le client développe une conscience du moment présent tout en ayant une attitude d’acceptation et de non-jugement face à ses pensées
  • Les pensées sont vues comme des événements mentaux plutôt que comme des faits
  • Le client apprend à laisser passer les pensées négatives et à se concentrer sur l’ici et maintenant
  • L’objectif principal de la thérapie est d’apprendre à accepter le moment présent, tel qu’il est, sans chercher à le changer ou à vouloir que les choses soient autrement
58
Q

Qu’est-ce que le MBCT?

A

-Combinaison de méditation et de TCC
-Interactions corps et esprit
Patients qui souffraient de stress, douleur chronique, offert en CLSC, dans des centres hospitaliers

59
Q

Quelles sont les différences entre TCC et MBCT?

A
  • Emphase sur les stratégies de changement VS emphase sur l’acceptation des difficultés
  • Accent sur le changement du contenu des pensées dysfonctionnelles afin que celles-ci deviennent adaptées VS apprendre à voir les pensées comme des pensées et non des faits qui reflètent la réalité
  • Porter attention à l’état d’esprit dans lequel on est VS porter attention à la façon dont l’état d’esprit influence les sensations physiques
60
Q

Quels sont les principes en ACT?

A
  • Acceptation : faire une place aux pensées, émotions, impulsions, souvenirs sans les changer
  • Défusion cognitive : prendre une distance face à ses pensées, n’est pas un fait
  • Soi comme contexte : le client observe ses comportements. Approche expérientielle
  • Importance des valeurs : les valeurs de la personne au centre du traitement. Actualisation de soi.
61
Q

En quoi consiste la Thérapie acceptation et engagement

A
  1. Qui ou quoi est important pour moi
  2. Obstacles internes ou externes
  3. Comportements qui m’éloignent
  4. Comportements qui me rapprochent
62
Q

En quoi consiste la Thérapie dialectique comportementale

A
  • Contrôler les comportements autodestructeurs
  • Trouver avec le client les objectifs à atteindre
  • Se centrer sur les problèmes actuels
  • Diminuer le stress associé à diverses expériences traumatiques passées
  • Pour qui ? personnes en crise psychotraumatique; avec un trouble de personnalité limite
63
Q

En quoi consiste la thérapie psychodynamique?

A
  • Thérapie non-structurée (plusieurs modèles)
  • Mettre l’accent sur le moment présent et la relation
  • Discuter de l’état émotif actuel
  • S’intéresse parfois aux liens entre l’adulte que nous somme et l’enfant que nous avons été
  • Vise principalement à apprendre à se connaître, pour mieux comprendre
  • Certaines approches sont prévues à court terme ou plutôt à long terme
  • Pour qui ? personne en crise psychosociale et changements à plus long terme et plus profonds