APP 3 (Dyspnée Subite) Flashcards

(32 cards)

1
Q

Régulation de la respiration

A

Par le bulbe rachidien et la protubérance situés dans la partie basale du tronc cérébrale

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2
Q

Mécanismes de défenses des voies respiratoires

A

La filtration de l’air par les poils du nez, l’état de turbulence dans le nasopharynx et le larynx et la clairance mucociliaire

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3
Q

Étiologie et physiopathologie de la MPOC

A

Physiopathologie : inflammation chronique des voies respiratoires, du parenchyme pulmonaire et des vaisseaux sanguins pulmonaires → perte élasticité des poumons, perte de cils vibratiles, obstruction voies respiratoires → sécrétion excessive de mucus, œdème, bronchospasme → destruction tissus pulmonaires et alvéolaires, perturbation des mécanismes de défenses (tabac)
Étiologie :
* Tabagisme: effet irritant par la fumée cause hyperplasie des ȼ, production accrue de mucus, réduit activité ciliaire, dilatation anormale des cavités respiratoires, risque de destruction des parois alvéolaires.
* Produits chimiques et poussières en milieu de travail
* Pollution atmosphérique
* Infection
* Hérédité
* Déficit en a1-antitrypsine (facteur de risque génétique)
* Vieillissement: poumon perd élasticité et + petit et arrondi, diminution du nombre d’alvéole fonctionnel, diminution capacité expansion pulmonaire, ostéoporose, changement forme cage thoracique, perte cil, thorax plus rond ou en tonneau

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4
Q

Bronchite chronique vs emphysème

A

L’emphysème est une maladie dégénérative caractérisée par une destruction des alvéoles, tandis que la bronchite chronique est une inflammation des bronches avec hypersécrétion de mucus.

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5
Q

Manifestations cliniques de la MPOC

A

Dyspnée : présence de mucus dans les bronches et emprisonnement de l’air dans les alvéoles.
Thorax en tonneau : air reste emprisonné dans les alvéoles
Hypoxémie : faible taux d’oxygène dans le sang.
Hypercapnie : apparaît lorsque la ventilation alvéolaire baisse ou ne parvient pas à ↑ suffisamment en réponse à une augmentation de la production de dioxyde de carbone.
Toux productive chronique : matin.
Bulles pulmonaires : compression tissu pulmonaire. Se forme lors rétention d’air et destruction alvéole → pas efficace pour assurer échange gazeux, ne sont pas entouré d’un lit capillaire adéquat.
Cachexie : fonte du tissu adipeux et des muscles
Respiration sifflante et oppression thoracique
Perte de poids et anorexie
Fatigue
Phase expiratoire prolongée
Position tripode
Teint cyanosé
↓ bruits respiratoires et ronchis

MPOC → obstruction des voies resp → rétention chronique d’air alvéolaire → ↑ nombre d’alvéoles hyperdistendus → aplatissement du diaphragme → utilisation des muscles intercostaux et accessories.

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6
Q

Variations de l’Hb (polyglobulie et de l’anémie chronique) en lien avec la MPOC

A

Polyglobulie : L’hypoxie chronique pousse le corps à augmenter la production de globules rouges pour compenser le manque d’oxygène.
Anémie chronique : L’inflammation systémique perturbe la production de globules rouges, réduisant leur nombre malgré les besoins en oxygène.

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7
Q

Classification des stades de la MPOC

A

Stade 1 (léger ≥ 80 %)
Stade 2 (modéré 50-79 %)
Stade 3 (sévère 30-49 %)
Stade 4 (très sévère < 30 % ou < 50 % avec insuffisance respiratoire).

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8
Q

Examen physique des voies respiratoires (inspection, palpation, amplitude respiratoire, mouvements symétriques et auscultation pulmonaire)

A

Inspection : tirage, symétrie… MPOC : thorax en tonneau; cyanose; position dutripode; tirage
Inspection : Toux, dyspnée, expectoration
Palpation : palpation trachée, amplitude et symétrie cage thoracique avec mains.
MPOC : ↓ mouvements de la cage thoracique
Auscultation :

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9
Q

Résultats de l’auscultation pulmonaire dans un contexte de MPOC

A

-↓ bruits respiratoires et ronchi :
- Wheezing :
- Sibilance : obstruction, bronchospasmes
- Crépitants rudes : œdème
- Stridor :

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10
Q

Test, procédure et particularités des examens paracliniques en lien avec la MPOC

A

Exploration fonctionnelle pulmonaire/spirométrie: série de mesure des volumes et capacités pulmonaires réalisés grâce à un spiromètre. Permet de déterminer l’efficacité des mouvements des poumons et de la paroi thoracique. Demandé lors de la toux, hypoxémie, dyspnée.
Spirométrie d’incitation: Éviter l’atélectasie. Faire 5-10 fois par heure
Radiographie pulmonaire: Permet de déceler, diagnostiquer et d’évaluer les altérations du système respiratoire. Demander au client de se dévêtir AD la taille,pas de métal au cou et taille. Pas à jeun.
Gaz sanguins/gaz artériels et gaz capillaires: obtient du sang artériel par ponction des artères fémorale et radiale. Sert à évaluer l’équilibre acidobasique, état de ventilation, les besoins en oxygénothérapie, changements dans oxygénothérapie ou dans les paramètres ventilatoires.Valeurs sur lesquels on se base- Ph (↓)- Co2 (↑) → acidose respiratoire - HCO3 (normal ou ↑)
Bronchoscopie et lavage bronchoalvéolaire: consiste à injecter dans les bronches et les alvéoles pulmonaires de petites quantités de sérum physiologique chauffé pour faciliter l’aspiration des ȼ pulmonaires à analyser. La bronchoscopie est un examenpermettant de visualiser directement le larynx et les voies respiratoires au moyen d’unesonde de visualisation (bronchoscope). Sous anesthésie locale. Client doit être NPO de 6à 12 heures avant examen. (à jeun) retour : NPO 2h après.

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11
Q

Classes fonctionnelles, indications, effets secondaires et surveillances infirmières en lien avec la médication avec la MPOC stade léger, modéré, grave et très grave

A
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12
Q

Indications, effets secondaires et soins infirmiers associés au Mycostatin (nystaline)

A

Indication: candidoses oropharyngées et intestinales
Effets secondaires: No/Vo, anorexie, diarrhée, crampes, éruptions cutanées et urticaire
Soins infirmiers: évaluer la présence d’allergie, facteurs prédisposants à l’infection à candida, gargariser pendant 1 min et avaler

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13
Q

Rôle des glandes surrénales et de la sécrétion du cortisol

A

Les glandes surrénales sont deux glandes endocrines de petit volume jouant un rôle essentiel dans le contrôle de la tension artérielle et dans la synthèse d’une hormone vitale : le cortisol.
Le cortisol est une hormone fabriquée par les glandes surrénales. Elle joue un rôle essentiel dans l’équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de l’organisme en réponse à une demande accentuée en énergie

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14
Q

Pertinence de prendre des corticostéroïdes le matin

A

Sert à faire coïncider la production naturelle de cortisol avec le médicament, puisque la production naturelle de cortisol s’effectue le matin

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15
Q

Lien entre la surveillance de la glycémie et la prise des corticostéroïdes (PARTIEL 2)

A

Les corticostéroïdes ont comme effet secondaire de faire ↑ la glycémie et ils favorisent la fabrication de glucose a/n du foie et ↓ la sensibilité des cellules à l’insuline.

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16
Q

Pertinence de prescrire de la Prednisone PO en dose décroissante

A

Pour assurer le sevrage étant donné que si le sevrage n’a pas eu lieu, risque il y a un risque d’insuffisance surrénale. Permet aux glandes surrénales de reprendre son activité progressivement, car elles ont été moins stimulées à libérer du cortisol

17
Q

Respiratoire à lèvres pincées en lien avec la MPOC (PARTIEL 2)

A

Sert à prolonger l’expiration et donc, de prévenir l’affaissement bronchiques et la rétention d’air. Permet au client de mieux maîtriser sa respiration, surtout au cours d’exercices physiques et des épisodes de dyspnée et à ralentir la FR

18
Q

Technique de toux contrôlée (PARTIEL 2)

A

Cette technique expulse les sécrétions en causant moins de changement dans la pression pleurale et moins de risque de collapsus bronchique.
- Recevoir bronchodilatateur avant de faire cette technique
- Position assise, tête légèrement inclinée- Inspirer profondément par la bouche et retenir l’inspiration 2-3 secondes
- Expirer rapidement et avec force- Répéter l’expiration une ou deux fois avant de tousser
- Tousser lorsqu’on sent les sécrétions dans ses voies respiratoires
- Cracher sécrétions
- Prendre une pause de 5-10 respirations normales. Répéter jusqu’à 2 fois max

19
Q

Recommandations pour optimiser les apports alimentaires chez les MPOC (PARTIEL 2)

A
  • Manger d’abord les aliments les plus riches en calories
  • Limiter la quantité de liquides consommés à l’heure du repas
  • Se reposer 30 min avant repas, bronchodilatateur avant repas, repas déjà prêt, éviter aliments bcp mastication (conservation énergie)
  • Prendre plein de petits repas- Opter pour un plus grand nombre de repas et de collations
  • Accroitre le nombre de calories en ajoutant : margarine, beurre, mayo, sauces ou beurre arachide
  • Conserver ses aliments et collations préféré à portée de main
  • Opter pour aliments froids : moins l’impression de satiété, donc va manger plus.
  • Avoir à sa disposition des mets préparés pour moment plus essoufflé
  • Manger un plus gros repas que d’habitude lorsque client se sent moins fatigué
  • Éviter aliments reconnus pour provoquer des gaz
  • Ajouter lait écrémé en poudre à son verre de lait
  • Remplacer eau par lait ou crème dans repas
  • Ajouter fromage râpé aux sauces, plats de légumes
  • Opter pour des recettes de dessert qui contiennent des œufs
20
Q

Complications de la MPOC

A
  • Exacerbation
  • Insuffisance respiratoire aiguë
  • La dépression et l’anxiété
21
Q

Causes, manifestations, traitements et soins infirmiers en lien avec l’exacerbation de la MPOC

A

Causes : surviennent au cours de l’évolution naturelle de la maladie.
Manifestations : changement soudain dans la dyspnée, toux ou les expectorations habituelles, fatigue, insomnie, fièvre.
Traitements: à domicile ou hôpital. Bronchodilatateur et corticostéroïdes, oxygénothérapie, méthodes mécaniques non effractives.
Soins inf : évaluer changement soudain dans la dyspnée, toux ou les expectorations habituelles.

22
Q

Causes et les manifestations en lien avec l’insuffisance respiratoire aiguë

A

Causes : exacerbation du cœur pulmonaire et interruption de la prise de bronchodilatateur/corticostéroïdes, hypoxémie, hypercapnie
Manifestations : dyspnée, généralement accompagnée d’une respiration accélérée et superficielle, la peau peut paraître marbrée ou bleutée (cyanose), et d’autres organes, comme le cœur et le cerveau, peuvent présenter une défaillance. BAN

23
Q

Position tripode en lien avec l’insuffisance respiratoire aiguë

A

Position servant à réduire l’essoufflement, favoriser l’expansion pulmonaire, en augmentant le diamètre antéropostérieur de la poitrine, ce qui modifie la pression intra-thoracique et améliore les échanges gazeux.

24
Q

Lien entre la dépression,l’anxiété et la MPOC et les soins infirmiers

A

La MPOC limite les activités et ↓ la qualité de vie, entraînant souvent de la dépression et de l’anxiété. Évaluation psychologique régulière, gestion du stress, promotion d’activités physiques adaptées, et coordination des soins avec une équipe multidisciplinaire.

25
Indications thérapeutiques de l’oxygénothérapie et l’oxygénation continue à domicile
Administrer pour traiter l’hypoxémie causée par : **1) Affections respiratoires** : MPOC, HTA pulmonaire, le cœur pulmonaire, la pneumonie, l’atélectasie, le cancer du poumon et l'embolie pulmonaire **2) Affections cardiovasculaires**: Infarctus du myocarde, arythmies, angine de poitrine et choc cardiogénique **3) Troubles du SNC**: surdose d’analgésiques opioïdes et trauma crânien. **À domicile** : maintenir une saturation en oxygène supérieur à 90% au repos, à l’effort et pendant le sommeil. **Courte durée** : hypoxémie qui persiste après sortie hôpital. Longue durée : après un épisode aiguë
26
Enseignement à transmettre au PT sur l’oxygénation à domicile
* Rassurer le patient en lui disant qu'il ne développera pas de dépendance à l’oxygène * Encourager le patient à demeurer actif et à se déplacer normalement * Explication de la raison qui justifie son utilisation * Renseignements utiles sur l’administration d’O2 à domicile et sur le matériel nécessaire
27
Complications associées à l’oxygénothérapie
**Narcose au dioxyde de carbone** : l’accumulation de dioxyde de carbone est le principal stimulant du centre respiratoire. Avec le temps, certains clients MPOC manifestent une tolérance aux taux élevés de dioxyde de carbone. (Le centre respiratoire perd sa sensibilité à l’élévation du taux de ce gaz) réflexe respiration **Infection en lien avec l’oxygénothérapie** : les nébuliseurs chauffants entraînent le risque le plus élevé, car l’utilisation constante d’humidité favorise la prolifération bactérienne et le m-o infectieux
28
Pertinence du sevrage d’oxygène selon la condition clinique du PT
Modification du système respiratoire : réflexe de respiration changé, risque de dépression respiratoire. Il n’est plus carboxémique, il est hypoxémique. O2 devient nocifpatient. Chez ces patients,l'hypoxémie devient le réflexe de respiration, donc si on augmente l'O2, il y aura réduction du réflexe de la respiration et risque de dépression respiratoire
29
Buts et recommandations pour la pratique de l’activité physique
L’entraînement physique mène à la conservation de l’énergie, ce qui constitue un élément important de la réadaptation pulmonaire. Entraînement des membres supérieurs améliore la fonction motrice et réduit la dyspnée
30
Rôle des différents intervenants dans la rééducation respiratoire et fonctionnelle de la MPOC (PARTIEL 2)
Préposé : Inf. auxiliaire : Infirmière : Inhalothérapeute : participer à l’évaluation cardiorespiratoire Physiothérapeute: évaluer les déficiences et incapacités de la fonction physique d’une personne liées à plusieurs systèmes comme cardiorespiratoire.
31
10 QUESTIONS PARTIEL 2
32
6 QUESTIONS EXAMEN SYNTHÈSE