auto-app Flashcards

1
Q

quelles sont les 5 catégories de complications possibles suite à une transfusion:

A

complications immuno (hémolyse)

complications infectieuses (inf. virale HBV HCV, VIH, contamination bactérienne)

complications cardiorespiratoires (surcharge volémique + oedème aigu pulmonaire)

réactions allergiques

troubles électrolytiques

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2
Q

Expliquez les mesures employées par Héma-Québec pour éviter la transmission des maladies indiquées ci-dessous par la transfusion.

  1. Hépatite B
  2. Hépatite C
  3. VIH
  4. Malaria
A
  • L’utilisation de donneurs bénévoles
  • Sélection des donneurs suite à un questionnaire standardisé ciblant entre autres la symptomatologie, les comportements à risque et les voyages en zone endémique. Exclusion temporaire ou permanente selon le facteur de risque
  • Les analyses sérologiques
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3
Q

quelles sont les causes possibles d’une hyperbilirubinémie?

A

Une réaction hémolytique retardée (post-transfusion)
- Autre cause d’hémolyse (destruction accélérée des globules rouges (causes : valve mécanique, malformation artério-veineuse, autres…)

  • septicémie ou virémie
  • effet secondaire médicamenteux
  • obstruction intestinale
  • cholestase (obstruction extra hépatique des voies biliaires, maladie hépatocellulaire)
  • maladies métaboliques (exemple : maladie de Gilbert)
  • hypoxémie, acidose

Dans ce cas, la plupart des diagnostics cités en deuxième lieu sont peu probables mais peuvent être responsables d’une hyperbilirubinémie chez un patient hospitalisé (rappelez vous que la majorité des patients transfusés ne développent aucune réaction indésirable).

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4
Q

combien de jours post-transfusion se manifeste la réaction hémolytique retardée et l’hépatite transfusionnelle?

A

La première se manifeste par un ictère 10 à 14 jours après la transfusion tandis que la deuxième, si cliniquement décelable, se manifeste 6 à 8 semaines après la transfusion.

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5
Q

En cas d’incompatibilité ABO, découlant le plus souvent d’une erreur humaine dans la chaîne transfusionnelle, soit au moment du prélèvement, des analyses ou encore de l’administration du produit, une …

A

une réaction hémolytique immédiate peut survenir.

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6
Q

une réaction aux autres Ag (que ABO) sur la membrane des GR produit quel type de réaction hémolytique?

A

Lorsqu’exposé à ces antigènes étrangers, le receveur peut fabriquer un anticorps correspondant. Dans la première situation, ceci est arrivé à Marie : suite à une exposition antérieure (transfusion, grossesse), elle a été sensibilisée à un antigène donné, par exemple le Kell (K) (ou le Jka, le E ou d’autres) et elle a produit un anti-K correspondant. Cet anti-K s’attache aux globules rouges transfusés qui portent l’antigène K. L’interaction entre l’anticorps et l’antigène amène la destruction des hématies transfusées avec une hyperbilirubinémie secondaire qui se manifeste le plus souvent 10-14 jours après la transfusion. (réaction retardée)

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7
Q

Heureusement, la plupart des receveurs de transfusions sanguines ne fabriquent pas d’anticorps anti-érythrocytaires; cela arrive chez … % des patients transfusés par épisode transfusionnel.

A

Heureusement, la plupart des receveurs de transfusions sanguines ne fabriquent pas d’anticorps anti-érythrocytaires; cela arrive chez 3-8 % des patients transfusés par épisode transfusionnel.

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8
Q

Selon vous, pour ces maladies hépatiques, quel est actuellement le risque approximatif encouru par la transfusion d’une unité de sang?

  • Hépatite B :
  • Hépatite C :
A
  • Hépatite B : environ 1 : 2 000 000 transfusions
  • Hépatite C : 1:10 000 000 ou plus (environ 1 : 25 000 000 transfusions)
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9
Q

risque de contracter VIH après transusion

A

VIH : 1:10 000 000 ou plus (environ 1 : 30 000 000 transfusions)

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10
Q

Un développement continu des … … a contribué à diminuer de façon significative les risques infectieux résiduels.

Par exemple, au début des années 1990, 1 receveur sur 3000 développait une infection à l’hépatite C (dont 20% de ceux-ci progressaient à des stades graves de la maladie) contre le risque actuel de 1 :25 000 000 environ.

Ces diminutions du risque transfusionnel sont dues à l’amélioration des … …, et à l’ajout de … pour le VIH et l’hépatite C (TAN). Notez bien que malgré cela ces risques n’atteindront jamais zéro, d’où l’importance de toujours bien juger de la pertinence d’une transfusion sanguine.

A

Un développement continu des technologies de dépistage a contribué à diminuer de façon significative les risques infectieux résiduels.
Par exemple, au début des années 1990, 1 receveur sur 3000 développait une infection à l’hépatite C (dont 20% de ceux-ci progressaient à des stades graves de la maladie) contre le risque actuel de 1 :25 000 000 environ.

Ces diminutions du risque transfusionnel sont dues à l’amélioration des tests sérologiques, et à l’ajout de tests de séquences d’acides nucléiques viraux spécifiques pour le VIH et l’hépatite C (TAN). Notez bien que malgré cela ces risques n’atteindront jamais zéro, d’où l’importance de toujours bien juger de la pertinence d’une transfusion sanguine.

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11
Q

Par ailleurs, la contamination bactérienne demeure aussi un risque bien présent associé aux transfusions. Celle-ci est plus fréquemment associée à la transfusion de .., car ….

A

Par ailleurs, la contamination bactérienne demeure aussi un risque bien présent associé aux transfusions. Celle-ci est plus fréquemment associée à la transfusion de plaquettes, car ces dernières doivent être maintenues à température pièce (22°C) pour conserver leur intégrité, ce qui favorise la prolifération bactérienne.

Le risque résiduel de contamination bactérienne et de septicémie est estimé à 1:10 000 transfusions de plaquettes.

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12
Q

Les principales complications des transfusions sanguines sont celles indiquées dans la section précédente. Certaines sont rares (moins de 1:5 000 transfusions) mais potentiellement graves :

A
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13
Q

Certaines complications post-transfusions sont fréquentes (1% des transfusions) et inconfortables pour le patient mais qui ont rarement des séquelles significatives :

A
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13
Q

quelle est la complication transfusionnelle grave la plus fréquente (jusqu’à 1:100 transfusions) et est actuellement responsable de la majorité des décès par transfusion?

elle est influencée par quoi

A
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14
Q

Certaines complications surviennent surtout lorsqu’une grande quantité de sang est transfusée rapidement (transfusion massive) :

A
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15
Q

Une autre complication peut compliquer l’administration de transfusions subséquentes ou le décours d’une grossesse future :

A

L’alloimmunisation érythrocytaire, soit le développement d’un anticorps érythrocytaire irrégulier

16
Q

juste observe

A
17
Q

quelles analyses sont effectuées sur du sang donné?

A

Groupage ABO
Groupage RhD
Recherche d’antigène de surface de l’hépatite B (HBsAg)
Recherche d’anticorps anti-VIH
Test sérologique pour la syphilis
Recherche d’anticorps anti-HCV (virus de l’hépatite C)

18
Q

Les épreuves de dépistage basées sur la recherche d’acides nucléiques (TAN) diminuent davantage les risques infectieux résiduels. Ces tests permettent d’identifier un donneur durant la période fenêtre, soit l’intervalle de temps entre l’infection initiale et le développement d’anticorps (ex : VIH, hépatite C).

vrai ou faux

A

vrai

18
Q

vrai ou faux
Considérant le risque de transmission du CMV (cytomégalovirus) par la transfusion, la leucoréduction universelle des produits sanguins labiles au Canada (leucofiltration) est jugée suffisante et équivalente à un produit sanguin séronégatif pour le CMV, et ce pour la grande majorité des receveurs.

A

vrai

19
Q

juste lis

A
20
Q

juste lis

A
21
Q

Parmi les éléments nommés ci-dessous, lequel ou lesquels retrouve-t-on dans un culot globulaire?

globules rouges

plasma

plaquettes

neutrophiles

albumine

A

globules rouges
plasma

22
Q

Les manifestations cliniques de l’anémie sont déterminées par son étiologie spécifique. Les signes et symptômes énumérés ci-dessous peuvent être retrouvés dans les anémies d’étiologies diverses et sont témoins d’une diminution de la capacité du transport d’oxygène aux tissus

A
23
Q

Lorsque vous évaluez la nécessité d’une transfusion sanguine pour un patient anémique, il faut rechercher ces symptômes et signes. Il faut aussi prendre en considération :

A
24
Q

Émilie, une adolescente de 16 ans, sans antécédent médicochirurgical se présente à la salle d’urgence pour un épistaxis qui persiste depuis deux heures. L’examen physique démontre une jeune fille avec un épistaxis actif mais qui est en bon état général par ailleurs. Sa fréquence respiratoire est à 16/min, son pouls à 95/min et sa tension artérielle à 110/70 en position assise et couchée. Le reste de l’examen est dans les limites de la normale.

Le résident en ORL fait un paquetage qui arrête complètement l’épistaxis. Il admet la patiente et demande des contrôles réguliers du taux d’hémoglobine. Il prescrit une transfusion de culot globulaire si l’hémoglobine est inférieure à 90 g/L.

Vous êtes le(la) résident(e) à l’étage où Émilie est hospitalisée. L’infirmière vous appelle pour vous informer que son niveau d’hémoglobine est à 88 g/L. Elle va donc débuter la transfusion sous peu. Vous vous rendez à l’étage pour réexaminer Émilie. Le paquetage est en place et il n’y a pas d’évidence de saignement actif. Il n’y a pas d’autre changement à son examen physique, incluant sa tension artérielle.

Donnez-vous votre accord à la transfusion prévue ? Justifiez votre réponse en vous basant sur les discussions antérieures.

A
25
Q

vrai ou faux.
La nécessité de transfuser des culots globulaires ne devrait pas être uniquement déterminée par le chiffre d’hémoglobine.

A

vrai
La nécessité de transfuser des culots globulaires ne devrait pas être uniquement déterminée par le chiffre d’hémoglobine. Il faut toujours prendre en considération la situation clinique, l’examen physique et finalement, le taux d’hémoglobine avant de prescrire une transfusion.

26
Q

La transfusion de produits sanguins comporte des risques de complications. Pour cette raison, avant chaque transfusion que vous prescrivez, vous devez vous poser la question “POURQUOI”. Vous devez considérer :

A
27
Q

qu’est-ce que le plasma?

A

Le plasma est la portion liquide du sang et contient les facteurs de coagulation nécessaires pour la formation du caillot sanguin.

28
Q

vrai ou faux
le plasma doit être congelé avant utilisation

A

vrai
Le plasma est congelé et conservé à une température inférieure ou égale à -18°C. Il doit donc être décongelé avant utilisation.

29
Q

La transfusion de plasma peut être indiquée pour

A

La transfusion de plasma peut être indiquée pour corriger un déficit qualitatif ou quantitatif en facteurs de coagulation. Par exemple, pour le support d’un patient en coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) ou avec une coagulopathie dilutionnelle suite à des transfusions multiples, ou encore pour un patient avec maladie hépatique en présence d’un saignement actif.

30
Q

Le plasma ne doit pas être utilisé pour…

est-il indiqué en absence de saignement?

A
31
Q

En contexte de thrombopénie, la transfusion de plaquettes peut être indiquée dans deux situations :

A
32
Q

quels effets secondaires sont plus fréquents en transfusions de plaquettes?

il y’a-t-il des alternatives à la transfusion de plaquettes?

A
33
Q

juste lis

A