Ceccato Flashcards
(84 cards)
Qu’est-ce que l’ajustement automatique du gain ?
L’ajustement automatique du gain est un système qui permet d’affecter une amplification spécifique selon le niveau d’entrée d’un signal. Le ratio de compression va conditionner le gain selon le niveau d’entre de la bande de fréquence en question.
Quel est l’intérêt d’utiliser la mesure in situ dans l’appareillage ?
La mesure in-situ permet d’effectuer des mesures plus près du tympan donc la cavité résiduelle est plus réduite par rapport à l’audiométrie au casque pour laquelle la cavité est plus grande et nécessite plus de gain. Le gain proposé par la méthode de préréglage est ainsi plus précis et moins pessimiste.
Représentez un AGC-I sur un graphe
AGC-I : la compression commence toujours pour un même niveau d’entrée (ici égal à 65 dB).
Seuil de compression fixe et taux de compression fixe

Représentez une variation de potentiomètre
Si le potentiomètre agit sur le volume sonore, on modifie le gain pour toutes les fréquences, c’est-à-dire que l’ajoute (ou retranche) au gain en dB (ou au niveau de sortie) la même valeur de gain pour toutes les fréquences.

Représentez un mpo
C’est le niveau maximum de sortie de la prothèse pour chaque fréquence. Il limite le niveau de sortie maximale de l’appareil afin de ne pas dépasser le seuil d’inconfort.

Qu’est ce que l’alphabet API ?
Alphabet phonétique international
Ecrire « audioprothésiste » en API
[o d i o p ʁ o t e z i s t]
La mesure In-vivo :
1° permet d’analyser la morphologie/ les propriétés du CAE
2° permet de mesurer l’impact de la fermeture du CAE
3° permet de valider ou non, les simulations logiciels des fabricants
4° permet de régler les paramètres évolués des appareils auditifs de dernières générations
5°assure d’avoir maximisé la présence de la voix dans la dynamique résiduelle du parient
6° permet de vérifier le fonctionnement des appareils ouverts
7° permet de s’émanciper d’une réflexion en gain (affichage en niveau de sortie) 8° permet d’appliquer de façon rigoureuse les méthodologies populaires
9° permet d’apporter un « masquage » précis des acouphènes
10° permet didactiquement d’apporter des conseils ( d’expliquer les limites de l’appareillage )
Matériel requis : microphone de mesure + tubulle (sonde)
Microphone référence qui mesure le bruit ambiant et corrige le niveau d’émission du HP.
Calibration : le bout du tube est placé en face du microphone de référence afin de mesurer la réponse fréquentielle du tube.
Mesure des REUR/REUG (real ear unaided response = réponse de l’oreille nue en SPL en fonction de la fréquence à un niveau d’entrée donnée) ; (REUG = real ear unaided gain = gain de l’oreille nue en dB)
49
On insère une sonde dans le conduit auditif, près du tympan, idéalement à 5mm. On mesure la différence entre le niveau sonore près du tympan et le niveau de référence à côté de l’oreille ou au-dessus.
Mesure du REAR/REAG (REAR = real ear aided response = réponse de l’oreille appareillée en SPL en fonction de la fréquence à un niveau d’entrée donné) ; (REAG = real ear aided gain = gain de l’oreille appareillée)
On insère la sonde entre l’embout et la paroi du conduit auditif. On mesure la différence entre le niveau sonore près du tympan oreille appareillée et le niveau de référence à côté ou au-dessus de l’oreille. Gain d’insertion : REIG = REAG - REUG
Mesure du RECD : mesure de la résonnance du conduit bouché par l’embout – mesure de la résonnance du coupleur. Gain au coupleur : G2cc = REAG – RECD
Intérêt de l’invivo
Obtenir, pour différents niveaux d’entrée, les niveaux de sorties que l’on peut comparer à la dynamique du patient.
Réaliser des SPLoGramme à partir des seuils mesurés en dBHL. Le SPLoGramme est la transformation en décibels SPL d’une audiométrie réalisée en HL, dans le but d’une utilisation pour la mesure des niveaux de sortie avec l’appareil auditif.
Intérêt de la mesure du RECD : chez l’enfant, elle permet d’être sûr du caractère non traumatisant de l’amplification et d’établir un SPLoGramme fiable. Chez l’adulte, elle permet l’optimisation de l’appareillage car on obtient les valeurs SPL au fond du conduit.
Décrivez-moi la différente cavité de phonation. Donner la définition d’un phonème. Ecrivez audioprothésiste en en phonétique
Une soufflerie pulmonaire : L’appareil respiratoire
Un vibrateur : Le larynx
Des résonateurs : Les cavités aériennes supraglottiques
Les phonèmes : Noté entre []. Unité distinctive de prononciation dans une langue. 37 phonèmes en français. Un phonème est la plus petite unité discrète ou distinctive que l’on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée.
Cavité pharyngale = pharynx Cavité nasale = fosses nasales Cavité buccale = bouche
Dessinez l’appareil phonatoire.

Définir et expliquer ce qu’est une Audiométrie automatique de Békésy
BEKESY : test consistant à balayer le spectre sonore des basses fréquences vers les hautes fréquences par une méthode automatique. La machine va elle-même balayer les fréquences et c’est le patient qui fait varier l’intensité en utilisant un bouton poussoir. Il faut une cabine, un casque et il faut correctement expliquer le test au patient. Dès qu’il entend le son, il appuie sur le bouton, l’intensité va baisser et lorsqu’il n’entend plus le son, il relâche le bouton. Les réponses sont reportées sur un graphique par la machine.
Cet examen se fait en sons continus et en sons discontinus pour avoir des courbes superposées. Le test dure vingt minutes par oreille
Intérêt : permet d’avoir le seuil d’audibilité maxima, le seuil différentiel d’intensité et la fatigue auditive. Il permet aussi de tester des fréquences non normalisées. On peut également réaliser ce test en CO. Pas d’intervention de l’audioprothésiste, pas de biais humain à ce niveau.
Si l’on compresse un bruit blanc et un bruit rose (ou balayage en fréquence) de la même manière, comment va différer le gain pour chacun d’entre eux ?
Bruit Blanc : augmentation de 3dB par bande d’octave donc gain faible dans les basses fréquences et gain important dans les aigus. Compression plus importante pour de forts niveaux d’entrée -> aigus plus comprimés
Bruit Rose : constante en bande d’octave donc gain reste constant pour chaque canal
Qu’est-ce que le DLF ? Par quel test l’obtient-on et à quoi sert-il ?
DLF : seuil différentiel de hauteur. C’est la plus petite variation de fréquence perçue. Varie avec la fréquence et l’intensité. 1% au seuil, 2 à 3% à 6 dB au-dessus du seuil.
Test : Son modulé en fréquence de 0% à 5%. On cherche quelle modulation est perceptible par le patient.
Quelles sont les valeurs du Imax et du Imin lorsqu’on effectue un masquage ?
Masquage aérien (en général, on prend Vm = 15) :
Imin = Itest + Vm - 50 (AIAaérienne ) –Rhinneoreille masquée
Imax = Vm + 50 (AIAaérienne) + SOoreille testée
Masquage osseux :
Imin = Itest + Vm – Rhinneoreille masquée
Imax = Vm + 50 (AIAaérienne) + SOoreille testée
Qu’est-ce qu’une Fricative ? Comment se représente-t-il sur le spectrogramme?
Fricatives (ou constrictives) : resserrement de l’air à différents endroits de la cavité buccale
[f, s, ʃ, v, z, ʒ , ʁ, l]
Elles sont apériodiques, caractérisées par un bruit continu, elles se distinguent par la fréquence et l’intensité de ce bruit et les transitions des voyelles adjacentes.
Sur le spectrogramme, on les caractérise par le voisement, le point d’articulation et l’arrondissement des lèvres. On remarque l’intensité de la friction, l’étendue de fréquences et de transition : Labiodentale (petite cavité antérieure) < alvéolaire (cavité moyenne) < post-alvéolaire (grand volume + labialisation)

Définir un filtre actif passe bande, placer les fréquences de coupure. Si on ajoute une compression, que se passe-t-il ?

REUG ? Comment le mesure-ton ? A quoi sert-il par rapport aux réglages ? (GNO => RECD + Mesure In-Vivo)
REUG = real ear unaided gain = gain étymotique = niveau près du tympan oreille nue – niveau à l’entrée de l’oreille nue.
Mesure : on insère une sonde dans le conduit auditif, près du tympan. On mesure la différence entre le niveau sonore près du tympan et le niveau de référence à côté de l’oreille ou au-dessus.
Le REUG permet de prendre en compte les caractéristiques acoustiques propres au CAE du patient et permet également d’établir le REAG=REIG + REUG.
Balance de Fowler : Protocole et Résultats ?
C’est un test supra-liminaire qui met en évidence le recrutement qui est une distorsion d’intensité. Il ne peut être réalisé qu’en cas de surdité à prédominance unilatérale. Un son de même fréquence étant transmis en alternance dans les 2 oreilles, on recherche pour une intensité donnée dans l’oreille saine une sensation d’égale intensité dans l’oreille malade. Le test est renouvelé en augmentant progressivement l’intensité dans l’oreille saine. Si l’oreille malade recrute, l’augmentation d’intensité nécessaire à l’égalisation des sensations sonores dans cette oreille sera inférieure à l’augmentation dans l’oreille saine.
Résultat : On compare la courbe et la ligne diagonale.
Pas de recrutement : courbe parallèle à la diagonale.
Recrutement incomplet : la courbe se rapproche de la diagonale sans la toucher. Recrutement : la courbe rejoint la diagonale.
Sur- recrutement : la courbe traverse la diagonale.

Résolution fréquentielle et temporelle, quels paramètres entrent en jeux ?
Résolution temporelle : la fréquence d’échantillonnage et le nombre d’échantillons
Résolution fréquentielle : le taux de recouvrement, la fréquence d’échantillonnage et le nombre d’échantillon.
Différence entre voyelles/consonnes (paramètres) sur le spectre temporel.
Consonne : l’air expulsé par les poumons est obstrué puis relâché. La consonne est caractérisée par son mode d’articulation (occlusive/constrictive). Le lieu d’articulation de décrit différemment pour les voyelles et les consonnes : consonne = resserrement buccal ; voyelle = position antéro-postérieur de la masse de la langue.
Voyelle : l’air expulsé par les poumons mis en vibration par les plis vocaux. Leur intensité est importante, elles présentent un motif périodique et sont représentées par position fréquentielle du formant. Une voyelle transporte beaucoup plus d’énergie qu’une consonne. Il n’existe pas de voyelle constrictive et toutes les voyelles sont voisées.
Définir le Weber, son intérêt, le protocole a réalisé pour obtenir la mesure.
C’est un test qualitatif, sa réalisation précède l’étude de la CO. Le vibrateur est placé au milieu du front à égale distance des deux oreilles. Le son continu ou pulsé est envoyé en seuil ascendant par pas de 5dB jusqu’à ce que le sujet perçoive et latéralisé.
Si surdité de perception : latéralisation du coté sain. Si surdité de perception bilatérale, latéralisation du coté le moins atteint
Si surdité de transmission, latéralisation du coté atteint. Si surdité de transmission bilatérale, latéralisation du coté le + atteint.
En cas de surdité mixte bilatérale, latéralisation du côté où la valeur du Rinne est la plus élevée
Déterminer le caractère de la voyelle « o ».
Aperture : mi ouverte (distance langue palais moyenne)
Lieu d’articulation : postérieur (masse linguale dans partie arrière de la cavité buccale)
Labialisation : oui (lèvres arrondie et projetées vers l’avant)
Nasalité : orale (air passe exclusivement par cavité buccale)
Dessiner le spectre pour 16 harmoniques de fréquence propre f0 = 100Hz, et les deux fondamentales.
a chercher

















