Appareil Digestif Flashcards
(211 cards)
Histologie de l’oesophage
(1) Muqueuse épaisse
- plis longitudinaux
- épithélium stratifié, pavimenteux, non keratinisé
- chorion très vascularisé avec de rare glande tubulo-acineuse à prédominance muqueuse
(2) Musculaire muqueuse très fine
(3) Sous-muqueuse
- glande tubulo-acineuse à prédominance muqueuse = lieu principal de sécrétion du mucus
- plexus veineux au tiers inférieur (anastomose porto-cave)
(4) Musculeuse
- quart supérieur : fibres striées en continuité avec la musculature pharyngée
- partie inférieur : s’hypertrophie pour former le sphincter du cardia (CML)
(5) Adventice = tissu cellulo-graisseux lâche dans le médiastine et péritoine dans le court segment thoracique
Histologie générale du tube digestif
(1) Muqueuse = épithélium de revêtement + chorion +/- glande
(2) Musculaire muqueuse (tissu musculaire lisse) = couche circulaire interne + couche longitudinale externe
(3) Sous-muqueuse = tissu conjonctif +/- glande
(4) Musculeuse = circulaire interne + longitudinale externe = péristaltisme
(5) adventice ou séreuse
Vascularisation et innervation histologique du tube digestif
2 plexus vasculaire :
- sous muqueux
- muqueux
Innervation parasympathique : vague –> corps cellulaire inclus dans la paroi du tube digestif
- plexus myentérique d’Auerbach (au niveau de la musculeuse)
- plexus sous-muqueux de Meissner
- plexus muqueux
Innervation sympathique : court neurone –> gg paravertébral –> long neurone vers la sous-muqueuse et vers la musculeuse
Histologie de l’estomac
(1) Muqueuse
- fundique dans les 2 tiers supérieurs
- pylorique dans le tiers inférieurs
+ couche lymphoïde dans le chorion
(2) Musculaire muqueuse formant des replis majeurs et mineurs
(3) Sous-muqueuse = tissu conjonctif très vascularisé et innervé par un gros plexus sous-muqueux parasympathique
(4) Musculeuse composé de 3 couches (oblique interne, circulaire moyenne et longitudinale externe) et présentant un plexus myentérique très ramifié
(5) Feuillet viscéral du péritoine
Histologie de la muqueuse fundique de l’estomac
(1) Crypte = 1/4 de l’épaisseur (0,3 à 0,5 mm) : épithélium simple de cellule prismatique à pôle muqueux
(2) Cellule du collet = jonction glande/crypte où les cellules subissent beaucoup de mitoses
(3) Glande en tube droit = 3/4 de l’épaisseur (0,6 à 0,9 mm)
- cellules principales = cellules basophiles, prismatique sécrétant des grains de pepsinogène (0,3 à 0,6 µm)
- cellules bordantes (= pariétales) = cellules arrondies, acidophile sécrétant HCl et Facteur intrinsèque de Castle dans un “puit villeux”
- cellules entéro-endocrines = cellules avec grains de sécrétion basaux de sérotonine, bombésine et VIP (régulant la vasomotricité et la contraction)
Histologie de la muqueuse pylorique de l’estomac
Toutes les cellules se ressemblent !
(1) Cryptes = 2/3 de l’épaisseur (0,4 à 0,7 mm)
(2) Glandes en tube contourné = 1/3 de l’épaisseur (0,3 à 0,5 mm)
- cellules entéro-endocrines sécrétant la gastrine (qui stimule la sécrétion d’HCl par les glandes fundiques)
- cellules à muscus (les plus nombreuses) = cellules avec un pôle apicale PAS+ (= vacuole de mucus)
Composition des sucs gastriques
- Mucines = glycoprotéines alcalines produites par les cellules de revêtement et les cellules du collet
- HCl sécrété par les cellules bordantes de l’estomac fundique
- Enzymes produites par les cellules principales = pepsinogène activé en pepsine en milieu acide et en présence de sucs gastriques et de lipases
- Facteur intrinsèque de Castle
Les moyens d’accroître la surface au niveau de l’intestin grêle
- Valvule connivente = soulèvement circulaire de 2 à 5 mm de la sous-muqueuse
- Villosités intestinales = soulèvement de 0,8 à 1 mm de la muqueuse
- Microvillosités sur les entérocytes
Histologie de l’intestin grêle
(1) Muqueuse avec glande de Lieberkühn entre les villosités
- enterocytes présentant plateau strié apical (microvillosités) et endosomes de transport
- cellules caliciforme à mucus
- cellules de Paneth = cellule du cul de sac présentant des granulations apicales à contenu enzymatique et pro-enzymatique
- plaque de Payer = condensation d’infiltrat lymphoïde
(2) Musculaire muqueuse envoyant le “muscle de Brucke” dans l’axe de chaque villosité
(3) Sous-muqueuse :
- duodénum (jusque l’abouchement du cholédoque) : glande tubuleuse muqueuse de Brunner sécrétant un mucus alcalin
- jéjuno-iléon : pas de glande, présence de nodules lymphoïdes en position anti-mésentérique
(4) Musculeuse : moins épaisse qu’au niveau gastrique
(5) feuillet viscéral du péritoine
Histologie de l’appendice iléo-caecale
(1) Lumière quasi-virtuelle
(2) Muqueuse avec quelques glandes de Lieberkühn et des nodules lymphoïde
(3) Musculaire muqueuse réduite et interrompue par la musculaire muqueuse
(4) Sous-muqueuse
(5) Musculeuse
(6) Péritoine
Histologie du colon
(1) Muqueuse lisse
- épithélium de type intestinal = entérocytes à plateau strié + cellules caliciforme (de plus en plus nombreuse)
- peu de cellule entéro-endocrine et pas de cellule de Paneth
- Pas de vilosité, pas de valvule et pas de crypte
- Glande de Lieberkühn (plus rare que dans le duodénum)
- Nodules lymphoïdes = follicules clos = centre en prolifération + couronne de lymphocyte mature
(2) Musculaire muqueuse interrompue par les nodules lymphoïdes
(3) Sous muqueuse sans glande
(4) Musculeuse avec bandelettes coliques longitudinales
(5) Feuillet viscéral du péritoine
Histologie du canal anal
(1) Zone ano-rectale
- épithélium pavimenteux, stratifié, non kératinisé
- disparition de la musculaire muqueuse et donc fusion du chorion et de la sous muqueuse
(2) Zone ano-cutanée
- épithélium pavimenteux, stratifié
- apparition de réseau veineux hémorroïdaire (=anastomose porto-cave)
- hypertrophie de la musculeuse circulaire = sphincter lisse
(3) Zone cutanée
- épithélium pavimenteux, stratifié, kératinisé avec phanère et glandes sudoripares
- Sphincter strié remplaçant la musculaeuse
Le système immunitaire intestinal
= système GALT
(1) Dans le chorion : infiltrat de LT, macrophages, plasmocytes, PNEo
(2) Dans la muqueuse et la sous muqueuse : nodules lymphoïde avec centre gérminatif de LB et LT
(3) LT intra-épithéliaux = cellule M = cellules dialoguant avec les CPA
Le rôle de la salive
(1) Lubrification du bol alimentaire
(2) Digestion des sucres lents grâce à l’amylase
(3) Hydratation du bol alimentaire
(4) Solubilisation des substance (gout)
(5) Rinçage de la bouche
(6) Effet anti-septique (IgA sécrétoires)
Composition organique de la salive
Plus de 1300 protéines / 2 g/L
(1) Enzymes salivaires
- amylase = glycoprotéine de 55 kDa hydrolysant la liaison alpha-1-4 glucosidique à pH neutre, libérant ainsi du maltose et des oligomères glucidique (inhibée par la gastrine)
- lipase hydrolysant les TG
- lysosyme = antibactérien
(2) Mucines = molécules de plus de 1 GDa donnant la viscosité = chaine polypeptidique + chaines glucidiques
- glycoprotéine si petit glucide
- mucopolysaccharide acide si gros sucre + acide urique
(3) IgA sécrétoire
Le modèle de Thaysen
Salive primaire = transudat (=échange passif) à travers les cellules acineuse
Salive définitive = salive issu de réabsorption importante (surtout de Na) le long de la paroi du canal excréteur
La salive primaire
- Osmolarité de la salive primaire = osmolarité du plasma
- Sodium isotonique
- potassium un peu hypertonique (10/15 mM)
- Sous la dépendance du cotransporteur Na/K/2Cl sur la membrane basolatérale
- Selon la présence d’un échangeur anionique apical, on distingue les liquide riches en Cl- et les liquides riches en bicarbonates (HCO3-)
Élaboration de la salive définitive
- Réabsorption active de Na et réabsorption passive de Cl (sous contrôle de la NA/K ATPase)
- Sécrétion active de K
- Sécrétion active et passive de bicarbonate
Composition de la salive définitive
- Hypotonique (30 à 300 mOsm/L) car les canaux excréteurs sont peu perméable à l’eau
- Composition électrolytique = fonction du débit salivaire (et donc de la situation repos/alimentation) et de l’état d’hydratation
- En situation basal, faible osmolarité car réabsorption active de Na et de Cl et de HCO3-, [K] faible,
- Quand le débit augmente
- Cl- augmente de manière proportionnelle au débit
- Na+ augmente avec seuil atteint à 4 mL/min
- HCO3- augmente avec atteinte d’un plateau
- K +/- stable
(Na+ et Cl- hypotonique et HCO3- et K+ hypertonique)
Contrôle neurologique de la sécrétion de salive
(1) Pour la sublingual et pour la submandibulaire : Pointe de la langue –> Trijumeau (V) –> Noyau salivaire supérieur –> Fibre parasympathique du VII
(2) Pour la parotide : Base de la langue –> Glossopharyngien (IX) –> Noyau salivaire inférieur –> fibre parasympathique du IX
(3) Pour les 3 glandes : C1 à C5 empruntant les fibres sympathiques
L’échographie en digestif : utilisations, qualités, défauts
Utilisation :
- vésicule = anechogène
- foie normal = hypoechogène
- foie stéatosique, calculs vésiculaires = hyperechogène
Qualités : sans danger, prix
Défauts : zones cachées par l’air du tube digestif (pancréas derrière l’estomac), études manuelle de petite taille
Le scanner en digestif : utilisations, qualités, défauts
Utilisation : caractérisation de nodules hépatiques (hyperechogène, isodense, hypodense)
Qualités : étude volumique, bonne résolution spatiale, rapide, reproductible
Défauts :irradiant, faible résolution en contraste (paliée par l’utilisation d’iode), prix
La radiographie en digestif : utilisations, qualités, défauts
OBSOLETE
Utilisation :
- recherche de corps étrangers (métalliques)
- occlusion chez l’enfant
- pneumopéritoine et occlusion chez l’adulte en absence d’IRM dispo
Qualités : prix
Défauts : Irradiant, pas de différenciation des tissus mou
L’IRM en digestif : qualités, défauts
Qualités : grande résolution en contraste, peu de contre-indications
Défauts : prix, résolutions spatiale médiocre, claustrophobie, pacemaker