AEP4 Flashcards

1
Q

Combien de ml d’urine peut contenir le dôme de la vessie (adulte)?

A

300-700 ml

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Le cycle mictionnel normal comporte deux phases :

A

→ La phase de remplissage vésical
→ La phase de vidange ou phase mictionnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la pression dans la vessie dans la phase de remplissage?
Combien de liquide peut s’ajouter dans la vessie avant que la pression de change significativement?

A

< 40 cm d’eau

La vessie de l’adulte normal peut accumuler de 300 à 700 mL d’urine avec seulement une légère augmentation de la pression (de moins de 15 cm H2O)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que le guarding reflex?

A

Durant cette phase (remplissage vésical), alors que l’activité contractile de la vessie est au repos, l’activité sphinctérienne s’accroit au fur et à mesure du remplissage. On observe une augmentation progressive de la pression intra-urétrale (le guarding reflex ou réflexe de verrouillage).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Que se passe-t-il lors de la phase de vidange (ou phase mictionnelle)?

A

Lorsque la vessie est pleine et que la phase de vidange s’amorce, l’activité sphinctérienne diminue, la pression urétrale chute et la pression intravésicale s’élève sous l’effet de la contraction du détrusor.
- ↑Pintra-vz qui assure un bon débit urinaire
- ↓Pintra-vz jusqu’à la vidance complète

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

La stimulation des terminaisons nerveuses cholinergiques et ? entraîne une contraction musculaire tandis que celle des terminaisons ? provoque une relaxation musculaire

  • Localisation des terminaisons
A

La stimulation des terminaisons nerveuses cholinergiques et α- adrénergiques entraîne une contraction musculaire tandis que celle des terminaisons β-adrénergiques provoque une relaxation musculaire

  • ⍺: base de la vessie, à son col et à l’urètre proximal–> contraction musculaire qui ferme de la col de la vessie
  • ß: dôme vésical–> relaxation de la vessie

Dans les deux cas, ça retient l’urine en-dedans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

On trouve dans la moelle épinière deux centres du SNA contrôlant la miction :

A
  • Centre sacré de la miction (S1-S4): paraS
  • Centre thoraco-lombaire (D12-L2): sympathique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

L’innervation du sphincter strié est assurée principalement par le système nerveux ? en passant par le nerf honteux qui prend son origine également au niveau de ?

A

L’innervation du sphincter strié est assurée principalement par le système nerveux somatique en passant par le nerf honteux qui prend son origine également au niveau de S2-S4.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Où est situé le centre protubérantiel?

A

Tronc cérébral

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Rôle du centre protubérantiel de la miction?

A

Synergisme entre vessie et sphincters: coordination de la relaxation sphinctérienne lors de la contraction vésicale–> vidange optimale, sans hyperpression vz

  1. Relaxation volontaire du sphincter uréthal externe via noyau d’Onuf (S3-S4)
  2. Inhibition des voies sympathiques allant au col de la vessie: peut empêcher relaxation muscle détrusor (ß-adré) et empêcher contraction du muscle sphincter interne de l’urètre
  3. Stimulation des voies paraS via le centre sacré de la miction, causant contraction muscle détrusor

–> tout pour favoriser la miction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel est le rôle du cortex cérébral dans la miction?

A

Contrôler volontaire sur la miction: il inhibe le centre protubérantiel en général.

Le cortex peut autoriser à volonté la contraction du détrusor et amorcer la miction, en passant par centre protubérantiel pour assurer la coordination

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Fonctionnement synergique de la miction durant la phase de remplissage vésical

A
  1. Faisceaux nerveux sympathiques stimulent les fibres musculaires lisses du col de la vessie (⍺-R)–> contraction musculaire qui ferme col vessie
  2. Inhibition des fibres ß-R du dôme vésical
  3. Inhibition du système paraS
  4. Remplissage atteint un niveau maximal
  5. R vésicaux sensibles à l’étirement de la paroi envoient des influx afférents aux centres sup. (dont cortex cérébral)
  6. Le cortex décide.

Si il décide de NE PAS déclencher miction:
- ↑ activité contractile du sphincter externe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les pressions vésicales per-mictionnelles peuvent atteindre 40 à ? cm H2O.

A

Les pressions vésicales per-mictionnelles peuvent atteindre 40 à 80 cm H2O.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Le tonus du détrusor dépend du système nerveux (?) et des récepteurs ? et ? situés principalement dans le dôme vésical.

A

Le tonus du détrusor dépend du système nerveux parasympathique et des récepteurs cholinergiques et muscariniques (M2 et M3) situés principalement dans le dôme vésical.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

L’effet net d’une stimulation cholinergique et muscarinique au niveau du dôme vésical?

A

Leur stimulation provoque une contraction du détrusor alors que leur inhibition entraîne une réduction de la contraction vésicale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

L’effet net d’une influence adrénergique sur le tonus urétral?

A

Plus de contraction des fibres musculaires lisses de l’urètre et augmentation de la résistance urétrale:
Les antagonistes de ces récepteurs amènent une relaxation des fibres musculaires lisses de l’urètre et une diminution de la résistance urétrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nommez les agents pharmacologiques sur l’appareil urinaire inférieur

A

Agents agissant sur R cholinergiques
- Parasympathicolytiques (anticholinergiques ou antimuscariniques)
- Parasympathicomimétique

Agents agissant sur R adrénergiques
- Sympathicolytiques (alpha-bloqueurs)
- Sympathicomimétiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Le but des parasympathicolytiques?

A
  • Utilisés pour contrecarrer l’hyperactivité du détrusor et atténuer les sx caractérisant l’hyeractivité vésicale (pollakiurie, miction impérieuse, urgenturie, incontinence urinaire)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Mécanisme des parasympathicolytiques?

A
  • Blocage des R muscariniques du détrusor, qui sont stimulés par Ach.
  • Diminution de la capacité de la vessie à se contracter, surtout durant phase de remplissage.
  • Vessie peut se contracter lors de la miction quand mm pcq la libération d’Ach est massive
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Nommez des parasympathicolytiques

A

oxybutynine, toltérodine, trospium

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Nommez le mécanisme d’action d’un parasympathicomimétique et son nom.

A

Le chlorure de béthanéchol agit sur les récepteurs cholinergiques de la vessie afin d’accroître la contractilité du détrusor.

Toutefois, son efficacité clinque n’a pas été démontrée, et son utilisation n’est pas recommandée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Mécanisme d’action des sympathicolytiques?
But?

A

Bloqueurs des R alpha.
- Se lient aux R dans les fibres musculaires lisses de la prostate et du col vésical
- Diminuent leur contraction
- Réduction de la composante dynamique et fx de l’obstruction prostatique
- But? Soulagement des sx urinaires obstructifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nommez des sympathicolytiques

A

doxazosine, la térazosine, la tamsulosine et l’alfuzosine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Mécanisme d’action des sympathicomimétiques
- But?

A

Augmentation du tonus des muscles lisses et striés de l’urètre.
- But? Diminuer les symptômes de l’incontinence d’effort. fectivement, le tonus augmenté des muscles urétraux permettrait d’augmenter la pression intra-urétrale et d’empêcher une fuite via l’activation involontaire du réflexe détrusor.

N.B. Cependant, aucun médicament n’est encore utilisé en raison du manque de sélectivité de ces derniers pour les α- récepteurs, provoquant ainsi beaucoup d’effets secondaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Pour que la continence urinaire soit assurée, la pression intra-urétrale doit être, à tout moment et en toutes circonstances, ? à la pression intra vésicale

A

Pour que la continence urinaire soit assurée, la pression intra-urétrale doit être, à tout moment et en toutes circonstances, supérieure à la pression intra vésicale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nommez les 2 types d’incontinence urinaire

A

Extra-urétrale et urétrale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Nommez toutes les sous-classes d’incontinence urinaire urétrale

A
  • IU d’effort
  • IU hyperactivité vésicale
  • IU mixte
  • IU par trop-plein
  • Autres formes: énurésie, IU fonctionnelle, IU post-mictionnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Qu’est-ce que l’IU extra-urétrale?

A

Une IU continue, permanente et/ou qui n’est accompagnée d’aucune sensation de besoin mictionnel ou d’effort physique évoque la possibilité d’une fuite d’urine par un trajet anormal (fistule) entre un segment de l’appareil urinaire et le milieu extérieur
#rare

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Nommez 2 facteurs en cause dans l’IU d’effort

A
  1. Manque de support urétral
  2. Déficience sphinctérienne intrinsèque
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Mécanisme de l’IU d’effort

A
  1. Effort physique
  2. Augmentation P intra-abdo
  3. Augmentation P intra-vz
  4. Pintra-vz > Pintra-urétrale
  5. Perte urine
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Qu’est-ce que le manque de support urétral

A

Il s’agit d’une faiblesse des structures musculaires, aponévrotiques et ligamentaires soutenant la base de la vessie et l’urètre (muscle releveur de l’anus, fascia endopelvien).
- Si structures solides, la musculature ne cède pas sous une pression intra-abdo plus élevée
- Un affaissement de ce support crée une hernie de la vessie et de l’urètre–> relâchement de face antérieure du vagin–> cysto-urétrocèle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quelle est la différence entre un cysto-urétrocèle secondaire à un défaut central et un défaut périphérique?

A

Défaut périphérique: fascia endopelvien se détache de l’arc tendineux

Défaut central: affaiblissement de la ligne médiane

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Conséquence de l’accouchement sur le plancher pelviens?

A

Accouchement vaginal entraine des lésions nerveuses:
- Augmentation temps de latence entre nerf honteux
- Potentiels de dénervation de la musculature périnéale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Déficience sphinctérienne intrinsèque:
Les principaux éléments urétraux responsables d’assurer la continence sont:

A
  • Innervation honteuse normale
  • Masse adéquate
  • Fonctionnement des muscles striés et lisses, de la muqueuse & sous-muqueuse urétrales normales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Donnez un exemple de la déficience sphinctérienne intrinsèque

A

Fibrose de l’urètre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

IU PAR HYPERACTIVITÉ VÉSICALE: mécanisme

A

Contractions vésicales qui échappent au contrôle volontaire (non-inhibition) peuvent créer une pression intravésicale excédant la pression intra-utérale–> perte involontaire d’urine. Les contractions sont parfois associées à un relâchement urétral.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Prévalence de l’IU par hyperactivité vésicale?

A
  • Plus élevée che les femmes et les PA.
  • Présente chez 1/3 des F de plus de 75 ans
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Différence entre la vessie hyperactive et vessie neurogène hyperactive?

A

On utilisera le terme vessie hyperactive pour l’hyperactivité vésicale non accompagnée d’une maladie neurologique connue, et vessie neurogène hyperactive lorsque l’hyperactivité vésicale est la conséquence d’une maladie neurologique documentée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Quelle est la physiopathologie de l”IU par hyperactivité vésicale?

A

Théorie myogénique en faveur de connexions anormales entre les cellules musculaires lisses de l vessie
hyperactive qu’on ne retrouve pas au sein du détrusor normal
Théorie neurogène voulant que l’hyperactivité soit la conséquence d’une activité accrue des fibres nerveuses
afférentes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

NOTER qu’il existe une forme particulière d’hyperactivité, observée chez 30% des personnes âgées incontinente et 25% des traumatisés supra-sacrés de la moelle : l’hyperactivité vésicale à contractilité déficiente du détrusor (HVCD) amène une vidange incomplète de la vessie.

A

just know it

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Qu’Est-ce que l’IU mixte?

A

Il y a coexistence d’IU d’effort et d’IU par miction impérieuse, c’est-à-dire par hyperactivité vésicale. Ce type d’IU est fréquent chez les personnes âgées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Qu’est-ce que l’IU par trop-plein?

A
  • Proprioception perturbée–> distension vésicale progressive–>dégénérescence des cellules musculaires lisses de la vessie–> détrusor devient hypo/acontractile–> résidu post-mictionnel (parfois >1L)
  • Paroi mince, compliance augmentée, capacité vessie augmentée
  • Vidange effectuée uniquement par trop-plein
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Lien entre IU par trop plein et diabète?

A

Jusqu’à 70% des diabétiques de longue date peuvent avoir une proprioception vésicale altérée et 15% ont une vessie acontractile.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Nommez des personnes plus à risque d’IU par trop-plein

A
  1. Diabétiques
  2. Femmes plus âgées
  3. Gens avec muscle vésical surdistendu
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Qu’arrive-t-il lors des conditions où la vessie devient fibreuse&

A
  1. Vessie fibreuse
  2. Acontractile
  3. Compliance diminuée, paroi épaisse, faible capacit.
  4. Moindre augmentation de volume s’accompagne d’une augmentation proportionnelle de la Pintra-vz–> vidange par trop pelin
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Nommez des affections qui mènent à une fibrose de la vessie

A

obstruction infravésicale chronique, cystite radique, tuberculose vésicale, cystite interstitielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Qu’est-ce que l’énurésie?

A

Incontinence pendant la nuit

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Qu’est-ce que l’énurésie primaire et secondaire?

A

Primaire, lorsqu’elle est présente sans interruption depuis la naissance
Secondaire quand elle réapparaît après une période de plus de 6 mois de continence nocturne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Causes de l’énurésie?

A
  • Retard maturation SNC et développement normaux de l’inhibition de la contraction vz
  • Sécrétion aN d’arginine-vasopressine par ¢ neurohypophyse (si hormone ne suit pas le cycle circadien, plus entrainer production urine égale ou sup à la production diurne)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Qu’est-ce que l’IU fonctionnelle

A

o C’est une incontinence situationnelle, dans laquelle la vessie et l’urètre fonctionnent normalement, mais où
l’IU est la conséquence d’une perte d’autonomie ou d’une atteinte cognitive. oElle est particulièrement fréquente en gériatrie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Qu’est-ce que l’IU post-mictionnelle?

A

Elle survient immédiatement après la fin d’une miction ou dans les minutes la suivant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

V/F: L’IU postmictionnelle est plus fréquente chez la femme

A

F, plus fréquente chez l’homme.
Due à une stagnation de l’urine dans l’urètre bulbaire par déficience des muscles bulbo-caverneux qui entourent cette portion de l’urètre. Peut aussi être due à un diverticule bulbaire.

Chez F, c’est le résultat d’un diverticule urétral (qui se remplit durant miction et se vide ensuite) ou entrée d’urine dans vagin durant miction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Qu’est-ce que l’hydronéphrose?

A

Distension des cavités rénales (calices et bassinet) qui résulte d’un obstacle à l’écoulement de l’urine. Si l’uretère est également distendu, on parle d’hydro-urétéronéphrose.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Qu’est-ce que la rétention urinaire incomplète?

A

Dans la rétention incomplète, l’émission d’urine est possible, mais il persiste un résidu vésical après la miction.
- Dans ce cas il peut coexister une incontinence urinaire paraxodale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Différence entre rétention urinaire complète et anurie?

A

Une rétention urinaire aigue peut parfois être confondue avec l’anurie, soit l’absence de production d’urine par les reins.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Quand faut-il suspecter une obstruction des voies urinaires?

A
  • Dilatation des voies urinaires (hydronéphrose) notée lors d’imagerie médicale

N.B. Bien qu’une hydronéphrose soit souvent associée à une obstruction, il faut rappeler qu’un système urinaire dilaté n’est pas forcément obstrué

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Répercussions de l’obstruction des voies urinaires

A

Tout obstacle à l’évacuation d’urine peut avoir des répercussions plus ou moins réversibles sur le parenchyme rénal et la fonction du rein.
- Selon durée, gravité et siège de l’obstruction
- Selon aigue ou chronique
- Selon le niveau de l’appareil urinaire atteint

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Est-il préférable d’avoir une obstruction a/n de l’appareil urinaire supérieur ou inférieur?

A

SUPÉRIEUR (logiquement)
Les obstructions de l’appareil urinaire supérieur sont habituellement unilatérales et ont des répercussions sur la voie urinaire et le rein ipsilatéraux, mais n’ont pas d’effet sur la fonction rénale globale si le rein controlatéral reste normal et sa voie excrétrice, non obstruée.

Au contraire, les obstructions de l’appareil urinaire inférieur ont des répercussions bilatérales et peuvent affecter la fonction rénale globale. En présence d’un rein unique ou lorsque le rein controlatéral est peu ou pas fonctionnel, l’atteinte unilatérale a aussi des répercussions sur la fonction rénale globale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Pathophysiologie d’une obstruction de la voie urinaire

A
  1. La pression remonte par l’urètre
  2. Diminution du ∆ pression entre capsule Bowman et capillaires
  3. Moins de filtration glomérulaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Mécanismes compensatoires d’une obstruction de la voie urinaire

A
  1. Dilatation uretère et bassinet (faits de muscle lisse)
  2. Baisser pression dans capsule –> hydronéphrose ou hydro-urétronéphrose

a. Si unilatéral: VD artériole afférente et VC artériole efférente
b. Si persistence: VC artériole afférente
c. Si bilatéral: VC artériole afférente suivie de VC artériole efférente

Aussi: réabsorption pyélo: tubulaire, lymphatique, veineuse pour baisser pression dans les cavités

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Quelle est la première conséquence de l’augmentation de la pression rénale?

A

La perte du pouvoir de concentration est la première fonction tubulaire à disparaître en cas d’obstruction et la
dernière à se rétablir lorsque l’obstruction est levée

62
Q

Nommez les changements histologiques du rein si la pression persiste à LT

A

On assiste à un phénomène ischémique qui se traduit par une atrophie des papilles avec fibrose et dépôt de collagène.
A) Appareil urinaire supérieur normal
B) Légère urétéro-hydronéphrose avec émoussement des calices
C) Urétéro-hydronéphrose plus importante avec déformation en massue des calices
D) Hydronéphrose marquée avec atrophie du parenchyme cortical

63
Q

Que faut-il considérer quand on évalue la réversibilité des lésions?

A
  • Gravité et durée obstruction
  • État préalable du rein
  • Infection en amont: elle peut détruire la parenchyme rénal et constituer une source persistante de bactériémie.
64
Q

Cause mécanique fréquente de l’obstruction voies urinaires chez foetus?

A

La valve de l’urètre postérieur qui cause une obstruction de la vidange vésicale et secondairement du haut appareil urinaire–> dysplasie rénale grave

65
Q

À quelle semaine le rein foetal produit de l’urine?

A

8e semaine de gestation

66
Q

À 16-20 semaines, le liquide amniotique est constitué à ? % d’urine fœtale. À 36 semaines, la quantité normale de liquide amniotique est d’environ un litre. La présence d’un ? après la 16e semaine de gestation est donc fortement évocatrice d’une atteinte de la fonction rénale chez le fœtus.

A

À 16-20 semaines, le liquide amniotique est constitué à 90 % d’urine fœtale. À 36 semaines, la quantité normale de liquide amniotique est d’environ un litre. La présence d’un oligohydramnios après la 16e semaine de gestation est donc fortement évocatrice d’une atteinte de la fonction rénale chez le fœtus.

67
Q

La ? est la cause la plus fréquente d’insuffisance rénale chez l’enfant.

A

La néphropathie obstructive est la cause la plus fréquente d’insuffisance rénale chez l’enfant.

68
Q

V/F. La néphropathie obstructive est un phénomène d’installation rapide.

A

F.
Souvent l’obstruction s’installe de façon silencieuse et ne se manifeste que de façon tardive lorsque l’insuffisance rénale est installée ou lorsque se surajoute une complication infectieuse

69
Q

Causes fréquentes d’hydronéphrose chez l’enfant

A

a. L’obstruction de la jonction pyelo-urétérale
b. Le reflux vésico-urétéral
c. Les valves de l’urètre postérieur
d. Le méga uretère
e. L’urétérocèle
f. La vessie neurogène

70
Q

PRÉSENTATION CLINIQUE de l’obstruction en pédiatrie

A
  • L’obstruction peut se manifester par une atteinte de l’état général, un refus de s’alimenter, de l’hématurie, de la fièvre, de la difficulté à uriner ou de la douleur abdominale
  • À l’examen physique, une masse abdominale basse médiane doit laisser soupçonner une vessie distendue et toute masse abdominale haute chez l’enfant doit soulever la possibilité d’une hydronéphrose (cause la plus commune de masse abdominal du jeune enfant)
71
Q

La cause la plus fréquente de l’obstruction aigue des voies urinaires supérieures chez l’adulte

A

lithiase biliaire

72
Q

Comment se manifeste la lithiase biliaire normalement?

A

Colique néphritique
- Douleur intense à l’angle costo-vertébral
- NoVo
- Irradie vers fosse iliaque: H–> scrotum et testicule ispiL. F–>vulve.
- Plus obstacle est proche de la vessie: pollakiurue, impériosité mictionnelle, ténesme vésical

73
Q

On classifie les obstructions urétérales selon?

A

leur origine endoluminale, pariétale ou extra- urétérale

74
Q

V/F. La lithiase biliaire a un tableau caractéristique bien à elle.

A

F. Bien que la lithiase urinaire soit la cause la plus fréquente de colique néphrétique, toute autre cause d’obstruction aiguë, comme un caillot sanguin ou très rarement une papille nécrosée, peut provoquer le même tableau.

75
Q

Comment se définit l’obstruction infra-vésicale?

A

Une augmentation de la
résistance urétrale qui exige que le détrusor exerce une force (pression) plus grande pour assurer la vidange vésicale. Ce phénomène entraîne une augmentation de la pression dans la vessie.

76
Q

Causes d’obstruction des voies inférieures

A

− Hypertrophie bégnine de la prostate (cause la plus fréquente d’obstruction infravésicale et de «prostatisme»)
− Phimosis (rétrécissement de l’extrémité du prépuce)
− Sténose urétrale
− Caillots au niveau de la vessie

77
Q

Manifestations cliniques de l’obstruction des voies inférieures urinaires

A
  • Syndrome du prostatisme (même si prostate pas responsable)
  • Symptômes obstructifs/irritatifs
  • Chez F, la cause est atonie vésicale > obstruction anatomique

Peu spécifiques

78
Q

Mécanisme d’une obstruction post-rénale

A

Le phénomène obstructif provoque une augmentation de la pression hydrostatique dans la lumière tubulaire, entraînant des répercussions sur la filtration glomérulaire. Il se produit une vasodilatation compensatrice de l’artériole afférente, qui n’est pas suffisante. Ainsi, cela provoque quand même une diminution du débit de filtration glomérulaire.

79
Q

Dans les obstructions post-rénales, on distingue:

A
  • Basse: hypertrophie prostatique, sténose urétrale ou dénervation vésicale
  • Haute: obstruction urétérale bilatérale #rare
  • Intrarénale: précipitation intratubulaire d’acide urique dans SD lyse tumorale ou encore de paraprotéines ds cadre myélome
80
Q

Mécanisme de la diurèse post-obstruction

A

La condition d’une production prolongée d’urine d’au moins 200 cc pendant au moins deux heures consécutives et ce immédiatement après le soulagement de la rétention urinaire. Elle peut également être définie comme plus de 3000 cc sur 24 heures.

La diurèse est une réponse physiologique normale pour aider à éliminer l’excès de volume et les solutés accumulés pendant l’obstruction prolongée. Chez la plupart des patients, la diurèse se résoudra une fois que les reins auront normalisé le volume et l’état du soluté et que l’homéostasie sera atteinte.

81
Q

Qu’est-ce que la diurèse post-obstructive pathologique DPO?

A

Certains patients continueront à éliminer le sel et l’eau même après que l’homéostasie ait été atteinte, appelée DPO pathologique. Ces patients sont à risque de déshydratation sévère, de déséquilibre électrolytique, de choc hypovolémique et même de mort si le remplacement des liquides et des électrolytes n’est pas initié.

82
Q

De nombreux mécanismes ont été proposés pour décrire la physiopathologie de la DOP, qui comprend :

A

− Une réduction progressive du gradient de concentration médullaire secondaire à un lavage vasculaire
− Une régulation négative des transporteurs de sodium dans l’anse épaisse ascendante de Henle
− Réduction du taux de filtration glomérulaire, ce qui conduit à l’ischémie et à la perte des néphrons juxtamédullaires;
− Une réponse réduite du canal collecteur à l’hormone antidiurétique circulante
La cause la plus probable est une combinaison de tous ces mécanismes.

83
Q

Quelle est la tumeur bénigne la plus fréquente chez l’H?

A

Hypertrophie bénigne prostate
Plus de 80% des hommes de plus de 70 ans.

84
Q

Quelle est la zone la plus souvent affectée par l’hypertrophie bénigne de la prostate?

A

Zone péri-urétale, expliquant association avec sx urinaires

85
Q

Décrire les 3 stades de l’HBP

A

− 1er stade : N’est pas palpable cliniquement, et ce stade ne peut être diagnostiqué que par l’examen histologique
− 2e stade : Cliniquement palpable, mais n’est pas accompagné de symptômes cliniques.
− 3e stade : Associée à des symptômes urinaires (surtout des symptômes obstructifs ou irritatifs liés à une
compression de l’urètre)

86
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’HBP

A

C’est le prostatisme. Ça contient des sx obstructifs et irritatifs.
C’est tout dû à une obstruction mécanique (volume de la prostate) et dynamique (tonus musculaire)

87
Q

Évolution naturelle de l’HPB

A

− Une stabilisation des symptômes chez environ 30% des sujets
− Une détérioration progressive chez 50%d’entre eux alors que
− Une amélioration spontanée de l’état chez 15-20% des patients

88
Q

À long terme, entre 5-10% des patients affectés de prostatisme souffriront de complications, notamment :

A

− Rétention urinaire
− Hématurie macroscopique
− Hydronéphrose
− Calculs vésicaux
− Infections urinaires

89
Q

Lorsqu’un patient présente des symptômes de prostatisme, le médecin doit inclure dans son évaluation un examen de ? et ?. On peut évaluer la gravité des symptômes selon l’échelle internationale de cotation des symptômes prostatiques I-PSS.

A

Lorsqu’un patient présente des symptômes de prostatisme, le médecin doit inclure dans son évaluation un examen de l’abdomen et un toucher rectal. On peut évaluer la gravité des symptômes selon l’échelle internationale de cotation des symptômes prostatiques I-PSS.

90
Q

Qu’est-ce que l’I-PSS?

A
91
Q

V/F. L’analyse d’urine, le dosage de la créatinine et l’APS sont des tests optionnels complémentaires à faire quand un patient se présente avec prostatisme.

A

F.
- TOUJOURS analyse urine
- Quand il envisage un traitement: recommandé de faire créatinine et, chez H >50 ans, APS.
- Si complication HBP ou si dx est incertain: imagerie de l’appareil urinaire supérieur peut aider (écho, urographie intraveineuse, pyéloscan) #urodynamie ou cystocopie

92
Q

Quelles sont les investigations obligatoires à faire quand on suspecte une HBP? et les facultatives?

A
93
Q

Quels sont les ddx de l’HBP?

A

− Sténose urétrale
− Sténose du col vésical
− Néoplasie de la prostate
− Prostatite
− Vessie neurogène (atone ou spastique)
− Infection urinaire
− Calcul vésical
− Tumeur vésicale
− Diurèse aqueuse
− Diurèse osmotique

94
Q

V/F. Le plus souvent, les indications sont relatives et dépendent de la gêne fonctionnelle éprouvée (échelle I-PSS). Les indications absolues de traitement de l’HBP sont présentées dans le tableau suivant :

A

V

95
Q

Indications de traitement de l’HBP: absolues et relatives

A

Le plus souvent, les indications sont relatives et dépendent de la gêne fonctionnelle éprouvée (échelle I-PSS). Les indications absolues de traitement de l’HBP sont présentées dans le tableau suivant

96
Q

Quelles sont les options thérapeutiques que l’on peut offrir au patient avec HBP

A
97
Q

Localisation précise de la plupart des cancers de la prostate

A

Le cancer de la prostate se déclare surtout dans la périphérie de la glande (75% des cancers prostatiques). es autres viennent surtout de la zone de transition où peut siéger l’HBP

98
Q

Quel est le type de cancer de la prostate le plus fréquent?

A

L’adénocarcinome prostatique est de loin le type le plus fréquent. La dissémination tumorale se fait généralement dans le relais ganglionnaire local et les os.

99
Q

V/F.
− Depuis plusieurs années, le cancer de la prostate est devenu le cancer le plus fréquent chez le Nord-Américain, son incidence ayant dépassé celle du cancer du poumon.
− Un homme sur 2 en sera affecté. Ce cancer est aussi 2e en termes de mortalité (environ 4000 décès par an au Canada) après le cancer pulmonaire.
− Environ 1 homme sur 4 ayant le cancer de la prostate en mourra.
− Les statistiques du cancer de la prostate sont comparables à celles du cancer du sein.

A

− Depuis plusieurs années, le cancer de la prostate est devenu le cancer le plus fréquent chez le Nord-Américain, son incidence ayant dépassé celle du cancer du poumon.
FAUX Un homme sur 7 en sera affecté. Ce cancer est aussi 2e en termes de mortalité (environ 4000 décès par an au Canada) après le cancer pulmonaire.
− Environ 1 homme sur 4 ayant le cancer de la prostate en mourra.
− Les statistiques du cancer de la prostate sont comparables à celles du cancer du sein.

100
Q

Quelle ethnie a le taux de cancer de la prostate le plus bas? et le plus élevé?

A

 Afro-américains = taux le plus élevé au monde
 Chinois = risque peu élevé

101
Q

V/F. Les américains et les européens de l’est ont le même taux de cancer de la prostate.

A

F.
 Nord-Américains courent un risque 35 fois plus élevé que les habitants de l’Asie ou de l’Europe de l’Est

 Le risque d’un immigrant se rapproche du risque observé dans son pays d’accueil

102
Q

Quel facteur de l’alimentation augmente le risque d’avoir le cancer de la prostate?

A

Alimentation riche en gras animall

103
Q

Manifestations cliniques du cancer de la prostate

A

− Silencieuse à ses débuts
− Mode de présentation le plus fréquent : Prostatisme

Sinon…
 Hématurie
 Rétention urinaire
 Incontinence
 Insuffisance rénale postrénale
 Impuissance
 Asthénie
 Perte de poids
 Douleurs osseuses

104
Q

Pourquoi est-ce très mauvais signe si un patient a des sx de son cancer de la prostate?

A

Malheureusement, quand les symptômes apparaissent, le cancer a souvent débordé de la glande prostatique. À ce stade, on ne peut plus offrir de traitement curatif au patient, d’où l’importance de détecter la maladie à un stade précoce.

105
Q

Méthodes diagnostiques du cancer de la prostate

A
  • Toucher rectal
  • APS
  • Échographie transrectale
106
Q

Comment se manifestera un cancer de la prostate au toucher rectal?

A

un nodule, une induration, une irrégularité ou une asymétrie de la glande prostatique.

107
Q

V/F. Si l’APS est élevé, il n’y a pas besoin de faire un toucher rectal.

A

F
Le TR demeure essentiel, puisque 15-20% des patients atteints d’un cancer curable ont un APS normal. Dans ces cas, le diagnostic ne peut être posé qu’au TR. Malheureusement, les cancers trouvés au TR tendent à être plus avancés que ceux diagnostiqués par l’APS et l’échographie transrectale ( >50% seront trop avancés pour envisager une guérison).

108
Q

Nommez des situations dans lesquelles l’APS peut être élevé, sans que ce ne soit un cancer de la prostate

A

− Une HBP
− Prostatite
− Infarctus prostatique
− Cystite
− Biopsie prostatique
− Cathétérisme uréthral
− Cytoscopie
− Même un TR peut faire légèrement augmenter le dosage de l’APS…

109
Q

Valeurs normales du dosage de l’APS

A

− Normale de 0 à 4 ng/mL [Mais il faut se rappeler que 20% des cancers guérissables ont un APS normal, ce qui veut dire
qu’un cancer ne peut être totalement exclu avec un APS normal]
− Zone grise = 4 à 10 ng/mL : Le risque de néoplasie monte à près de 40%
− > 10 ng/mL : Le risque de néoplasie dépasse 60%
− > 20 ng/mL : Le risque de métastases osseuses devient non négligeable
− > 50 ng/mL : La dissémination métastatique est presque certaine

110
Q

L’échographie transrectale peut être effectuée en remplacement au toucher rectal si l’APS est anormal

A

L’ETR vient compléter le bilan diagnostique. On ne procède à cette technique que dans les cas où le TR ou le dosage de l’APS se sont révélés anormaux.

111
Q

Risques associés à l’échographie transrectale

A

Risques associés (très rare) : Hématurie, rectorragie, hémospermie, infections prostatiques et septicémie (ce pourquoi on donne une antibiothérapie prophylaxique avant l’intervention).

112
Q

Épidémiologie du cancer testiculaire

A

Les tumeurs testiculaires représentent 1% des cancers chez les hommes, mais constituent un des cancers les plus fréquents chez ceux âgés de 15 à 35 ans.

  • Âge moyen: 30 ans
113
Q

Profils de patients avec risque accru de cancer testiculaire

A
  • Testicules atrophiques
  • Cryptorchides
114
Q

Manifestations cliniques d’une tumeur testicualire

A
  • Masse solide et indolore (sauf si saignement et nécrose intra-tumoraux)
  • Masse solide ne transillumine pas
115
Q

Marqueurs sérologiques tumoraux pouvant aider à préciser le diagnostic de cancer testiC, la stadification, le pronostic et le suivi après tx :

A

− Marqueurs sérologiques tumoraux
− Bêta-HCG (hormones choriogonadotrophique)
− AFP (alpha-foetoprotéine)
− LDH (lactate déshydrogénase)

116
Q

Traitement du cancer testiculaire

A

Une masse à l’examen physique confirmée par échographie chez un jeune homme nécessite une orchiectomie. Le diagnostic sera précisé par l’examen histologique du testicule.

L’évaluation est complétée par une tomodensitométrie abdominale et par une radiographie pulmonaire à la recherche de métastases rétropéritonéales, viscérales ou pulmonaires.

117
Q

Qu’est-ce que le phimosis + traitement

A

− Rétrécissement en bague de la peau du prépuce
− Lorsqu’il est prononcé, le pt ne peut plus rétracter son prépuce
− Lorsqu’il est partiel, le patient ne s’en rend compte qu’à l’érection
− Le plus souvent acquis par une inflammation du sillon balano- préputial (balanites récidivantes
- fréquent chez les diabétiques)
− Parfois congénital
− Tx : Circoncision

118
Q

Qu’est-ce que le paraphimosis + traitement

A

− Phimosis qui a été rétracté en- dessous du gland du pénis, le patient ne pouvant plus le ramener à la position normale
− Forme un anneau serré qui provoque stase veineuse et lymphatique dans le gland, qui devient très œdématié

− Tx : Peut envisager une rétraction manuelle, mais considérer circoncision

119
Q

Qu’est-ce que le variocèle + traitement

A

− Dilatation variqueuse du plexus pampiniforme du testicule gauche
− Habituellement causé par anomalie valvulaire du drainage veineux de la veine testiculaire gauche qui se jette dans la veine rénale gauche
− Majorité sont asymptomatiques
− Certains ont des inconforts ou un
problème d’infertilité secondaire

− Tx : Occlure la veine anormale par chirurgie ou embolisation
radiologique

120
Q

Qu’est-ce que le spermatocèle + traitement

A

− Dilatation kystique et indolore localisée à la tête de l’épididyme
− Dans certains cas, le kyste
contient des spermatozoïdes
− E.P.:
 Masse lisse et régulière localisée à côté du testicule
 Contient un liquide clair
 Transillumine

− Tx : Chirurgical, dicté par
l’inconfort du patien

121
Q

Qu’est-ce que l’hydrocèle + traitement?

A

− Présence de liquide entre les tuniques vaginales pariétales et viscérale du testicule
− Il y a toujours une certaine quantité de liquide à cet endroit, mais quand la quantité devient trop grande, c’est pathologique
− Le pt consulte pour un inconfort en raison de la masse
− E.P.:
 Masse lisse, mais testicule non palpable car il est dans la masse  Contient transsudat clair et transillumine

Tx :
l’inconfort du patient
Chirurgical, dicté par

122
Q

Qu’est-ce que l’hématocèle

A

− Accumulation de sang entre les tuniques vaginales viscérale et pariétale
− Souvent secondaire à un trauma scrotal et parfois à une lésion sous- jacente (tumeur testiculaire)
− E.P.:
 Ne transillumine pas
− Échographie testiculaire recommandée
− Exploration chirurgicale en cas de doute

123
Q

À quoi sert l’échographie au niveau rénal

A

Pour ce qui est des reins, l’échographie permet :
− D’évaluer leur présence (uni- ou bilatérale), leur emplacement, leur volume.
− Elle précise la présence d’une masse (et sa nature kystique ou solide) de même que son degré d’extension.

Uretère et cavités excrétrices:
- Déterminer si dilatation des cavités (hydronéphrose) souvent causée par obstacle urétéral

124
Q

Indications d’échographie a/n rénal

A
  • Hématurie
  • Recherche tumeur rénale: savoir si présence et extension d’un thrombus néoplasique dans veine rénale ou VCI. + évaluation du foie et métastases hépatiques
125
Q

À quoi sert l’échographie prostatique?

A

Dans le cas de la prostate, l’échographie permet d’évaluer le volume, la présence de nodules, de kystes, d’abcès et de calculs.

126
Q

À quoi sert l’échographie testiculaire?

A

En ce qui a trait aux testicules, l’échographie permet d’en préciser le volume et de déterminer la présence et la nature solide ou kystique d’une masse. On peut aussi évaluer le degré de perfusion vasculaire du testicule, ce qui est très utile si l’on soupçonne une torsion testiculaire.
Les masses scrotales et les orchialgies constituent les principales indications de l’échographie scrotale.

127
Q

À quoi sert l’échographie vésicale?

A
  • Visualiser lithiase, tumeurs vésicales, certaines malfo comme diverticules et urétérocèles
128
Q

Pincipales indications de la tomodensitométrie en urologie?

A

l’évaluation de masses rénales, surrénaliennes et pelviennes, de même que celles du rétropéritoine, telles que les adénopathies.

129
Q

Que permet l’angioscan?

A

L’angioscan est un examen qui permet la visualisation des vaisseaux sanguins (veines ou artères).

130
Q

Que permet l’uroscan?

A

L’uroscan est un examen tomodensitométrique sans injection de produits de contraste dédié à la recherche des calculs urinaires.

131
Q

Qu’est-ce qu’un pyeloscan?

A

Le pyéloscan est un examen tomodensitométrique avec injection de produits de contraste. Cet examen permet l’opacification des voies urinaires d’une façon comparable à l’UIV (urographie intra-veineuse), favorisant ainsi la visualisation du parenchyme rénal.
Cet examen est particulièrement utile pour l’investigation de l’hématurie (surtout macroscopique) et pour la détection de tumeurs transitionnelles de l’arbre urinaire supérieur

132
Q

Quelles sont les techniques de radiographie conventionnelle avec contraste?

A
  • Urographie IV
  • Urétrographie
  • Cystographie radiologique ou mictionnelle
  • Pyélographie
133
Q

Qu’est-ce que l’urographie intraveineuse?

A

Série de clichée effectué à intervalle de temps standardisé après injection intraveineuse d’un produit de contraste filtré par les reins. L’uroscan est favorisé par rapport à ce test.

Les principales indications sont l’hématurie, la possibilité d’un obstacle urétéral et la colique néphrétique. L’UIV permet de déterminer la présence la localisation et le degré d’une obstruction et souvent sa cause.

134
Q

Que permet l’urétrographie?

A

Permet la visualisation de l’urètre.

135
Q

Qu’est-ce que la cystographie radiologique ou mictionnelle?

A

Photographie de la vessie après l’avoir remplie de produit de contraste à l’aide d’une sonde vésicale. Cela permet d’évaluer le contour, le volume et l’intégrité de la vessie.

Les deux principales indications sont l’évaluation de la vessie après un traumatisme et la recherche d’un reflux vésico- urétral, généralement attribuable à une malformation de la jonction urétéro-vésicale (mictionnelle).

136
Q

Qu’est-ce que la cystoscopie?

A

Tige avec fibres optiques introduite dans l’urètre
- Permet d’avoir des belles images de l’appareil urinaire inférieur #anesthésie locale

Indications:
- Hématurie, recherche obstruction urétrale, dépistage et suivi des tumeurs vésicales

137
Q

Qu’est-ce que la chirurgie à l’aide du cystoscope?

A

L’exérèse de tumeurs vésicales et prostatiques et de calculs vésicaux, de même que l’incision d’une sténose urétrale constituent les principales applications de cette technique.

138
Q

Qu’est-ce que la cystométrie?

A

L’évaluation urodynamique consiste en un ensemble de techniques permettant l’étude des paramètres physiologiques et pathologiques des phases de remplissage et de vidange de la vessie.

139
Q

Indications de la cystométrie

A

Les principales indications de l’évaluation urodynamique sont le prostatisme, l’incontinence urinaire et les vessies neurogènes

140
Q

Les 3 examens les plus utilisés en cystométrie

A

la débitmétrie, la cystométrie et le profil urétral.

141
Q
A

juste regarder

142
Q

Ses principales indications sont l’hématurie, la recherche d’une obstruction urétrale, le dépistage et le suivi des tumeurs vésicales.

A

Cystoscopie

143
Q

Ses principales indications sont l’évaluation du siège et de la cause d’un obstacle urétéral, l’évaluation de traumatisme urétéral, l’évaluation d’une image de soustraction découverte au cours de l’UIV ou d’un pyeloscan et en général, l’évaluation de l’uretère et des cavités rénales lorsque l’UIV est contre indiqué.

A

PYELOGRAPHIE

144
Q

Les deux principales indications sont l’évaluation de la vessie après un traumatisme et la recherche d’un reflux vésico- urétral, généralement attribuable à une malformation de la jonction urétéro-vésicale (mictionnelle).

A

CYSTOGRAPHIE RADIOLOGIQUE OU MICTIONNELLE

145
Q

Cet examen est particulièrement utile pour l’investigation de l’hématurie (surtout macroscopique) et pour la détection de tumeurs transitionnelles de l’arbre urinaire supérieur

A

PYELOSCAN

146
Q

Ses principales indications en urologie sont l’évaluation de masses rénales, surrénaliennes et pelviennes, de même que celles du rétropéritoine, telles que les adénopathies.

A

tomodensitométrie

147
Q

Nommez les techniques de tomodensitométrie utilisées pour l’appareil urinaire

A

CT scan
Angioscan
Uroscan
Pyeloscan

148
Q

Cet examen peut aussi mesurer le résidu postmictionnel. Le terme, BladderScan est souvent utilisé en clinique pour décrire la mesure du volume vésical.

A

Échographie vésicale

149
Q

Les masses scrotales et les orchialgies constituent les principales indications

A

échographie scrotale

150
Q

’hématurie et la recherche d’une tumeur rénale sont donc les principales indications

A

Échographie rénale

151
Q
A