Chapitre 3: les MEERQ Flashcards

1
Q

Articles concernant les MEERQ

A

Art 34-35 TFUE
Art 34 : “Les restrictions quantitatives à l’importation, ainsi que toutes mesures d’effet équivalent, sont interdites entre les EM”

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2
Q

Interdiction des MEERQ antérieures à la CEE

A

Article XI du GATT

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3
Q

Exemples de MEERQ

A

Règles diverses relatives au conditionnement, emballages, étiquetages, composition, appellations.

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4
Q

Dérogations prévues à l’interdiction des MEERQ

A

Art 36 : moralité, ordre, sécurité publics, santé, environnement, patrimoine artistique, historique ou archéologique, propriété intellectuelle et commerciale
(/ interdiction des TEE absolue)

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5
Q

Première définition des MEERQ

A

Directive de 1969 mais surtout CJCE 1974 Dassonville (élargissement prétorien de la notion)

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6
Q

Définition des MEERQ par la CJCE

A

CJCE 1974 Dassonville : “toute réglementation commerciale des EM susceptible d’entraver, directement ou indirectement, actuellement ou potentiellement, le commerce intracommunautaire”

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7
Q

Interdiction de campagnes publicitaires promouvant les produits nationaux

A

CJCE 1982 Commission c/ Irlande

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8
Q

Affaire de la “guerre des fraises”

A

CJCE 1997 Commission c/ France : l’inaction de l’Etat a été considérée comme une MEERQ (n’a pas protégé les cargaisons en provenance d’Espagne ni mis fin aux blocages)
CJCE 2003 Schmidberger : autorisation d’une manifestation écologiste en Autriche n’est pas une MEERQ (+ exigence des art 10-11 CEDH)

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9
Q

Exemple de réglementation communautaire constituant une MEERQ

A

CJCE 1994 Verband c.Estée Lauder : le gouvernement allemand disait qu’il ne faisait qu’appliquer une directive communautaire en interdisant aux produits cosmétiques de détenir la dénomination “clinique”

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10
Q

Caractère commercial d’une MEERQ

A
  • Aval : vente, mise sur le marché

- Amont : distribution, contrôles sanitaires, publicité, formalités administratives, régime des prix

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11
Q

Exemple de MEERQ en amont de la vente

A

Exigences qualitatives d’un produit : CJCE 1979 Cassis de Dijon (le gouvernement allemand soutenait la nécessité d’harmoniser les législations pour les matières concernant la production mais l’unanimité (art 115) rend le processus improbable)

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12
Q

Tempérament à la JP Dassonville

A

CJCE 1993 Keck et Mithouard : distingue les réglementations concernant les conditions autorisant la vente (forme, composition, poids…) des réglementations relatives aux modalités de vente (publicité, interdiction de la revente à perte)
=> critère finaliste (volonté d’entraver les échanges) et non plus objectif (restriction effective)

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13
Q

Tempérament à la JP Keck

A

CJCE 2000 Schutzverband : la Cour considère que l’interdiction de vente ambulante pour les non-propriétaires de commerces fixes est une MEERQ (plutôt liberté d’établissement…?)
CJCE 2001 KO (défenseur des consommateurs) : l’interdiction de la publicité pour les boissons alcoolisées en Suède constitue une MEERQ (car produits importés moins connus) => contrôle de proportionnalité de l’entrave aux échanges
CJCE 2006 A-Punkt : la CJ semble revenir à la JP Dassonville pour le démarchage à domicile de produits de bijouterie. Contrôle l’existence d’une entrave en fait du fait d’une réglementation des conditions de vente

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14
Q

Extension de la notion de MEERQ à une mesure strictement interne

A

CJCE 1997 Pistre : l’application d’une réglementation nationale qui réserve l’appellation “montagne” aux seuls produits nationaux confectionnés à partir de matières premières nationales est une MEERQ
mais CJCE 1991 Conforama : les mesures d’interdiction de travailler le dimanche ne sont pas des MEERQ (poursuivent un objectif légitime)

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15
Q

MEERQ applicable à l’exportation

A

CJCE 1992 Éts Delhaize : la limitation de l’exportation de vin en vrac est une MEERQ qui favorise les entreprises d’embouteillage locales

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16
Q

Élargissement de la notion de MEERQ à l’exportation

A

CJCE 2008 Gymbrechts : l’interdiction d’exiger un paiement anticipé pour une vente sur internet constitue une MEERQ à l’exportation (justifiée toutefois)

17
Q

Exemples de MEERQ à l’importation

A
  • sujétions spéciales : licences d’importation, autorisations mais aussi cautions, garanties bancaires, limitation des points d’entrée dans l’UE, horaires spéciaux d’ouverture des bureaux de douane,
  • contrôles injustifiés : sanitaires, vétérinaires ou techniques
  • avantages aux produits nationaux
  • règles de production et de commercialisation discriminatoires
18
Q

Mesures indistinctement applicables aux produits nationaux et importés mais pouvant constituer des MEERQ

A
  • normes techniques : Cassis de Dijon
  • règles de commercialisation : démarchage à domicile, produits parapharmaceutiques en grande surface (≠ Keck : modalités de vente). La CJ est plus tolérante pour les mesures à dimension sociale (fermeture le dimanche)
  • autres réglementations : ex: blocage des prix (pas MEERQ)
19
Q

Dérogations à l’interdiction des MEERQ

A

Article 36 :
1-police administrative : moralité, sécurité et ordre publics, marge nationale d’appréciation mais sans discrimination (CJCE 1986 Conegate)
2-santé publique : proportionnalité et fondé sur des données scientifiques (Suède interdit le trochloréthylène, l’Autriche la vente de bonbons dans les distributeurs automatiques…)
3-protection de la propriété industrielle et commerciale (cloisonnement du marché)
4-trésors nationaux

20
Q

La production et le commerce des armes sont exemptés du principe de libre circulation

A

Articles 346 TFUE

21
Q

Dérogations à l’interdiction des MEERQ hors article 36 TFUE

A

-Exigence impérative d’IG : CJCE 1979 Rewe Zentral (Cassis de Dijon) => reconnaissance mutuelle sauf exigence impérative d’IG (décloisonnement du marché).
CJCE 1982 Commission c/ Irlande : les exigences impératives d’IG se sont examinées qu’en cas d’absence d’élément discriminatoire (sinon, art 36 pour les produits importés uniquement).
-Principe de précaution (art 191 TFUE) : CJCE 2001 Commission c/France : la F condamnée pour refus de lever l’embargo sur la viande bovine britannique (disproportionné)
-Droits fondamentaux : CJCE 2003 Schmidberger : fermeture de l’autoroute du Brenner pour une manifestation ne porte pas atteinte à la LCM

22
Q

Conditions de la mise en oeuvre de l’art 36

A
  • discrimination arbitraire: s’intéresse à l’intention de l’auteur de la réglementation (CJCE 1982 Commission c/R-U : restrictions à l’importation de dindes à l’approche de Noël venant de la pression des associations pro sur le gouvernement)
  • nécessité: condition forte: relation forte de cause à effet entre la réglementation protectrice et l’IG visé
  • proportionnalité: une interdiction générale a de fortes chances d’être disproportionnée (JP nuancée sur l’utilisation de la langue nationale sur l’emballage)
  • substitution: idée d’entrave minimale et montre que le contrôle est extrêmement poussé (souvent invoqué par la CJ)
23
Q

Actions contre les entraves à la LCM

A

1-harmonisation des législations

2-amélioration de l’information, l’alerte et le contrôle

24
Q

L’harmonisation des législations dans les traités

A

Article 115 TFUE: inefficace (PLS) mais CJCE 1979 Cassis de Dijon

25
Q

Reconnaissance par la Commission de la portée limitée de l’art 115 TFUE

A

Communication de 1980 :

  • l’effort d’harmonisation doit porter sur ce qu’il est essentiel d’harmoniser
  • les divergences de réglementation doivent être surmontées par le principe de reconnaissance mutuelle
26
Q

Progrès de l’harmonisation depuis l’Acte Unique

A

Introduction de l’article 114 TFUE : PLO pour l’établissement et le fonctionnement du marché intérieur (sans limite de temps). Mais l’art 114 ne s’applique pas si d’autres dispositions du traité règlent la matière (subsidiaire, ex: LC des personnes) et dérogation prévue à l’art 114 §4-5 (mais la Commission statue dans les 6 mois sur l’adaptation de la mesure) + clause de sauvegarde de l’art 114 §10 (a priori) => peu utilisé

27
Q

Nouvelle approche pour l’harmonisation

A

Harmonisation totale trop lourde. Nouvel objectif : réduire la réglementation.
Décision de 2008 relative à un cadre commun pour la commercialisation des produits => généralisation de la reconnaissance mutuelle, harmonisation plus souple limitée à 4 domaines essentiels : santé, sécurité, protection de l’environnement et des consommateurs.
Au-delà de ces exigences essentielles : mandats conférés à des organismes européens ou internationaux de normalisation (sans caractère obligatoire)

28
Q

Engagement impliqué par le marquage CE

A

1-le produit respecte les exigences fixées par les directives
2-conformité du produit aux directives selon une des procédures organisées à cet effet
Le marquage CE n’exclut pas un autre marquage national

29
Q

Différents mécanismes d’information, d’alerte et de contrôle

A

-Information: règlement de 2008 impose l’information des acteurs éco lorsqu’une autorité nationale a l’intention de prendre une mesure dérogeant à la LCM (avec délais de 20 jours dans la communication) => limiter les cas de refus de reconnaissance mutuelle
+ distinction règle technique (issue d’un texte public obligatoire)/norme technique (origine pro, sans valeur obligatoire)
-Procédure d’alerte rapide: règlement de 1998 (contre les actions des agriculteurs, en particulier français): sans porter atteinte aux droits fondamentaux, dialogue entre la Commission et l’EM dans lequel une perturbation grave à la LCM constituant un dommage sérieux aux particuliers et nécessitant une action immédiate (plus rapide que l’action en manquement) => caractère solennel (pas obligatoire)