TNC et maltraitance Flashcards

1
Q

Décrire le rôle de l’ergothérapeute en cognition

A

Les ergothérapeutes :
- Administrent des évaluations et des interventions axées sur la cognition en ce qui a trait à la participation et au rendement occupationnel
- Croient que le fonctionnement cognitif ne peut être pleinement compris et facilité que dans le contexte de la performance occupationnelle
- Choisissent des interventions qui utilisent l’engagement dans les occupations et les activités souhaitées du client en mettant l’accent sur les résultats basés sur la fonction

De plus, les ergothérapeutes s’attaquent aux obstacles du fonctionnement cognitif résultant de troubles du développement, de facteurs environnementaux ou de maladies. Plus précisément, ces populations comprennent celles qui souffrent de dysfonctionnement cognitif lié :
- Génétique humaine et/ou développement (ex. privation environnementale, syndrome d’alcoolisation fœtale, apprentissage handicaps, troubles envahissants du développement) ;
- Maladies, événements, blessures et troubles neurologiques (par exemple, accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, maladie de Parkinson et de Huntington, PAR, Alzheimer, etc.)
- Maladie mentale (par exemple, schizophrénie, trouble dépressif majeur, trouble bipolaire, toxicomanie)
- Stress ou changements transitoires ou continus de la vie (par exemple, troubles liés au stress, syndromes douloureux, anxiété, chagrin et perte).
- Équipe interdisciplinaire : ergo est d’une aide précieuse = plusieurs connaissances en matière de cognition, de participation et de contexte qui complètent les interventions des autres cliniciens de l’équipe, y compris, mais sans s’y limiter, les neuropsychologues et les orthophonistes.

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2
Q

Définissez les termes suivants:
-Cognition
-Réadaptation cognitive

A
  • Cognition : fonctions de traitement de l’information effectuées par le cerveau qui comprennent l’attention, la mémoire, les fonctions exécutives (planification, résolution de problèmes, l’auto-surveillance, la conscience de soi), la compréhension et la formation de parole, capacité de calcul, perception visuelle et compétences pratiques.
  • Réadaptation cognitive : a été largement discutée et utilisée dans une variété de contextes. Cependant, il n’existe pas de définition unique et consensuelle. En général, il fait référence à une vaste catégorie « d’interventions thérapeutiques conçues pour améliorer le fonctionnement cognitif et la participation à des activités pouvant être affectées par des difficultés dans un ou plusieurs domaines cognitifs ». Lorsque les ergothérapeutes interviennent pour améliorer le fonctionnement cognitif (c’est-à-dire la réadaptation cognitive), l’objectif thérapeutique est toujours d’améliorer certains aspects de la performance occupationnelle.
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3
Q

Quelle est la définition d’un abus ?

A

L’Organisation mondiale de la santé définit la maltraitance des personnes âgées comme un acte isolé ou répété, ou l’absence d’intervention appropriée dans le cadre d’une relation de confiance et qui cause un préjudice ou une détresse à la personne âgée.

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4
Q

Vrai ou Faux ?

L’isolement rend les personnes moins vulnérables aux abus.

A

Faux.

L’isolement peut rendre les personnes plus vulnérables ou rendre plus difficile le recours aux ressources.

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5
Q

Quels sont les types de maltraitance ?

A

Physique: Toute atteinte à l’intégrité physique de la personne (ex: serrer le bras).

Psychologique: Toute atteinte à l’intégrité psychologique de la personne âgée (ex: violence verbale).

Sexuelle: Toute atteinte à l’intimité et à l’intégrité sexuelle (ex: attouchement).

Financière: Toute tentative de s’approprier des biens d’autrui par supercherie ou sans son consentement (ex: vol, fraude).

Négligence: Toute absence d’action qui nuit au bien-être d’une personne âgée (ex: hygiène inadéquate).

Organisationnelle: Toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les procédures d’organisations privées, publiques ou communautaires responsables d’offrir des soins ou des services de tous types, qui compromet l’exercice des droits et des libertés de la PA

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6
Q

À domicile, quel type de maltraitance est le plus répandue, et le moins répandu ?

A

Plus répandue: financière (et parfois négligence)

Moins répandue: physique

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7
Q

Quelles sont les théories qui expliquent les situations de maltraitance à domicile ?

A

Fardeau des aidants : Selon cette théories, l’aidant serait dépassé par les événements et le soutien qu’il doit fournir à la personne en perte d’autonomie. En plus, s’ils sont peu ou mal soutenus par leurs proches ou d’autres services, ils peuvent s’épuiser et devenir plus négligents, voire parfois violents avec la personne dont ils s’occupent.

Appât du gain : Selon cette théorie, ce serait le principal facteur expliquant la maltraitance. Elle serait principalement liée à de la maltraitance matérielle ou financière. Celle-ci prend forme d’atteinte aux bien matériels et immatériels. Le cas le plus souvent rapporté concerne des proches qui s’engagent à prendre soins d’une personne âgée, à son domicile, en échange du don de la maison et des biens. Par contre, une fois la transaction réalisée, la personne âgée est évincée de chez elle et se retrouve en institution.

Interdépendance affective et financière : Dans cette théorie, on voit souvent un enfant adulte qui cohabite avec un parent âgé. L’enfant adulte peut éprouver un certain nombre de problèmes relationnels, économiques, de travail, de dépendance, etc. La personne âgée soutient donc son enfant, tout en recevant plusieurs gratifications telles qu’une aide avec l’entretien de la maison, des soins et des services. Cette interdépendance peut créer des situations de maltraitance car l’enfant qui donne s’attend à recevoir quelque chose en retour. Par contre, lorsqu’il ne considère pas que c’est suffisant, il peut se montrer négligent, voir violent envers son parent.

Culture de violence ou de négligence : Selon cette théorie, les gens répètent les interactions violentes et négligentes auxquelles ils ont été habitués et dans laquelle ils furent socialisés. Dans certains cas, les gens ne sont pas conscients d’être violents verbalement, ou la violence conjugale perdure depuis des années. On peut assister à un effet boomerang de la violence ou de la négligence d’un conjoint ou d’un enfant subi antérieurement qui se traduit par une indifférence face à l’autre, voire par des gestes de vengeance à son endroit.

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8
Q

Quel sont les caractéristiques des victimes d’abus à domicile ?

A
  • N’existe pas de profil type
  • Personnes isolées
  • Moins de contacts sociaux
  • Moins de satisfaction de leur relation avec autrui
  • Dépendance aux AVQ/AVD
  • Combinaison entre dépendance et manque soutien social
  • Symptômes dépressifs
  • Problème de santé
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9
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’abuseur dans les cas d’abus à domicile ?

A
  • Pas de profil type
  • Aidants épuisés
  • Manque information et de soutien
  • Personne qui désir s’enrichir rapidement
  • Problèmes de dépendance
  • Personnes violentes ou elles-mêmes violentées
  • Capacités d’adaptation plus faibles
  • Plus grande sensibilité à la frustration
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10
Q

Quelle est la dynamique relationnelle dans les cas de maltraitance à domicile ?

A

Dans un couple, la maltraitance est souvent sous forme physique et psychologique. Il peut s’agir de la poursuite d’une situation de la violence conjugale, ou d’une transformation de la relation. Il peut aussi y avoir apparition de nouvelles formes de violence ou de négligence au sein du couple.

À noter que la personne qui maltraite son conjoint n’est pas toujours celle qui est en perte d’autonomie.

Lorsque l’aidant est un autre proche de la personne âgée, il est généralement plus enclin à s’en prendre aux biens de celle-ci. Par contre, lorsqu’il s’agit d’un enfant adulte, il est généralement plus négligent que les autres. Ceux-ci sont aussi impliqués dans la maltraitance psychologique et financière.

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11
Q

Quelles sont les conséquences de la maltraitance ?

A
  • Signes de détresse psychologique
  • Problèmes psychologiques, physiques, et sociaux
  • Espérance de vie diminuée

** Soutien social a un effet modérateur **

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12
Q

Quel genre de questions poser pour dépister la négligence?

A

Poser des questions ouvertes pour permettre à la PA de partager des informations, exemple :
o Comment vont les choses à la maison?
o Est-il arrivé que quelqu’un vous fasse mal chez vous?
o Vous sentez-vous en sécurité? Y a-t-il quelque chose dont vous voudriez me parler?
o Avez-vous récemment vécu une situation préoccupante? Que s’est-il passé?
o Est-ce que quelqu’un a déjà essayé de profiter de vous?
o Est-ce que quelqu’un vous a déjà poussé ou forcé à faire des choses que vous ne vouliez pas faire ?
o Prenez-vous vos décisions par vous-même ou est-ce que d’autres personnes prennent à votre place les décisions qui vous concernent, par exemple comment et à quel endroit vous vivez?
o Passez-vous beaucoup de temps seul? Est-il déjà arrivé que quelqu’un ne vous aide pas, alors que vous aviez besoin d’aide?
o Avez-vous peur de quelqu’un?
o Auriez-vous besoin d’aide pour…?
o Ce doit être difficile pour vous de vous occuper de…?

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13
Q

Quels sont les principes directeurs de l’intervention de la maltraitance à domicile ?

A
  • Tous les intervenants doivent se sentir impliqués même si c’est souvent le travailleur social
  • Intervention dans une visée d’accompagnement de la personne maltraitée et de celle qui la maltraite
  • Intervention longue, au rythme de la condition de santé, et selon le niveau de danger
  • Mesures plus intrusives: régime de protection, hospitalisation temporaire, hébergement
  • Dénonciation (conséquences juridiques)
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14
Q

Quels aspects font partie de l’évaluation dépistage de la maltraitance et de la négligence ?

A
  • habillement
  • hygiène
  • nutrition
  • aspect de la peau
  • indicateurs de maltraitance (bleus, lacérations, fractures, signes d’attouchement)
  • signes de négligence (plaie, contracture, déshydratation, malnutrition)
  • indicateurs exploitation financière (mauvaise utilisation argent, échanges obligés de biens ou services, incapacité à gérer son argent)
  • indicateurs d’abandon (aidant n’aide plus, pas autres services, laissée seule, pas soutien)
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15
Q

Pourquoi utiliserait-on un régime de protection ou la protection d’un patient (ex: hospitalisation)

A

Si on identifie une situation de maltraitance et que le patient n’est pas compétent au plan cognitif, on le protège.

Si le patient est compétent au niveau cognitif, on peut faire des évaluation de l’autonomie fonctionnelle et voir avec lui ce qu’on fait.

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16
Q

Quel type de maltraitance est souvent observée en institution ?

A

La forme la plus souvent recensée est l’exploitation financière, la négligence et la violence.

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17
Q

Quelles sont les hypothèses explicatives de la maltraitance en institution ?

A

Causes organisationnelles : Les travailleurs doivent exécuter leur travail rapidement, doivent rattraper le retard pris auprès d’un patient en accélérant les services qu’ils donnent aux autres, et ne peuvent consacrer spontanément du temps à un aîné qui en aurait besoin. De plus, il peut y avoir des restrictions budgétaires qui font en sortes que certains membres ne sont pas remplacés quand ils sont absents, ce qui accroît la pression.

Causes personnelles : Les directions de milieu d’hébergement sont aussi pointées du doigt quant aux critères qu’ils utilisent pour faire la sélection de leur personnel. On ne connait pas toujours les exigences en termes de formation et ce sur quoi reposent les évaluations du personnel effectuées pendant les périodes de probation. Malgré tout, ces éléments n’excusent pas la violence ou la négligence.

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18
Q

Quels sont les facteurs contributifs à la maltraitance en milieu d’hébergement ?

A
  • manque de politiques claires pour contrer la maltraitance
  • facteurs financiers qui rendent les soins moins bons
  • pas de contrôle de qualité des services et soins rendus
  • culture organisationnelle
  • manque de personnel bien qualifié et formé
  • stress au travail
  • traits de personnalité du personnel
  • pouvoir limité et vulnérabilité des résidents
  • le personnel se dit lui-même victime de la part des résidents
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19
Q

Quel est le profil de la victime de maltraitance en hébergement ?

A

Les victimes de maltraitances sont des personnes hébergées, que ce soit pour des soins de courte ou de longue durée, en perte d’autonomie, en raison d’attentes physiques ou de pertes cognitives.

De plus, les gens qui sont abandonnées par leurs proches, les gens qui ne reçoivent que peu ou pas de visite, les gens qui étaient maltraitées par leur famille avant d’être hébergées, ou les gens qui ont des comportements perturbateurs ou agressifs envers le personnel sont aussi à risque de vivre de la maltraitance en hébergement

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20
Q

Quel est le profil de l’abuseur en milieu d’hébergement ?

A

La maltraitance est généralement commise par le personnel soignant, surtout ceux n’ayant pas suivi de formation spécifique pour intervenir auprès d’une clientèle âgée.

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21
Q

Comment peut-on dépister de la maltraitance en hébergement ?

A

La première étape est de reconnaître qu’il y a de la maltraitance. Les signes peuvent être le que l’aîné et le membre du personnel ne donnent pas la même version des faits, que le récit ne cadre pas avec la gravité du traumatisme, que le récit du soignant est vague ou difficilement compréhensible, ou que l’aîné change de comportement lorsque le soignant s’approche ou s’éloigne de lui.

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22
Q

Quels sont les politiques institutionnelles pour réduire le risque de maltraitance ?

A
  • Mettre au point un énoncé de mission axé sur les résidents, dans lequel l’établissement s’engage à leur offrir des soins de qualité procurer un milieu de vie de qualité
  • Afficher une déclaration des droits des résidents
  • Se doter des mécanismes requis pour que ces droits soient respectés
  • Veiller à ce que tous soient informés de ce qui est considéré comme de la maltraitance envers les PA
  • Adopter une politique de tolérance zéro en cette matière
  • Favoriser la création d’un lien significatif entre un travailleur et un cas dit lourd
  • Mettre sur pied un conseil des résidents et des familles
  • Instaurer un système de rotation du personnel afin de réduire les risques d’épuisement
  • Prévoir une procédure d’enquête complète rapidement engagé dans tout cas présumé de maltraitance
  • Offrir de la formation continue de façon régulière
  • Encourager tout le personnel à suivre des cours de gérontologie
  • Offrir de façon régulière une formation sur la résolution de conflits
  • Tenir des réunions régulièrement pour permettre l’échange sur les difficultés rencontrées et les résidents difficiles à soigner
  • Encourager les travailleurs à prendre 5 min pour se calmer lorsque la tension et la frustration les empêchent de donner des bons soins au résident
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23
Q

Dans un cas de maltraitance à domicile, qu’est-ce que l’ergothérapeute doit faire en vertu de la loi ?

A

La loi ne comporte aucune obligation de signalement.

Vous pouvez appeler volontairement la ligne Info-Abus ou signaler le cas à la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec

Exception:
Obligatoire de signaler un professionnel de la santé réglementé soupçonnés de mauvais traitements (ex : agression sexuelle)

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24
Q

Dans un cas de maltraitance en hébergement, qu’est-ce que l’ergothérapeute doit faire en vertu de la loi ?

A

Aucune obligation spécifique de signalement

Vous pouvez signaler volontairement le cas à la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec

Les rapports sont remis à l’interne au commissaire local à la qualité des services

Si la maltraitance est faite par un autre professionnel tu es obligé de le déclarer

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25
Q

Quelles sont les lois principales encadrant le cadre sociojuridique au Québec ?

A
  • Charte des droits et libertés de la personne
  • Loi sur l’accès aux documents publics et sur la protection des renseignements personnels
  • Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé
  • Code de déontologie des ergothérapeutes
  • Code des Professions
  • Code de déontologie des avocats
26
Q

Carte gratuite :)

A

Rappel

Il n’y a pas d’obligation de signaler les mauvais traitements exercés sur les personnes âgées au Québec.

27
Q

Quels sont les dilemmes éthiques fréquemment rencontrés par les intervenants œuvrant auprès des aînés maltraités ?

A
  • Respect de l’autonomie de la personne âgée versus la protection contre son gré
  • Différences de valeurs concernant la violence et la négligence entre l’intervenant et la personne âgée
  • Adoption ou non d’une attitude de distanciation ou de neutralité devant la difficulté de la tâche
  • Recours ou non au système judiciaire dans les situations les plus graves
  • Confrontation à des points de vue éthiques qui varient selon les professions
  • Respect de l’autodétermination de la personne âgée versus le soutien à donner à la famille qui s’inquiète (liberté vs sécurité)
28
Q

En tant qu’ergothérapeute quel est notre rôle unique par rapport à la maltraitance des personnes âgées ?

A

Leur présence à domicile permet de détecter une dynamique familiale qui peut mener à de l’abus potentiel. La proximité avec le patient durant l’évaluation et le traitement aide à identifier lorsque la personne âgée est victime d’abus physique.

L’intervention la plus directe qu’il est possible de faire lorsqu’il y a abus potentiel ou actuel est la réadaptation pour les AVQ/AVD afin de réduire la dépendance de l’aîné envers la famille (interventions favorisant l’autonomie de l’aîné contribue aussi à diminuer le stress de la famille).

29
Q

Quels sont les services disponibles pour les personnes âgées que l’ergothérapeute peut les référer pour briser l’isolement ?

A
  • Popotte-roulante permet à l’aîné de recevoir des repas, même s’il est seul à domicile
  • Service de transport adapté
  • Visiteurs bénévoles
  • Programmes de soins de jour en gériatrie
  • Organisme pour les personnes âgées
30
Q

Quels sont les services pour les proche-aidants que l’ergothérapeute peut les référer ?

A
  • Des programmes de soins de jours en gériatrie (services de répit) peuvent fournir une relève pour les soins
  • Groupes de supports et ligne téléphonique d’entraide pour proches-aidants
  • Éducation sur la vie familiale et entraînement aux soins des aînés dépendant
  • Services de santé mentale
31
Q

Quels sont les moyens pour améliorer les pratiques en regard de la maltraitance (général) ?

A
  • Respectez les valeurs de la personne : Respectez les valeurs, les priorités, les objectifs et les choix de vie de la personne âgée. Trouvez des réseaux de soutien et des solutions qui conviennent à chacune des personnes âgées.
  • Reconnaissez à la personne âgée le droit de prendre des décisions : Les personnes âgées, aptes mentalement, ont le droit de prendre des décisions, incluant des décisions que d’autres personnes peuvent juger risquées ou malavisées.
  • Demandez le consentement ou la permission : Dans la plupart des situations, vous devez obtenir le consentement de la personne âgée avant d’agir ou avant de divulguer des renseignements personnels ou de santé la concernant.
  • Évitez l’âgisme : Ne laissez pas les idées ou les attitudes discriminantes fondées sur l’âge affecter votre jugement. Évitez les stéréotypes au sujet des personnes âgées et respectez la dignité de chaque personne, peu importe son âge.
  • Sachez que les mauvais traitements peuvent survenir n’importe où : Sachez que les mauvais traitements à l’égard des personnes âgées peuvent survenir dans diverses circonstances, depuis les soins à domicile jusqu’à la violence familiale.
  • Impliquez la personne âgée dans la résolution des problèmes et la prise de décisions : Posez des questions. Les actions entreprises en réaction aux mauvais traitements ou pour leur prévention devraient refléter les opinions et préoccupations de la personne âgée.
  • Valorisez l’indépendance et l’autonomie : Lorsque vous apportez soutien ou aide à une personne âgée, adoptez l’approche la moins intrusive possible.
  • Réagissez de manière appropriée : Une réaction appropriée aux situations ou aux risques de mauvais traitements demande le respect des droits de la personne âgée, tout en lui apportant le soutien, l’aide ou la protection dont elle a besoin concrètement. Éduquez-vous. L’ignorance de la loi n’est pas une excuse pour ne pas porter secours à une personne en danger.
32
Q

Quelles stratégies d’intervention peuvent être faites pour la diminution de la vision aux AVQ/AVD ?

A
  • S’assurer que le patient a ses lunettes à portée de main et qu’elles sont ajustées
  • Avoir des instructions simples et imprimées en gros caractères
  • Réduire le désordre
  • Utiliser des lumières automatiques ou qui s’allument au mouvement
  • Contrôler la lumière naturelle pour éviter l’éblouissement
  • Utiliser le braille si nécessaire et approprié
  • Utiliser des aides techniques qui donnent des indices verbaux ou tactiles
  • Augmenter les contrastes
  • Organiser de façon systématique et prédictible une routine et la localisation des objets
  • Pour diminuer les risques de chute, enlever les tapis dans la salle de bain si non-utilisé
  • Mettre des barres d’appui dans la douche/bain
33
Q

Quelles stratégies d’intervention peuvent être faites pour la restriction du champ visuel aux AVQ/AVD ?

A

Adaptation:

  • Modifier la tâche
  • Stratégie de repérage visuel
  • Placer les objets à portée de main (surtout si danger)
  • Modifier l’équipement pour penser à faire son balayage (ex: cartes ou bandes de couleur)

Compensation:
- Changement de tâche ou d’outil sur le long terme

34
Q

Vrai ou Faux ?

Les adultes plus âgés présentent des niveaux d’apprentissage et de transfert similaires à ceux des jeunes adultes.

A

Vrai
. Cette préservation de l’apprentissage et du transfert semble être cohérente dans un large éventail de tâches motrices indiquant que des aspects importants de la plasticité sensori-motrice ne sont pas affectés par le processus de vieillissement. Cependant, si l’apprentissage initial et le transfert peuvent être relativement épargnés avec l’âge, la rétention à long terme semble être réduite.

35
Q

Quelles sont les interventions utilisées auprès des personnes présentant un TNC ?

A
  1. Rééducation des troubles de la mémoire
    - apprendre aux patients des stratégies cognitives destinées à améliorer le fonctionnement mnésique.
    - faciliter l’encodage ou la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelle
    - apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine en utilisant des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intacts.
    - aménager l’environnement et confier une partie des fonctions déficitaires à un support physique afin de réduire l’impact des déficits mnésiques sur le fonctionnement du patient dans la vie quotidienne.
  2. Stratégies de facilitation
    - Stratégies de récupération pour les informations en mémoire (reconstruire une situation avec le nom de la personne)
    - Stratégies pour améliorer l’encodage (organisation de l’information, signification, indices)
    - Techniques de facilitation à base d’imagerie mentale (table de rappel, méthode des localisations, méthode visage-nom, méthode mot-clé)
36
Q

Est-ce que les stratégies de facilitation fonctionnent tout le temps ?

A

Non.
Ces procédés ne sont pas efficaces dans les situations où les sujets doivent prendre rapidement une décision sur la manière de traiter une nouvelle information. Le temps de prendre la décision d’utiliser un procédé mnémotechnique, la plus grande partie de l’information à mémoriser aura déjà été présentée. En effet, il est difficile d’imager des informations présentées à une vitesse plus rapide que toutes les 4 secondes.

37
Q

Quelles sont les interventions les plus efficaces auprès des personnes qui présentent un TNC ?

A

La littérature fournit des preuves solides que les interventions basées sur les occupations sont efficaces pour maintenir la performance dans les AVQ, pour maintenir une routine, pour améliorer le sommeil, l’activité quotidienne et la fonction physique.

Les programmes d’exercice ne sont pas inclus dans le champ de pratique de l’ergothérapie, mais les ergothérapeutes peuvent jouer un rôle essentiel dans l’inclusion de l’exercice physique dans les routines quotidiennes des patients.

L’utilisation d’interventions cognitives, en particulier des stratégies d’apprentissage sans erreur, permet de maintenir la performance dans les AVQ.

38
Q

Quelles sont les implications pour la pratique des ergos sur les interventions les plus efficaces auprès des personnes qui présentent un TNC ?

A
  • Interventions axées sur l’occupation pour AVQ
  • Exercices physiques pour améliorer le sommeil, AVQ et activité physique
  • Activité sociale personnalisée pour améliorer le sommeil
  • Apprentissage sans erreur pour augmenter performance AVQ et AVD
  • Activité de stimulation cognitive pour une meilleure qualité de vie et socialisation
  • Interventions multi composantes pour meilleure qualité de vie
  • Les services suivants devraient être offerts de façon sélective sur la base des caractéristiques individuelles du patient : réadaptation cognitive et formation pour les AVD, interventions multi composantes et multidisciplinaires pour les AVQ.
39
Q

Qu’est-ce que le trouble neurocognitif léger? Comment peut-il se manifester?

A

Caractérisé par:
2) 1) Un problème cognitif
2) Une déficience cognitive lors des tests psychométriques
3) Des activités de la vie quotidienne (AVQ) largement intactes
4) Ne répondant pas aux critères de démence

Peut se manifester :
* Modeste déclin cognitif par rapport au niveau de performance antérieur
* Maintien de l’indépendance dans les AVQ complexes, mais des efforts plus grands, des stratégies compensatoires, ou une accommodation peuvent être nécessaires
* Difficulté à se souvenir de RDV
* Multiples post-it et ne s’y retrouve plus
* Fait encore ses repas, mais difficulté à suivre une nouvelle recette et doit se relire plusieurs fois pour savoir ou il est rendu
* Ne se souvient plus s’il a payé ses comptes, oublie d’en payer ou en paie en double.

40
Q

Quelles sont les habiletés cognitives pouvant être affectées par un TNC léger?

A
  • Mémoire épisodique ou mémoire des faits récents
  • Certaines composantes de la mémoire de travail
  • Certains troubles au niveau de la mémoire sémantique
  • Difficultés de concentration
  • Problèmes de planification et d’organisation
  • Tendance à chercher davantage ses mots en conversation
41
Q

Comment est-il possible d’évaluer la performance occupationnelle pour une clientèle ayant des déficits cognitifs?

A
  • Entrevue (ex: MCRO)
  • Outil de dépistage cognitif (ex: MoCA, MMSE)
  • Évaluation basée sur la performance (ex: EFPT, AMPS, KTA)
  • Mesure des fonctions cognitives spécifiques et des facteurs du client (ex: Contextual Memory Test)
  • Mesure spécifique de la performance cognitive dans une occupation spécifique (ex: ADL, EFPT, AMPS)
  • Évaluation environnementale (ex: Safety Assessments of Function and the Environment for Evaluation)
42
Q

Que veut dire le titre du modèle: Human Factor?

A

Discipline qui considère les capacité et les limitations humaines dans la conception de systèmes interactifs des personnes, d’outils, de technologies et d’environnements de travail pour assurer leur sécurité, l’efficacité et la facilité d’utilisation. → Il n’a pas de raison de croire que ces principes ne pourraient être appliqués aux soins de santé à domicile; ce qui a mené au développement du modèle. Se lit de haut en bas.

43
Q

Comment les composantes du système Human Factor interagissent-elles ensemble?

A

La sécurité et la qualité des soins à la maison dépendent d’un ensemble de facteurs et de leurs interactions (Voir figure). En tant que modèle des systèmes sociotechniques, un changement dans l’une des composantes est probable d’avoir un impact sur d’autres composantes du système. Se concentrer sur la façon dont les éléments interagissent est aussi important que les composantes eux-mêmes.
o Quand les composantes interagissent et fonctionnent bien ensemble, il est raisonnable d’anticiper que les évènements indésirables seront minimisés que des soins de qualités seront prodigués.
o Quand il y a des faiblesses dans les composantes ou que ceux-ci ne considèrent pas les autres composantes avec lesquelles ils interagissent, des évènements indésirables sont plus susceptibles de se produire.

44
Q

Dans le modèle de Human Factor, on fait référence àdes conditions latentes et des erreurs actives. Expliquez

A

o Erreurs actives : susceptibles d’être faites par les soignants qui répondent dans l’immédiat aux besoins du patient (ex : soignant qui prend Mme dans ses bras et qui va se blesser).
o Conditions latentes : facteurs pouvant potentiellement contribuer mais qui demeurent « inactifs » dans le système de soins à domicile. Il s’agit fréquemment des facteurs environnementaux (l’interface des devis médicaux, convivialité de l’environnement social dans la promotion d’activités saines).

45
Q

Expliquez chacune des composantes du modèle Human Factor:
1. Les caractéristiques du patient et ses besoins
2. Les caractéristiques du soignant et ses besoins
3. Tâches et procédures médicales
4. Impact de l’environnement physique
5. Appareils, nouvelles technologies et modèles mentaux imparfaits
6. Environnements sociaux, culturels et communautaire
7. Facteurs de l’environnement externe

A
  1. Les caractéristiques du patient et ses besoins:
    Inclut les capacités et limitations (1) physique, (2) sensorielles, (3) cognitives.
  2. Les caractéristiques du soignant et ses besoins:
    2 catégories de fournisseurs de soins : (1) ceux qui procure des soins de santé à domicile (infirmiers, inhalothérapeute, ergo, physio) et (2) ceux qui les aidants à domicile qui donne des services d’aide à l’entretien ménager (préparation de repas, lessive, achats, transport pour RDV médicaux).
  3. Tâches et procédures médicales:
    Maison n’est pas faite comme lieu de travail. Avec une bonne compréhension des processus et des tâches de soins à domicile, les menaces potentielles à la sécurité et à la qualité peuvent être identifiées en examinant les interdépendances entre les processus de soins et les tâches à effectuer, l’environnement immédiat dans lequel la tâche est exécutée, et les capacités cognitives des patients et des fournisseurs, et la technologie disponible pour un usage domestique.
  4. Impact de l’environnement physique:
    En plus des obstacles physiques et des aménagements spatiaux incompatibles, il existe de nombreuses caractéristiques environnementales à la maison qui présentent des dangers pour les patients et les fournisseurs. Ces risques comprennent, sans s’y limiter, les risques électriques, chimiques et d’incendie; les températures extrêmes; faible éclairage; meubles instables; absence de barres d’appui dans les zones à haut risque telles que la salle de bain; poussière et débris excessifs; moulure et peinture écaillée; et un fouillis excessif (par exemple, des tapis en vrac et des collections compulsives).
  5. Appareils, nouvelles technologies et modèles mentaux imparfaits:
    L’insertion de nouvelles technologies dans n’importe quel cadre peut être une épée à double tranchant, mais en particulier dans l’environnement familial. Bien que les nouvelles technologies offrent des perspectives d’amélioration de la qualité de vie et des économies substantielles pour les tiers payeurs, elles présentent des défis souvent méconnus et négligés. Avec un modèle mental défectueux du fonctionnement de l’appareil, le dysfonctionnement reste un mystère. Si les fournisseurs de soins à domicile ne peuvent pas déterminer facilement la fonctionnalité sous-jacente d’un appareil, ils ne seront pas en mesure de prendre des mesures rapides et appropriées qui peuvent être critiques pour les soins aux patients en cas de dysfonctionnement d’un appareil.
  6. Environnements sociaux, culturels et communautaire:
    Les cultures individuelles influencent les stratégies adoptées en matière de soins à domicile, les rôles des soignants et les façons dont les tâches des soignants sont effectuées.
  7. Facteurs de l’environnement externe: Influence la sécurité et la qualité des soins de santé à domicile en façonnant le contexte dans lequel les soins sont prodigués.
46
Q

Qu’est-ce que la plasticité cérébrale?

A

Correspond à la capacité du cerveau à se modifier, tout au long de la vie, dans ses structures (réserve cérébrale), ou dans son adaptation fonctionnelle (réserve cognitive), tant lors de lésions cérébrales que sous l’effet de stimulations cognitives.

47
Q

Qu’est-ce que la réserve cérébrale?

A

Caractéristiques structurelles (volume cérébrale, nombre de neurones). Favorisée par l’activité physique (augmente vascularisation cérébrale et développement de nouveaux neurones tout au long de la vie).

48
Q

Qu’est-ce que la réserve cognitive?

A

Préserver la cognition malgré la présence de changements cérébraux. Nouvelles stimulations cognitives tout au long de la vie : enrichissement des liens synaptiques et plus grande efficacité du cerveau, fort utile en présence d’atteintes cognitives. Adaptation à la présence de zones dysfonctionnelles par la maladie en mobilisant les zones cérébrales saines pour qu’elles puissent réaliser les fonctions cognitives qui sont menacées.

49
Q

Donnez des exemples de stratégies compensatoires dans l’intervention cognitive

A
  • Imagerie visuelle (Breuil et al., 1994) : association d’informations matérielles et visuelles. Des images mentales sont créées pour faciliter l’apprentissage et le rappel de la matière
  • Méthode des lieux : relier mentalement un lieu avec chaque élément à retenir
  • Mind mapping : associations autour d’un mot central ou une idée sont réalisés à l’aide d’un schéma
  • Catégorisation et organisation : classer les informations à apprendre par catégorie sémantique et ordre d’importance, respectivement
  • Chunking: regroupement des informations qu’on se souvienne
  • Cueing : inciter les performances de rappel à l’aide d’indices phonologiques et/ou sémantiques
  • Aide-mémoire : cahier, système de notes, calendriers et invite
50
Q

Donnez des exemples de stratégies restauratives dans l’intervention cognitive

A
  • Apprentissage sans erreur : élimination des erreurs ou des réponses inappropriées interférences) pendant le processus d’apprentissage. Il faut s’assurer de la réalisation des bons gestes à chaque répétition, car le corps les retiens. Utile pour l’intégration d’aides externes, pour les difficultés de mémoire prospective.
  • Récupération espacée : rappel répété d’informations en un temps court mais progressivement croissant intervalles. Il faut refaire les séquences à des délais de plus en plus espacés pour favoriser l’apprentissage et favoriser la consolidation.
  • Estompage : l’information est présentée de manière répétée avec une intensité décroissante. On veut diminuer graduellement les indices lors de l’apprentissage
  • Encodage moteur : Faire le mouvement en utilisant les zones motrices relativement préservées du cerveau, plus efficace que les consignes verbales. Repose sur la mémoire procédurale et est efficace pour les stades léger, modéré et grave.
  • Thérapie d’orientation vers la réalité : présentation des informations d’orientation (nom, date, heure, lieu, météo et événements actuels)
  • Thérapie de la réminiscence (Boylin et al., 1976) : discussion sur des événements lointains pour mettre sa vie en perspective
51
Q

Distinguez la stimulation cognitive, l’entraînement cognitif et la réadaptation cognitive.

A

 Stimulation cognitive : Fait généralement référence à des activités qui ne visent pas une amélioration systématique d’un domaine cognitif particulier, mais plutôt une activité cognitive considérée comme « stimulante » et bonne pour le cerveau en général. Comprend la participation à des activités de groupe qui sont conçus pour augmenter le fonctionnement cognitif et social de manière non spécifique.

 Entraînement cognitif : Implique généralement une formation (entraînement) manuel pour aider à fonctionner dans un domaine cognitif particulier, comme la mémoire, le langage ou la résolution de problèmes. Approche plus spécifique, qui enseigne des stratégies et des compétences théoriquement soutenues pour optimiser des fonctions cognitives spécifiques.

 Réadaptation cognitive : Fait généralement référence à une approche plus individualisée basée sur l’établissement d’objectifs avec la personne et souvent avec les membres de sa famille. Implique une approche individualisée utilisant des programmes sur mesure centrés sur des activités spécifiques de la vie quotidienne. Des objectifs personnels pertinents sont identifiés, et le thérapeute, le patient et la famille travaillent ensemble pour atteindre ces objectifs (par exemple, rejoindre un groupe social).

52
Q

Quel est le but de la réadaptation cognitive dans le TNC léger?

A

Destinées à améliorer/prévenir le déclin ou même à restaurer la capacité cognitive. Cependant, les objectifs des interventions cognitives ou de la réadaptation cognitive ne visent pas exclusivement à restaurer la cognition.

53
Q

VRAI OU FAUX?
Dans les TNC léger, les personnes qui en souffrent n’ont plus de plasticité cérébrale. Il vaut donc mieux d’intervenir en compensant leur difficulté.

A

FAUX!
Les chercheurs ont rapporté que la présence de plasticité cognitive chez les individus atteints de MCI, telle que mesurée par le potentiel d’apprentissage, est associée à un déclin cognitif moins marqué, ce qui suggère que malgré leurs déficits cognitifs, les patients MCI ont des capacités préservées pour apprendre de nouvelles informations et adapter leurs comportements. De plus, une méta-analyse récente a fourni des preuves que les programmes d’entraînement cognitif peuvent atténuer le risque de déclin cognitif chez les patients âgés en bonne santé, ce qui est censé refléter une augmentation de la cognition

54
Q

Expliquez les stratégies cognitives faisant partie de la réadaptation cognitive dans les TNC majeur.

A
55
Q

Qu’est-ce que la méthode d’apprentissage sans erreur?

A

L’EL (errorless learning) peut consister en une variété d’instructions et d’adaptations de tâches qui, dans les études d’intervention examinées, ont été combinées de diverses manières : les participants ont été encouragés à ne pas deviner la bonne réponse, une approche par étapes, le thérapeute a modélisé les étapes de la tâche, et enfin, pour guider l’exécution de la tâche, le thérapeute a fourni des instructions verbales et des instructions visuelles (c’est-à-dire un plan d’action écrit ou/et des images des actions).

56
Q

Quelles autres approches et interventions peuvent être utilisées auprès des personnes ayant un TNC qui peuvent avoir une influence sur le rendement occupationnel, la qualité de vie et l’humeur?

A
  • en utilisant différentes stratégies comme l’imagerie visuelle, apprentissage sans-erreur, récupération espacée, aides externes (calendrier par exemple)
  • Effets positifs sur les AVQ, la perception de soi des patients en lien avec leur mémoire, l’humeur (surtout sx dépressifs), les émotions et la qualité de vie
  • Les interventions orientées vers un but semblent avoir un plus grand effet
  • La combinaison entre des moyens pharmacologiques et non-pharmacologique doit être étudié davantage, mais les données actuelles semblent montrer que ça pourrait aider à stabiliser ou même améliorer la performance cognitive et occupationnelle chez les patients avec atteintes cognitives légères
  • L’activité physique a un impact positif sur la cognition comme les fonctions exécutives, l’attention et la mémoire. Pourrait aider à ralentir l’apparition de troubles cognitifs légers et diminuer les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
57
Q

Qu’est-ce qu’il est souhaitable d’avoir dans sa routine d’intervention quand on intervient auprès d’une clientèle TNC?

A

Les interventions recommandées en ergothérapie :
 À avoir dans sa routine d’intervention :
o Interventions basées sur l’occupation pour les AVQs
o L’exercice physique pour améliorer le sommeil, les AVQs et les fonctions motrices
o Des activités sociales individualisées pour améliorer le sommeil
o L’apprentissage sans erreur ou donner des indices pour les AVQs et AVDs
o Des activités de stimulation cognitive pour améliorer la qualité de vie et la socialisation
o Des interventions à composants multiples pour améliorer la qualité de vie
o Des méthodes de Montessori pour l’alimentation autonome

 À appliquer de manière sélective selon les caractéristiques du client :
o Réadaptation cognitive et entraînement pour les AVQs
o Interventions à composants multiples et interventions multidisciplinaires pour les AVQs

58
Q

Quel est l’impact de la réadaptation cognitive accompagnée d’un thérapeute?

A

L’évidence la plus forte pour ce type d’intervention était l’amélioration de l’aspect métacognitif de la mémoire. Les patients avaient l’impression de connaitre plus de stratégies pour les aider et/ou avaient un meilleur sentiment d’auto-efficacité en lien avec la mémoire. La moitié des études démontrent des impacts sur les AVQ, surtout quand des stratégies cognitives sont enseignées. Peu d’évidence en lien avec l’impact sur l’humeur ou la qualité de vie, mais impact positif pour les proches dans ces catégories. Interventions plus souvent ciblées sur des stratégies compensatoires

Avec un thérapeute en groupe ou individuel :plus souvent un impact positif sur les AVQ que les autres moyens d’interventions.

59
Q

Quelles sont les principales problématiques rencontrées à domicile relativement à la sécurité de la personne présentant un TNC

A
  • Comportements non-sécuritaires rapportés par soignant (Errance = enjeux de sécurité le plus présent)
  • Accidents les plus fréquents = coupures, chutes et se perdre.
  • Autres : obstruction des voies respiratoires, vêtements abîmés, théières brûlées, incendies, accident d’auto.
  • Précautions de sécurité : + enclins à être utilisés avec patients ayant TNC plus sévère
  • Même si plusieurs soignants disent utiliser des précautions de sécurités, ils ne sont pas au courant de toutes les options ou des meilleurs moyens pour réduire le risque d’accidents.
  • Barrière à l’utilisation des précautions = résistance des patients = soignants abandonne l’application pour éviter argumentations avec patient
    Les accidents les plus communs sont des chutes et des blessures résultant d’une difficulté à utiliser des objets tranchants.
60
Q

Quelles sont les modalités d’intervention reliées à la gestion de la médication?

A
  • Les dosettes sont des boîtes en plastique dur, avec ou sans fermoir de sécurité, comportant sept colonnes correspondant aux jours de la semaine et des rangées représentant les moments de la prise. Elles peuvent être remplies par le patient ou par la pharmacie.
  • Les emballages alvéolés (Dispill, Distrimedic, PillPak) sont, quant à eux, réalisés par la pharmacie préparatrice et remis ensuite au patient.
  • Plusieurs dispositifs **d’alarme **permettent de promouvoir l’adhésion au traitement et de diminuer les risques d’oubli.
  • La nouvelle technologie permet maintenant d’avoir accès à des applications pour les iPods ou les téléphones intelligents. Elle consiste en des alarmes sonores et/ou vibrantes selon les réglages du téléphone (Dopill).
61
Q

Que faut-il considérer lorsqu’on recommande l’utilisation d’une modalité facilitant la gestion de la médication?

A

Avant de recommander un pilulier, il est important de vérifier la quantité de médicaments pris par le patient, la grosseur des comprimés et le nombre de prises quotidiennes afin de choisir un format approprié.
Par la suite, il est important de vérifier sa dextérité afin de choisir le type de contenant qui lui convient (alvéoles autocollantes, dosette coulissante, cases à tiroirs ou à couvercles).
L’acuité visuelle est aussi importante: plusieurs modèles portent des inscriptions en braille, certains ont des inscriptions plus grosses avec des couleurs contrastées afin d’en faciliter la lecture, d’autres ont des couleurs variées pour mieux différencier les moments de la prise.
 Une dosette opaque a l’avantage d’aider le patient à bien lire les informations; à l’inverse, un pilulier transparent, laissant entrevoir les comprimés sous les inscriptions, crée une difficulté de lecture supplémentaire chez la clientèle dont la vision est diminuée.
 Un pilulier portant la mention am et pm sera plus facile à lire qu’un autre portant la mention matin et soir en petits caractères.
 Un patient analphabète pourra bénéficier d’une dosette à cases bleues pour la nuit et roses pour le matin.
En plus de recommander le pilulier, il est important de donner certains trucs à nos patients en insistant sur leur utilité afin de diminuer les risques d’oubli, tels que garder le pilulier à la vue, associer les prises de médication à des activités de la vie quotidienne bien intégrées et adapter l’horaire de prise selon ces activité