Examen 1 Flashcards
(176 cards)
Quels sont les deux processus cognitifs reliés à la perception d’autrui?
- La formation d’une impression
2. L’intégration de l’information
Qu’est-ce que la formation d’une impression?
C’est l’organisation de l’information se rapportant à une personne afin de former un tout.
Quels sont les trois composantes qui aident à la formation d’une impression d’une personne?
- Le comportement de la personne;
- La situation;
- Son apparence physique.
Qu’est-ce que l’intégration de l’information?
C’est la combinaison des traits d’une personne afin d’en avoir une perception unifiée.
Combien de temps est-ce que ca prend se faire une impression de quelqu’un?
Une fraction de seconde ; la formation d’une impression est AUTOMATIQUE, parce que c’est une fonction d’adaptation et de survie. Notre cerveau est une «machine à faire du sens», c’est donc très rapide.
Donnez un exemple de formation d’impression d’une personne à partir de son comportement.
Par exemple, j’ai vu au premier cours que notre professeur aime bien socialiser avec les élèves, ce qui porte à croire qu’il aime interagir avec ceux-ci.
Donnez un exemple dans lequel le contexte peut influencer l’impression que vous aurez d’un individu quelconque.
Par exemple, si vous rencontrez un homme bien bâti dans un party de Noël, vous aurez tendance à le juger positivement. Par contre, si vous rencontrer le même homme dans une ruelle la nuit, vous n’aurez pas la même expérience, et par conséquent pas la même impression de ce même individu.
Quelles sont les étapes de la perception d’autrui menant à la formation d’une impression?
- Éléments perçus (contexte, apparence physique, comportement) ;
- Processus d’attribution ;
- Traits ;
- Communication des traits d’autrui par la personne qui observe ou par une tierce personne ;
- Processus d’intégrations ;
- Impression (perception globale).
Expliquez la façon dont une impression se forme.
À partir d’indicateurs comme l’apparence physique, le comportement et le contexte, une personne explique le comportement d’autrui grâce au processus d’attribution.
Cette explication fait généralement appel à des traits de caractère lesquels, intégrés à ceux communiqués par les tiers, permettent de se faire rapidement une impression.
Qu’est-ce que le processus d’attribution dans les étapes de la perception d’autrui?
C’est ce qu’on pense qu’une personne pense ou veut faire. Par exemple, je vois un homme qui a l’air louche, donc je pense qu’il veut me tuer. Le cerveau se fait toujours des scénarios.
Qu’est-ce qu’on entend par les traits dans les étapes de la perception d’autrui?
Que la formation de notre impression dépend de notre personnalité, de nos traits de caractère.
Par exemple, si vous êtes une personne qui est plus peureuse, vous aurez peut-être tendance à avoir une moins bonne impression d’un homme que vous croisez dans une ruelle la nuit.
VRAI OU FAUX? Nos impressions sont le fruit de notre propre personne uniquement.
FAUX.
On est influencé par les gens autour de nous, car nous sommes des êtres sociaux. Par exemple, si on avait jamais entendu parler de Donald Trump, peut-être que notre impression de lui serait différente.
Ainsi, notre avis «n’appartient» pas qu’à nous, elle provient aussi des autres. C’est la somme de ce que l’environnement nous donne et de nos propres impressions.
VRAI OU FAUX? Les impressions peuvent changer.
VRAI.
Bien évidemment, l’impression peut changer avec le temps. C’est donc un PROCESSUS DYNAMIQUE, qui peut être appelé à changer. Il y a en qui vont être dures comme fer, il y a en d’autres qui vont se modifier : certaines peuvent même dicter nos vies.
Qu’est-ce qu’une croyance?
C’est une conviction relative à un objet psychologique :
- Ça peut être une chose, une situation, une personne ;
- Ça peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
De quelle façon se fait l’acquisition de croyances?
- Par l’expérience personnelle ;
- Par l’information donnée par autrui (interactions sociales) ;
- Par inférence, supposition (cognition, réflexion, manière dont on pense, réfléchi).
Qu’est-ce qu’un objet psychologique?
Tout ce qui existe ou ce qui peut être imaginé, donc VRAIMENT tout (chose, situation, personne, etc.).
VRAI OU FAUX? Plus on expérience de choses, plus nos croyances vont être justes, véridiques.
Nos croyances ne seront pas plus justes ni véridiques, CAR ELLES SONT SUBJECTIVES. Elles sont donc vraies, mais selon notre propre point de vue SEULEMENT. Une même croyance peut être fausse du point de vue de quelqu’un d’autre.
À quel moment une croyance devient un fait?
JAMAIS, car les croyances sont subjectives. Même si elles peuvent s’appuyer sur des statistiques, elles demeurent subjectives.
Quels sont les trois aspects du «triangle de l’amour» ?
- Passion
- Engagement
- Amitié
Quels sont les deux types de croyances?
- Croyances neutres
2. Croyances évaluatives
Quelle est la différence entre une croyance neutre et une croyance évaluative?
La croyance neutre est une description ou une simple constatation de la réalité environnante, tandis que la croyance évaluative est un jugement.
Qu’est-ce que l’inférence?
C’est le fait de se servir d’indices provenant de d’autres situations pour déduire une information.
Donnez un exemple de croyance neutre.
Faire la description de quelqu’un pourrait être une croyance dite neutre. Par exemple, Christophe Fortin est un prof d’université - cette croyance s’approche d’un fait.
Néanmoins, la neutralité ne reste pas très longtemps et on passe vite aux croyances évaluatives (le prof dit que la neutralité n’existe pas vraiment).
Donnez des raisons possibles pour lesquelles une personne en serait venue à croire que se faire tatouer est douloureux selon les trois sources de croyances.
- Expérience personnelle : la personne s’est elle-même fait tatouer et elle a eu mal.
- Interaction sociale : un amie de la personne lui a décrit les souffrances atroces qu’elle a endurées lorsqu’il s’est fait tatouer.
- Inférence : le tatouage suppose une série de piqûres, et les piqûres font mal, donc le tatouage est douloureux.