Chapitre 12 (examen final) Flashcards
(176 cards)
Que permet le profilage?
Le profilage permet aux policiers de se former une impression du suspect, de lui attribuer des traits et de le soupçonner de certains comportements, notamment parce qu’il appartient à tel ou tel groupe.
Quels sont les deux types de profilage qu’il est possible de distinguer?
- Profilage racial
2. Profilage criminel
Qu’est-ce que le profilage racial?
Action à laquelle procède une personne en situation d’autorité à l’égard de quelqu’un pour des raisons de sécurité, et qui repose sur des généralisations fondées sur l’ethnie, la race, la religion ou l’origine national, sans motif réel ou soupçon raisonnable.
Complétez la phrase suivante.
«Le profilage raciale est une forme de ________.»
Discrimination.
VRAI OU FAUX?
De nombreuses études soutiennent l’existence du profilage racial.
FAUX.
Si plusieurs études tendent à prouver l’existence du profilage racial, celles-ci présentent tellement de problèmes méthodologiques qu’elles sont dénuées de valeur scientifique. Il serait donc encore impossible de démontrer l’existence du profilage racial empiriquement.
VRAI OU FAUX?
Si je pense qu’un policier m’interpelle à cause de ce que j’ai fait (avoir brûlé un arrêt, par exemple), ma réaction sera bien différente de ce qu’elle serait si je pense qu’on m’interpelle à cause de ce que je suis (jeune, noir, etc.)
VRAI.
Que peut entraîner la croyance selon laquelle la police se livre au profilage des membres d’une minorité?
Cela peut miner le soutien public accordé à la police et la coopération avec les autorités qui sont essentiels au respect de la loi.
VRAI OU FAUX?
Les personnes qui croient avoir été interpellées à cause de leurs traits physiques sont moins enclines à accepter les décisions prises par les autorités, et elles expriment plutôt de la colère à leur égard.
VRAI.
VRAI OU FAUX?
Le profilage criminel et le profilage racial sont la même chose.
FAUX.
Ce serait une erreur de confondre le profilage racial au profilage criminel, même si la frontière entre ces deux types de profilage n’est pas toujours aisée à tracer.
Qu’est-ce que le profilage criminel?
C’est l’établissement du profil psychologique d’un criminel à partir de la scène de crime afin d’en déduire le suspect possible.
Le profilage criminel n’est rien d’autre qu’un processus d’attribution, mais il est moins spontané, car il repose sur une démarche scientifique.
Quelles sont les informations utilisées par le profileur pour inférer les caractéristiques du criminel?
- Description des témoins/victimes survivantes
- Informations recueillies sur la scène du crime (et en particulier le lieu)
- etc.
VRAI OU FAUX?
La façon dont le criminel agit avec sa victime n’est pas représentatif de la façon dont il agit dans la vie de tous les jours.
FAUX.
Sa façon d’interagir avec la victime peut en effet en apprendre beaucoup sur sa façon d’être des situations non-criminelles.
En quoi consiste une bonne partie du travail de profilage criminel?
Il consiste à découvrir les traits communs à un type de crime donné ainsi que les sous-catégories qu’il comporte.
Sur quelle base le profileur criminel travaille-t-il pour établir un lien entre une série de crimes (des meurtres, par exemple) ?
Les comportements les moins fréquents servent à établir les différences qualitatives entre les crimes, et ces variations qualitatives constituent une base de travail pour le profileur. Certaines observations sont en effet communes à tous les meurtres en série.
Quelle est la cause principale des erreurs judiciaires?
Les témoignages des témoins oculaires.
Quelles sont les trois observations concernant les témoignages oculaires ont été mises en lumière par la recherche?
- La mémoire des témoins oculaires est imparfaite ;
- Certains facteurs particuliers risquent de fausser la mémoire ;
- Les juges et les jurés ne tiennent pas assez compte de ces facteurs.
Quelles sont les trois étapes du processus lié à la mémorisation des faits?
- L’acquisition de l’information ;
- Son emmaganisage ;
- Son retrait.
Qu’est-ce que l’acquisition de l’information?
C’est la perception des faits et l’interprétation qu’en donne le témoin au moment où l’événement se produit.
VRAI OU FAUX?
En général, une personne est incapable de prête attention à toute l’information relative à un événement particulier, et cela est encore plus vrai quand elle est témoin d’un crime.
VRAI.
Quelles raisons peuvent expliquer cette acquisition imparfaite de l’information lorsqu’on est témoin d’un crime?
- Les crimes ont la plupart du temps lieu dans des conditions qui permettent difficilement de bien percevoir ce qui se passe (les crimes ne sont pas commis en plein jour : cela empêche de bien distinguer le criminel).
- La distance entre le témoin et le coupable est grande.
- Les événements se déroulent en général si rapidement que le témoin n’a pas le temps d’observer suffisamment longtemps le visage du criminel pour s’en souvenir plus tard et le reconnaître de façon sûre.
- Les criminels se déguisent souvent afin de ne pas être reconnus.
- Le témoin est souvent en proie à des émotions intenses comme la colère, l’inquiétude et la peur.
- Le témoin ne se concentre que sur l’arme du crime.
- Un témoin peut être sujet au biais favorisant la mémoire des visages des individus de sa propre ethnie.
De quelle façon la mémoire d’un témoin est-elle affectée lorsqu’il voit un crime activant plusieurs réactions physiologiques?
La mémoire d’un individu s’en trouve modérément améliorée ou extrêmement diminuée, selon son niveau relatif d’anxiété et d’activation physiologique.
Qu’entraîne un niveau de stress élevé sur la mémoire?
Cela a une incidence négative sur la mémoire, car il empêche le témoin de reconnaître le criminel et de se rappeler les détails entourant l’incident.
De quel détail le témoin se souvient-il le plus facilement?
De l’arme du crime.
Pourquoi le témoin est-il fasciné par l’arme du crime plutôt que de porter son attention au criminel?
- Il est rare qu’un témoin ait déjà été mis en présence d’une arme.
- Le témoin a intérêt à évaluer le degré de dangerosité que représente cette arme.