Chapitre 4: formation de L'impression 1 Flashcards

1
Q

La formation d’impression guide nos:

A

NOS RÉACTIONS AFFECTIVES (Ex. Aimable → Sympathie)
NOS INFÉRENCES (= Association de traits; Ex. Aimable → Généreux)
NOS PRÉDICTIONS (Ex. Paresseux → puis-je lui faire confiance pour préparer l’exposé?)
NOS COMPORTEMENTS (Ex. Sympathique → Facilite engagement de la conversation)

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2
Q

Le processus

A

En dépit de ce caractère apparemment spontané, l’impression résulte d’un cheminement complexe, impliquant plusieurs étapes. L’impression résulte en effet de l’intégration de nombreux traits de personnalité (ou dispositions), lesquels ont été inféré à partir des éléments d’information (comportements observés, informations visuelles, ouï-dire, etc…) que détient une personne (le percevant) à propos d’une autre personne (la cible).

Enfin, il ne faut oublier que l’impression est un processus dynamique car, une fois formée, elle est susceptible d’être révisée, ou maintenue, lorsque le percevant acquiert de nouveaux éléments d’informations à propos de la cible (à l’occasion de nouvelles rencontres, par exemple).

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3
Q

La perception: les informations à propos de la cible
1. Les informations de 1ere main et de seconde main

A

PREMIÈRE MAIN: observation ou fréquentation de la cible (BRUNSWIK, 1956)

SECONDE MAIN: ouï-dire sur la cible (GILOVICH, 1987)

Les impressions basées sur des informations de «seconde main» sont + extrêmes que celles qui sont basées sur des informations de «première main»

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4
Q
  1. Les indices physiques: l’étude de Brunswik (1956)
A

Peut-on prédire l’intelligence et la sociabilité sur la base de la photo du visage de quelqu’un?

Procédure: présentation de photos de soldats à des sujets
Avantage méthodologique: contrôle de plusieurs variables potentiellement parasites (coupe de cheveux, tenue vestimentaire, etc.)

Les résultats obtenus par Brunswik sont les suivants:

Un fort accord se dégagea parmi les personnes ayant jugé d’après photos: à peu près les mêmes soldats étaient déclarés sociables ou non, les mêmes soldats étaient déclarés intelligents ou non.

L’étude révéla qu’il n’y avait aucun rapport entre les jugements effectués sur la base de la photo et l’intelligence ou la sociabilité réelle des soldats. Autrement dit, les personnes ayant jugé sur la mine avaient tout faux.

Enfin, on ne trouva aucun lien chez les soldats entre leur sociabilité réelle et leur intelligence «réelle» (telle que mesurée par le test): certains étaient sociables mais pas intelligents, d’autres l’inverse, d’autres les deux à la fois, d’autres ni l’un ni l’autre. En revanche, un lien très marqué fut observé dans les jugements émis sur photographie: les soldats jugés intelligents étaient aussi les soldats jugés sociables.

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5
Q
  1. L’effet de Halo:
A

EFFET DE HALO = TENDANCE À ASSOCIER DES CARACTERISTIQUES AYANT UNE MÊME VALENCE
CECI CONDUIT À ATTRIBUER TOUTES LES QUALITÉS À CERTAINES PERSONNES ET TOUS LES DEFAUTS À D’AUTRES…

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6
Q
  1. Nous sommes de piètres psychologues lorsque nous cherchons à lire sur un visage la personnalité d’un individu…

A

Pour notre défense:
Les autres pensent comme nous…
Acquisition et/ou renforcement de codes culturels dans les médias par exemple (ex. films)
Théories pseudo-scientifiques basées sur TIP

La phrénologie (Gall au milieu du 19e s): Au milieu du XIXème siècle, Gall, un médecin prétendit pouvoir décrypter la personnalité d’un individu en palpant les bosses de son crâne.

La caractérologie (Sheldon au début du 20e s): XXème siècle, Sheldon établit une «caractérologie» basée sur la forme de la silhouette: trois types de silhouette correspondant à trois grands types de caractère.

La morpho-psychologie: présentant comme un savoir-faire scientifique ce que les participants à l’étude de Brunswik produisaient spontanément, à savoir inférer des qualités psychologiques à partir des traits du visage.

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7
Q

IV. L’attribution de traits de personnalité

A

Vaste répertoire (18000 en anglais)
L’attribution d’un trait implique la croyance en la STABILITÉ du comportement observé
Ex. «il est paresseux» (disposition générale à être paresseux)
= sur-généralisation d’un comportement observé dans un contexte donné

Le trait fonctionne comme une catégorie
En attribuant un trait à une personne, on la place dans une catégorie, ce qui favorise l’attribution de toutes les autres caractéristiques supposées de la catégorie!

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