APP 5 - Pédopsychiatrie Flashcards
(97 cards)
Quelles sont les conséquences d’un poids de naissance < 2,5 kg ou enfant prématuré ?
Risque de problèmes émotionnels, problèmes de comportement, retard mental, dyslexie et abus à l’enfance
Qu’est-ce que l’APGAR?
apparence, pouls, grimace, activité (tonus musculaire), respiration
Score aux 1, 5 et 10 min de vie
- 8 : bon état
- 5-7 : aide respiratoire nécessaire
- < 5 : aide requise = mauvais signe (Si demeure à 5 à 5 minute, indicatif de TSA)
Quelle est la prévalence de l’autisme?
0,7%
Quel est le ratio garçon - filles pour le TSA ?
4 garçons pour 1 fille
Quel est l’âge moyen du diagnostic d’autisme?
Environ 4 ans (mais possible à partir de la moitié de la seconde année)
**Dx + tardif pour les formes sans retard initial de développement : environ 10 ans
L’autisme est-il génétique?
Oui
Formes sporadiques : résulteraient de mutations de novo
Forme familiale : mutations seraient transmises à la descendance = récurrence dans la fratrie d’une famille
Vrai ou faux? L’autisme est associé à des anomalies cérébrales microscopiques et macroscopiques
Vrai
Quels sont les critères diagnostic du TSA?
A. Déficit persistant de la COMMUNICATION et des INTERACTIONS SOCIALES observés dans des contextes variés. Ceux-ci peuvent se manifester par les éléments suivants, soit au cours de la période actuelle, soit dans les atcd:
- Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle allant, par exemple, d’anomalies de l’approche sociale et d’une incapacité à la conversation bidirectionnelle normale, à des difficultés à partager les intérêts, les émotions et les affects, jusqu’à une incapacité d’initier des interactions sociales ou d’y répondre
- Déficit des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales, allant, par exemple, d’une intégration défectueuse entre la communication verbale et non verbale, à des anomalies du contact visuel et du langage du corps, à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes, jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale
- Déficit du développement, du maintien et de la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à ajuster le comportement à des contextes sociaux variés, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs.
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins 2 des éléments suivants soit au cours de la période actuelle, soit dans les atcd
- Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage (ex : stéréotypies motrices simples, activités d’alignement des jouets ou de rotation des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques)
- Intolérance au chgmt, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non-verbaux ritualisés (ex : détresse extrême provoquée par des changements mineurs, difficultés à gérer les transitions, modes de pensée rigides, ritualisation des formules de salutation, nécessité de prendre le même chemin ou de manger les mêmes aliments tous les jours)
- Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but (ex : attachement à des objets insolites ou préoccupations à propos de ce type d’objets, intérêts excessivement circonscrits ou persévérants)
- Hyper ou hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (ex : indifférence apparente à la douleur ou à la température, réactions négatives à des sons ou à des textures spécifiques, actions de flairer ou de toucher excessivement les objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements)
C. Les sx doivent être présents dès les étapes précoces du développement (mais pas nécessairement pleinement manifestes avant que les demandes sociales n’excèdent les capacités limitées de la personne, ou ils peuvent être masqués plus tard dans la vie par des stratégies apprises)
D. Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants
E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel ou un retard global du dvlpmt. Pour permettre un diagnostic de comorbidité entre un trouble du spectre de l’autisme et un handicap intellectuel, l’altération de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait attendu pour le niveau de développement général.
Vrai ou faux? La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme sont fréquemment associés.
Vrai
Suite au diagnostic du TSA, que doit-on spécifier ?
Spécifier si :
- Avec ou sans déficit intellectuel associé
- Avec ou sans altération du langage associé
- Associé à une pathologie médicale ou génétique connue ou à un facteur environnemental
- Associé à un autre trouble développemental, mental ou comportemental
- Avec catatonie
Spécifier la sévérité:
- Niveau 1: Nécessitant de l’aide
- Niveau 2 : Nécessitant une aide importante
- Niveau 3: Nécessitant une aide très importante
Phrase complète et engage la conversation mais échanges sociaux non réciproques et tentatives de se faire des amis étranges et inefficaces.
Quel niveau d’autisme?
Niveau 1
Phrases simples, interactions limitées à des intérêts spécifiques, communication non verbale nettement « bizarre »
Quel niveau d’autisme?
Niveau 2
Que quelques mots intelligibles, initie rarement les interactions sauf pour répondre à des besoins.
Quel niveau d’autisme?
Niveau 3
Vrai ou faux? Les patients TSA ont automatiquement un retard de langage
Faux
Ils peuvent avoir un retard ou non
En général, la façon de communiquer des TSA est différente. Donnez 4 exemples de particularités.
** Cette évaluation permet de séparer un trouble/retard du développement du langage non autistique de l’autisme.
- Écholalie immédiate ou différée (répéter – phase développementale du langage qui précède le « vrai » langage).
- Néologismes
- Inversions pronominales : confusion entre je et tu
- Utilisations stéréotypées de formulations littéraires ou livresques (ex : « puis-je prendre place? » au lieu de « j’peux-tu m’assoir »).
- Vocabulaire châtié ou hyperspécifique (chez un pt peu exposé à ce type de vocabulaire) (ex : « toboggan ») ou Accent différent que celui de la famille
- Utilisation d’une partie du corps de l’autre dans un but de communication (ex : prendre la main de l’adulte et la poser sur un téléphone)
- Difficulté à mettre des phrases significatives ensemble, malgré un large vocabulaire
- Absence du babillage habituellement présent avant 1 an.
- Vocalisent des sons de manière stéréotypée et/ou phrases stéréotypées dites hors contexte : sans intention apparente de communiquer.
- Utilisation de rythme et ton de voix bizarre
- Plus habiles à exprimer qu’à comprendre les paroles (contraire chez les enfants normaux)
Quelles sont les particularités au niveau social d’un nourrisson atteint de TSA?
- Comportement d’attachement atypique, mais non absent : peuvent ne pas reconnaitre ou différencier expressément leurs proches, ne pas réagir fortement lorsque laissés avec un étranger.
- Peuvent ne pas développer de sourire social
- Contact visuel pauvre et peu fréquent
- Pas de posture anticipée pour être soulevé par un adulte
Quelles sont les particularités dans le jeu chez les enfants atteints de TSA?
o Utilisation non fonctionnelle : manipulent les objets de façon rituelle, sans leur donner de symbolique.
o Peu de jeux abstraits ou imitatifs, ou anormaux
o Jeux plus rigides, répétitifs, monotones
Vrai ou faux? Les TSA n’ont souvent pas de latéralisation (sont ambidextres)
Vrai
Quel % d’enfants avec un TSA ont une DI ?
30% des enfants avec un TSA en sont atteints, dont 30% de ceux-ci léger à modéré, et 45-50% de sévère à profond.
Vrai ou faux? Le QI chez les TSA avec DI démontre un problème avec les habiletés visuospatiales
Faux
problèmes a/n du séquençage verbal et des habiletés d’abstractions, mais pas avec les habiletés visuospatiales et le par cœur.
Comment se manifeste l’irritabilité chez les TSA?
- Crises de colère : peuvent survenir dans des situations quotidiennes, comme passer d’une activité à une autre, demeurer calmes quand ils veulent bouger, etc.
- Comportements auto-offensants : arrivent surtout chez ceux qui fonctionnent moins bien ou ont des déficits intellectuels –>Ex : se cogner la tête, se pincer, se mordre
- Agression soudaine sans motif apparent
Comment se manifeste l’instabilité de l’humeur chez les TSA?
Chgmts soudains de l’humeur, comme des éclats de rires ou des pleurs sans raison apparente
Comment est la réponse aux stimuli sensoriels chez les TSA?
Hyporéactivité VS hyperréactivité à certains stimuli.
o Peuvent paraître sourds, par hyporéactivité à la voix de l’interlocuteur.
o Peuvent aussi démontrer un grand intérêt pour un son en particulier (ex. : l’eau qui coule)
o Hyporéactivité à la dlr ; peuvent ne pas réagir en pleurant ou cherchant du réconfort
- Répètent une expérience sensorielle : chantonnent un air avant de parler, aiment la stimulation vestibulaire (tournent, font des mvmts de haut en bas)
Vrai ou faux? Les TSA ont une grande capacité d’attention
Faux
L’hyperactivité et l’inattention sont communes = Peuvent souvent avoir un temps d’attention diminué et difficulté à se concentrer sur une tâche