APP5 Flashcards
(148 cards)
En 2008, quelle est l’espérance de vie pour les Quebecois.es?
En 2008, l’espérance de vie à la naissance demeurait plus longue pour les Québécoises, avec 82,9 ans, que les Québécois, avec 78,3 ans.
Depuis 1988, de combien d’années a augmenté l’espérance de vie pour les hommes/femmes?
L’écart est-il significatif?
Depuis 1988, l’espérance de vie à la naissance a davantage augmenté chez les hommes (6,1 ans) que chez les femmes (3,2 ans). L’écart par rapport aux hommes s’estompe fortement lorsqu’on considère l’espérance de vie en bonne santé, étant de 68,3 ans pour les femmes et de 66,5 ans pour les hommes.
• Cette espérance de vie varie selon les diverses régions du Québec.
Quelle est le taux de mortalité pour les femmes en 2008?
Depuis 1988, il y a eu une diminution ou une augmentation?
En 2008, le taux de mortalité toutes causes confondues des femmes atteint 629,5 pour 100 000.
• Depuis 1988, il a diminué chez les Québécoises, mais de façon beaucoup moins prononcée que chez les Québécois.
Quelle est la cause la plus importante de mortalité au Québec?
Depuis 1988, il il y a eu une diminution ou une augmentation (chez les hommes)?
Les tumeurs malignes sont désormais devenues la cause la plus importante de mortalité au Québec, bien qu’une diminution de la mortalité reliée à cette cause puisse être observée chez les hommes depuis 1988.
Quelle était la principale cause de décès avant 1988?
Taux de mortalité relatif à l’appareil circulatoire
• Le taux de mortalité relatif à l’appareil circulatoire, autrefois la principale cause de décès, a perdu plus de la moitié de sa valeur entre 1988 et 2008, tant pour les hommes que pour les femmes.
Quel est le cancer le plus fréquent chez les femmes?
Cancer du sein
(Homme: cancer prostate suivi de près par cancer poumons)
L’incidence du cancer du sein chez les femmes (133,2 pour 100 000) était plus élevée que celle du cancer de la prostate chez les hommes (123,5 pour 100 000) en 2006. Le cancer du sein est le principal cancer chez les femmes, et de loin, alors que celui de la prostate n’est que légèrement plus fréquent que celui du poumon chez l’homme.
V ou F: les femmes souffrent de détresse psychologique plus que les hommes.
V (23.2% vs 16.6%)
V ou F: les femmes ont moins de soutien pour la santé mentale que les hommes.
V: (10.9% vs 13.4%)
V ou F: les hommes ont autant d’idées suicidaires et de stress quotidien (élevé) que les femmes.
V!
Les saines habitudes de vie réfèrent aux comportements favorisant la santé et à la réduction des comportements qui lui sont nuisibles. Entre les hommes et les femmes, qui est plus enclin à en adopter?
Au Québec, les femmes semblent davantage portées que les hommes à adopter des comportements sains pour préserver leur santé.
• Elles sont plus enclines à consommer des fruits et légumes, fument moins, consomment beaucoup plus rarement des quantités élevées d’alcool et sont moins nombreuses à souffrir d’un surplus de poids.
Qui est plus touché par
- la situation socio-économique précaire
- sentiment d’appartenance faible
- L’insécurité alimentaire touche plus de femmes.
- Les hommes sont plus nombreux à ressentir un faible sentiment d’appartenance.
Quelles tendances sont observés au QC quant à l’indice de fécondité et le moment de la maternité, ainsi que le taux d’interruptions volontaires de grossesse?
- Au Québec, l’indice de fécondité, qui est de 1,71 enfant, a augmenté depuis 1998 (1,58 enfant). L’indice de grossesse, quant à lui, est présentement de 2,36 grossesses.
- Les Québécoises retardent le moment de leur maternité, l’âge moyen des mères à la naissance de l’enfant étant passé de 28,3 ans en 1998 à 29,3 ans en 2010.
- Le taux d’interruptions volontaires de grossesses a, pour sa part, diminué.
En 2008, qui avait plus de médecins de famille? Pourquoi?
En 2008, le taux de population n’ayant pas de médecin de famille était plus faible chez les femmes (19,6%) que chez les hommes (34,3%). En 2010, plus de femmes (77,5%) avaient consulté leur médecin de famille que d’hommes (65,1%).
• Une grande partie des soins dévolus aux femmes sont liés à la reproduction, ce qui pourrait expliquer que les femmes de 15 à 44 ans ont davantage recours aux services médicaux que les hommes.
• Le taux d’hommes obtenant des services médicaux augmente toutefois plus fortement à partir de l’âge de 35 ans, de sorte que chez les plus de 70 ans, ils en reçoivent davantage que les femmes.
De 2003 - 2008, il y a une une diminution ou une augmentation de femmes ayant recours aux test PAP / mammographies?
En 2008, 69,6% des femmes de 20 à 69 ans s’étaient soumises à un test PAP depuis moins de 3 ans, ce qui est inférieur au taux vu en 2003 (71,7%). Quant à la mammographie, en 2010, 68,8% des femmes de 50 à 69 ans avaient subi une mammographie, ce qui représente une augmentation depuis 2003.
Entre les hommes et les femmes, qui a plus tendance à avoir un médecin de famille, utiliser les services de santé (info-santé CLSC), consulter aux cliniques/ à l’urgence, et d’être hospitalisés?
• Moins d’hommes que de femmes ont un médecin de famille.
• Moins d’hommes que de femmes connaissent et utilisent les services info-santé du CLSC.
• Les femmes sont plus enclines à aller chez le médecin ou à fréquenter les cliniques de consultation externe ou les
salles d’urgence, car elles consacrent plus d’efforts au maintien de leur santé.
- Toutefois, tel que mentionné précédemment, à partir de 70 ans, les hommes obtiennent davantage de services
médicaux.
• Les hommes sont plus susceptibles d’être hospitalisés longtemps et d’éprouver des problèmes de santé chroniques.
Entre les hommes et les femmes, qui est plus porté avoir un comportement préventif et proactif envers leur santé?
Les femmes:
• Elles consultent plus souvent et plus précocement que les hommes.
• Elles ont une attitude plus favorable au fait de demander de l’aide et des sentiments plus positifs face au soutien social et à l’aide professionnelle.
alors que les hommes:
• Ils sont moins portés à des gestes préventifs.
• Ils consultent plus tardivement, souvent sous la pression de l’entourage ou suite à une situation de crise.
• Ils sont confrontés à des diagnostics plus sévères.
• Ils ont plus de difficulté à demander de l’aide et à accepter les conséquences de la maladie sur leur mode de vie et leurs rôles sociaux.
De quoi dépend le vieillissement?
Le vieillissement de chaque individu est unique et dépend de son bagage génétique (famille à grande longévité), de son environnement et de ses habitudes tout au long de la vie (nutrition, sédentarité, tabac, alcool, intoxication professionnelle, guerre, etc.), ainsi qu’aux maladies ou accidents.
Quels sont les caractéristiques du vieillissement?
Le vieillissement normal se caractérise par une diminution de la réserve fonctionnelle, par une diminution de la capacité d’adaptation et par une diminution des mécanismes de contrôle.
Quel est le principal facteur des transformations physiques?
La programmation génétique est certes le principal facteur et l’élément déclencheur de ces transformations physiques. Mais le contexte environnemental et les habitudes de vie constituent des facteurs essentiels influant sur l’ampleur, la vitesse et la sévérité des transformations.
Quels changements biologiques du rythme circadien ont lieu lors du vieillissement?
- La variation de l’amplitude de la température corporelle est diminuée.
- La courbe de concentration de cortisol plasmatique au cours de la journée est aplatie
Note: The classic phase markers for measuring the timing of a mammal’s circadian rhythm are:
melatonin secretion by the pineal gland
core body temperature minimum
plasma level of cortisol
so melatonin, body temp, and cortisol regulate circadian rhythm
Lors du vieillissement, le sommeil est désynchronisé. Expliquer
Sommeil désynchronisé :
• Une avance des phases de sommeil est observée : le début du sommeil survient 1 à 2 heures plus tôt. à Il y a donc une tendance à s’endormir plus tôt le soir et à se réveiller plus tôt le matin.
Diminution liée au vieillissement des sécrétions pulsatiles de certaines hormones (gonadotrophine, hormone de croissance, mélatonine).
Lors du vieillissement, qu’est-ce qui se passe à l’homéostasie?
Diminution de la réserve fonctionnelle. C’est souvent lors d’un stress ou d’une maladie que cette difficulté à maintenir le milieu intérieur se manifeste.
Lors du vieillissement, qu’est-ce qui se passe à la pression artérielle?
Les récepteurs adrénergiques semblent préservés avec l’âge, mais il y a une diminution de l’activité beta-adrénergique. Il n’y aurait pas de diminution du nombre de récepteurs beta-adrénergiques, donc ça semble être une atteinte au niveau du signal post-synaptique. Il y a ainsi un risque important d’hypotension orthostatique et, éventuellement, de chutes dues à une diminution de la perfusion cérébrale.
Lors du vieillissement, qu’est-ce qui se passe à la thermorégulation?
Plus grande susceptibilité à l’hypothermie et l’hyperthermie, ce qui peut expliquer l’excès de mortalité des personnes âgées durant les mois plus froids et les plus chauds de l’année.