APP3 Flashcards
(252 cards)
Quelle est la principale difficulté d’intégration à laquelle font face les nouveaux immigrants au QC?
Obstacles discriminatoires sur le marché du travail.
Quel est l’impact social de la difficulté d’intégration au marché du travail des immigrants?
- Ce phénomène crée une situation d’inégalité sociale avec, d’une part, des revenus d’emploi inférieurs et, d’autre part, des taux de faible revenu, de chômage et de concentration sectorielle supérieurs à ceux des natifs. Les nouveaux arrivants sont d’ailleurs de plus en plus surreprésentés au sein de la population à faible revenu.
- Ils sont plus susceptibles de se trouver dans une situation de précarité sur le marché du travail, avec un taux de chômage supérieur par rapport aux natifs.
V ou F: L’intégration est pareil selon l’appartenance ou non à une minorité racisée.
L’intégration est différente selon l’appartenance ou non à une minorité racisée ; en effet, les enjeux du travail seraient encore plus préoccupants chez les immigrants racisés.
V ou F: il y a autant de personnes immigrantes que natives au chômage.
F: Selon les données du recensement de 2011, au Canada, le taux de chômage est 2 fois plus élevé pour les immigrants très récents (14,2%) que pour les natifs (7,1%).
Les écarts de taux de chômage chez les diplômés universitaires au Québec entre les immigrants, racisés ou non, et les natifs sont également importants, favorisant les natifs.
Quels sont les trois freins à l’intégration des immigrants sur le marché du travail?
- Manque de reconnaissance des compétences étrangères
- Mauvaise application des politiques d’intégration
- Discrimination au travail
En quoi le manque de reconnaissance des compétences étrangères pose problème?
- La déqualification qui en résulte est différenciée selon la région d’origine des immigrants (plus importante chez ceux venant d’Asie de l’Ouest et du Moyen-Orient).
- La non-transférabilité des qualifications acquises à l’étranger relève d’une attitude postulant l’incompatibilité des cultures et d’une compréhension caricaturale et obsolète du monde non occidental.
Comment la discrimination au travail impacte les immigrants au QC ?
- Au Québec, les employeurs sont relativement peu favorables à l’embauche de certains groupes d’immigrants par rapport aux autres provinces. Ces comportements discriminatoires ne permettraient donc pas à certains immigrants de mettre en valeur leur candidature en entrevue.
Quel est un obstacle majeur à leur insertion sur le marché du travail?
Qu’est-ce qui pourrait y rémédier.
Le manque d’expérience locale des immigrants est reconnu comme étant un obstacle majeur à leur insertion en emploi.
• Une intensification des programmes de stages et de mentorat pourrait aider à briser ce cercle vicieux.
Le mode de recrutement par bouche-à-oreille, qui est la méthode la plus fréquente de sélection de la main-d’œuvre pour 70% des employeurs, tend également à exclure les nouveaux arrivants. Pourquoi?
Leur capital social moins élevé faisant en sorte qu’ils peuvent plus difficilement s’insérer dans des réseaux socioprofessionnels.
V ou F: des programmes d’accès à l’égalité sont obligatoires pour les organismes privés, les grandes entreprises et les PME.
F: Alors que des programmes d’accès à l’égalité sont obligatoires pour les organismes privés et les grandes entreprises, les PME ne sont pas concernées. Ces programmes d’accès à l’égalité devraient donc être revus.
Les immigrants des pays du Maghreb sont durement touchés par le chômage. Bien que ceux ayant un emploi soient investis dans toutes les sphères d’activité, ils se dirigent plus facilement vers les garderies, le commerce de détail, le télémarketing, l’industrie du taxi ou le travail d’agent immobilier. Ceci s’explique par divers facteurs, qui sont?
- Présence de compatriotes dans le milieu
- Formation courte qui permet un accès rapide à la profession
- Âge et charges familiales ne permettant pas un retour aux études et un endettement
- Crainte d’intégrer une organisation et de devoir débuter au bas de l’échelle, alors qu’ils étaient haut placés dans leur pays d’origine
Les phénomènes du chômage et de la déqualification de cette immigration maghrébine, pourtant choisie, francophone et scolarisée, s’expliquent par plusieurs barrières. Nommer les.
Barrières linguistiques :
- Méconnaissance de l’anglais (obstacle majeur à Montréal, où la majorité des Maghrébins s’établissent)
- Maîtrise parfois insuffisante du français (secondaire à l’arabisation des pays du Maghreb)
• Barrières systémiques :
- Accès limité aux ordres professionnels
- Problèmes de reconnaissance de la formation et de l’expérience
- Absence de possession d’un réseau de contacts donnant accès aux emplois non affichés
• Barrières culturelles :
- Difficulté, durant la courte période de probation, à s’approprier le cadre de référence du nouveau milieu de travail (implicites culturels, habiletés politiques, pratiques sociales au bureau, comportements valorisés ou bannis,
cultures et sous-cultures organisationnelles, etc.), en plus de celui de la société d’accueil
• Stéréotypes, préjugés et discrimination :
- Craintes des employeurs de devoir procéder à des accommodements
- Frilosité des employeurs ayant eu de mauvaises expériences antérieures avec des employés maghrébins
- Peur des employeurs de devoir gérer des conflits de valeurs ou des plaintes de discrimination
- Manque, dans les organisations, de mécanismes d’accueil et d’intégration des nouveaux employés immigrants
• Messages contradictoires reçus :
- Effarouchement des employeurs lors des entrevues d’emplois devant les candidats d’immigration trop
enthousiastes qui semblent se vanter en étalant leurs diplômes et leurs titres, alors que les ateliers de recherche d’emploi mettent l’accent sur la nécessité de savoir se vendre lors de l’entretien.
Comment l’absence aux cours de francisation peut-il avoir des conséquences négatives, bien que les Maghrébins connaissent suffisamment bien le français?
Les cours de francisation sont en même temps des lieux de socialisation et de familiarisation avec certains aspects de la culture québécoise susceptibles de contribuer à leur intégration économique et socioculturelle.
Pourquoi les femmes maghrébines seraient-elles moins exposées à la discrimination que les hommes?
- Elles se résignent davantage à accepter les emplois alimentaires et à composer avec la déqualification.
- Elles bénéficient d’un préjugé favorable et inspirent la sympathie et l’admiration.
V ou F: en contexte d’immigration, les relations familiales restent fixes.
F: Les relations familiales sont reconfigurées en contexte d’immigration.
• L’expérience migratoire peut contribuer à accélérer l’éclatement du couple ou de la famille si les fondations en étaient fragiles ou que le projet est initié par une partie et subie par l’autre.
• Certains considèrent le choc migratoire comme une occasion leur ayant permis de se reconstruire pour le mieux.
Où choississent de résider les immigrants?
- Certains optent rapidement pour une maison en banlieue ou sur l’île de Montréal, alors que d’autres débutent par un secteur fréquenté par la communauté, avant de déménager dans un quartier qu’ils choisissent après s’être familiarisés avec la ville.
Plusieurs Maghrébins choississent de s’engager comme bénévoles dans les activités et instances scolaires. Pourquoi?
Stratégie d’insertion sociale très prisée par les Maghrébins pour plusieurs raisons :
- Tentent de conserver un sentiment de compétence parentale
- Créer un réseau de constacts professionnels et un réseau social.
- Ils veulent comprendre les rouages du système pour ne pas être dépendants de leurs enfants pour comprendre les bulletins de notes ou les programmes scolaires.
Face à la perte temporaire ou définitive de l’identité professionnelle d’origine survient chez un nombre important d’immigrants scolarisés, toutes origines confondues, où trouvent-ils un emploi?
- Plusieurs femmes ont investi les garderies en milieu familial, une voie rapide qui permet de gagner sa vie décemment,sans passer par un retour aux études de longue durée ni par le cycle incertain de la recherche d’emploi.
- Plusieurs Maghrébins ont intégré le milieu communautaire, en particulier les organismes d’accueil et d’intégration des nouveaux immigrants.
- Le retour aux études demeure une stratégie très prisée (ex : dentistes convertis en hygiénistes dentaires, pharmaciens devenus analystes en laboratoire).
La détérioration des conditions socio-économiques des immigrants par rapport aux natifs et aux cohortes précédentes relève d’un ensemble de facteurs complexes. Les récentes cohortes d’immigrants composées majoritairement de minorités racisées sont souvent l’objet d’une discrimination systématique.
Comment la discrimination systématique se manifeste-t-elle?
- Le manque de reconnaissance des diplômes étrangers diffère selon la région d’origine des immigrants ( plus importante chez ceux venant d’Asie de l’Ouest et du Moyen-Orient)
- Les compétences linguistiques sont importantes. Le bilinguisme – nécessaire.
• Les employeurs discriminent substantiellement les candidats par le nom.
- En effet, à profil et à qualifications égales, une personne ayant un nom québécois (ex : Tremblay, Bélanger) a au moins 60% plus de chances d’être invité à un entretien qu’une personne portant un nom « ethnique » (ex : Sanchez, Ben Saïd). Environ 1 fois sur 3, ces derniers risquent d’avoir été ignorés par l’employeur sur une base discriminatoire.
L’apparence de la population ethnique peut également apporter une discrimination. Les employeurs peuvent craindre de devoir faire des accommodements.
Quand est-ce que l’allaitement au biberon a pris de l’ampleur?
Dans les années 1940, les progrès quant à la conservation et à la pasteurisation du lait ont rendu l’allaitement au biberon intéressant pour les mères, amenant un déclin de sa popularité. Depuis 1970, l’allaitement retrouve peu à peu la faveur des femmes.
V ou F: Les femmes qui choisissent d’allaiter ont des niveaux d’instruction et de revenu supérieur à la moyenne.
V
V ou F: la majorité des mères allaitent au sein.
V:En 2014, au Québec, 89% des mères allaitaient à la naissance et à 6 mois, près de la moitié des bébés étaient toujours allaités au sein.
Le lait maternel est le seul lait qui soit parfaitement adapté aux besoins du nourrisson. Pourquoi?
- Il est plus facile à digérer que le lait de vache et moins susceptible d’entrainer des réactions allergiques.
- Il contient des composantes complexes qui réduisent l’incidence ou la gravité de plusieurs problèmes ou maladies.
- Il permet un développement optimal tant au niveau de la croissance qu’au niveau neurologique et immunologique.
Pour combien de temps est recommandé l’allaitement maternel..
Exclusivement?
En complément d’un régime alimentaire approprié?
Au Canada, l’allaitement maternel exclusif est recommandé pendant les 6 premiers mois.
Sa poursuite est encouragée jusqu’à l’âge de 2 ans, en complétant avec un régime alimentaire approprié pour un minimum de 12 mois, puis aussi longtemps que la mère et le bébé le désirent.