Biologie Flashcards
Vrai ou faux ?
On va finir par trouver «le» gène du trouble borderline.
La contribution génétique au TPB, comme pour les autres troubles psychiatriques, est complexe et polygénique.
Il y a très peu d’affection médicale qui ne repose que sur 1 gène.
Serait-il vrai de dire que les gènes causent certains comportements ?
Pas exactement, puisque les gènes synthétisent des protéines qui influencent le comportement.
Quel influence est-ce que les gènes ont en psychiatrie ?
Il y a plusieurs approches voulant expliquer le lien entre les gènes et la maladie.
2 modèles
Gène = a la maladie
Impossible, puisque les jumeaux identique devrait toujours avoir les deux la maladie ou aucun des deux.
Le génotype est l’ensemble des gènes, le phénotype est ceux qui s’expriment.
Les modèles les plus utiles sont ceux d’intéraction avec l’environnement. On parle ici qu’il faut les deux pour que les gènes s’exprime et avoir le trouble.
Épigénétique. Fragilité biologique et dans l’environnement.
On parle aussi que la maladie arrive dans le cerveau. La dérégulation émotionnelle affecte le cerveau qui fait la maladie.
Quel est la prévalence du TPB ?
Dans la population: 1,4 à 5,9% (avéré, diagnostique avec DSM) (M=2,7%) (75% femmes*)
Chez patients en clinique externe: 10%
Chez patients hospitalisés: 20%
Chiffres prévalence mis à jour avec DSM-5-TR. Médiane de 2,7% tirée de 7 études épidémiologiques (6 aux É-U).
Se borne à indiquer que prévalence féminine plus grande dans population clinique, mais pas dans population non-clinique. Dû au fait que femmes consultent plus? Hommes ont forme plus extériorisée, femmes plus intériorisée.
Quel est la prévalence du TPB au niveau de la parenté ?
Parenté de 1er degré (~50% du matériel génétique)
De 0,8% à 18,3% (M=12%); plus de TPB chez proches TPB par rapport à proches avec schizophrénie, bipolaire, axe II ou normaux
Plus de TPB chez proches TPB que chez proches avec autres troubles de l’axe II (13,0 - 16,1% vs 7,8 - 9,1%)
Le texte du DSM-5 affirme que: «La personnalité borderline est environ cinq fois plus fréquente chez les parents biologiques du premier degré des sujets atteints que dans la population générale.» (p. 783).
Parent avec trouble borderline vs d’autres trouble. Borderline parent = enfant 4x plus de chance.
Plus d’enfant borderline chez parent borderline. Est-ce que ça serait environnemental alors ? Parent élève leurs enfant pour être borderline ?
Quel est l’héritabilité du TPB ?
- Concordance de 35% du TPB chez monozygotes par rapport à 7% chez dizygotes
- Héritabilité estimée à 0,57 - 0,69, la plus grande chez les troubles de personnalité
- À titre de comparaison, l’héritabilité peut aller jusqu’à 0,86 pour le trouble bipolaire et de 0,30 - 0,37 pour le trouble unipolaire (dépression)
- Beaucoup plus de chance d’être borderline si jumeau identique est borderline que jumeau non-identique. 35% vs 7%.
- Énorme taux d’héritabilité. 60% de la variance environnement qui est expliquer par la génétique et 40% ish par l’environnement. Énorme pour un trouble de personnalité. Influence de la biologie for sure.
Qu’est-ce que l’héritabilité ?
- Le % de la variabilité d’une caractéristique attribuée à un facteur génétique, par opposition à un facteur environnemental partagé ou non partagé, par l’étude de jumeaux
- Au lieu de juste voir le lien de parenté, on va s’intéressé au jumeau identique vs non identique et des études d’adoption. Étudier la variation du trait de borderline, ce qui est dû au gènes.
Qu’est-ce que le tempérament ?
Le tempérament désigne par convention les réactions comportementales et émotionnelles qui apparaissent de façon précoce et qui sont en partie influencées par la constitution génétique (Kagan, 1999, p. 86)
Élément de la personnalité le plus associé à la biologie selon les auteurs.
Comment est ce que le tempérement affecte la psychopathologie ?
- L’actualisation ultime du potentiel héréditaire est toujours une question d’interaction avec l’environnement; un tempérament «difficile» ne conduit pas à la psychopathologie si l’environnement sait faire avec et s’y adapter
- Autrement dit, la psychopathologie est le résultat d’un mauvais «match» entre la biologie de l’enfant et l’environnement
- La timidité par exemple qui serait biologique puisque certains bébé sont plus timide que d’autres. Ce n’est pas parce que c’est dans vos gènes que ça va s’exprimer.
- Devenir borderline est une question de fragilité biologique plus une activation par l’environnement.
Quel est le lien entre le Big 5 et le tempérament ?
- Extraversion et névrosisme sont des manifestations du tempérament; le caractère consciencieux également, associé à une dimension de contrôle de l’impulsivité (Big-3)
- Les deux premiers facteurs ont une part d’héritabilité la plus élevée: la transmission génétique explique entre 40 et 60% des différences individuelles chez des jumeaux identiques
Quelle corrélation se fait entre les Big 5 et le TPB ?
La plupart des caractéristiques des individus TPB peuvent être comprises comme des variantes extrêmes du tempérament d’affectivité négative (névrosisme)
Empiriquement, des associations entre TPB et névrosisme sont systématiquement obtenues
Médianes des corrélations sont de:
.47 – névrosisme
.00 – extraversion
.00 – ouverture
-.26 – agréable
-.21 – consciencieux
Corrélation entre sévérité du névrosisme et trouble borderline. Corrélation de grande taille.
Les deux autres sont dans le négatif. Plus on est borderline, moins on est consciencieux et agréable.
Quel est le lien entre la sérotonine et le TPB ?
- Neurotransmetteur qui régule les comportements, les humeurs et les mécanismes de pensée
- Des niveaux d’activité bas sont associés à une réduction de l’inhibition et à de l’instabilité, à l’impulsivité et à la tendance à agir de façon disproportionnée face à certaines situations
- Une activité basse est corrélée à des comportements hétéro et autoagressifs (ainsi qu’à des excès alimentaires et des comportements sexuels impulsifs)
Quel est le dérèglement au niveau des synapse qui pourrait avoir un impact sur le TPB ?
Il y a une protéine qui s’occupe du transport de la sérotonine. Prend la sérotonine dans la synapse et la ramène dans le neurone présynaptique.
Avoir moins de ces protéines veut dire avoir moins de récupération de la sérotonine, veut dire plus de sérotonine dans la synapse.
Ce n’est pas le fait d’avoir beaucoup de sérotonine dans le cerveau qui fait la différence mais bien de l’avoir depuis la naissance ou depuis longtemps.
Affecte la structure qui a un rôle essentiel dans régulation des émotions.
Que serait potentiellement le gène du névrosisme ?
- Le gène qui produit une protéine (5-HTT) qui sert de transporteur à la sérotonine (5-HT) prend une forme longue ou courte
- Les individus qui présentent la version courte de l’allèle 5-HTTLPR (43% des caucasiens) produisent moins d’ARNm de 5-HTT
- Cette protéine sert à éliminer la sérotonine de la synapse; cette activité est réduite avec la forme courte du gène
- Un surplus de 5-HT dans le cerveau dès la naissance aurait un impact sur la neuroplasticité de plusieurs systèmes de régulation émotionnelle à l’âge adulte
- Effet reproduit chez des souris avec des antidépresseurs
Donc :
- L’allèle courte de ce gène fait que la personne à moins de cette protéine.
- Si c’est comme ça dès la naissance, cela peut affecté la façon dont le cerveau va se structurer. L’excès va faire que le cerveau va être moins efficace à la récupération.
- Affecte l’architecture du cerveau.
Quel est l’effet du gène sur le névrosisme ?
- Le gène court pourrait être à la base de traits complexes comme le névrosisme: les individus qui ont une ou deux copies de l’allèle court sont plus instables émotionnellement (l/c ou c/c; l’effet de l’allèle court semble davantage dominant plutôt qu’additif – pas de différence entre les deux combinaisons)
- Effets plus grands sur certaines facettes de névrosisme: anxiété, hostilité/colère, dépression et impulsivité (et non timidité et vulnérabilité)
- Les variations de l’allèle expliquent seulement 7-9% de la variance génétique dans l’étude de l’héritabilité du névrosisme; ceci signifie qu’environ 10 à 15 gènes devraient être impliqués dans la formation du névrosisme