Besoins et quasi-besoins Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un besoin?

A

Exigence à laquelle on doit porter attention à court et long terme. C’est une condition innée à l’intérieur de la personne qui est nécessaire à la survie, à la croissance et au bien-être de l’individu et ou de l’espèce

Caractéristiques :

1) Condition innée : Universel; présent chez tout le monde, dans toutes les cultures, toutes les époques, tous stades développemental, etc.
2) Non contextualisé : ex, si j’ai pas mangé de la journée, peu importe le contexte ds lequel je me trouve, j’ai besoin de manger.
3) Nécessaire à la survie (mentale et physique) – la non-satisfaction menace l’intégrité physique et ou le bien-être psychologique

Ce sont les états motivationnels qui fournissent la force d’agir pour satisfaire les besoins, et ainsi préserver l’intégrité physique et ou le bien-être psychologique. Nos besoins nourrissent notre motivation à satisfaire ces besoins - c’est comme une boucle.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un quasi-besoin?

A

Contrairement à un besoin, un quasi-besoin est plutôt un désir situationnel; il est donc éphémère et induit par un contexte particulier. Ils ne sont pas essentiels à notre survie. Ne veut pas dire qu’ils ne sont pas utiles. Ex du parapluie; il n’est pas nécessaire mais il est utile. Ils sont dépendants du contexte

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3
Q

Donne des exemples de quasi-besoins

A

lire son cell pendant qu’on conduit. Les cellulaires ne sont pas un besoin. L’utilisation du cell peuvent compromettre des besoins ; ex de se connecter aux autres. Donc, la satisfaction d’un quasi- besoin peut compromettre la satisfaction d’un besoin.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un besoin physiologique? Nomme les différents besoins physiologiques

A

Besoins qu’on est naturellement motivés à satisfaire :

1) Faim
2) Dormir
3) Sexe (pour reproduction et survie de l’espèce)
4) Soif

On serait naturellement programmés à satisfaire ces besoins fondamentaux (avec boucle de régulation-rétroaction). Nous sommes dotés d’un système biologique de rétroaction qui vise à maintenir un état physiologique de satiété. Donc, notre corps est naturellement motivé à satisfaire ces besoins fondamentaux.

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5
Q

Explique les différentes étapes de la boucle de régulation- rétroaction (8)

A

1) État de satiété
2) La privation physiologique se développe
3) La privation physiologique prolongée produit un besoin de l’organisme (ex : faim ou soif)
4) Le besoin s’intensifie, donne naissance à une pulsion psychologique (motivation à vouloir combler le besoin)
5) La motivation donne naissance au comportement vers le besoin. Le comportement motivé dirigé vers un but a lieu comme tentative d’assouvir la pulsion
6) Le comportement de consommation a lieu
7) La pulsion est réduite
8) Retour à l’état de satiété- état d’équilibre

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6
Q

Quelle est la fonction de la boucle de régulation-rétroaction?

A

Cette boucle nous permet de maintenir l’état d’homéostasie du corps.

*Homéostasie : processus de régulation par lequel l’organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble de liquides de l’organismes) entre des valeurs normales.

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7
Q

Quelles sont les différentes influences extérieures qui ont un impact sur la satisfaction de nos besoins et quasi-besoins? Explique comment chacune d’entre elles fonctionnent.

A

1) La culture influence ce qu’on va manger ou aimer plus ou moins certaines choses. Ex : poutine. Aussi, le fait qu’on grandisse dans un environnement culturel a une influence sur ce qu’on va aimer car on y est confronté depuis qu’on est tout petit.
2) La présence des autres : on est portés à manger plus et boire plus en présence des autres. La grandeur de nos assiettes a aussi une influence. Par contre, parfois, la présence des autres nous influence à manger moins ou a bien manger. Donc, la présence des autres a ce double-effet. On peut aussi vouloir chercher à réguler nos émotions; ex si on va ds un souper de famille et qu’il y a plein de conflits, on a pt tendance à plus manger ou boire pour réguler nos émotions. Ex : manger pour tromper l’ennui
3) Le goût : on a une préférence pour le gras, ce qui est salé ou sucré. On a donc plus tendance à consommer ces aliments plutôt que de satisfaire notre besoin de sel ou sucre ou gras. Si on a une assiette de ce qu’on aime vrm bcp, on aura tendance à manger plus
4) Tendance de consommation; mode alimentaires; ex : sans gluten, végé, toast à l’avocat vrm cher dans un café branché, etc.

Ces influences extérieures peuvent rompre l’homéostasie de notre corps, car elles nous entraîne à manger plus que ce que notre corps a besoin, ce qui entraine des problèmes importants, ex : obésité.

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8
Q

Est-ce que les besoins psychologiques sont aussi importants que les besoins physiologiques? Explique

A

Comme les besoins physiologiques ils ont les caractéristiques suivantes :

  • Condition innée : universel et non-contextualisé
  • Nécessaire à la survie : la non-satisfaction nuit au bien-être psychologique alors que la satisfaction contribue au bien-être psychologique

Donc oui, ils sont aussi importants.

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9
Q

Explique l’étude de Sheldon et ses collègues en 2001 sur l’importance des besoins psychologiques dans nos expériences passées

A

Cette étude cherche à répondre à la question suivante : Quels sont les besoins psychologiques les plus fondamentaux de nos expériences comme êtres humains?

Conditions de l’étude:

  • environ 675 étudiants américions et sud-coréens (pour comparer les résultats selon culture, voir si c’est universel)
  • 10 candidats de besoins psychologiques (lesquels seront le plus importants?)
  • On demande aux étudiants de se remémorer l’événement le plus satisfaisant au cours du dernier mois. Puis, on leur demande d’indiquer à quels points les 10 candidats de besoins psychologiques ont été satisfaits à travers cet événement.
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10
Q

Quels sont les 10 candidats besoins psychologiques de l’étude de Sheldon et ses collègues en 2001?

A

1) L’autonomie. Mis de l’avant par la théorie de l’autodétermination par Deci et Ryan. Sentir aussi qu’on est à l’origine de nos actions.
- Locus de causalité (quelle est la source causale de nos actions. D’où vient l’initiative de nos actions?) : interne ou externe. Quand on est autonome, c’est interne
- Choix perçu : C’est notre impression d’avoir un choix libre. il doit être interne, pas imposé par qqn d’autre. C’est nous qui avons fait ce choix
- Volition : notre volonté à faire qqc sans pression. Dans l’autonomie, la volition est élevée.
- En lien avec notre « true self »
- Pas un synonyme d’indépendance.
- Contraire de l’autonomie : quand on sent qu’on a pas de choix, qu’on est contrôlé par qqc d’externe

2) Compétence; apporté par la théorie de l’autodétermination
- Le fait d’interagir efficacement avec notre environnement et d’exercer nos capacités/habiletés. Le fait d’avoir confiance dans notre efficacité personnelle dans l’action. Pas besoin d’être le meilleur mais on est capable de se débrouiller. Interaction avec l’environnement est efficace.
- Le sentiment de compétence - poursuite de maitrise de défis optimaux. Concept développé par Mihaly Csiksentmahalyi. Il met de l’avant la notion de flow. Le flow est quand on est imprégné à 100% dans ce qu’on est en train de faire, à un point qu’on oublie le reste autour de nous. Le flow arrive lorsqu’on relève nos défis optimaux, ce qui arrive lorsque nos compétences sont précisément à la hauteur des défis à relever. Le défi et la compétence doit être élevé. Ceci amène un sentiment d’efficacité et d’accomplissement.

3) Appartenance : le fait de se sentir connecté aux autres, de prendre soin des autres et d’être pris soin en retour. Part du fait que nous sommes des êtres sociaux qui ont besoin d’établir des liens étroits et positifs. On est pas faits pour vivre seul.
- Importance de la réciprocité.
- On a besoin d’établir des liens affectifs étroits
- Importance de la récurrence
- Réfère au fait de se sentir accepté et aimé. Au niveau individuel et plus macro (ex : communauté)

4) Bien-être physique (besoin physiologiques) (1er besoin du bas dans la pyramide de Maslow)
- Manger, boire, dormir et se reproduire, respirer.

5) Besoin de sécurité
- Économique, physique, politique, morale, médicale. (2e besoin du bas dans la pyramide de Maslow)

6) Estime de soi
- Évaluation positive que l’on se fait de soi-même; sentiment que l’on possède une certaine valeur
- Être satisfait de qui on est comme personne, avoir du respect pour qui on est. (plus global que la compétence)

7) Auto-actualisation :
- Sentiment que l’on s’épanouit, que l’on devient ou atteint ce qu’on désire; croissance psychologique personnelle.
- Croissance psychologique personnelle
- À plus long terme
- Quel est mon but dans la vie?

8) Plaisir-stimulation
- Principe d’hédonisme : maximiser le plaisir et réduire la douleur.
- Bien-être hédonique : vivre des émotions positives à court terme (ex : lié aux habitudes de consommations) basé sur le plaisir. Dans le moment présent
- Bien-être eudémonique : plus à long terme et lié à l’actualisation de soi. Fondé sur le développement personnel, la connaissance de soi. Investir dans des sphères qui donne de l’importance à notre vie. Se rapproche de l’autoactualisation.

9) Argent
- Le mensonge du rêve américain

10) Popularité et influence
- Le fait d’avoir du prestige, de la reconnaissance sociale, se faire demander conseils
- Exemple du livre : « how to make friends and influence people » - 30 millions d’exemplaires vendus à travers le monde….

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11
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Sheldon et ses collègues (2001)?

A

1) Moyennes et écart-types
- Chez les 2 groupes d’étudiants, les candidats besoins les plus présents sont l’estime de soi, l’appartenance, l’autonomie et la compétence.

2) Corrélation:
- Chez les 2 groupes d’étudiants, il y a une corrélation positive entre le fait de satisfaire les besoin d’estime de soi, d’appartenance, de compétence, l’autonomie et la sécurité avec le bien-être psychologique
- En gros : Les besoins d’estime de soi, d’appartenance, de compétence, d’autonomie et de sécurité sont les besoins les plus importants pour qu’un événement soit considéré comme satisfaisant et ce sont les besoins les plus lié au bien-être.

3) Régression
- chez les étudiants américains, seulement l’appartenance, l’autonomie et la compétence restent associés au bien-être. Chacun de ces besoin est important indépendamment les uns des autres dans le bien-être psychologique.
- Chez les étudiants sud-coréens, l’appartenance, l’autonomie, la compétence et l’estime restent associés au bien-être. Chacun de ces besoin est important indépendamment les uns des autres dans le bien-être psychologique.

Conclusion:
En bref, ce que nous démontre cette étude, c’est que l’autonomie, l’appartenance, l’estime de soi et la compétence sont des besoins se retrouvant dans différentes cultures. L’importance de ces besoins variera selon la culture.

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12
Q

Quelle est la limite principale de l’étude de Sheldon et ses collègues (2001)?

A

Cette étude n’indique que ce que les individus croient qui les satisfont; peut-être qu’il y a d’autres éléments qui les satisfont sans qu’ils soient capables d’explicitement les nommer en lien avec un événement satisfaisant.

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13
Q

Explique l’étude de Tau et Diener (2011) qui voulait palier aux limites de l’étude de Sheldon?

A
  • Échantillon plus représentatif de la totalité de la population (60 865 participants dans 123 pays de 8 grandes régions mondiales. À la fois dans les milieux plus aisés et plus pauvre pour être plus représentatif.
  • Chaque participant a répondu à différentes mesures à laquelle était associée une question. (base : avez-vous eu assez d’argent pour de la nourriture, un abri?, sécurité : vous-êtes-vous fait voler qqc ou de l’argent?, social(appartenance), respect, compétence, autonomie, salaire).
  • Ils ont pris 3 différentes mesures de bien-être : à quel point les gens sont satisfaits de leur vie?(évaluation de la vie 0 à 10), à quel point les gens ont vécu des affects positifs ou négatifs dans les derniers jours (affects). Les chercheurs voulaient voir quels étaient les besoins les plus importants pour ces 3 mesures de bien-être.
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14
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Tay et Diener (2011)?

A
  • Besoins de base et salaire sont les 2 mesures les plus importantes pour avoir une bonne vie.
  • L’aspect social, le respect, la compétence et l’autonomie sont ceux associés aux affects positifs
  • Le fait de ne pas satisfaire les besoins de base, de respect et d’autonomie sont associés au affects négatifs

En gros, il n’y a pas de besoins à remplir en premier car ils sont tous importants

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