Chutes et santé cognitive Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute à l’urgence ?

A

Évaluer le statut fonctionnel des patients âgés afin de déterminer s’ils sont prêts à recevoir leur congé de façon sécuritaire.

L’ergothérapeute a donc un rôle d’évaluateur consultant.

Dans le cadre de leur pratique à l’urgence, les ergothérapeutes sont souvent appelés à faire des évaluations ponctuelles en tant que consultants, de l’enseignement des transferts et positionnement, et des évaluations des habiletés cognitives, des AVQ, de la sécurité du retour à domicile, de la dysphagie, des déplacements, etc.

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2
Q

Nommer des exemples d’outils utilisés par les ergothérapeutes à l’urgence ?

A

Certains outils décrivent les dimensions cognitives (le MMSE, le PECPA-2R et le Test de l’horloge), les dimensions physiques (le test de Gorgée barytée, le Timed up and go et l’Échelle de Berg), et les capacités reliées aux activités et à la participation (le OARS, le AMPS et l’Index de Barthel).

De plus, un grand nombre d’ergothérapeutes ont indiqués qu’ils utilisent des outils maison. Cela reflète l’absence d’un outil standardisé, valide et fiable pour la clientèle de l’urgence.

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3
Q

Quels sont les défis que rencontres les ergothérapeutes à l’urgence ?

A
  • délai très court leur est imposé pour répondre aux requêtes qui leur sont adressées
  • environnement est inapproprié et l’espace est inadapté pour procéder à des mises en situation
  • manque de temps pour intervenir et répondre à tous les besoins décelés chez la clientèle de l’urgence
  • obligés de prioriser certains domaines de fonctionnement au détriment de l’ensemble de ceux qu’ils ont identifiés comme étant problématiques
  • coordination est déficiente entre les divers services professionnels en raison des conflits d’horaire entre les tests diagnostiques et les consultations professionnelles
  • méconnaissance du rôle de l’ergothérapeute par les autres professionnels de la santé qui se traduit par des références inappropriées
  • charge mentale élevée
  • rythme de travail est intense
  • une lourdeur et une complexité des problématiques rencontrées
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4
Q

Quelles sont les interventions que les ergothérapeutes à l’urgence font ?

A

L’ergothérapeute fait des recommandations en lien avec le retour à domicile suite à une évaluation et fait des références vers d’autres professionnels (ex : physiothérapeute pour reprise de la marche).

Si le retour à domicile n’est pas sécuritaire (risque de chutes, risques pour les soignants), il peut suggérer de relocaliser le patient dans une UTRF (unité transitoire de réadaptation fonctionnelle) ou un lieu de convalescence ou une hospitalisation de courte durée.

Le transport adapté peut aussi être recommandé si le transfert à l’auto pas sécuritaire lorsque le patient change d’établissement.

Il fait aussi de l’enseignement de techniques de transfert et d’utilisation de certaines aides techniques.

Pour un patient qui présente une détérioration des fonctions cognitives, l’ergothérapeute peut informer les proches et le patient au sujet du mandat en cas d’inaptitude.

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5
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle pédiatrique en GMF ?

A
  • Dépistage
  • Clarification du diagnostic
  • Évaluation fonctionnelle et du développement des jeunes ayant un TDA/H, TSA, TDC, etc.
  • Action précoce (parents, professeurs)
  • Orientation vers les ressources adaptées
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6
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle adulte en GMF ?

A
  • Suivis réguliers des clientèles avec troubles mentaux courants ou graves
  • Prévention des rechutes
  • Retour au travail
  • Amélioration de la gestion de l’horaire occupationnel et du stress
  • Thérapies de groupe
  • Supervision des clientèles en douleur chronique
  • Gestion des maladies chroniques
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7
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle gériatrique en GMF ?

A
  • Établissement du diagnostic (avec le médecin)
  • Facilitation des références aux services professionnels
  • Utilisation optimale des ressources communautaires
  • Action précoce pour prévenir le déclin des fonctions cognitive
  • Maintien sécuritaire à domicile
  • Évaluation des conducteurs à risque
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8
Q

Qu’est-ce que le presbyacousie et par quoi est-elle causée ?

A

La presbyacousie, soit la perte auditive due à l’âge, est une diminution de l’acuité auditive s’expliquant par la dégénérescence et la destruction des cellules ciliées sensorielles et nerveuses de l’oreille interne.

Une personne affectée de presbyacousie a une perte auditive de caractère irréversible, et ce principalement dans les hautes fréquences.

La presbyacousie peut être accompagnée d’intolérance aux sons forts et d’acouphènes.

En plus, d’autres facteurs néfastes à l’audition peuvent s’ajouter tels que des problèmes d’oreille externe (présence de cérumen ou corps étranger dans le conduit auditif externe, inflammation ou infection dans le conduit auditif externe), des problèmes d’oreille moyenne (perforation du tympan, dysfonctionnement des trompes d’Eustache, infections, dislocation de la chaîne des osselets), ou des problèmes d’oreille interne (exposition aux bruits, surdité professionnelle, hérédité, méningite, traumas acoustiques, médicaments ototoxiques).

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9
Q

Quelles sont les conséquences de la presbyacousie pour la personne aînée ?

A
  • Diminution de la qualité de vie
  • Perturbation de la vie psychosociale
  • Manquer des RDV pcq ne comprend pas le message du téléphone
  • Abandon des activités de loisirs
  • Perte d’autonomie et insécurité
  • Difficulté à s’intégrer dans un groupe
  • Altération de la personnalité
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10
Q

Quelles sont les conséquences de la presbyacousie pour les intervenants ?

A
  • Difficulté de communication (surtout si aménagement pas adapté)
  • Confusion
  • Attribution d’une étiquette erronée (ex: trouble cognitif)
  • Sentiment qu’on est démuni, impuissant, fatigue, évitement, surprotection
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11
Q

Comment doit-on intervenir avec une personne malentendante ?

A
  • Encourager la personne malentendante à reconnaître ses problèmes d’audition et d’échanger avec elle sur ses nombreuses difficultés d’écoute.
  • Utiliser un ton respectueux (pas attitude infantilisante)
  • Éviter de minimiser ou de nier sa perception de sa souffrance et de lui reconnaître le droit d’exprimer sa peine et sa colère
  • Être sensible à ses angoisses et à ses appréhensions vis-à-vis des situations d’écoute nouvelles (ex : première rencontre avec un médecin).
  • Consulter un ORL, un audiologiste et un audioprothésiste
  • Encourager le patient à porter sa ou ses prothèses auditives et à utiliser les aides techniques.
  • Informer la famille ou les proches des stratégies de communication à privilégier avec le patient
  • Coller un timbre-oreille sur sa carte d’assurance maladie (symbolise la déficience auditive)
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12
Q

Quels sont les signes de surdité ?

A
  • La personne fait répéter lorsque vous lui parlez (surtout lorsqu’elle ne voit pas votre visage).
  • Elle ne répond pas ou répond « de travers » lorsque vous lui posez une question.
  • Elle est souvent distraite lors d’une activité de groupe.
  • Elle est portée à s’isoler du groupe lors des activités offertes dans votre organisme.
  • Elle vous fixe du regard lorsque vous lui parlez ou a un regard interrogateur.
  • Elle ne répond pas lorsque vous lui parlez et qu’elle a le dos tourné.
  • Elle a tendance à augmenter le volume de la télévision.
  • Son entourage vous fait des commentaires au sujet de son audition comme de ses difficultés à comprendre les conversations téléphoniques.
  • Elle ne vous répond pas lorsque vous frappez à la porte de sa chambre.
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13
Q

Quel est l’outil de dépistage d’une personne malentendante ?

A

Le questionnaire de dépistage Entendez-vous bien?

C’est un questionnaire valide, facile à administrer, et rapide à remplir. Si le résultat global est supérieur à 14, il vous faut référer la personne malentendante ou sourde pour une consultation en audiologie.

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14
Q

Quels sont les facteurs liés aux capacités motrices dans une intervention en prévention des chutes ?

A

Les mesures des capacités motrice (particulièrement les tests d’équilibre et de marche) sont des prédicteurs importants du risque de chute, de fracture et d’incapacités chez les aînés.

On suggère de débuter le dépistage par une brève évaluation de la marche et de l’équilibre. Plusieurs tests permettent de dépister les aînés à risque de chute. Certains prédisent les futurs chuteurs, d’autres évaluent la marche et l’équilibre et d’autres évaluent une seule dimension. Dans le dépistage des chutes, les tests simples et rapides sont à privilégier. Par exemple, le TUG et l’Échelle d’équilibre de Berg sont beaucoup utilisés.

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15
Q

Quelle est l’intervention la plus efficace pour la réduction du risque de chute ?

A

Le traitement de l’altération des capacités motrices est considéré comme l’une des avenues les plus prometteuses en prévention des chutes.

Les programmes d’exercices peuvent améliorer l’équilibre, la force et la vitesse de réaction

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16
Q

Quelles sont les interventions à faire visant à réduire le risque de chutes en contexte de double tâche ?

A

•Installer des interrupteurs illuminés. Éclairer les planchers ou les escaliers et utiliser des veilleuses. Disposer les meubles pour que les lampes et les interrupteurs soient faciles à atteindre.
•Diminuer la température de l’eau chaude à 120 degrés FO ou moins, ou installer des valves limitant la température dans le bain et la douche. Vérifier la température de l’eau avec la main avant d’entrer dans la douche et le bain.
•Installer des robinets sans contact avec des températures préréglées.
•Garder un extincteur à feu dans la cuisine et apprendre comment et quand l’utiliser. Installer des détecteurs de fumée.
•Éviter de porter des vêtements lousses lorsque vous faites à manger. Les longues manches sont plus sujettes à se prendre dans les poignées ou à prendre feu.
•Mettre un éclairage adéquat par-dessus le poêle, l’évier et les aires de travail de la cuisine, surtout où la nourriture est coupée.
•Afficher les numéros d’urgence dans des endroits visibles et près du téléphone.
•Assurez-vous d’avoir accès à un téléphone si vous chutez. Si possible, transportez un cellulaire dans votre poche. Disposer les meubles afin de pouvoir atteindre le téléphone sans sortir du lit.
•Pour ceux qui vivent seuls, un service de réponse d’urgence fournit une sécurité.
•Garder une lampe de poche à portée de main.
•Disposer les interrupteurs et thermostats pas plus haut que 48 pouces du plancher et les prises électriques pas plus bas que 27 pouces.
•Installer des barres d’appuis dans la salle de bain, et des mains courante dans les corridors et sur chaque côté de l’escalier.
•Abaisser ou retirer les seuils.
•Disposer les meubles pour éviter d’utiliser des extensions de fils électriques. Disposer les fils le long des murs où les gens ne peuvent s’y prendre les pieds.
•Retirer les carpettes et/ou utiliser seulement ceux avec antidérapant.
•Un entrainement peut permettre de récupérer certaines capacités d’exécution de double tâche.
•Enseigner au patient à éviter de performer des doubles tâches qui implique la marche.
•Enseigner au patient les risques pour la sécurité lors de la réalisation de double tâche complexe impliquant la marche et les activités complexes.
•Certaines actions sont hasardeuses et devraient être évitées (ex : traverser la rue en cherchant les clés dans la sacoche).
•Lorsque la personne doit transporter des objets lors des déplacements, on devrait lui enseigner à mettre les objets dans un sac à dos, dans un sac à la taille ou dans ses poches.
•Enseigner au patient des stratégies attentionnelles :
-Se concentrer sur faire de grands pas
-Concentrer son attention sur la tâche
-Ne pas laisser son esprit s’égarer
-Éviter de parler en performant une double tâche
•Les doubles tâches se faisant avec le membre supérieur (ex : se raser, se coiffer, se maquiller) peuvent être faites de façon plus efficace et sécuritaire en position assise.

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17
Q

Nommer des interventions ergo visant à diminuer les risques de chute.

A
  • Changer la méthode (ex: entrer dans le bain)
  • Modifier l’environnement (hauteur bain, appui, tapis, douche téléphone, lavabo accessible, toilette sécuritaire)
  • Comportements sécuritaires
  • Stratégies cognitives (expliquer les chutes, discuter risques, expliquer le rôle des exercices, expliquer réponses d’urgence, etc.)
  • Stratégies comportementales (passer des examens réguliers, rapporter les chutes, limiter alcool, éviter de prendre des risques,, porter bons souliers, etc.)
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18
Q

Comment intervenir sur la peur de chuter?

A
  • Expliquer que les chutes ne font pas partie intégrale du vieillissement et que le risque de chute peut être ↓.
  • Expliquer que les chutes peuvent être dues à des problèmes médicaux, médication, risques environnementaux.
  • Expliquer le besoin de corriger les risques existants (fournir un checklist des dangers domiciliaires qui peut suggérer des actions correctrices).
  • Expliquer que les chutes peuvent être signe précoce d’une maladie pouvant nécessiter tx et l’importance de rapporter les épisodes de chutes.
  • Expliquer que la peur de chuter est une peur réaliste et commune.
  • Discuter de la peur de chuter et son impact sur la qualité de vie.
  • Expliquer les conséquences de restreindre la mobilité en réponse à la peur de chuter.
  • Expliquer le besoin de rester aussi actif que possible avant et après une chute.
  • Discuter du rôle des exercices visant à améliorer la performance neuromusculaire:
     Activité améliorant force, équilibre, coordination peut ↑ confiance et ↓ de blessures liées aux chutes.
  • Discuter de l’utilisation de protecteurs de hanches pour ↓ peur de blessure (et risque de fx de hanche) ;
  • Discuter de l’utilisation d’aides à la mobilité et d’équipements médicaux durables pour supporter un équilibre et une mobilité sécuritaire.
  • Discuter du besoin de porter des souliers adéquats.
    Discuter des réponses d’urgence possible suite à une chute, incluant comment se relever et l’obtention d’un système de réponse d’urgence (appareil ↓ risque de rester au sol suite à une chute; ↓ peur de rester au sol).
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19
Q

Comment faire de la modification comportementale en lien avec la peur de chuter?

A

STRATÉGIES COMPORTEMENTALES
* Discuter avec votre MD des risques de chute
* Encourager la PA à avoir des examens physiques régulier même s’il se sentent en forme.
* Demander si votre médication provoque des effets secondaires, s’ils affectent l’équilibre et la coordination.
* Limiter la quantité d’alcool bu.
* Rapporter les chutes, les quasis-chutes ou chgts a/n de l’équilibre à votre MD/OT/PT
* Faire examiner la vision régulièrement. Si besoin de lunettes, portez-les.
* Porter lunettes ou chapeau pour diminuer l’éblouissement lors des journées ensoleillées.
* Si sensation d’instabilité, utiliser canne ou marchette pour aider l’équilibre & s’assurer que les aides à la marche sont bien ajustés et que vous savez comment bien les utiliser.
* Éviter de prendre des chances et de vous placer dans des situations à haut risque:
o Minimiser les mouvements soudains, changement de position rapide, faire des transitions plus lentes
o Plus susceptibles de chuter lors de fatigues, colère, maladie
* Surveiller où vous marchez, regarder les terrains inégaux, les roches ou autres (surfaces pouvant vous faire trébucher)
* Faire attention aux surfaces mouillées ou glacées.
* Éviter de transporter de lourdes charges, si vous commencez à perdre l’équilibre, le poids va ↑ chances de tomber.
* Porter souliers solides avec talon bas et semelle en caoutchouc, éviter souliers que l’on glisse dedans sans ‘derrière’, souliers à talon et des sandales sans attaches.
* Rendre votre maison sécuritaire :
o Éliminer dangers potentiels de trébucher tels que désordres et petites carpettes, améliorer éclairage
o Ajouter surfaces antidérapantes et installer barres d’appui à la salle de bain
* Faire de l’exercice régulièrement pour garder les muscles tonifiés et les articulations flexibles et les os forts:
o Inclure activité : danser, jardiner et exercices d’étirement pour améliorer la flexibilité et l’équilibre
o Activités de MEC telles que la marche et monter des marches pour renforcer les muscles et les os.
* Important de parler au MD avant de commencer programme d’exercice afin de ne pas vous blesser

EXERCICE
Les interventions sous forme d’exercices ciblant la marche, l’équilibre, la coordination et les exercices fonctionnels et le renforcement musculaire permettent d’améliorer considérablement diverses mesures de l’équilibre. L’exercice est efficace pour réduire les chutes, et diverses formes d’exercice ont été examinées, y compris la résistance, l’équilibre, l’aérobie et une combinaison d’exercices. L’exercice a tendance à être plus efficace s’il est adapté aux besoins individuels de l’aîné.
-Résistance: Fléchisseurs dorsaux de la cheville, quadriceps, extenseurs de hanche
-Équilibre: du contrôle postural, tels que les mécanismes adaptatifs, les mécanismes d’anticipation et les réactions aux perturbations doivent être pris en compte

AIDE-TECHNIQUE, ENTRAÎNEMENT À LA MARCHE ET AUX AVQ

INTERVENTION POUR LA CONFIANCE ET LA SÉCURITÉ

AUTRES INTERVENTIONS (incontinence urinaire, comorbidités)

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20
Q

Qu’est-ce que le système PERS d’appel d’urgence, et ses avantages et inconvénients ?

A

Les personnes âgées vivant seules ou dont la condition médicale demande une attention immédiate en cas d’urgence sont principalement ciblées comme utilisatrices de ces systèmes. Ce système doit être activé par l’utilisateur suite à une urgence, par exemple une chute. Dans plusieurs résidences, le PERS est une corde qui, lorsque tirée, alerte la réception ou une centrale. Lorsqu’il est déclenché par l’utilisateur, le bouton d’alerte active un numéro d’urgence et établit la communication avec une centrale de surveillance via la ligne téléphonique. Il permet une communication dans les deux sens, c’est-à-dire que l’utilisateur et la centrale de surveillance peuvent tous les deux parler et entendre leur interlocuteur.

Avantages:

  • Effets psychologiques : les utilisateurs continuent à vivre de façon indépendante tout en éprouvant un sentiment de sécurité.
  • Les utilisateurs jugent leur santé meilleure, se sentent moins vulnérables et plus sécuritaires dans leur maison, et leur anxiété par rapport aux urgences médicales est diminuée (alerte rapide permet de sauver des vies).
  • Le fait que la ou les cordes d’urgence soient à des endroits fixes dans le domicile (la personne sait où les trouver)
  • L’utilisateur a le contrôle sur l’activation de son système d’alarme (surtout si la personne est apte)

inconvénients
-La personne doit se rendre à la corde pour l’activer
-Impossible d’annuler le signal d’alarme lorsque le bouton est activé
-Les personnes ne
l’utilisent pas tout le temps, oublient de le porter, ou ne comprennent parfois pas le fonctionnement.
-Le bouton doit être esthétiquement agréable pour accroître la possibilité que l’utilisateur le porte continuellement.

21
Q

Qu’est-ce que le système du Boutons d’alerte Lifeline et ses avantages et inconvénients ?

A

Le bouton d’alarme se présente sous la forme d’un pendentif, d’une montre ou d’un bracelet étanche. En appuyant sur le bouton en cas d’urgence, l’utilisateur établit un contact avec une centrale de surveillance via un communicateur fonctionnant comme un téléphone mains libres. Pour être en mesure de signaler une urgence, l’utilisateur doit porter le bouton d’alarme 24h/24.

Avantages:

  • La télésurveillance procure un sentiment de sécurité à la personne âgée qui demeure seule
  • Favorise l’autonomie de la personne âgée à domicile
  • Ce type de système possède un rayon d’action d’environ 67 mètres, ce qui veut dire que l’utilisateur peut signaler un problème même s’il se trouve à l’extérieur de son domicile.

Inconvénients

  • La télésurveillance procure un sentiment de dépendance car les participants disent qu’ils ne pourraient plus s’en passer.
  • Des craintes reliées à l’utilisation de la télésurveillance ont aussi été soulevées : la crainte de briser et de ne pas utiliser correctement le système et la peur de déranger l’infirmière de la centrale d’appels en faisant de faux appels.
  • Il n’est pas possible d’annuler le signal d’alarme lorsque le bouton est activé.
22
Q

Quel est le lien entre la peur de chuter et les risques de chutes ?

A

La peur de tomber provient d’une auto-évaluation d’un individu de ses propres capacités, et de d’autres facteurs (ex: ATCD chutes, croyances).

La relation entre la peur de tomber et les chutes est en partie médiée par l’efficacité des chutes (la confiance en son équilibre) et l’équilibre.

L’évitement des activités est inclus dans le modèle et est prédit à la fois par la peur de chuter et la confiance en son équilibre. Donc, plus une personne a fait de chutes, plus elle a peur de tomber, et plus elle évite ses activités. Cela engendre une diminution de ses capacités physiques, et fait en sortes qu’elle chute plus.

23
Q

Nommer des exemples de choses à faire et de choses à ne pas faire dans la communication avec une personne malentendante.

A

À faire:

  • Éliminez le bruit ambiant.
  • Approchez-vous de la personne.
  • Ayez le visage bien éclairé.
  • Faites face à la personne.
  • Attirez son attention en la touchant doucement.
  • Vérifiez si son aide auditive est en fonction.
  • Parlez lentement et distinctement.
  • Faites des phrases courtes et simples.
  • Assurez-vous que la personne a compris en lui posant des questions.
  • Si la personne n’a pas compris, répétez.
  • Si le message demeure incompris, reformulez-le en d’autres mots, ajoutez un geste naturel.
  • Si nécessaire, écrivez les mots les plus importants.
  • Précisez régulièrement le sujet de la conversation.
  • Assurez-vous que vous et la tierce personne avez le visage bien visible.
  • Laissez-lui la possibilité de répondre elle-même ou de demander de l’aide si elle le juge nécessaire.

À ne pas faire:

  • Ne faites pas de bruits inutiles (ex. : pianoter ou tapoter sur la table).
  • Ne laissez pas la radio ou la télévision en marche.
  • Ne parlez pas quand la personne est loin de vous ou ne voit pas votre visage.
  • Évitez de lui parler d’une autre pièce.
  • Ne soyez pas dos à une fenêtre.
  • Ne lui parlez pas à l’oreille.
  • Évitez de baisser ou de tourner la tête.
  • Ne cachez pas vos lèvres.
  • Ne criez pas.
  • Ne parlez pas vite.
  • N’exagérez pas votre articulation.
  • Ne faites pas de longues phrases.
  • Ne vous fiez pas au fait que la personne semble tout comprendre.
  • Ne vous impatientez pas.
  • Ne répétez pas plusieurs fois.
  • Ne laissez pas tomber le sujet par un « laissez faire, ce n’est pas important »
  • Ne changez pas de sujet sans en aviser la personne.
  • En présence d’une tierce personne, n’excluez pas la personne malentendante de la conversation.
  • Ne parlez pas à sa place.
24
Q

Vrai ou Faux ?
Une aide auditive corrige l’ouïe comme une paire de lunette corrige la vision.

A

Faux.

La perte de clarté de la parole due à la surdité est rarement corrigée par la prothèse. De plus, cette prothèse auditive a l’inconvénient d’amplifier les bruits indésirables.

25
Q

Nommer des exemples de conseils pour l’aménagement de lieux favorables à la communication.

A
  • Choisir un endroit retiré pour entreprendre une conversation
  • Avant de parler, attendre que la voix de l’interphone se taise
  • Éviter d’utiliser la radio au poste des infirmières
  • Dans les chambres, ouvrir la radio ou la télévision seulement à la demande de la personne résidente
  • Demander aux résidents de baisser le volume de leur téléviseur ou de leur radio, ou leur suggérer l’utilisation de l’amplificateur avec écouteurs
  • N’ouvrir la télévision ou la radio de la cuisinette que dans les moments calmes et pour un temps limité ; si aucune personne résidente ne l’écoute, la fermer
  • Attendre que le travail de polissage de plancher soit terminé avant d’entamer une conversation, car, dans le bruit, on élève spontanément la voix
  • Demander instamment que les roulettes des chariots (lorsque bruyantes) soient lubrifiées
  • Mettre des « feutres » sous les pattes des chaises.
  • Aménager la salle à manger ou la cafétéria sur un côté de rue tranquille. Éviter les grandes vitres et l’exiguïté des tables. Prévoir des coins retirés ou des renfoncements réservés aux personnes malentendantes.
  • Veiller à ce que ces coins retirés ou ces tables réservées aux personnes malentendantes soient loin des bruits de la cuisine, de la porte d’entrée ou du comptoir.
  • Privilégier les planchers avec tapis ou linoléum matelassé, les chaises rembourrées, une salle éclairée, des tables rondes avec nappes en tissu et raisonnablement espacées, et des murs et des plafonds aux couleurs douces ménageant les yeux.
  • Offrir de la musique (classique), en sourdine.
  • Dans la mesure du possible, pour ce qui est de l’horaire des repas, prévoir pour les personnes malentendantes un temps avant l’affluence. Et ceci, particulièrement pour les résidences privées car souvent, dans les résidences privées, la famille des personnes résidentes est invitée le dimanche pour le brunch, ce qui rend le milieu encore plus bruyant.
26
Q

Quels sont les facteurs susceptibles de favoriser la compliance aux interventions proposées ?

A
  • augmenter les connaissances de la personne (déni, stigmatisation)
  • connaissance des avantages des changements proposés
  • équipement abordables, esthétiques, avec peu de besoins d’installation
  • environnement accessible

o Vérifier et adresser les peurs et les craintes de la personne
o Travailler avec elle pour que les interventions soient significatives au niveau de ses activités
o Faire comprendre à la personne les enjeux que peuvent apporter sa condition (risque de chute, risque de conditionnement)
o Expliquer le raisonnement clinique à la personne afin qu’elle puisse mieux comprendre la raison des recommandations ou des interventions.
o Accompagner le client dans ses changements d’habitudes de vie et vérifier ce qui pourrait être aidant pour lui (pour le soutenir).

27
Q

Quels sont les conseils pour faciliter une intervention avec une personne âgée et assurer sa compliance ?

A

•Impliquer la personne dans la recherche de solutions
•Agir sur les déterminants cognitifs de changement de comportements :
-Connaissances : une bonne connaissance d’un
risque contribue à le diminuer
-Croyances
-Perception de l’utilité des actions
-Sentiment de vulnérabilité personnelle
•Prévoir des modalités de suivi des recommandations
•Faciliter l’accès aux ressources humaines et financières ainsi qu’aux aides techniques (service de prêts d’équipements ou soutien financier)
•La décision de faire ou non des changements serait principalement influencée par la perception du besoin de changement
•Il est important d’enseigner aux personnes à dépister et à agir sur les différents risques de chute
•Les personnes doivent apprendre à identifier, en fonction de leur santé ou de leur capacité, les activités qui deviennent difficiles ou dangereuses
•Doivent apprendre à être attentive à la cause des chutes et des quasi-chutes afin de corriger la cause ou de consulter à ce sujet

28
Q

Qu’est-ce que la réserve cérébrale?

A

Ce sont les caractéristiques structurelles du cerveau de la personne (volume cérébral, nb de neurones)

Un exemple de modèle passif; les différences individuelles du cerveau permettent à certaines personnes de mieux s’ajuster (cope) aux pathologies cérébrales.

Ces différences peuvent être quantitatives (plus gros cerveau, plus de neurones plus de synapses). De plus, les expériences de la vie peuvent influencer l’anatomie du cerveau par la neurogenèse, l’angiogenèse, la promotion de la résistance à l’apoptose et en régulant à la hausse les composés qui favorisent la plasticité neuronale

Ça implique:
* Lorsque la capacité de réserve cérébrale est appauvrie passé un certain seuil critique (threshold), des déficits cliniques ou fonctionnels spécifiques émergent.
* Chez chaque personne, il y a un seuil fixe de dommages sous lequel des déficits fonctionnels se produiront.
* Il y a des différences de réserve cérébrale entre les cerveaux des individus et cela entraîne des différences dans l’expression clinique d’un degré particulier de dommage au cerveau.
* Ainsi, les cerveaux + volumineux peuvent supporter + de dommages avant que des déficits cliniques émergent, puisqu’un nombre suffisant de neurones demeure pour supporter la fonction normale.
* La réserve cérébrale permet à certaines personnes de mieux s’adapter à des pathologies cérébrales.
* Un type spécifique de dommage cérébral aura le même effet chez chaque individu.
* Les cas répétés de dommages cérébraux s’additionnent entre eux. (effet cumulatif des traumas)
* Les individus diffèrent donc seulement a/n de leur capacité cérébrale, & les dommages cérébraux seront suffisants ou insuffisants pour réduire la capacité de réserve cérébrale jusqu’à un niveau critique.

29
Q

Qu’est-ce que la réserve cognitive?

A

Différences individuelles dans la manière dont les processus de tâches de certaines personnes leur permettent de mieux s’adapter que les autres aux pathologies cérébrales.

Modèle actif :
* Cerveau tente activement de s’adapter à des dommages cérébraux en utilisant des processus de traitements cognitifs déjà existants ou en faisant appel à des processus de traitements compensatoires.
* Malgré que 2 pts aient la même quantité de réserve cérébrale, le patient avec une + grande réserve cognitive peut tolérer une lésion + grande avant que des incapacités fonctionnelles soient apparentes.
* Il n’y a donc pas de seuil critique auquel des déficits fonctionnels se produiront.
Variabilité interindividuelle a/n de l’organisation synaptique, ou dans l’utilisation relative de régions spécifiques du cerveau.

30
Q

VRAI OU FAUX?
Expériences cognitives stimulantes ↑ la réserve cognitive et peuvent être associées avec une ↑ du volume cérébral (↑ plasticité neuronale et résistance à la mort cellulaire). Environnement enrichissant peut agir directement pour prévenir ou ralentir l’accumulation de pathologies associées à la maladie d’Alzheimer

A

VRAI!

31
Q

La réserve cognitive comprend 2 sous-types, soit la réserve neuronale et la compensation neuronale. Décrivez-les

A

1) Réserve neuronale :
* Différence interindividuelle dans le traitement cognitif du cerveau normal en santé a/n de l’efficacité, capacité et flexibilité. Une personne dont le réseau cérébral est + efficace, a une meilleure capacité ou est plus flexible sera + apte à s’adapter à une perturbation imposée par une pathologie cérébrale.

2) Compensation neuronale
* Modifications dans le traitement cognitif qui se mettent en place pour s’adapter à une pathologie cérébrale. Utilise des structures cérébrales ou réseaux qui ne sont normalement pas utilisés chez les individus avec un cerveau intact. Aide à maintenir ou améliorer la performance

32
Q

Comment sont mesurer la réserve cérébrale et cognitive?

A

Réserve cérébrale:
- Volume cérébral
- Circonférence de la tête
- Dénombrement synaptique
Ramifications dendritiques

Réserve cognitive:
- Mesure du statut socioéconomique
- Réussite professionnelle, éducationnelle
- Activités de loisir
- Degré de littératie (peut être + significatif que le nombre d’années d’éducation)
- Quotient intellectuel
* La mesure n’est pas fixe, varie au courant de la vie

33
Q

Quelles sont les hypothèses en lien avec les facteurs épidémiologiques de la réserve cognitive?

A

Hypothèse1 : Les personnes avec une + haute réserve cognitive pourrait tolérer + de dommages cérébraux avant d’en avoir les manifestations cliniques (exemple : Alzheimer + avancé avant qu’elle ne se manifeste). Ainsi, le point d’inflexion (exemple : lorsque la mémoire commence à décliner) arriverait + tard chez les personnes avec une meilleure réserve cognitive.
 Hypothèse 2 : À un certain point, les dommages excèderaient la capacité de réserve cognitive. Le temps pour atteindre ce point serait le même chez tous les patients, sans égard au niveau de réserve cognitive.
 Hypothèse 1 + hypothèse 2 → Le temps entre le point d’inflexion et la perte complète des fonctions serait + court chez les personnes avec une meilleure réserve cognitive. Le déclin des fonctions cognitives après le point d’inflexion serait + rapide chez les patients avec une meilleure réserve cognitive. Les patients Alzheimer avec une meilleure réserve cognitive meurent plus rapidement.
o Grande réserve cognitive :
 Diagnostic plus tardif de la maladie d’Alzheimer, malgré les performances comparables a/n de la mémoire (compense avec QI + élevé et + grande éducation)
 Une fois diagnostiqué, la maladie est rendue à un stade + sévère.
 Progression + rapide de la maladie après le point d’inflexion (déclin + rapide des fctions cognitives)
 Moins bon pronostic et décède + tôt
o Niveau d’incidence de démence :
 Plus faible chez les individus avec une plus grande réserve cognitive (↓ risque de 46%)
 Plus élevé chez personnes avec faible niveau d’éducation
 Plus élevé chez personnes ayant été moins longtemps à l’emploi.
 Risque plus élevé si faible éducation + faible temps d’emploi.

34
Q

Quels facteurs épidémiologiques ont une influence sur la réserve cognitive?

A
  • Expositions environnementales
    o Diminution de 38% du risque de développer une démence chez personnes engagées dans des activités de loisir intellectuelles (ex : lecture, jouer à des jeux, suivre des cours) ou sociales (ex : visiter des amis)
    o Type d’activité (intellectuelle ou sociale) n’influence pas le niveau de risque.
  • Éducation, occupations, QI pré-morbide et activités mentales
    o Niveaux élevés ont un effet protecteur significatif sur l’incidence de la démence.
  • Déclin cognitif
    o + grande littératie est associée avec un déclin + lent de la mémoire, des fonctions exécutives et des habiletés langagières.
    o Déclin + lent chez personnes ayant + d’éducation (vieillissement normal)
    o Une plus grande éducation retarde l’apparition de la démence et permet aux individus de s’adapter de manière + efficace aux changements cérébraux rencontrée dans le vieillissement N.
    o Déclin + rapide chez personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer et ayant + d’éducation ou + d’activités de loisirs avant le début de la démence.
35
Q

Pour favoriser la santé cognitive des aînés, il est recommandé de faire du dépistage précoce. Expliquez ce qu’il est possible de faire.

A

1) Tests neuropsychologiques :
* Méthode d’évaluation la + pratique pour le déclin cognitif avec le vieillissement normal
* Pourrait potentiellement évaluer les forces et faiblesses cognitives de manière individuelle pouvant mener à un PI pour l’entraînement cognitif spécifique aux besoins de la personne
* Avantage : mesure la fonction cognitive à laquelle on s’intéresse
* Désavantage : prend du temps et un effort considérable pour détecter des atteintes neuropsychologiques pouvant être comparés à des normes sur l’âge

2) Techniques d’imagerie cérébrale
* Est utilisé actuellement pour la détection de démence, mais est prometteur pour détecter les changements a/n du cerceau avant l’arrivée de l’Alzheimer et de trouble cognitif léger (ex: IRM, PET-scan, TEP)

3) Marqueurs biologiques
* Les marqueurs biologiques sont actuellement utilisés pour la détection précoce d’individus à risque d’Alzheimer qui pourraient bénéficier d’un programme de prévention intensif.
 Faible niveau de β amyloïde dans le liquide cérébrospinal est corrélé avec Alzheimer
 Niveau de β amyloïde dans le sang est aussi corrélé avec Alzheimer
* Actuellement le vieillissement cognitif normal ne peut être détecté par des marqueurs biologiques
* Les tests psychométriques demeurent les plus efficaces à ce niveau.

4) Marqueurs génétiques
* Il pourrait jouer un rôle dans le risque de déclin cognitif relié au vieillissement
* Le génotype apoE4 est associé avec une augmentation du risque de démence, mais n’a aucun lien avec le déclin cognitif relié à l’âge.
 ApoE4 est susceptible d’interagir avec d’autres facteurs (Ex: TCC) pour causer la démence.
* L’identification d’un gène protecteur mènerait à de nouvelles cibles thérapeutiques afin de promouvoir vitalité cognitive. (Des études sont actuellement en cours)

36
Q

Pour favoriser la santé cognitive des aînés, on peut agir sur les styles de vie. Expliquez ce qu’il est possible de faire.

A

1) Promouvoir des réserves au cerveau
Apprentissages durant toute la vie, de l’engagement social et des occupations complexes promeuvent la réserve cognitive biologique en augmentant la neurogénèse et la complexité synaptique
 Engagement social offre des défis individuels à communiquer et participer à des échanges qui stimulent les capacités cognitives
 Personne avec engagement social riche et satisfaisant et qui s’engage dans des activités occupationnelles complexes peuvent être protégée contre la démence plus tard dans la vie
 Maintien de l’engagement social et l’évitement de l’isolation est important dans le maintien de la vitalité cognitive des aînés
* Le travail intellectuel complexe augmente le fonctionnement cognitif des travailleurs âgés
 Le travail permet des interactions sociales et un sentiment d’auto-efficacité
 Impact sur la retraite : bénévolat et participation continue au travail joue un rôle dans le maintien de la réserve cognitive et la vitalité lors du vieillissement

2) Entraînement cognitif
* Entraînement peut améliorer une variété de fonction cognitive comme :
 Raisonnement
 Le stockage a/n de la mémoire et la récupération
 Perception visuelle
 Attention
 Habiletés de coordination

3) Exercices physiques
* L’opinion des études divergent sur l’implication de l’exercice physique dans l’amélioration du fonctionnement cognitif. Différences sont reliées aux types d’exercices (aérobique, anaérobique) et à la santé générale des patients.
 Il aide aussi à améliorer les facteurs de risque vasculaires et les comorbidités médicales qui contribuent au déclin cognitif.
 Donc l’exercice physique ou l’engagement dans des activités de loisirs agréables peut contribuer à maintenir la vitalité cognitive et prévenir le déclin cognitif
 Se fait en autre par l’évitement de comorbidité comme une maladie vasculaire

4) Réduction du stress
* Stress chronique résulte en une atrophie au niveau de l’hippocampe
* Lorsque le stress est perçu comme critique ou comme le sentiment d’être dépassé, il influence les structures cérébrales pouvant entraîner des troubles de mémoire
* Stress aigue est aussi corrélé avec une altération du fonctionnement cognitif (ex : stress post-traumatique)
* Les effets à long terme du stress chronique peuvent diminuer les réserves cognitives (résulte de toxicité neuronale, changements neuro-endocrinien et autres facteurs)
* Réduction du stress peut inclure des activités (exercices)
* L’entraînement dans la réduction du stress, inclue des méthodes adaptées pour répondre au stress
* Permet de promouvoir la vitalité cognitive pour certains individus

5) Sommeil
* Vitalité cognitive peut être compromise pour des troubles du sommeil
* Altération biologique dans les patrons du sommeil survient avec l’âge dont des fractionnements du sommeil
* Fractionnement du sommeil peut affecter les fonctions cognitives et être associé à une pauvre mémoire et capacité d’apprentissage
* Les PA sont aussi à risque d’apnée et d’hypoapnée causés par les effets négatifs de calmants prescrits
* Stratégie pour promouvoir une bonne hygiène du sommeil :
 Éviter les siestes permet d’améliorer le sommeil
 PT peut nécessiter une évaluation pour trouble de sommeil

6) Nutrition
* Diminution des calories (restriction calorique) peut mener à de la malnutrition pouvant causer des altérations cognitives à long terme chez les PA.
* Déficiences en vitamines surtout B12 sont associées avec des troubles cognitif (incluant la démence)
 Ne représente pas un vieillissement normal donc les effets sont réversibles
* Les antioxydants comme la vitamine E et C protègerait le cerveau des dommages par des oxydants

37
Q

Pour favoriser la santé cognitive des aînés, on peut agir sur les comorbidités. Expliquez ce qu’il est possible de faire.

A
  • Hypertension
  • Diabète
  • Hyperlipidémie et athérosclérose
  • Dépression
  • Polymédication
  • Atteintes sensorielles
  • Trauma à la tête
  • Usage et abus de substances (drogue, alcool, tabagie)
38
Q

Qu’est-ce que le lifestyle redesign?

A

Cette intervention vise à améliorer la santé, le fonctionnement et la qualité de vie des aînés (60 ans et plus), et ce, en incluant le fait de s’intégrer davantage dans la communauté. Lifestyle redesign vise à promouvoir la santé à travers l’occupation et, plus spécifiquement, encourage le développement de routines saines et signifiantes et l’optimisation de la participation sociale des aînés.

Aborde des sujets tels que:
o Expose les avantages de l’activité sociale
o Aborde la participation sociale sous plusieurs angles et à travers différents types d’activités comme le travail, le bénévolat, mais aussi les loisirs.
o Relations interpersonnelles et occupations : occasion pour les aînés d’explorer les effets des changements dans les relations sociales sur leurs occupations, de réfléchir à leurs relations avec leur entourage et de se mettre en action en ciblant des personnes, des lieux et des événements susceptibles de les intéresser
o Occupation, santé et vieillissement
o Temps et occupations : examine l’équilibre occupationnel, soit la façon dont l’organisation de ces différents types d’activités est perçue comme étant harmonieuse, satisfaisante et compatible avec les valeurs de la personne
o Repas et alimentation : positionne l’alimentation comme une activité sociale allant au-delà des recommandations habituelles sur le plan des saines habitudes alimentaires
o Mobilité dans la communauté (transport et occupation) : permet aux aînés d’identifier des stratégies et des ressources pour soutenir leur mobilité dans la communauté, incluant les alternatives à la conduite automobile
o Sécurité à domicile et dans la communauté

39
Q

Quelles sont les spécifités à prendre en compte lors d’un choix d’un système d’appel d’urgence?

A
  • Le type de bouton :
    o De base
    o Avec détecteur de chute : si la personne est inconsciente et ne peut appuyer sur le bouton.
     Détecte les accélérations soudaines du mouvement (donc une chute)
     Envoie un signal d’alerte automatiquement à la centrale de télésurveillance
     Port du collier meilleur qu’un bracelet (peut se déclencher en faisant un large mouvement avec le bras)
     Mais : peut y avoir des faux positifs ou des faux négatifs, donc ne pas se fier à l’appel automatisé si on est en mesure d’appuyer sur le bouton.
    o GPS : permet d’avoir un système d’alarme partout avec la personne, tant qu’il y a un réseau cellulaire (ex : lors d’une promenade ou lors des courses).
     Doit être rechargé sur une base à la maison (la nuit)
     Autonomie variant de 36h à 7 jours
     Doté d’un détecteur de chute et de l’option de bidirectionnalité
     Service le plus complet, mais aussi le plus cher $$$
     Pourrait y avoir une option d’alerte texto en cas de chute (aux proches)
  • Les accessoires inclus
    o Bidirectionnalité pour dialoguer : la console est munie d’un haut-parleur et d’un micro, ce qui permet d’échanger directement avec le préposé de la centrale de télésurveillance (permet de communiquer avec un proche vs envoyer une ambulance).
  • La portée maximale (15m à 305m) :
    o Calculer la taille de l’habitation, ou alors le périmètre dans lequel la personne est seule au quotidien.
    o Ex : si la personne aime jardiner, la portée devra être plus grande que si habite dans un appartement
    o Épaisseur des murs peut influencer la portée
  • Autonomie du bouton GPS (heures)
  • Résistance à l’eau
    o Éclaboussures
    o Submersion
  • Coûts :
    o Prix
    o Location
    o Engagement minimal
    o Garantie à l’achat de l’équipement
40
Q

Nommez les interventions permettant d’améliorer la santé cognitive des aînés.

A
  • Enseignement de stratégies
  • Interventions multi-modales
  • Entraînement cardio-vasculaire
  • Entraînement de processus cognitif précis (vitesse de traitement de l’information et double-tâche)
41
Q

Pour améliorer la santé cognitive des aînés, on peut faire de l’enseignement de stratégies. Expliquez.

A
  • Implique l’identification des tâches difficiles à accomplir par l’aîné et l’enseignement de stratégies pour les aider à améliorer leur performance.
  • Effets à long terme sur la tâche ont été observés, mais transfert limité en raison de l’application limitée de certaines stratégies aux tâches quotidiennes.

1) Stratégies pour mémoire
* Approche mnémotechnique-simple (entraînement sur 1 seule stratégie)
 Améliore la performance dans les contextes où la tâche est identique ou montre quelques différences mineures avec la tâche travaillée (near transfert : tâche identique)
* Approche à stratégies multiples (ex : combiner imagerie + trucs mnémotechniques)
 Transfert sur tâches similaires (near transfert)
 Améliore le transfert aux tâches de mémoire subjectives de tous les jours (comparativement à l’approche mnémotechnique-simple)
 Meilleur effet de l’entraînement chez aînés + jeunes & chez ceux qui ont une + grande plasticité neuronale.

2) Stratégies pour raisonnement et résolution de problème
 Entraînement au raisonnement inductif et orientation spatiale
 Augmente la performance dans l’habileté ciblée
 Effet perdure après 7 ans post-entraînement
 Aînés sont susceptibles d’utiliser des stratégies de recherche optimales, mais leur performance ↑ après avoir observé un modèle utiliser les stratégies (ex : diviser l’espace de recherche en 2)

3) Stratégies pour gestion des buts
o Important pour la planification et résolution de problèmes
o 12 sessions qui donnent des stratégies pour identifier les situations à haut risque et arrêter les comportements sur le « pilote automatique » dans de telles situations, et briser les buts en sous-buts.
o Entraîne ↓ de l’irritation lors d’échecs exécutifs, ↑ capacité à gérer les échecs d’exécution et ↓ de l’anxiété.

42
Q

Pour améliorer la santé cognitive des aînés, on peut faire de l’intervention multi-modale. Expliquez.

A

 Programmes d’intervention conçus pour être agréables ou socialement significatifs pour les adultes → augmente les chances de maintenir les activités et habiletés après la période d’entraînement.
 Exemples : Participation à une classe qui enseigne de nouvelles habiletés (photos, couture), engagement dans des activités exigeantes cognitivement (ex : bridge), bénévolat, jeux vidéo, puzzle logique, dessins créatifs, jeux de tables intellectuels, classe de théâtre, classe d’arts visuels.
 La complexité de cette intervention est à la fois une force comme une faiblesse : ont de bons bénéfices, mais les effets de transfert sont considérés comme relativement faibles.
 Combinaison de l’entraînement de ++ stratégies avec une intervention psychosociale… surpasse les limitations de l’approche basée sur l’entraînement de stratégies.
o Améliore le fonctionnement dans tâches quotidiennes, bien-être et mémoire
 Utilisation de jeux vidéo pour améliorer attention et perception (ex : Wii)
o Fourni plusieurs composantes de succès pour l’entraînement cognitif → Variabilité de la tâche, feedback, adaptabilité, motivation
o Plus le jeu est complexe, plus le transfert est étendu.
o Peut également aider au développement la dextérité manuelle.
o Effet principalement sur fonctions exécutives.
 Autres activités stimulantes a/n cognitif, physique et social (casse-tête, dessin créatif, théâtre, etc.) peuvent avoir des bénéfices sur mémoire, résolution de problème, vitesse de traitement de l’information,

43
Q

Pour améliorer la santé cognitive des aînés, on peut faire de l’entraînement cardio-vasculaire. Expliquez.

A

o Exercices aérobiques sont un autre type d’approche multimodal pour améliorer fctions cognitives des PA
o Améliore les fcts cognitives, surtout a/n des fcts exécutives, suivi par une amélioration a/n des tâches contrôlées, tâches spatiales et vitesse de réaction.
o Contrairement à leurs pairs en moins bonne forme, les aînés en bonne forme physique démontrent de meilleurs résultats aux tests de : Temps de réaction, Apprentissage moteur, Fonctions cognitives meilleures, Équilibre, fct sensorielle (limitée)
o Effet + limité sur tâches sensorimotrices (ex : améliore équilibre en tâche simple, mais aucun effet sur équilibre en double tâche).

44
Q

Pour améliorer la santé cognitive des aînés, on peut faire de l’entraînement de processus cognitif précis (vitesse de traitement de l’info et double-tâche). Expliquez.

A

1) Entrainement à la vitesse de traitement et l’attention
o Tâches de détection ou discrimination (ex : présenter des cartons au patient et il doit faire la différence entre deux expressions Ex. : Visage sourcils froncés vs sourire)
o Améliore la performance de détection dans le champ périphérique
o Amélioration de la vitesse de traitement et de l’attention qui se sont transféré à la performance à la conduite auto.
o Entraînement à la mémoire de travail, contrôle manuel et attention améliore aussi la performance à la conduite auto

2) Doubles tâches
o Entraînement réduit le coût de la double tâche, mais pas de transfert d’une tâche à l’autre.
o Doit faire entraînement dans une variété de contextes si veut généraliser.
o Bien que les effets de transfert soient modestes, les adultes plus âgés affichent des niveaux d’apprentissage et de transfert semblables à ceux des jeunes adultes.
- Cette préservation de l’apprentissage et du transfert semble être cohérente pour un large éventail de tâches motrices, ce qui indique que des aspects importants de la plasticité sensorimotrice ne sont pas affectés de façon négative par le processus du vieillissement.
- Toutefois, si l’apprentissage initial et le transfert peuvent être relativement épargnés avec l’âge, la rétention à long terme semble être réduite.

45
Q

Pour intervenir auprès de personne ayant un TNC dans le but de faciliter l’encodage et la récupération d’information on peut faire de la rééducation des troubles de la mémoire. Expliquez et dites si c’est efficace

A

Les x’s et les jeux de mémoire n’ont aucun effet sur la performance à des tests objectifs de mémoire et ce, contrairement à une rééducation visant à apprendre aux pts des stratégies cognitives destinées à améliorer le fonctionnement mnésique. En réalité, quand les exercices mnésiques répétés conduisent à des progrès, c’est uniquement sur le matériel qui a été l’objet du travail et les progrès observés ne se généralisent pas à d’autres activités mnésiques. La mémoire n’est pas un muscle qu’on peut renforcir avec des exercices intensifs. Au contraire, elle est une fonction complexe qui implique plusieurs processus et systèmes qui peuvent être atteints lors de lésions. La rééducation des troubles de la mémoire suit dorénavant 3 orientations principales :

1- Faciliter l’encodage ou la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles.
2- Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine en utilisant des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intacts.
3- Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions déficitaires à un support physique afin de réduire l’impact des déficits mnésiques sur le fonctionnement du patient dans la vie quotidienne.

46
Q

Pour intervenir auprès de personne ayant un TNC dans le but de faciliter l’encodage et la récupération d’information on peut faire des stratégies de facilitation. Expliquez et dites si c’est efficace

A

Visent à apprendre au pt à utiliser ses habiletés mnésiques résiduelles plus efficacement pour encoder et récupérer l’information. En d’autres mots, les stratégies de facilitation améliorent la performance d’un pt à une tâche de mémoire en mettant en place des opérations d’encodage et de récupération plus efficaces.

Stratégies de récupération pour les informations qu’on suppose d’être en mémoire (ex : nom d’une personne familière, événement personnel, etc.)
 Récupérer autant d’informations que possible sur ce qu’on cherche (personne, événement, objet).
 Essayer de reconstruire une situation dans laquelle le nom de la personne a été rencontré.
 Examiner ce qui est connu à propos du nom lui-même
o Ex : passer en revue les lettres de l’alphabet pour retrouver la 1re lettre du nom

Stratégies pour améliorer l’encodage (ex. Apprentissage d’une nouvelle information) :
 Lorsque les informations à encoder sont signifiantes et connectées (ex : texte ou conférence) :
o Développer sa compréhension du matériel en organisant et en reliant les informations qu’il contient à ses connaissances préexistantes.
o Ex. faire un schéma.
o Possibilité d’utiliser des techniques d’apprentissage actif.
 Lorsque les informations à encoder ne sont pas signifiantes ou reliées (ex : associer un nom à un visage)
o Ajouter de la signification, de l’organisation, des relations, des indices qui pourront être utilisés lors de l’étape de récupération
o Ex : trucs mnémotechniques, imagerie mentale

Techniques de facilitation à base imagerie mentale :
Méthode de la table de rappel = Le sujet doit associer dans une image mentale les informations à mémoriser avec des items-pivots numérotés qu’il a préalablement appris. Il existe deux grands types de tables de rappel, toutes deux basées sur des systèmes de liaison entre le numéro d’ordre et l’item-pivot :
* Basé sur le système phonologique
o Ex. Utiliser les rimes : 1= parfum, 2 = nœud, 3= toit, 4=patte…
* Basé sur le système visuel : consiste à utiliser les ressemblances morphologiques entre le chiffre et l’item pivot
o Ex. 1 : poteau, 6 : serpent (voir l’image)
o Ex. le 69
* Lors du rappel, la personne évoque d’abord le numéro, qui indice le rappel de l’item pivot. La personne décompose donc l’image afin d’accéder à l’information cible.
* Peut être adoptée quand impossible de prendre note des informations à retenir, quand il est possible de préparer à l’avance l’utilisation de cette technique et quand l’info à retenir n’est pas présentée trop rapidement

Méthode des localisations :
* Créer des images mentales qui associent les informations à mémoriser à des localisations précises dans un espace connu (ex : pièces de la maison)
* Pour retrouver l’information, on parcourt mentalement les pièces de la maison, on examine chaque endroit et on identifie les images qui ont été formées.
* Peut être adoptée quand impossible de prendre note des informations à retenir, quand il est possible de préparer à l’avance l’utilisation de cette technique et quand l’info à retenir n’est pas présentée trop rapidement

Méthode « visage-nom »  Associer une caractéristique du visage d’une personne à un mot phonologique proche de son nom.
* Peut être utilisée dans des situations où les association nom/visage sont importantes (participants d’un groupe, clients de son entreprise…).
* 3 étapes à suivre :
1- Trouver un substitut concret au nom qui doit être mémorisé (ex : M.Falize devient «valise»
2- Repérer une caractéristique distinctive du visage (ex : moustache fournit)
3- Créer une image interactive entre ces 2 éléments (Ex : dessiner mentalement une valise dont la poignée correspond à la moustache de M. Falize)

Méthode du mot-clef :
* Réaliser une association imagée du mot étranger avec 2 mots familiers et concrets, l’un servant à retenir la prononciation, l’autre sa signification.
* Applicable à l’apprentissage d’une langue étrangère ou d’un vocabulaire complexe et peu familier.
o Ex : « HÖCKER » en allemand signifie « bosse » et la prononciation du mot est similaire à « hockey ». Pour mémoriser, la personne peut se créer une image mentale d’un joueur de hockey avec une bosse sur le crâne

 Ces méthodes d’imagerie ont pour but de favoriser un bon encodage du matériel et de mettre en place des indices de récupération.
 L’efficacité de ces procédés repose sur la création d’images mentales vives et interactives
 Procédés non efficaces dans les situations où les sujets doivent prendre rapidement une décision sur la manière de traiter une nouvelle information.
o Le temps de prendre la décision d’utiliser un procédé mnémotechnique, la plus grande partie de l’information à mémoriser aura déjà été présenté.
o Difficile d’imager des informations présentées à une vitesse plus rapide que toutes les 4 secondes  Méthode nom-visage peut être difficile à utiliser dans les situations sociales normales

47
Q

Quels sont les éléments du profil occupationnel en milieu hospitalier pouvant prédire des évènements déplorables à domicile ou une réhospitalisation?

A

Selon le PASS, 2 tâches permettraient de cibler les personnes à risque, soit:
* Utilisation du téléphone
* Prendre sa médication

Les performances cognitives seraient un prédicteur majeur de la capacité à effectuer des activités quotidiennes complexes.
-Activités nécessitant plusieurs étapes et actions séquentielles, telles que l’ utilisation du téléphone et gestion des médicaments, chez les personnes âgées avec ou sans déficience cognitive diagnostiquée
-Les résultats démontrent que les personnes âgées qui comptent sur les autres pour gérer leurs médicaments en raison de déficits cognitifs sont plus susceptibles d’être réadmis à l’hôpital que les personnes qui gèrent leurs propres médicaments.

48
Q

Qu’est-ce que les éléments du profil occupationnel devant être pris en compte impliquent pour les ergothérapeutes?

A

Les résultats suggèrent que les ergothérapeutes devraient considérer à la fois le choix de tâches standardisées à administrer et les critères de performance à évaluer.

  • Les tâches pour lesquelles les exigences cognitives sont supérieures aux exigences physiques semblent être plus prédictives des effets indésirables. Cela souligne l’importance d’évaluer les personnes âgées dans des activités plus complexes qui nécessitent un haut niveau de fonctions cognitives, telles que l’utilisation du téléphone et la gestion des médicaments.
  • Étant donné que les ergothérapeutes en soins aigus accordent souvent la priorité à l’évaluation de la mobilité fonctionnelle (par exemple, les transferts) et les soins personnels (par exemple, le bain, pansement), ils gagneraient à élargir leurs évaluations pour vérifier les performances en AVD qui sont également nécessaire pour rester en sécurité à la maison.
  • Deuxièmement, cette étude a démontré l’avantage d’évaluer l’indépendance et l’adéquation séparément car ils ont tendance à prédire différents événements indésirables.
  • Alors que l’indépendance semble prédire le risque de réadmission à l’hôpital et les visites à l’urgence, l’adéquation a tendance à prédire le risque de blessures.
    o Par conséquent, l’adéquation doit être considérée autant que l’indépendance lors de l’évaluation des personnes âgées.