Chapitre 5: formation impression 2 Flashcards

1
Q
  1. Le modèle de la totalité (Asch, 1946)
A

Pour Asch, l’impression que nous avons d’un individu est très unifiée, nous percevons la totalité d’une personne.
Comment se forme cette unité?

Le modèle de la totalité:
Unité = formule complexe où tous les traits n’ont pas le même poids.
Chaque trait est interprété à la lumière de l’ensemble

(Le modèle addictif: les traits ont le même poids)

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2
Q

1.1. Le poids des premières informations (correction)

A

les sujets exposés en premier à des informations positives ont une impression plus positive de la cible que les sujets exposés en premier à des informations négatives
(EFFET DE PRIMAUTÉ)
Les premières informations influencent le sens attribué aux informations suivantes.
Intelligence…. Obstiné: ici «obstiné» prend le sens «d’avoir de la suite dans les idées» (positif)
Envieux…. Obstiné: ici «obstiné» prend le sens «d’être borné» (négatif)

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3
Q

1.2. Le poids des traits centraux et périphériques (correction suite)

A
  1. VI: Valence du 4e mot de la liste: positif (chaleureux) vs. négatif (froid)
  2. VD: % de choix d’un trait positif dans la liste de paires de traits antonymes (impression de la cible)
  3. L’impression de la cible sera plus positive (% de traits positifs >) lorsque le quatrième mot de la liste auquel les sujets ont été exposés est positif (chaleureux) que négatif (froid)
  4. Alors que les traits «chaleureux» et «froid» sont centraux (i.e. ils changent l’impression globale de la personne), les traits «poli» et «insensible» n’ont pas ce pouvoir. Ils sont qualifiés de «périphériques».
  5. Condition contrôle?
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4
Q

1.3. La place des traits de personnalité dans la formation d’impression

A

Etude de Park (1986): Les participants sont à la fois les sujets et les cibles. Ils participent pendant plusieurs semaines à un séminaire et ont de nombreuses occasions d’interagir.
Résultats:
Traits de personnalité (65%)

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5
Q

1.4. Les traits négatifs sont plus «diagnostiques»

A

Trait diagnostique = trait perçu comme très informatif sur la personne
Skowronski & Carlson (1989): les traits négatifs comme «froid» conduisent à des jugements contrastés car nous les estimons comme plus diagnostiques.

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6
Q

Confirmation expérimentale: Yzerbyt & Leyens (1991)

A

Les sujets peuvent réclamer des traits pour ce faire une impression (un à un).
Vi: type de trait donné aux sujets: positifs vs. négatifs
Vd: Nombre de traits que les sujets réclament
Résultat: les sujets réclament moins de traits lorsque ces derniers sont négatifs que lorsqu’ils sont positifs.

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7
Q

1.5. Les informations catégorielles et individualisantes

A

Les conceptions théoriques ultérieures ont développé l’idée que toutes les informations dont nous disposons à propos d’une personne n’ont pas le même statut: certaines mentionnent des qualités spécifiques à la personne (les informations individualisantes), alors que d’autres mentionnent des qualités non spécifiques, à savoir son appartenance à diverses catégories (les informations catégorielles).

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8
Q
  1. Le modèle du continuum de Fiske et Neuberg (1990)
A

Dans ce contexte théorique, Fiske et Neuberg (1990) ont proposé un modèle du processus de formation d’impression qui stipule que les individus ont à leur disposition un continuum de possibilités, allant d’un strict jugement catégoriel à un jugement individualisé. Le jugement catégoriel constituerait la règle par défaut. Il interviendrait très spontanément, d’autant plus spontanément que la catégorisation de la cible est un phénomène dont de très nombreuses recherches ont montré qu’il était automatique (c’est-à-dire réalisé sans effort et sans même le vouloir). Le jugement individualisé serait seulement effectué sous certaines conditions, à savoir si le percevant juge la cible digne d’intérêt et s’il a des ressources cognitives suffisantes.

En résumé, le modèle de Fiske et Neuberg (1990), validé par la suite par de nombreuses études, met en avant le fait que le jugement catégoriel constitue la règle la plus fréquente et que le jugement individualisé est plus rare, parce qu’exigeant et conditionné à un minimum d’intérêt de la part du percevant. Le schéma ci-dessus présente les différentes étapes du modèle, lequel s’applique à la formation d’impression lors de la rencontre avec une personne, non seulement via un article de presse mais aussi dans toute situation de la vie quotidienne.

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