C9 Flashcards

(279 cards)

1
Q

Que contiennent les scènes visuelles complexes comme celles qu’on voit au quotidien?

A

Une énorme quantité d’informations.

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2
Q

Pourquoi notre cerveau doit-il filtrer l’information visuelle?

A

Parce que la quantité d’informations dans une scène dépasse ce qu’on peut traiter à chaque instant.

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3
Q

Quel est l’objectif du filtrage d’information par le cerveau dans une scène visuelle?

A

Détecter les informations saillantes ou importantes.

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4
Q

Pourquoi ne pouvons-nous pas traiter toute l’information visuelle d’une scène en un seul moment ?

A

Parce que la quantité d’information est trop grande pour être traitée simultanément.

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Q

Quelle stratégie devons-nous adopter face à une surcharge d’information visuelle ?

A

Sélectionner l’information à traiter au fil du temps.

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6
Q

Que montre l’exercice avec les deux phrases séparées par des X ?

A

Qu’on ne peut pas lire deux phrases en même temps — notre attention doit se diriger vers l’une ou l’autre.

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7
Q

Que démontre l’impossibilité de lire les deux phrases en parallèle ?

A

Que notre attention est limitée et qu’on ne peut pas traiter toute l’information en même temps.

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8
Q

Quelle stratégie notre cerveau utilise-t-il face à l’impossibilité de traiter plusieurs sources en parallèle ?

A

Il déploie l’attention vers une seule source d’information à la fois.

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9
Q

Où se trouve le cavalier dans la scène complexe présentée ?

A

Au centre de la scène, sur le pont.

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10
Q

Quelle stratégie utilisons-nous pour trouver un élément précis dans une scène complexe ?

A

Nous utilisons des stratégies de recherche visuelle, comme scanner l’image.

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11
Q

Pourquoi est-ce long de trouver le cavalier dans cette œuvre ?

A

Parce qu’il y a une quantité phénoménale d’informations visuelles à traiter.

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12
Q

Pourquoi est-ce long de trouver Charlie dans ce type d’image ?

A

À cause de la similarité élevée entre Charlie et les distracteurs.

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13
Q

Quel est le rôle des distracteurs dans une scène comme “Où est Charlie ?” ?

A

Ils sont très similaires à la cible (Charlie), ce qui rend la recherche plus difficile.

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14
Q

Quel principe rend le jeu “Où est Charlie ?” particulièrement difficile ?

A

Le principe de similarité visuelle entre la cible et les distracteurs.

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15
Q

Que se passe-t-il dans le tour de cartes présenté ?

A

Aucune des cartes de la première image ne se retrouve dans la deuxième. C’est une illusion d’attention.

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16
Q

Quelle est la stratégie utilisée par les magiciens dans ce tour ?

A

Ils détournent notre attention pendant que le changement a lieu.

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17
Q

Quel rôle joue l’attention dans les tours de magie ?

A

C’est le thème central : les magiciens détournent notre attention pour réaliser leurs illusions sans qu’on s’en rende compte.

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18
Q

Quand est-ce que le tour de magie est « déjà fait » selon le principe illustré ici ?

A

Dès que notre attention est dirigée ailleurs — le changement se produit pendant qu’on ne regarde pas.

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19
Q

Définition de l’attention

A

Capacité de sélectionner un ou plusieurs stimuli parmi une grande quantité d’informations.

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20
Q

Définition de l’attention externe

A

Attention portée à des stimuli dans le monde extérieur.

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21
Q

Définition de l’attention interne

A

Attention dirigée vers une ligne de pensée ou des phénomènes internes.

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22
Q

Définition de l’attention overt (ouverte)

A

Attention dirigée vers un objet en le regardant directement (fovéa dessus).

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23
Q

Définition de l’attention covert (cachée)

A

Attention dirigée vers un objet sans le regarder directement (fovéa non dessus).

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24
Q

Exemple d’attention externe

A

Regarder cette diapo ou écouter la voix du professeur.

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25
Exemple d’attention interne
Penser à son rythme cardiaque ou réfléchir au cours plutôt qu’à son week-end.
26
Exemple d’attention overt
Regarder une ambulance passer avec les gyrophares allumés.
27
Exemple d’attention covert
Écouter une conversation sans tourner la tête vers les gens qui parlent.
28
Définition de l’attention divisée
Partage de l’attention entre deux stimuli différents.
29
Définition de l’attention soutenue
Surveiller en permanence certains stimuli.
30
Que signifie « overt attention » en lecture ?
C’est l’attention dirigée : on déplace notre fovéa sur les mots grâce à des saccades oculaires.
31
Que signifie « covert attention » en lecture ?
C’est l’attention portée sur les mots en périphérie, sans les fixer directement.
32
Quelle est la particularité de l’attention en lecture silencieuse ?
On combine overt attention (sur les mots fixés) et covert attention (pré-traitement des mots à venir en périphérie).
33
Que montre la méthode du spotlight dans les études de lecture ?
Si on masque la périphérie (on ne voit que ce qui est sous la fovéa), la lecture devient plus lente car il n’y a plus de pré-traitement covert.
34
Que montre la méthode du blindspot dans les études de lecture ?
Même si le mot sous la fovéa est masqué, on peut comprendre la phrase grâce à l’information périphérique (traitée covertement).
35
Exemple d’overt attention en lecture
Les mouvements oculaires (saccades) pour placer la fovéa sur les mots.
36
Exemple de covert attention en lecture
Traitement des mots qui s’en viennent, sans les fixer directement.
37
Que suggèrent les études récentes à propos de la conscience visuelle ?
Que nous ne prenons conscience que d’un seul objet (ou peut-être quelques-uns) à la fois.
38
Quelle est la limite de la conscience malgré une attention qui peut être divisée ?
Nous ne pouvons amener qu’un nombre très limité d’objets en conscience à la fois.
39
Quelle est la différence de vitesse entre les mouvements oculaires et l’attention ?
Les yeux font 3 à 5 saccades par seconde, alors que l’attention peut atteindre 20 à 30 saccades attentionnelles par seconde.
40
Que montre le contraste entre la vitesse des yeux et celle de l’attention ?
Il n’est pas nécessaire de bouger les yeux pour être attentif à quelque chose.
41
Qu’est-ce que la covert attention démontre sur notre capacité à traiter l’information ?
On peut traiter une grande quantité d’informations plus rapidement que ce que les mouvements oculaires permettent.
42
Quelle mesure est généralement utilisée pour étudier l’attention spatiale ?
Les temps de réponse (ou temps de réaction) entre l’apparition d’un stimulus et la réponse du participant.
43
Que doit faire un participant dans une tâche de recherche visuelle ?
Identifier une cible le plus rapidement possible après l’apparition du stimulus.
44
Que mesure le temps de réaction (RT) ?
Le temps entre le début d’un stimulus et la réponse du participant.
45
Qu’est-ce qu’un indice (cue) en attention spatiale ?
Un stimulus qui indique où (ou quoi) un autre stimulus va apparaître.
46
Quels types d’indices peut-on utiliser ?
Valide : donne la bonne information. Invalid : donne une mauvaise indication. Neutre : non informatif.
47
À quoi servent les indices invalides dans les expériences d’attention spatiale ?
À mesurer le coût en temps quand on est orienté vers la mauvaise direction.
48
Qu’est-ce que le stimulus onset asynchrony (SOA) ?
Le temps entre le début d’un stimulus et le début d’un autre.
49
Que se passe-t-il quand le SOA est très court (ex : 50 ms) ?
La tâche devient plus difficile, car le système est bombardé de stimuli et a peu de temps pour récupérer.
50
Que se passe-t-il quand le SOA est long (ex : 500 ms ou plus) ?
Le système a le temps de traiter chaque stimulus et de se réinitialiser entre les essais, ce qui facilite la tâche.
51
Quel paradigme expérimental utilise les concepts de cue, RT et SOA ?
Le paradigme de Posner.
52
À quoi sert la condition contrôle dans le paradigme de Posner ?
Elle sert de ligne de base pour mesurer le temps de réaction sans indice.
53
Que fait le participant dans la condition contrôle du paradigme de Posner ?
Il fixe une croix et appuie sur une touche indiquant la position de la cible dès qu’elle apparaît.
54
Quelle est la variable dépendante dans la condition contrôle du paradigme de Posner ?
Le temps de réaction.
55
Pourquoi compare-t-on la condition contrôle avec une condition avec indice ?
Pour voir si l’anticipation (grâce à un indice valide) accélère la réponse.
56
Qu’est-ce qu’un indice périphérique (exogène) dans le paradigme de Posner ?
Un indice présenté en périphérie (hors de la fovéa) qui attire l’attention automatiquement vers l’endroit où la cible apparaîtra.
57
Où est placé un indice périphérique dans le paradigme de Posner ?
Près de la cible potentielle, mais loin de la croix de fixation (hors de la fovéa).
58
Que se passe-t-il lorsqu’un indice exogène est invalide ?
Le temps de réaction augmente, car l’attention est attirée au mauvais endroit.
59
Quelle est la validité typique d’un indice périphérique dans les tâches de Posner ?
Environ 80 % du temps, l’indice est valide.
60
Pourquoi un indice exogène attire-t-il l’attention automatiquement ?
Parce qu’il agit de façon réflexe, sans que le participant ait à décider consciemment.
61
Qu’est-ce qu’un indice symbolique (endogène) dans le paradigme de Posner ?
C’est une instruction centrale (comme une flèche) qui oriente volontairement l’attention vers une position spatiale.
62
Où est présenté un indice symbolique dans une tâche d’attention spatiale ?
Au centre de l’écran, à l’endroit de la croix de fixation.
63
Exemple d’indice endogène valide vs invalide
Valide : la flèche pointe vers la bonne position (à gauche ici). Invalide : la flèche pointe du mauvais côté (à droite ici).
64
Quelle est la validité typique d’un indice endogène dans les tâches de Posner ?
Environ 80 % des cas.
65
Quelle est la principale différence temporelle entre un indice périphérique et un indice symbolique ?
L’indice périphérique attire l’attention plus rapidement que l’indice symbolique.
66
Que mesure l’axe des X dans le graphique du paradigme de Posner ?
Le SOA (stimulus onset asynchrony), soit le temps entre l’indice et l’apparition de la cible.
67
Que mesure l’axe des Y dans le graphique du paradigme de Posner ?
Le gain de temps de réaction quand l’indice est valide.
68
Que montre le graphique à un SOA de 100 ms ?
Un gain de ~20 ms pour un indice périphérique comparé à un indice symbolique.
69
Que montre ce graphique sur la vitesse de la volition ?
Il faut environ 150 ms pour déployer l’attention volontairement vers un endroit (indice symbolique).
70
Pourquoi certains indices symboliques peuvent-ils agir comme des indices exogènes ?
Parce qu’ils attirent rapidement l’attention, comme les indices périphériques, même s’ils sont symboliques.
71
Quel est un bon exemple d’indice symbolique qui agit comme un indice exogène ?
La direction du regard d’une personne.
72
Pourquoi la direction du regard attire-t-elle autant l’attention ?
Parce qu’on est des êtres sociaux : on accorde beaucoup d’importance aux signaux venant du visage.
73
Qu’est-ce que la recherche visuelle ?
La recherche d’une cible prédéterminée dans un ensemble de distracteurs.
74
Que désigne la cible en recherche visuelle ?
L’objectif à trouver (ex. : la télécommande, une mauvaise herbe).
75
Que désigne un distracteur en recherche visuelle ?
Tout stimulus autre que la cible (ex. : tasses de café sur la table du salon).
76
Qu’est-ce que la taille de l’ensemble ?
Le nombre d’éléments présents dans un essai de recherche visuelle.
77
Quelle variable influence la rapidité de la recherche visuelle ?
La taille de l’ensemble : plus il y a d’éléments, plus c’est long de trouver la cible.
78
Qu’est-ce que l’efficacité en recherche visuelle ?
C’est l’augmentation moyenne du temps de réaction (RT) pour chaque élément ajouté à l’ensemble.
79
Comment mesure-t-on l’efficacité de la recherche visuelle ?
En termes de pente de recherche (ms/élément), calculée selon la relation entre le nombre d’items et le temps de réaction.
80
Que signifie une grande pente en recherche visuelle ?
Que la recherche est moins efficace : le temps de réaction augmente beaucoup avec plus d’items.
81
Que signifie une petite pente en recherche visuelle ?
Que la recherche est plus efficace : le temps de réaction augmente peu avec plus d’items.
82
De quoi dépend l’efficacité d’une recherche visuelle ?
Des caractéristiques de la tâche, comme le type de cible ou la nature des distracteurs.
83
Qu’est-ce que l’inhibition du retour (IOR) ?
C’est la difficulté à redéployer l’attention (ou les yeux) vers un endroit récemment visité.
84
Quel est le rôle de l’inhibition du retour (IOR) en recherche visuelle ?
Elle empêche de revisiter continuellement la même région, favorisant l’exploration efficace de l’espace visuel.
85
Exemple concret d’IOR en action
Lorsqu’on cherche Charlie, l’IOR nous empêche de revenir sans cesse aux mêmes zones déjà examinées.
86
En quoi consiste le modèle Spotlight de l’attention ?
L’attention est comme une lampe de poche : elle est restreinte à une zone précise et se déplace d’un point à l’autre. Seules les zones éclairées reçoivent un traitement approfondi.
87
Qu’est-ce que le modèle du zoom attentionnel ?
L’attention peut s’agrandir ou se rétrécir en fonction de la taille de la zone à traiter, comme un zoom ajustable.
88
Que se passe-t-il en dehors de la zone visée par le « spotlight » attentionnel ?
Ces zones sont invisibles ou peu traitées, car l’attention ne s’y applique pas.
89
Qu’est-ce qu’une recherche de caractéristique (feature search) ?
Une recherche où la cible se distingue par un seul attribut (ex. : couleur ou orientation). Très efficace avec une pente nulle.
90
Exemple de recherche de caractéristique
Trouver une barre rouge verticale parmi des barres bleues verticales.
91
Qu’est-ce qu’une conjonction d’attributs ?
Une recherche où la cible se distingue par une combinaison de deux attributs (ex. : couleur + orientation).
92
Exemple de conjonction d’attributs
Trouver une barre rouge verticale parmi des barres rouges horizontales et des barres vertes verticales.
93
Qu’est-ce qu’une recherche de configuration spatiale ?
Une tâche où il faut reconnaître une forme complexe (ex. : un T formé par deux barres) parmi des distracteurs similaires.
94
Quelle recherche visuelle est la plus difficile selon la pente ?
La recherche de configuration spatiale : elle a une très forte pente.
95
Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une recherche de caractéristique ?
Elle reste constante : la taille de l’ensemble n’affecte pas le temps de réaction (pente = 0 ms/item).
96
Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une conjonction d’attributs ?
Elle diminue modérément : le temps de réaction augmente avec le nombre d’items (pente moyenne).
97
Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une recherche de configuration spatiale ?
Elle diminue fortement : la tâche devient beaucoup plus longue et difficile (pente très élevée).
98
Quelles sont trois variables importantes en recherche visuelle ?
Le nombre d’items, Le type de recherche (attribut simple vs conjonction), La présence de la cible (présente dans 50 % des essais).
99
Qu’est-ce qu’une recherche d’attributs ?
Une recherche où la cible est définie par un seul attribut, comme la couleur ou l’orientation.
100
Qu’est-ce que la saillance d’un stimulus ?
Sa vivacité ou contraste par rapport à ses voisins (ex. : rouge parmi du bleu).
101
Que signifie un traitement parallèle en attention visuelle ?
Le fait de traiter plusieurs stimuli à la fois, comme dans la recherche d’attributs, sans être ralenti par le nombre d’éléments.
102
Quel est l’effet de la taille de l’ensemble dans une recherche d’attributs ?
Aucun impact : la cible est trouvée rapidement même si l’ensemble est grand.
103
Qu’est-ce que le phénomène de pop-out visuel ?
Lorsqu’un objet saute aux yeux car il diffère fortement de tous les autres objets de son environnement.
104
Quelle condition permet le phénomène de pop-out ?
Un traitement parallèle : tous les items sont analysés en même temps.
105
Pourquoi le pop-out n’existerait-il pas en traitement séquentiel ?
Parce qu’il faudrait examiner chaque item un par un, ce qui éliminerait la détection instantanée.
106
Que montre une pente nulle dans une tâche de recherche ?
Que le traitement est parallèle, comme dans les tâches avec pop-out.
107
Quels sont les quatre attributs efficaces pour une recherche visuelle rapide ?
La couleur, La taille, L’orientation, Le mouvement.
108
Pourquoi ces attributs sont-ils considérés comme « efficaces » ?
Parce qu’ils permettent un traitement rapide et parallèle de la cible dans une scène visuelle.
109
Que montre la scène (a) concernant la recherche visuelle ?
La cible est facile à détecter grâce à une différence d’orientation dans l’espace qui crée un effet de pop-out.
110
Pourquoi la cible est-elle plus difficile à trouver dans la scène (b) ?
Car les attributs sont similaires, et il manque une dimension informative supplémentaire sur l’orientation dans l’espace.
111
Comment l’orientation dans l’espace influence-t-elle la recherche visuelle ?
Elle peut créer un effet de saillance si elle est distincte des distracteurs, facilitant la détection de la cible.
112
Que révèle une grande pente dans une tâche de recherche visuelle ?
Qu’il s’agit d’un traitement sériel : chaque item est vérifié un par un, ce qui ralentit la détection.
113
Que révèle une pente faible dans une recherche visuelle ?
Un traitement parallèle est possible : on peut analyser plusieurs items à la fois, donc la détection reste rapide.
114
Pourquoi dit-on que la recherche de conjonction est inefficace ?
Parce que le temps de réaction augmente fortement avec le nombre d’items, indiquant un traitement sériel.
115
Quelle est la relation entre nombre d’items et temps de réaction dans une recherche de conjonction ?
Plus il y a d’items, plus le temps de réaction augmente, car le traitement est séquentiel.
116
Qu’est-ce qu’une conjonction d’attributs dans la vie quotidienne ?
C’est la combinaison de plusieurs caractéristiques (ex. : forme + couleur) pour identifier un objet, comme une tomate ronde et rouge.
117
Exemple de conjonction d’attributs au marché ?
Chercher un poivron rouge parmi des poivrons verts ou des tomates rouges : on combine forme + couleur.
118
Pourquoi la recherche d’un objet spécifique dans un marché est une conjonction d’attributs ?
Parce qu’il faut croiser plusieurs caractéristiques (ex. : rouge + arrondi ≠ citron jaune, ni poivron vert).
119
Qu’est-ce que le guidage basé sur les scènes en recherche visuelle ?
C’est l’utilisation de nos connaissances du monde réel pour orienter l’attention vers les bons endroits dans une scène.
120
Exemple de guidage basé sur les scènes ?
On cherche une tasse sur une surface horizontale ou un cadre sur une surface verticale.
121
Que montre l’exemple de la craie au tableau (Melissa Võ) ?
Notre compréhension des scènes oriente notre attention : on cherche la craie à la base du tableau, là où on sait qu’elle se trouve habituellement.
122
Comment notre connaissance du monde influence-t-elle la recherche visuelle ?
Elle nous guide vers les bons endroits : on sait instinctivement où chercher certains objets selon le contexte.
123
Qu’est-ce que la grammaire de la scène ?
C’est notre compréhension des règles implicites de l’environnement (ex. : la bouilloire est sur le comptoir, pas au plafond).
124
Pourquoi trouve-t-on rapidement la bouilloire dans une cuisine ?
Parce qu’on connaît la disposition typique d’une cuisine, ce qui réduit l’espace de recherche visuelle.
125
Quelle théorie Treisman et Gelade (1980) ont-ils proposée ?
La théorie de l’intégration des attributs, qui explique comment les attributs visuels sont combinés pour former une perception cohérente.
126
Comment les différents attributs visuels (ex. : orientation, couleur) sont-ils traités selon Treisman et Gelade ?
Par un stade automatique et pré-attentif, inconscient, avant même qu’on y porte attention consciemment.
127
Quelle théorie Gelade (1980) a-t-elle proposée ?
La théorie de l’intégration des attributs, qui explique comment les attributs visuels sont combinés pour former une perception cohérente.
128
Où sont traitées les différentes dimensions visuelles dans le cerveau ?
Dans des aires cérébrales distinctes spécialisées pour chaque dimension (couleur, orientation, etc.).
129
Quel est le rôle de l’attention dans l’intégration perceptive ?
L’attention intègre les attributs visuels pour créer une représentation complète de l’objet.
130
Que devient l’information perçue par les différentes aires cérébrales ?
Elle est recombinée dans des régions de plus haut niveau grâce à l’attention, pour former un tout cohérent.
131
Que sont les attributs dans la perception ?
Ce sont les unités de base (ex. : couleur, orientation) nécessaires à la reconnaissance complète d’un objet.
132
Pourquoi faut-il un traitement sériel pour trouver certaines cibles visuelles ?
Parce que la cible est définie par une conjonction d’attributs, ce qui nécessite d’examiner chaque stimulus un par un.
133
Que reflète la nécessité d’un traitement sériel dans certaines tâches visuelles ?
Elle reflète le besoin d’intégrer les attributs visuels (ex. : forme, orientation) pour identifier une cible, ce qui ne peut pas se faire automatiquement.
134
Quand est-ce qu’on ne peut pas faire de traitement parallèle dans une tâche visuelle ?
Quand l’identification dépend d’une configuration précise d’attributs. Il faut alors focaliser l’attention séquentiellement sur chaque item.
135
Qu’est-ce qu’une conjonction illusoire ?
Une combinaison erronée de deux attributs dans une scène visuelle, comme voir un X rouge alors qu’il n’y a que des X noirs et des lettres rouges.
136
Que prouvent les conjonctions illusoires ?
Que les attributs sont d’abord représentés indépendamment et qu’ils doivent ensuite être liés correctement par l’attention.
137
Quelle est la séquence proposée par la théorie de l’intégration des attributs (Treisman) ?
Traitement pré-attentif des attributs (forme, couleur...) ## Footnote Liaison correcte des attributs avec l’attention pour identifier un objet.
138
Que devaient faire les participants dans l’étude de Treisman et Schmidt (1982) ?
Identifier les chiffres noirs et identifier les couleurs et formes des lettres colorées.
139
Que montre l’étude de Treisman et Schmidt (1982) à propos des conjonctions illusoires ?
Les participants font des conjonctions illusoires dans environ 30% des cas, en combinant incorrectement couleur et forme.
140
Exemple de conjonction illusoire dans l’expérience de Treisman et Schmidt (1982) ?
Voir un T vert ou un O rouge, même si ces combinaisons n’étaient pas réellement présentes.
141
Quelle région cérébrale est touchée dans le syndrome de Balint ?
Le cortex pariétal bilatéral, une région de la voie dorsale.
142
Que se passe-t-il chez les patients atteints du syndrome de Balint dans les tâches simples de conjonctions ?
Ils présentent environ 38 % de conjonctions illusoires, même dans des tâches très simples (ex. : A rouge et R bleu présentés pendant 10 sec).
143
Que suggère la présence de conjonctions illusoires fréquentes dans le syndrome de Balint ?
Cela montre que le cortex pariétal joue un rôle crucial dans l’intégration correcte des attributs de bas niveau.
144
Comment la théorie de Treisman est-elle renforcée par les résultats liés au syndrome de Balint ?
Elle montre qu’il faut lier activement les attributs traités séparément via l’attention, ce qui dépend du cortex pariétal.
145
Que signifie RSVP en psychologie cognitive ?
RSVP = Présentation visuelle en série rapide. C’est une procédure où les stimuli apparaissent rapidement (environ 8 images/sec) à un point fixe.
146
Quel est l’objectif du RSVP ?
Étudier la dynamique temporelle de l’attention visuelle.
147
Que démontre l’efficacité d’un bon indice dans le RSVP ?
Si l’indice est bon et bien synchronisé (ex. : 60 fps → 16,16 ms/image), on peut détecter une cible (ex. un surfer). Sans indice, la détection est aléatoire (~50/50).
148
Quel rôle joue l’attention dans une tâche RSVP ?
L’attention permet de focaliser au bon moment, ce qui augmente considérablement la détection de la cible.
149
Qui est Molly Potter et que découvre-t-elle dans les années 70-80 ?
Molly Potter développe les paradigmes RSVP et démontre qu'on peut détecter des cibles visuelles en aussi peu que 13 ms.
150
Qu’est-ce que le RSVP a permis de découvrir ?
Le clignement attentionnel (Attentional Blink), découvert par Raymond et Shapiro, en manipulant la position de cibles dans une séquence rapide.
151
Que montre le paradigme RSVP dans la recherche sur le clignement attentionnel ?
Que si une deuxième cible (T2) apparaît trop vite après la première (T1), on rate souvent T2, malgré sa présence.
152
Quels types de stimuli sont utilisés dans l’Attentional Blink ?
Des lettres comme cibles (ex. X, B) et des chiffres comme distracteurs, présentés à environ 100 ms chacun.
153
Quelle variable est cruciale dans l’Attentional Blink selon Raymond & Shapiro ?
La position temporelle de la 2e cible (T2) par rapport à la 1re (T1).
154
Qu’est-ce que le clignement attentionnel (attentional blink) ?
C’est une période de 200 à 500 ms après la détection d’une première cible (T1) durant laquelle la détection d’une deuxième cible (T2) est grandement affectée.
155
Quelle est la fenêtre temporelle critique du clignement attentionnel ?
Entre 200 et 500 millisecondes après la présentation de la première cible.
156
Que se passe-t-il si T2 est présentée 200 à 500 ms après T1 ?
Les participants échouent souvent à la détecter ou leur performance diminue fortement.
157
Pourquoi le cerveau manque souvent T2 lorsqu’elle suit rapidement T1 ?
Parce que l’attention est toujours mobilisée pour traiter T1, causant un goulot d’étranglement (bottleneck) cognitif.
158
Donne un exemple classique illustrant le clignement attentionnel.
Une lettre X (T1) suivie d’une lettre B (T2) ; malgré la connaissance de la séquence, la détection du B est souvent échouée.
159
Quelle est la séquence typique utilisée pour induire le clignement attentionnel ?
Une série de distracteurs, suivie de T1, puis un distracteur 100 ms plus tard, puis T2 (présentée à 200 ms après T1).
160
Pourquoi parle-t-on d’un 'bottleneck' attentionnel dans le clignement attentionnel ?
Parce que le cerveau est occupé à encoder et traiter T1, limitant sa capacité à percevoir T2.
161
Que montre la ligne rouge sur le graphique du clignement attentionnel ?
Elle représente la performance dans une tâche simple (une seule cible). La performance reste élevée peu importe le délai entre T1 et T2.
162
Pourquoi la performance reste élevée dans une tâche avec une seule cible ?
Parce que l’attention n’est pas mobilisée pour traiter une première cible, donc T2 est détectée sans interférence.
163
Que montre la ligne noire sur le graphique ?
Elle représente la performance dans une tâche à deux cibles. On observe une chute de performance lorsque T2 est présentée entre 200–500 ms après T1.
164
Pourquoi observe-t-on un creux de performance (dip) entre 200 et 500 ms après T1 ?
Parce que le cerveau est engagé à traiter T1 à un niveau plus profond, créant un goulot d’étranglement (bottleneck) attentionnel.
165
Qu’est-ce que le Lag-1 Sparing ?
C’est l’effet où T2 est détectée normalement lorsqu’elle suit T1 immédiatement (environ 100 ms après), car les deux sont traitées ensemble.
166
Pourquoi T2 est-elle bien détectée à 100 ms malgré le traitement de T1 ?
Parce que T1 est encore dans les premières étapes de traitement visuel (V1/V2), donc pas encore de surcharge attentionnelle.
167
À quel moment le cerveau commence-t-il à traiter T1 dans des régions supérieures comme le cortex inférotemporal ?
Vers 200 ms après la présentation de T1.
168
Quelle est la signification du retour à la normale à 630 ms dans la tâche à deux cibles ?
Le cerveau a terminé de traiter T1, donc peut maintenant traiter T2 sans interférence – il n’y a plus de clignement attentionnel.
169
Où se situe le goulot d’étranglement attentionnel dans le cerveau ?
Plus loin que V1/V2, probablement dans le cortex inférotemporal ou la jonction temporopariétale.
170
Quelle analogie Marvin Chun a-t-il proposée pour expliquer le clignement attentionnel ?
Celle d’un filet de pêche : on peut attraper deux poissons (T1 et T2) si on les perçoit dans la même fenêtre temporelle.
171
À quel rythme sont présentés les items dans une tâche de clignement attentionnel ?
Environ 10 items par seconde.
172
Que demande-t-on aux participants dans une tâche de clignement attentionnel ?
D’identifier deux cibles (souvent des lettres) parmi une série d’items (souvent des chiffres).
173
Que se passe-t-il si T1 et T2 sont séparées de 200–500 ms ?
T2 est souvent manquée par les participants.
174
Pourquoi la deuxième cible (T2) est-elle souvent manquée ?
Parce que l’attention est encore dirigée vers la première cible (T1), donc T2 ne reçoit pas assez de traitement.
175
Que rapportent Green et Bavelier (2003) à propos des joueurs de jeux vidéo de type first-person shooter ?
Ils ont un clignement attentionnel réduit.
176
Que suggèrent les résultats de Green et Bavelier (2003) ?
Que les performances d’attention visuelle peuvent être améliorées avec la pratique.
177
Pourquoi les joueurs de FPS pourraient-ils avoir un clignement attentionnel réduit ?
Parce qu’ils sont habitués à traiter rapidement des stimuli visuels et à réagir à des changements subtils, ce qui entraîne une plus grande efficacité attentionnelle.
178
Que montre l’étude de Green et Bavelier concernant les différences individuelles ?
Qu’il existe des différences naturelles dans le clignement attentionnel, même chez des personnes sans entraînement spécialisé.
179
Que pourrait-on chercher à comprendre chez les personnes qui ne présentent pas de clignement attentionnel ?
Ce qui, dans leur cerveau, pourrait les protéger contre ce phénomène.
180
Pourquoi est-il difficile de modéliser le clignement attentionnel avec des lettres et chiffres ?
Parce que ce sont des stimuli simples avec peu d’attributs, ce qui limite la modélisation computationnelle des niveaux de traitement.
181
Quelle innovation cette étude a-t-elle apportée à la recherche sur le clignement attentionnel ?
L’utilisation de scènes visuelles complexes plutôt que de simples lettres ou chiffres.
182
Quelle technologie a été utilisée pour modéliser la réponse aux scènes visuelles ?
Des réseaux de neurones convolutifs (deep learning).
183
Quel était l’objectif principal de l’étude ?
Identifier ce qui distingue les scènes associées à un clignement attentionnel des autres.
184
Quelle différence a été observée entre les objets animés et inanimés ?
Les objets animés induisent moins de clignement attentionnel que les objets inanimés.
185
Quelle pourrait être une explication évolutive au traitement privilégié des objets animés ?
Les objets animés peuvent représenter un danger potentiel, d’où l’avantage évolutif de les détecter rapidement.
186
Comment l’étude mesurait-elle la magnitude du clignement attentionnel ?
En comparant des essais identiques où T2 était soit dans la fenêtre du clignement (200 ms), soit en dehors (800 ms).
187
Quelle était la tâche des participants à la fin de chaque essai ?
Identifier quelle image était la première cible et quelle image était la deuxième cible.
188
Que révèle l’analyse couche par couche des réseaux de neurones ?
À partir de la 3e couche, les représentations internes commencent à prédire la magnitude du clignement attentionnel.
189
Que signifie le fait que les premières couches du réseau ne prédisent pas le clignement attentionnel ?
Les attributs visuels simples ne suffisent pas à expliquer le phénomène ; il émerge à un niveau de traitement plus abstrait.
190
À quoi les couches profondes du réseau peuvent-elles être comparées dans le cerveau humain ?
À des régions comme le cortex inférotemporal, impliquées dans un traitement visuel de haut niveau.
191
Quel autre facteur important influence la détection de la deuxième cible (T2) selon Lindh et al. (2019) ?
La similarité entre T1 et T2.
192
Quel effet la similarité entre T1 et T2 a-t-elle sur la performance ?
Plus T1 et T2 sont similaires, plus il est difficile de détecter T2.
193
Que montrent les résultats en lien avec les couches profondes du réseau de neurones (ex : fc7, fc8) ?
Les similarités calculées dans ces couches prédisent bien la difficulté à détecter T2.
194
Pourquoi la similarité entre T1 et T2 rend-elle la détection de T2 plus difficile ?
Parce que des cibles similaires sollicitent des ressources cognitives semblables, ce qui amplifie le clignement attentionnel.
195
Quel paramètre a été manipulé essai par essai pour moduler le clignement attentionnel ?
La similarité entre T1 et T2.
196
Comment la similarité entre les cibles T1 et T2 a-t-elle été mesurée ?
À partir des patrons d’activation neuronale extraits du réseau de neurones, notamment à la couche 3.
197
Que signifie une forte corrélation entre les patrons d’activation de T1 et T2 dans la couche 3 ?
Cela indique une forte similarité perceptive à un niveau intermédiaire de traitement visuel.
198
Que montre la performance T2/T1 sur le graphique (panel B) ?
La performance diminue lorsque les cibles sont similaires, surtout si elles appartiennent à la même catégorie.
199
Qu’est-ce que la couche 1 d’un réseau de neurones représente dans le traitement visuel ?
Un traitement de bas niveau (ex. : bords, contrastes).
200
Que permet de déterminer l’analyse par couches d’un réseau de neurones ?
À quel niveau du traitement de l’information visuelle le clignement attentionnel est le plus influencé par la similarité.
201
Quelles techniques ont été utilisées pour étudier les corrélats cérébraux du clignement attentionnel ?
L’électroencéphalographie (EEG) et l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).
202
Quel était l’objectif principal de cette nouvelle phase de l’étude ?
Répliquer les résultats obtenus avec les réseaux de neurones, mais à l’aide des patrons d’activité mesurés directement dans le cerveau.
203
Quelles tâches ont été utilisées dans cette expérience ?
Une tâche de mémoire de travail et une tâche de clignement attentionnel avec des images visuelles.
204
Quelle avancée majeure a été faite en comparant les données cérébrales humaines aux réseaux de neurones ?
Les mêmes effets de clignement attentionnel liés à la similarité des images ont été observés avec les mesures cérébrales.
205
Quel nouveau phénomène a été observé dans cette phase de recherche ?
Des différences individuelles dans la susceptibilité au clignement attentionnel.
206
Que montrent les cartes cérébrales illustrées dans cette étude ?
Une corrélation entre la performance dans la tâche de clignement attentionnel et l’activité cérébrale dans certaines régions.
207
Quelle région cérébrale est particulièrement impliquée dans ces différences individuelles ?
La jonction temporopariétale (TPJ).
208
Que signifie une richesse représentationnelle élevée dans une région cérébrale ?
Que les représentations neuronales dans cette région sont plus différenciées ou informatives.
209
Que suggèrent les résultats sur la richesse représentationnelle et la performance ?
Les participants ayant une plus grande richesse représentationnelle dans certaines régions cérébrales performent mieux dans la tâche de clignement attentionnel.
210
Quelle est la principale différence entre un “blinker” et un “non-blinker” ?
Les blinkers montrent un clignement attentionnel marqué lorsque T2 est présentée à 200 ms, alors que les non-blinkers n’en montrent pas ou très peu.
211
Que montre la performance T2/T1 des non-blinkers selon le graphique ?
Elle est stable, que T2 soit présentée à 200 ms ou 700 ms après T1.
212
Que montre la performance T2/T1 des blinkers ?
Une chute de performance importante lorsque T2 est présentée dans la fenêtre du clignement (200 ms après T1).
213
Quelle région du cerveau est au centre de l’analyse des différences individuelles dans le clignement attentionnel ?
La jonction temporoparietale.
214
Que révèle la géométrie des représentations neuronales chez les blinkers ?
Leurs patrons d’activation pour différentes images sont plus similaires, donc moins distincts.
215
Que suggèrent les représentations cérébrales des non-blinkers ?
Elles sont plus différenciées et riches, facilitant la détection de T2, même lorsqu’elle est proche de T1.
216
Comment la similarité neuronale entre T1 et T2 influence-t-elle le clignement attentionnel ?
Plus les représentations sont similaires dans la jonction temporoparietale, plus il est difficile de détecter T2.
217
Qu’est-ce que la négligence unilatérale ?
Une tendance à ne pas détecter, explorer ou prêter attention aux stimuli situés dans l’hémi-espace controlatéral à une lésion cérébrale.
218
Dans quel hémi-espace la négligence unilatérale se manifeste-t-elle généralement ?
Dans l’hémi-espace controlatéral à la lésion.
219
Quelles fonctions sont touchées par la négligence unilatérale ?
L’attention, l’orientation, l’exploration et la détection des stimuli.
220
La négligence unilatérale est-elle causée par un déficit sensoriel ou moteur ?
Non, elle n’est pas causée par des difficultés sensorielles ou motrices.
221
Quelle région cérébrale est souvent lésée chez les patients présentant une négligence unilatérale ?
La jonction temporo-pariéto-occipitale.
222
Pourquoi la jonction temporo-pariéto-occipitale est-elle considérée comme une région critique ?
Parce qu’elle est impliquée dans l’intégration multisensorielle et l’orientation spatiale de l’attention.
223
Où se situe la jonction temporo-pariéto-occipitale dans le cerveau ?
À l’intersection des lobes temporal, pariétal et occipital.
224
Quelle est la lésion cérébrale classique observée dans la négligence unilatérale ?
Une lésion au cortex temporo-pariéto-occipital.
225
Dans quel hémisphère la négligence unilatérale est-elle la plus fréquente ?
Dans l’hémisphère droit.
226
Quelle est la sévérité de la négligence unilatérale lorsqu’elle est causée par une lésion à droite ?
Elle est plus sévère qu’avec une lésion à gauche.
227
Quel lien a été observé entre la négligence unilatérale et le clignement attentionnel ?
Les effets du clignement attentionnel sont également latéralisés à droite, comme la négligence.
228
Dans quel hémisphère la richesse représentationnelle influence-t-elle le plus la performance dans le clignement attentionnel ?
Dans l’hémisphère droit.
229
Que reflète une représentation plus nette dans la jonction temporoparietale droite ?
Une meilleure performance dans une tâche de clignement attentionnel.
230
Quelle consigne est donnée au patient dans cette tâche de négligence unilatérale ?
Faire un trait sur toutes les barres visibles.
231
Quelle est la localisation de la lésion du patient dans cet exemple ?
Dans la jonction temporoparietale droite.
232
Quel comportement typique est observé chez un patient avec une lésion à droite dans cette tâche ?
Il ne marque que les barres situées dans l’hémi-espace droit, ignorant celles à gauche.
233
Que révèle cette performance sur la tâche de cancellation ?
Une négligence unilatérale de l’hémi-espace gauche, malgré l’absence de déficits sensoriels ou moteurs.
234
Dans quel hémichamp visuel se manifeste la négligence unilatérale ?
Dans l’hémichamp controlatéral à la lésion cérébrale.
235
Pourquoi un patient atteint de négligence unilatérale ne dessine-t-il qu’une moitié de la maison ?
Parce qu’il ne dirige pas son attention vers l’hémichamp controlatéral à la lésion, même si les informations y sont présentes.
236
Le problème du patient est-il lié à une déficience visuelle ?
Non, il voit les deux côtés, mais il ne porte pas attention à l’un d’eux.
237
Quel exemple du quotidien illustre bien la négligence unilatérale ?
Un patient mange seulement la moitié de son assiette, ignorant complètement l’autre moitié.
238
Que montre l’illustration B comparée à A sur la diapo ?
Le dessin incomplet d’une maison, représentant la négligence de l’hémichamp gauche par un patient avec une lésion à droite.
239
Quels sont les trois éléments caractéristiques du syndrome de Balint ?
Paralysie psychique du regard, ataxie optique, et déficit attentionnel (simultanagnosie).
240
Qu’est-ce que la paralysie psychique du regard dans le syndrome de Balint ?
L’incapacité de diriger le regard volontairement vers une cible visuelle, bien que la motilité oculaire soit intacte.
241
Pourquoi les personnes atteintes du syndrome de Balint ont-elles des difficultés à diriger leur regard ?
Parce qu’elles sont incapables de déployer leur attention vers une cible visuelle, même si leurs yeux peuvent bouger normalement.
242
Qu'est-ce que l'ataxie optique dans le syndrome de Balint ?
L'incapacité à saisir ou pointer un objet, non pas parce qu'ils ne peuvent pas le reconnaître, mais parce qu'ils ne peuvent pas diriger leur attention vers cet objet.
243
Que signifie la simultanagnosie dans le contexte du syndrome de Balint ?
L’incapacité de voir plus d’un objet à la fois, en raison d’un déficit attentionnel.
244
Quelle est la conclusion principale du syndrome de Balint concernant la perception visuelle ?
Sans attention spatiale, la perception visuelle normale est impossible.
245
Quel impact l'incapacité à déployer l'attention dans l'espace a-t-elle sur la perception visuelle ?
Cela empêche de percevoir plus d’un objet à la fois, d’orienter le regard vers une cible, et d'interagir avec des objets.
246
Pourquoi l’attention est-elle essentielle à la perception des scènes ?
Parce qu’elle permet de sélectionner et d’organiser l’information pertinente dans l’environnement.
247
Que se passe-t-il lorsqu’on navigue dans notre environnement sans attention ?
Il devient difficile de percevoir correctement les scènes qui nous entourent.
248
Quelle est la relation entre attention et perception des scènes ?
Elles sont étroitement liées : la perception efficace d’une scène requiert le déploiement de l’attention.
249
Quelle est l'impression subjective que nous avons lorsque nous percevons une scène ?
Que notre expérience visuelle est fluide et extrêmement riche.
250
En réalité, quel pourcentage de l’information visuelle est traité par notre cerveau ?
Un faible pourcentage ; une grande partie est complétée par le cerveau.
251
Qu’est-ce qui permet au cerveau de 'compléter' une scène perçue ?
Notre connaissance du monde et les attentes perceptives.
252
En quoi l’expérience des patients atteints du syndrome de Balint diffère-t-elle de la nôtre ?
Leur expérience visuelle est morcelée, contrairement à notre impression d’une perception globale et continue.
253
Quelles sont les deux voies vers la perception d’une scène ?
La voie sélective et la voie non sélective.
254
Que permet la voie sélective dans la perception de la scène ?
La reconnaissance d’un ou de très peu d’objets à la fois, en passant par le bottleneck de l’attention sélective.
255
Que fournit la voie non sélective ?
Des informations sur la distribution des caractéristiques dans la scène et sur le gist (l’essentiel).
256
Est-ce que la voie non sélective passe par le bottleneck attentionnel ?
Non, elle ne passe pas par le goulot d’étranglement de l’attention.
257
À quoi la perception non sélective fait-elle écho dans les théories de l’attention ?
À l’idée de traitement préattentif des caractéristiques, comme dans la Feature Integration Theory de Treisman.
258
Quand commence l’effet de l’attention selon la Feature Integration Theory ?
Lorsqu’on doit lier ou combiner plusieurs attributs (binding).
259
Qu’est-ce que ces limites attentionnelles impliquent pour la perception ?
Qu’on ne peut pas tout percevoir ni tout intégrer, ce qui influence aussi d'autres systèmes comme la mémoire.
260
Pourquoi est-il difficile d’identifier quelles photos ont changé entre deux diapos ?
Parce que la quantité d’informations visuelles à mémoriser dépasse les capacités de stockage de l’attention.
261
Qu’est-ce qui rend cette tâche de reconnaissance des scènes particulièrement difficile ?
Le nombre élevé de scènes, leur repositionnement, et la nécessité de comparer avec précision.
262
Avions-nous assez de temps pour observer les images initiales ?
Oui, mais malgré cela, la reconnaissance reste difficile à cause des limites attentionnelles et mnésiques.
263
Quelle est la limite principale évoquée ici pour expliquer la difficulté de rappel des scènes ?
La limite de ce que notre attention peut encoder et transmettre à la mémoire.
264
Pourquoi notre expérience visuelle semble plus riche qu’elle ne l’est vraiment ?
Parce que notre cerveau complète l’information, mais nos capacités d’attention et de mémoire restent limitées.
265
Qu’est-ce que la cécité au changement ?
L’incapacité à remarquer un changement entre deux scènes, même s’il est important.
266
Pourquoi peut-on rater des changements pourtant évidents dans une scène ?
Parce que le changement ne modifie pas l’essentiel ou le sens global de la scène.
267
Que révèle la cécité au changement sur nos capacités d’encodage visuel ?
Que nous encodons bien moins d’informations que ce que nous croyons.
268
Quelle illusion cognitive est liée à la cécité au changement ?
L’illusion que notre perception du monde est pleine, fluide et riche, alors qu’elle ne l’est pas en réalité.
269
Quelle est la principale cause de la cécité au changement ?
Les limites de l’attention et de la mémoire visuelle, qui empêchent de traiter toute l’information d’une scène.
270
Quelle impression avons-nous de notre perception des scènes ?
Celle de voir beaucoup de détails et de tout percevoir dans notre environnement.
271
Que révèle la cécité au changement sur notre perception ?
Que nous encodons beaucoup moins de détails que ce que nous croyons.
272
Qu’est-ce qui influence ce que nous percevons dans une scène ?
Nos attentes de ce que nous « devrions » voir.
273
Qu’est-ce que la cécité inattentionnelle ?
C’est l’échec à remarquer un stimulus évident parce que notre attention est dirigée ailleurs.
274
Donne un exemple célèbre illustrant la cécité inattentionnelle.
L’expérience du gorille : on ne remarque pas un gorille qui traverse la scène car notre attention est focalisée sur une autre tâche.
275
Quelle est la condition pour éviter la cécité inattentionnelle ?
Il faut que l’attention soit dirigée vers le stimulus en question.
276
Quelle expérience célèbre a été adaptée dans un contexte médical avec des radiologistes ?
Celle du gorille invisible, où un gorille a été inséré dans des radiographies.
277
Pourquoi les radiologistes n’ont-ils pas détecté le gorille dans l’image ?
Parce que leur attention était exclusivement dirigée vers la détection de masses cancéreuses.
278
Que démontre cette expérience sur l’attention ?
Que l’attention limite fortement ce que l’on perçoit et encode de notre environnement.
279
Quelle conclusion peut-on tirer de cette étude sur la perception des scènes ?
Même des experts peuvent passer à côté d’éléments évidents s’ils ne correspondent pas à leurs attentes ou objectifs attentionnels.