Chapitre 11 (examen final) Flashcards Preview

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Flashcards in Chapitre 11 (examen final) Deck (148)
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1
Q

Quels sont les facteurs sur lesquels psychologiques porte la psychologie de la santé?

A
  1. La personnalité
  2. Le stress
  3. Les influences sociales
2
Q

Quelles sont les deux causes principales auxquelles la psychologie de la santé doit son essor?

A
  1. Le changement de la nature des maladies

2. L’adoption graduelle du modèle biopsychosocial.

3
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle biomédical?

A

Selon ce modèle, les maladies sont causées par des virus, des bactéries, des blessures ou des déséquilibres biochimiques.

4
Q

Quel est le principal reproche formulé à l’endroit du modèle biomédical?

A

Le principal reproche est que le corps et l’esprit y sont considérés comme deux entités fonctionnant séparément, et qu’il réduit la maladie à un mauvais fonctionnement biologique.

5
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle biopsychosocial?

A

C’est un modèle selon lequel la santé et la maladie sont les conséquence de l’interaction de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

6
Q

De quelle façon le modèle biopsychosocial se distingue-t-il du modèle biomédical?

A

Par la place qu’il accorde aux facteurs sociaux, notamment les influences culturelles, les relations familiales et le soutien social.

Aussi, il reconnaît l’importance de l’interaction entre le corps et l’esprit.

7
Q

Quels sont les deux principaux types de douleur?

A
  1. Douleur aiguë

2. Douleur chronique

8
Q

Pour quelle raison les patients se plaignent-ils souvent, outre la douleur?

A

Ils se plaignent, car ils ont l’impression que le médecin les traient comme des cas, et non comme des êtres humains.

9
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle d’autorégulation du comportement lié à la maladie de Leventhal et al. ?

A

Ce modèle en trois étapes repose sur le processus de résolution de problèmes. L’individu aux prises avec un problème cherche à le résoudre et à revenir à l’état antérieur plus satisfaisant.

10
Q

Quelles sont les trois étapes du modèle d’autorégulation de Leventhal?

A
  1. L’interprétation, par laquelle il tente de comprendre le problème ;
  2. L’adaptation, ou coping, durant laquelle il cherche à agir afin de retrouver la santé ;
  3. L’évaluation, qui lui permet de mesurer l’efficacité de son adaptation.
11
Q

Complétez la phrase suivante.
«À la première étape du modèle d’autorégulation de Leventhal, l’interprétation, l’individu prend conscience du problème, soit parce qu’il __________, soit parce qu’il ______________.»

A
  1. Il en perçoit les symptômes ;

2. Un diagnostic médical a été établi.

12
Q

Quelles sont les cinq dimensions sur lesquelles se base les croyances relatives à la maladie d’un individu?

A
  1. L’identité, i.e. le nom que le patient donne à sa maladie et les symptômes qui la caractérisent.
  2. La cause perçue, i.e. ses idées sur l’éthiologie de sa maladie ;
  3. La chronologie, i.e. le temps que va durer la maladie selon lui ;
  4. Les conséquences, i.e. les effets attendus de la maladie ;
  5. Le traitement et le contrôle, i.e. la façon dont il pense pouvoir se remettre de sa maladie ou la contrôler.
13
Q

Qu’est-ce qui caractérise la première étape du modèle de Leventhal?

A

Elle consiste généralement à comprendre le problème. Cela amène l’individu à choisir une stratégie d’adaptation. Généralement, cette prise de conscience s’accompagne de changements affectifs.

14
Q

Quelles sont les deux catégories générales d’adaptation comprises dans la deuxième étape du modèle de Leventhal?

A
  1. L’approche (se soigner, prendre des médicaments, en parler, etc.)
  2. L’évitement (déni, manque de réalisme, etc.)
15
Q

Qu’est-ce qui caractérise la troisième étape du modèle de Leventhal?

A

L’individu mesure l’efficacité de son adaptation et décide de conserver la stratégie qu’il a adoptée ou d’en changer.

16
Q

Sur quel principe repose le modèle de Leventhal?

A

Sur le principe que la personne malade entreprend un analyse rationnelle et systématique de sa situation, ce qui n’est pas toujours le cas.

17
Q

VRAI OU FAUX?

Les gens qui adoptent des comportements bénéfiques pour leur santé le font toujours dans le but de maintenir leur santé.

A

FAUX.

Souvent, c’est pour d’autres raisons, notamment l’apparence.

18
Q

Quel est le questionnaire permettant de mesurer les cinq dimension de la perception de la maladie retenue par Leventhal?

A

Le Illness Perception Questionnaire (IPQ) construit par Weiman, Petrie, Moss-Morriss et Horn (1996).

19
Q

À quoi sert le Illness Perception Questionnaire (IPQ) construit par Weiman, Petrie, Moss-Morriss et Horn ?

A

Il permet de mesurer les cinq dimension de la perception de la maladie retenue par Leventhal.

20
Q

Quelles sont les deux nouvelles dimensions qu’englobe le Illness Perception Questionnaire après sa révision en 2002?

A
  1. Les représentations émotionnelles ;

2. La cohérence de la compréhension de la maladie par le patient.

21
Q

Nommez un facteur favorisant la maladie auquel il est impossible d’échapper.

A

Le stress.

22
Q

Quelles sont les manifestations désagréables du stress?

A
  1. Bouche sèche ;
  2. Notre coeur bat vite ;
  3. Nos mains tremblent ;
  4. Notre transpiration s’accroît ;
  5. Notre visage blêmit ;
    etc.
23
Q

Quels peuvent être les risques du stress à long terme?

A

La répétition des situations stressantes risque de perturber gravement le fonctionnement de l’organisme et d’exercer un effet débilitant sur le corps et le psychisme.

24
Q

VRAI OU FAUX?

Les gens se comportent tous de la même façon face aux mêmes éléments stressants.

A

FAUX.
Les chercheurs ont même constaté que, chez un même individu, le même événement peut induire des réactions différentes d’une fois à l’autre.

25
Q

Complétez la phrase suivante.

«Les événements ne sont une cause de stress que lorsqu’ils sont ______________________.»

A

Perçus comme étant stressants.

26
Q

Comment peut-on définir le stress?

A

Comme un état désagréable dans lequel les gens perçoivent qu’un événement est exigeant ou dépasse leur capacité à y répondre.

C’est aussi des sentiments négatifs éprouvés par les gens quand ils sont incapables de s’adapter à leur environnement.

27
Q

De quoi dépend l’intensité du stress?

A

De l’importance du déséquilibre engendré par les événements extérieurs ou du réajustement nécessaire pour y répondre.

28
Q

VRAI OU FAUX?

Seuls les événements négatifs sont stressants.

A

FAUX.

29
Q

Qu’est-ce que le Social Readjustement Rating Scale?

A

C’est une échelle de mesure du stress.

30
Q

Comment fonctionne le Social Readjustement Rating Scale?

A

Ils y énumèrent une série d’événements agréables et désagréables classés selon le nombre d’unités de changement de vie qu’ils ont associé à chacun des événements. Plus le nombre d’unité de changement est élevé, plus l’événement est susceptible d’engendrer du stress.

31
Q

Quelles sont les principales limites du Social Readjustement Rating Scale?

A

Cette échelle n’est pas représentative des difficultés que rencontrent les gens ayant un statut socioéconomique faible.

Aussi, la personnalité des individus influe sur la façon dont ils réagissent à un événement donné.

Enfin, elle présente les événements de façon objective ; or, un événement est stressant dans la mesure où l’individu le perçoit comme tel.

32
Q

Plutôt que de dresser la liste des événements potentiellement stressants qu’une personne a vécus, qu’est-il mieux de faire? Pourquoi?

A

Il vaut mieux demander à une personne de dire dans quelle mesure elle a réagir positivement ou négativement à tel ou tel événement, parce qu’une chose peut être vue positivement par un et négativement par l’autre.

33
Q

Quels sont les deux types d’événements stressants?

A
  1. Événement stressant majeur (i.e. un divorce)

2. Événement stressant mineur ou microstresseurs

34
Q

Quelles sont les différences entre un événement stressant majeur et un microstresseur?

A

Les microstresseurs sont moins importants, mais l’individu peut y être exposé de façon systématique, ce qui entraîne un effet cumulatif. Aussi, ces stresseurs ne dérangent pas de nombreux aspects de la vie d’une personne. Ils passent souvent inaperçus, mais ils génèrent quand même un stress chronique qui peut devenir nocif en raison de son effet cumulatif.

35
Q

Pourquoi y existe-t-il une relation entre le statut socioéconomique et la mortalité?

A

Car les gens vivants dans des quartiers bruyants où la promiscuité est importante et la criminalité, élevée sont plus enclins au stress.

36
Q

Comment peut-on définir ce qu’est un stresseur?

A

Tout événement qui force une personne à s’adapter à son environnement d’une manière ou d’une autre.

37
Q

VRAI OU FAUX?
Les situations stressant comportement une certaine dose d’ambiguité s’avèrent plus néfaste que les événements simplement désagréable et dont il est facile de reconnaître le pouvoir stressant.

A

VRAI.

38
Q

Qu’est-ce que le contrôle perçu?

A

C’est la croyance que nous pouvons influer sur notre environnement de façon à obtenir des résultats positifs plutôt que négatifs.

39
Q

VRAI OU FAUX?

Le contrôle réel sur notre environnement est plus important que le contrôle perçu.

A

FAUX.

Le contrôle perçu est au moins aussi important que le contrôle réel.

40
Q

Qu’est-ce que l’autoefficacité?

A

C’est la croyance que l’on peut effectuer les actions qui produiront les résultats désirés et la croyance que l’on peut agir sur un événement particulier et le modifier. Cela nous protège contre le stress.

41
Q

Nommez quelques changements physiologiques engendrés par le stress.

A
  1. Augmentation de la pression sanguine
  2. Élévation du taux de sucre dans le sang
    etc.
42
Q

Complétez la phrase suivante.

«Il existe une relation entre le stress et un certain nombre de comportements malsains, tels que…»

A
  1. Une consommation trop élevée de graisses ;
  2. La sédentarité ;
  3. Le tabagisme.
43
Q

Complétez la phrase suivante.

«On a observé l’existence d’une relation causale entre des stress mêmes mineurs et _____________.»

A

La suppression du système immunitaire.

44
Q

Qu’est-ce que l’adaptation au stress?

A

C’est une façon de réagir aux événements stressants. Il s’agit d’un processus dynamique qui commence par une évaluation de la situation et se poursuit par la préparation des comportements qui permettent de contrôler la situation stressante.

45
Q

Quelle sont les deux formes d’adaptation aux événements stressants?

A
  1. Recherche d’une solution au problème (méthode d’adaptation active) ;
  2. Régulation émotionnelle.
46
Q

Complétez la phrase suivante.
«La recherche de solutions aux problèmes ne peut être mise en oeuvre que dans des situations où l’individu exerce un ___________ et sur lesquelles il peut _____ pour les modifier.»

A

Contrôle, agir.

47
Q

Quelle peut être une autre forme d’adaptation aux événements stressants, outre la recherche de solution et la régulation émotionnelle?

A

La fuite.

48
Q

La fuite est-elle une forme d’adaptation efficace aux énévements stressants?

A

En cas de menaces ponctuelles, peut-être, mais si la menace persiste, c’est inefficace. Il vaut mieux recourir à la confrontation plutôt qu’à l’évitement, ce qui signifie s’attaquer à la source du problème.

49
Q

VRAI OU FAUX?

Les personnes optimistes réagissent mieux au stress que les autres.

A

VRAI.

50
Q

Qu’est-ce que la disposition à l’optimisme?

A

C’est la disposition de ceux qui croient généralement que la vie n’est faite que de bonnes choses.

51
Q

Complétez la phrase suivante.

«On a observé une corrélation positive entre l’espoir et la __________, d’une part, et la _______ d’autre part.»

A

Curiosité.

Santé.

52
Q

Que permet un certain optimiste irréaliste chez les gens malades?

A

Ce comportement leur permet d’interpréter de façon constructive la plupart des événements qui leur arrivent.

53
Q

Qu’est-ce que la résilience?

A

C’est un ensemble de facteurs individuels qui nous rendent résistants au stress.

54
Q

Quels sont les facteurs de la résilience?

A
  1. Le sens de l’engagement
  2. La réponse positive aux défis
  3. Le sentiment de compétence personnelle
  4. L’estime de soi
  5. Le contrôle interne
55
Q

Quels sont les deux types de personnalité qu’il est possible de distinguer?

A

Personnalités de type A ou de type B

56
Q

Qu’est-ce qui caractérise les individus de personnalité de type A?

A

Ils sont compétitifs, impatients, hostiles à l’égard des autres, et cherchent à contrôler les situations.

Ils ont une approche efficace et combative des situations stressante. Toutefois, ils sont souvent esclaves de leur travail ; ils ont de la difficulté à concilier la famille et le travail. De ce fait, ils sont plus susceptibles de souffrir de maladies cardiaques.

57
Q

Qu’est-ce qui caractérise les individus de personnalité de type B?

A

Ils sont plutôt patients, décontractés et non-compétitifs.

58
Q

Qu’est-ce que le soutien social?

A

C’est quand nous percevons que les autres répondent à nos besoins.

59
Q

De quelle façon s’exprime le soutien social sur le plan émotionnel?

A

Il se traduit par l’empathie des autres, de leur amitié, de leur affection ou de leur amour.

60
Q

De quelle façon s’exprime le soutien social sur le plan matériel?

A

Il se manifeste par l’offre de biens ou de service et par diverses formes d’entraide.

61
Q

De quelle façon s’exprime le soutien social sur le plan de l’information?

A

Il passe par les ressources offertes aux personnes ou les informations qui les aident à s’évaluer.

62
Q

Quel que soit le facteur qui favorise l’adaptation au stress, quand peut-on considérer que cette adaptation a réussi?

A
  1. Lorsque l’activation physiologique a retrouvé un niveau normal ;
  2. Lorsque l’individu peut reprendre ses activités habituelles avec autant d’énergie qu’auparavant ;
  3. Lorsque la détresse qu’il ressentait, i.e. l’anxiété et la dépression, revient à un niveau modéré.
63
Q

Qu’est-ce que la douleur?

A

C’est une expérience désagréable, personnelle et subjective, influencée par l’apprentissage culturel, la signification de la situation, l’attention et d’autres variables psychologiques qui perturbent le comportement en cours et incitent l’individu à tenter de mettre fin à la douleur.

64
Q

Pourquoi la douleur est-elle indispensable?

A

Elle joue un rôle dans notre survie : elle nous avertit lorsque quelque chose ne va pas et nous permet d’adopter les comportements appropriés pour résoudre le problème.

65
Q

Qu’est-ce que la douleur aiguë?

A

C’est la réponse biologique de durée limitée provoquée par une blessure ou la maladie.

66
Q

Qu’est-ce que la douleur chronique?

A

Elle se distingue de la douleur aiguë par sa durée, soit plus de six mois, et par le fait qu’elle n’est généralement pas traitable par des médicaments.

67
Q

Outre la distinction entre douleur aiguë et chronique, quelles sont les autres caractéristiques en fonction desquelles on classe la douleur? (3)

A
  1. Douleur progressive, qui augmente avec le temps ;
  2. Douleur intermittente, qui fluctue avec le temps et en intensité ;
  3. Douleur récurrente, qui revient périodiquement.
68
Q

Quels sont les divers aspects de la douleur? (4)

A
  1. Aspects physiologiques, pour ce qui est de sa cause ;
  2. Aspects sensoriels, pour ce qui est de sa qualité et de son intensité ;
  3. Aspects affectifs, pour ce qui est des émotions qui l’accompagnent ;
  4. Aspects cognitifs, pour ce qui est des pensées qu’elle engendre.
69
Q

Quelles sont les façons dont nous disposons pour mesurer la douleur? (3)

A
  1. Mesure auto-rapportée ;
  2. Mesure physiologique ;
  3. Observation du comportement.
70
Q

Quel est le questionnaire mesurant la douleur de façon rapporté le plus connu?

A

Le McGill Pain Questionnaire.

71
Q

Quelles sont les trois dimensions permettant de décrire la douleur selon le McGill Pain Questionnaire?

A
  1. Sensorielle, i.e. décrire la douleur comme un coup de poignard ;
  2. Affective, i.e. pour exprimer la terreur qu’elle nous inspire ;
  3. Évaluative, i.e. pour indiquer son intensité.
72
Q

Qu’est-ce qui caractérisent les mesures physiologiques de la douleur?

A

Les mesures physiologiques se fondent sur des indices tel que l’inflammation de tissus, des mesures de sudation, le rythme cardiaque, la tension des muscles, etc.

73
Q

La relation entre les mesures physiologiques de la douleur et les mesures auto-rapportées sont-elles consistantes? Pourquoi?

A

Non, elles ne sont pas consistantes, parce que deux patients présentant des indices semblables peuvent signaler une intensité de douleur fort différente.

74
Q

VRAI OU FAUX?
On recourt beaucoup plus aux mesures physiologiques qu’aux mesures auto-rapportées en raison de leurs critères plus objectifs et valides.

A

FAUX.

On recourt beaucoup moins souvent au mesures physiologiques qu’aux mesures auto-rapportées.

75
Q

Pourquoi utilise-t-on les mesures d’observations du comportement pour mesurer la douleur?

A

Car cela peut être utile quand il est impossible d’obtenir une mesure auto-rapportée, par exemple avec les enfants.

76
Q

Complétez la phrase suivante.

«Plus le stimulus est intense, plus la douleur serait ________.»

A

Intense.

77
Q

Comment appelle-t-on les récepteurs de la douleur?

A

Les nocicepteurs.

78
Q

Qu’est-ce qu’un nocicepteur?

A

C’est un récepteur de la douleur par lesquels les stimulis sont reçus et envoyés au cerveau.

79
Q

Complétez la phrase suivante.

«L’information relative à la douleur doit être __________ pour que la douleur soit éprouvée.»

A

Consciente.

Si la conscience est entravée, l’expérience de la douleur est amoindrie, éliminée ou reportée.

80
Q

Nommez des facteurs pouvant expliquer pourquoi deux individus soumis à la même douleur ont des réactions différentes.

A
  1. Conditionnement classique
    - Associer le dentiste à la douleur, par exemple.
  2. Conditionnement opérant
    - Certains comportements peuvent être renforcés positivement ou négativement.
  3. Les cognitions
81
Q

Pourquoi les enfants sont-ils plus portés à être anxieux lors d’interventions médicales quand leurs parents les accompagnent?

A

Parce qu’ils sont incités à avoir des comportements tels que se plaindre pour attirer leur attention. Cela est typique du conditionnement opérant : le comportement est renforcé positivement.

82
Q

Complétez la phrase suivante.
«Les personnes qui croient que leur douleur résulte d’un état grave qui ira en se dégradant éprouveront une douleur plus __________ que celles qui perçoivent le problème comme mineur et guérissable.»

A

Forte.

83
Q

Qu’est-ce que le phénomène de catastrophisation?

A

Elle a trois composantes :
1. La rumination, i.e. l’individu se focalise sur l’information menaçante, qu’elle soit interne ou externe («Je passe mon temps à me dire à quel point ça fait mal.»)

  1. La magnification, i.e. la surévaluation de l’ampleur de la menace («Je me demande si quelque chose de grave ne pourrait pas arriver - genre être paralysé.»)
  2. L’impuissance, i.e. sous-estimer les ressources environnementales dont on dispose («Il n’y a rien que je puisse faire pour réduire l’intensité de la douleur»)
84
Q

Quelle est la composante de la catastrophisation ayant un lien avec l’autoefficacité? Pourquoi?

A

La composante de l’impuissance a un lien avec l’autoefficacité. En effet, elle renvoie à la perception que l’individu a de pouvoir prendre en charge une situation.

85
Q

Quelle est la relation entre le stress et la douleur?

A

Il y a une relation bidirectionnelle entre le stress et la douleur, i.e. que la douleur est amplifiée par le stress, et la douleur accroît le stress.

86
Q

Quelles sont les deux grandes catégories dans lesquelles on peut classer les méthodes pour contrôler la douleur?

A
  1. Méthodes physiques

2. Méthodes psychologiques

87
Q

Quelles sont les trois grandes approches des méthodes physiques de contrôle de la douleur?

A
  1. Les médicaments
  2. La chirurgie
  3. La stimulation physique
88
Q

Quels sont les désavantages des médicaments pour contrôler la douleur?

A
  1. Une personne peut y développer une dépendance ;

2. Ils ont un effet limité dans le temps, i.e. ils ne guérissent pas, la douleur peut donc revenir.

89
Q

En quoi consiste la méthode de la stimulation physique pour contrôler la douleur?

A

Elle consiste à produire une contre-stimulation en stimulant les nerfs, ce qui est efficace pour contrer surtout les douleurs aiguës.

90
Q

Qu’est-ce que l’hypnose?

A

C’est un état de conscience voisin du sommeil.

91
Q

L’hypnose fonctionne-t-elle vraiment pour soulager la douleur?

A

La réponse n’est pas claire, mais il est possible que ce ne soit dû qu’à la distraction et à la relaxation que procurent l’hypnose. Il se peut aussi que le patient se dise moins souffrant pour plaire à l’hypotiseur. Enfin, l’hypnose pourrait agir comme placebo, i.e. que le patient veut se convaincre que ça marche.

92
Q

De quelles façons la distraction peut-elle agir pour soulager la douleur?

A
  1. Elle peut amener la personne à focaliser son attention sur un stimuli non-pertinent.
  2. La personne pourrait au contraire se focaliser directement sur l’expérience, mais en la réinterprétant.
93
Q

Quels sont les divers objectifs de la méthode psychologique s’inspirant de la thérapie comportementale?

A
  1. Amener le patient à reconceptualiser son problème de telle sorte qu’il ne lui apparaisse plus insurmontable, mais gérable.
  2. Convaincre le patient qu’il peut apprendre les habiletés nécessaires pour contrôler sa douleur.
  3. Amener le patient à se percevoir comme un acteur dans le processus de prise en charge de sa douleur, plutôt que comme une victime passive.
  4. Amener le patient à attribuer ses succès à ses propres efforts.
94
Q

Quelle est la tranche d’âge présentant le plus haut taux de tabagisme?

A

Les 20 à 34 ans.

95
Q

Quel est le revenu typique des gens qui fument le plus?

A

Un revenu familial compris entre 20 000 et 39 999$.

96
Q

VRAI OU FAUX?

Le tabagisme concerne de façon générale davantage les hommes que les femmes.

A

VRAI.

97
Q

VRAI OU FAUX?
Le tabagisme est responsable à lui seul de plus de décès que toutes les mortalités dues aux causes suivantes réunies : sida, drogues illégales, accidents de la route, suicides et meurtres.

A

VRAI.

98
Q

Quelles peuvent être les conséquences physiologiques du tabagismes chez l’homme?

A

Le cancer des poumons et du larynx.

La bronchite chronique.

99
Q

VRAI OU FAUX?
Même si le tabagisme est, on le sait, ravageur sur la santé, ces effets négatifs ne s’observent que sur certains organes - notamment les poumons.

A

FAUX.

Le tabagisme peut affecter pratiquement tous les organes du corps.

100
Q

De combien d’années l’espérance de vie est-elle réduite à cause du tabagisme chez les hommes? Chez les femmes?

A

Chez les hommes, l’espérance de vie est réduite de 13,2 ans.

Chez les femmes, l’espérance de vie est réduite de 14,5 ans.

101
Q

Nommez des affections positivement reliées au tabagisme.

A
  • Leucémie.
  • Cataractes
  • Pneumonie
  • Cancer du col de l’utérus, rein, pancréas et estomac
102
Q

VRAI OU FAUX?

Les femmes qui vivent avec un fumeur, sans fumer elles-mêmes, voient augmenter de 26% leur risque de cancer du poumon.

A

VRAI.

103
Q

À quelle tranche d’âge est-on le plus susceptible de commencer à fumer?

A

À l’adolescence.

104
Q

Quelles sont les quatre catégories de facteur pouvant expliquer pourquoi nous sommes plus susceptibles de commencer à fumer à l’adolescence?

A
  1. Sociodémographique
  2. Environnementaux
  3. Comportementaux
  4. Personnels
105
Q

Complétez la phrase suivante.

«Il y a un lien entre un statut socioéconomique _______ et l’initiation au tabac.»

A

Faible.

106
Q

Pourquoi les gens ayant un statut socioéconomique faible sont-ils plus enclin à être initiés au tabac?

A
  1. Car ils ont des attentes plus grande en ce qui à trait aux conséquences positives de la cigarette.
  2. Ils ont une image de soi plus négative et plus d’amis qui fument.
  3. Leur manque de ressources économiques les expose souvent à des situations plus stressantes.
  4. Les jeunes dont les parents sont moins instruits sont plus attirés par les produits du tabac.
  5. Il y a également un lien entre le fait d’appartenir à une famille monoparentale et le fait de commencer à fumer.
107
Q

Nommez une différence liée au sexe quant au fait de fumer ou non.

A

Les filles qui fument sont plus à l’aise avec leurs pairs, les étrangers et les adultes que celles qui ne fument pas. Ce n’est pas le cas chez les adolescents qui fument.

108
Q

Quels sont les deux principales composantes environnementales en ce qui a trait à l’initiation au tabac?

A
  1. Acceptabilité

2. Disponibilité

109
Q

Qu’entend-t-on par acceptabilité en ce qui a trait à l’initiation au tabac?

A

L’acceptabilité peut être renforcée par les personnages attrayants qui fument dans les émissions de télévision ou au cinéma (il est donc plus acceptable de fumer).

110
Q

Qu’entend-t-on par disponibilité en ce qui a trait à l’initiation au tabac?

A

Les normes de la communauté peuvent faciliter la disponibilité des produits du tabac et l’initiation au tabagisme.

111
Q

Complétez la phrase suivante.
«Les chercheurs distinguent les facteurs psychosociaux liés au tabagisme selon qu’ils relèvent de l’environnement _______ et de l’environnement ________.»

A

Réel, perçu.

112
Q

Qu’est-ce qui est compris dans les facteurs environnementaux perçus?

A
  • Les normes
  • Le soutien social
  • Les attentes
  • Les réactions et les barrières que les adolescents perçoivent dans leur environnement.
113
Q

Qu’entend-t-on par normes?

A

C’est ce que l’adolescent perçoit qu’il doit faire ou le comportement qui lui paraît acceptable pour les personne de son groupe d’âge ou de son sexe.

114
Q

Lorsque les adolescents croient que leurs parents ne seraient pas dérangés par le fait qu’ils fument…

a. Ils sont moins enclins à commencer à fumer.
b. Ils sont plus enclins à commencer à fumer.

A

B. Ils le sont PLUS.

115
Q

Qu’est-ce que les facteurs comportementaux reliés à l’initiation au tabagisme?

A

Ce sont les comportements directement liés à l’utilisation de cigarettes - les résultats scolaires constituent un de ces facteurs.

116
Q

En ce qui à trait aux facteurs comportementaux, il y existe une relation directe entre l’initiation au tabagisme et… (4)

A
  • Les échecs scolaires ou le fait de les craindre
  • Ne pas aimer l’école
  • L’utilisation de drogues illégales
  • Les comportements à risques de rébellion
117
Q

Qu’est-ce que les facteurs personnels reliés à l’initiation au tabagisme?

A

Ils sont inhérents à l’individu, i.e. ils incluent les processus cognitifs, les valeurs, le type de personnalité et le bien-être psychologique.

118
Q

Pourquoi la connaissance des conséquences à long terme du tabagisme n’est pas un bon prédicteur du comportement des adolescents?

A

Car ils se sentent invulnérables, et ils n’ont pas une vision à long terme de l’avenir, et ce, même s’ils sont au courant des conséquences.

119
Q

Quel est le lien entre l’estime de soi et le tabagisme chez les jeunes?

A

Une faible estime de soi et le tabagisme chez les adolescents sont liés.

120
Q

VRAI OU FAUX?

La curiosité de la première expérience de cigarette peut initier les jeunes au tabagisme.

A

VRAI.

121
Q

Complétez la phrase suivante.
«En général, les jeunes qui se sentent plus autoefficaces sont _________ sensibles à l’influence de leurs pairs en ce qui concerne le tabagisme.»

A

MOINS.

122
Q

Quel est le lien entre le tabagisme et les symptômes de dépression chez les adolescents?

A

La cigarette permettrait au jeune de s’auto-médicamenter contre la dépression.

123
Q

De quelle façon la prévention du tabagisme est-elle effectuée?

A

Elle vise à intervenir au plan des influences sociales, des normes perçues, et de l’entrainement à certaines habiletés, plutôt que sur les connaissances, les croyances ou les motivations.

124
Q

VRAI OU FAUX?
Pour prévenir le tabagisme chez les jeunes, il est mieux de les exposer aux conséquences à long terme plutôt qu’aux conséquences à court terme.

A

FAUX.
Il faut éviter de les effrayer avec les conséquences négatives à long terme, pour plutôt se concentrer sur les effets négatifs à court terme : coût des cigarettes, mauvaise haleine, taches sur les dents, etc.

125
Q

Quelles sont les conditions nécessaires au changement d’attitude et de comportement des jeunes quant au tabac?

A
  • Les élèves doivent être attentifs à l’information qui leur est transmise, la comprendre et l’accepter.
  • Il faut prendre en considération leurs valeurs, leurs attentes et influences sociales.
  • Ils doivent avoir acquis des habiletés de contrôle et d’adaptation (coping).
126
Q

Pourquoi les interventions des médecins, dentistes et infirmières peuvent être efficaces contre le tabagisme?

A

Car ces personnes jouissent d’une bonne crédibilité auprès des adolescents, et elles peuvent aussi servir de modèles à condition bien sûr qu’elles ne fument pas elles-mêmes.

127
Q

De quelle façon dénonce-t-on l’industrie du tabac aux jeunes?

A

On fait appel à leur besoin d’indépendance en leur montrant à quel point les annonces publicitaires tentent de les manipuler.

128
Q

Quels sont les principes auxquelles doivent obéir les campagnes de sensibilisation contre le tabac pour être efficaces?

A
  1. Bien déterminer les groupes cibles
  2. Concevoir des messages taillés sur mesure
  3. L’effet de nouveauté attire l’attention
  4. Ils emploient l’humour
  5. Ils sont intense
  6. Ils sont diffusés aux heures d’écoute où les jeunes sont le plus susceptibles d’être devant le petit écran
129
Q

Quel est le but des mesures gouvernementales contre le tabac?

A

Façonner la perception des jeunes en leur montrant que la norme est de ne pas fumer, et non le contraire, et elles aident à les convaincre que le tabagisme est vraiment nocif pour la santé.

130
Q

VRAI OU FAUX?

Les mesures gouvernementales contre le tabac sont surtout efficaces chez les jeunes qui n’ont pas commencé à fumer.

A

VRAI.

131
Q

Quelles sont les cinq étapes du modèle de DiClemente et Hughes pour arrêter de fumer?

A
  1. Préconsidération (n’envisage pas sérieusement)
  2. Considération (y pense davantage)
  3. Préparation (y pense sérieusement)
  4. L’action (changement de comportement)
  5. Maintien (maintenir le nouveau comportement pendant une certaine période de temps).
132
Q

Quels sont quelques symptômes déplaisants liés au sevrage du tabac?

A
  1. Irritabilité
  2. Manque de concentration
  3. Fatigue
  4. Nausée
  5. Gain de poids
  6. Anxiété
  7. Humeur dépressive
    etc.
133
Q

Quelles sont les différentes façons d’accroître l’efficacité des messages persuasifs auprès des fumeurs?

A
  1. Une intervention personnalité, en raison du besoin de cognition (i.e. la tendance pour l’individu à s’engager dans une activité cognitive exigeant un effort).
  2. Donner une rétroaction soulignant le danger que la cigarette représente POUR eux.
134
Q

Complétez la phrase suivante.
«L’autoefficacité est efficace pour protéger les adolescents contre le tabagisme. C’est l’autoefficacité du _________ qui importe, plutôt que l’autoefficacité de _________ d’un individu.»

A

Moment

Base

135
Q

De quelle façon le conditionnement classique peut-il aider à arrêter de fumer?

A

On associe un stimulus déplaisant à la cigarette, ce qui crée par le fait même une sensation déplaisante.

136
Q

De quelle façon peut-on améliorer le contrôle de soi?

A

La pratique d’une tâche solicitant le contrôle de soi améliore la performance de ce contrôle.

137
Q

Pourquoi le contrôle de soi est-il important pour cesser de fumer?

A

Car la personne doit parvenir à inhiber ses tentations de recommencer pour ne pas faire de rechute.

138
Q

Complétez la phrase suivante.

«Les personnes ayant un _________ statut socioéconomique semblent avoir plus de difficulté à arrêter de fumer.»

A

Faible.

139
Q

Pourquoi les personnes ayant un faible statut socioéconomique ont-elle plus de difficulté à arrêter de fumer?

A
  1. Elles disposent d’un réseau social moins important
  2. L’environnement où elles vivent les expose à des problèmes plus nombreux
  3. Elles sont plus exposées au stress et aux affects négatifs
140
Q

Quels sont les 6 principaux facteurs du tabagisme?

A
  1. Environnement social
  2. Liens sociaux
  3. Apprentissage social
  4. Effets pharmacologiques
  5. Facteurs intrapsychiques
  6. Relations entre les variables de le connaissance, des attitudes et des croyances
141
Q

Quel peut être un des effets pervers de la relation médecin-patient quant aux agissements du patient?

A

Il ne remet pas en question l’autorité médicale et il est passif, ce qui favorise le phénomène de la dépersonnalisation. De plus, la mise entre parenthèse de son sens critique le conduit à perdre le contrôle de la situation.

142
Q

Complétez la phrase suivante.
«Les patients évaluent _______ favorablement les médecins qui ne croient pas les bras, qui se penchent vers eux et qui manifestent leur intérêt en hochant la tête.»

A

PLUS

143
Q

VRAI OU FAUX?

Les médecins ont tendance à surestimer le temps qu’ils consacrent à expliquer au patient son état de santé ou maladie.

A

VRAI.

144
Q

Est-il mieux informer les patients de leur état de santé ou vaut-il mieux conserver leurs espoirs et illusions? Pourquoi?

A

Il est mieux de leur donner une information exacte et précise, car cela permet au patient de mieux se préparer et de s’adapter à ce qui l’attend.

145
Q

VRAI OU FAUX?
Le taux d’observance d’un traitement prescrit par un médecin est plus élevé quand il s’agit de recommandations que quand le médecin prescrit des pilules ou des onguents.

A

FAUX.
Le taux d’observance est de 85% quand le médecin prescrit des pilules ou des onguents, mais tombe à 7% quand le patient doit se conformer à des recommandations, par exemple cesser de fumer ou perdre du poids.

146
Q

De quelles façons peuvent s’expliquer les faibles taux d’observance des traitements prescrits par les médecins?

A
  1. Le patient ne comprend pas ce que le médecin lui demande de faire.
  2. Le traitement est une combinaison complexe de médicaments à prendre à différentes heures ou des traitements qui s’étendent sur une longue période ou qui interfèrent avec les activités quotidiennes.
147
Q

VRAI OU FAUX?
Les patients semblent plus portés à suivre un programme d’exercice physique que de modifier leurs habitudes alimentaires ou d’arrêter de fumer.

A

VRAI.

148
Q

Nommez un cas classique de non-observance d’un traitement prescrit par un médecin.

A

Les patients abandonnent le traitement dès que les symptômes pour lesquels ils avaient consulté le médecin ont disparu : ils risquent alors de faire une rechute.