claire / Cédric Flashcards

(59 cards)

1
Q

5 facteurs de bon pronostic pour une douleur d’épaule non spécifique

A
  • atteinte des patients en termes de récupérations complètes (patient pense qu’il va guérir complètement)
  • douleur modérée ou faible au repos
  • pas d’ATCD de chirurgie sur l’épaule
  • pas de douleur à l’épaule opposée
  • une modification de la douleur ou des ADM lors d’une aide à la mobilité de la scapula
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2
Q

consensus pour les omalgie non spécifique (conflit sous-acromial ou douleur de la coiffe des rotateurs)

A
  • imagerie n’est pas recommandée, sauf en présence de DR et/ou absence d’amélioration après 3 mois de traitement
  • pas de test pertinente pour le diagnostic de douleur sous-acromiale
  • recommandé d’exclure des symptômes neuro-vasculaire/ une raideur (qu peut faire penser à une capsule rétractile par exemple) et une origine cervicale de la douleur
  • évaluation de la force et des ADM en abduction, flexion et rotation externe montre intérêt pour suivre l’évolution des symptômes et reproduire la douleur sur de la contre-résistance est appliquées
  • il y a un lien entre qualité de sommeil et douleur d’épaule (principalement des douleurs la nuit)
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3
Q

TOS - causes

A
  • malformation congénitale
  • fonctionnelle
  • traumatique
  • tumeur compressive
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4
Q

TOS catégories

A
  • neurogénique
    -artériel
  • veineux / Paget-von schrotetet syndrome
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5
Q

TOS généralité

A
  • Possible de le classifié en : « TOS VRAI » vs. « TOS NON SPÉCIFIQUE (ou contesté) »
    o Le TOS « vrai » est relativement rare (1-5%) : si anomalie objectivable de la conduction nerveuse à
    l’EMG ou si présence d’amyotrophie.
    o Le TOS « contesté /non spécifique » représente la majorité (>95%) : repose sur des éléments cliniques
    subjectifs et l’élimination de diagnostics différentiels.
    → Sujet source de controverses en raison du flou sur ses critères de diagnostics.
  • Concerne les troncs et cordes du plexus brachial prenant leurs origines aux racines C5 à T1,

Le plus souvent de C8 à T1 même si de nombreux cas semblent combiner les parties inférieure et
supérieure du plexus brachial.

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6
Q

TOS - catégorie dx selon Weaver et al 2017

A

− Symptomes qui s’étendent au-delà de la distribution d’un ou d’une unique racine cervicale / nerf périphérique
− Présent depuis au moins 3 mois.
− Diagnostics différentiels éliminés (cervicalgie grade 3, tronculopathie)
− Minimum 1 critère dans au moins 4 des 5 catégories suivantes :

1 Symptômes principaux
* Douleur : cou, épaule, bras et/ou main

  • Engourdissement, paresthésies et/ou faiblesse dans le membre supérieur

2 Caractéristiques

  • Augmentés par positions bras élévés
  • Augmentés par utilisation bras/main répétée ou prolongée, ou par travail prolongé sur
    un clavier ou autre contrainte répétée
  • Symptomes irradient dans le bras depuis les espaces supra ou infraclaviculaires

3 Historique clinique

  • ATCD de blessures à la tête, cou ou membre supérieur, dont lésions de surutilisation
  • ATCD de fracture de K1 ou de la clavicule, ou cote cervicale ou TP C7 hypertrophié
  • ATCD de chirurgie cervicale ou des nerfs pérphériques sans amélioration durable
  • ATCD de traitement pour un TOS (conservatif ou chirurgical)

4 Examen clinique

  • Palpation sensible des défilés
  • Paresthésies bras/main à la palpation des défilés
  • Faiblesse de la poigne, des muscles intrinsèques, du 5e doigt, atrophie
    thénar/hypothénar (Gilliatt–Sumner hand)

5 Manœuvres provoquantes

  • ULTT +
  • Roos, Eden, Adson, Wright
  • Pression provoquante de l’espace supraclaviculaire (SCP test)
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7
Q

Consensus sur les 3 sous-classifications des nTOS

A

Le nTOS hypotrophique (nTOS 1) : faiblesse, une hypotrophie ou une atrophie des muscles des membres supérieurs
(généralement prédominants dans les muscles plus distaux).
NB : Il pourrait y avoir des différences allant de l’atrophie thénar sélective, telle que décrite par Wilson en 1913, à
l’image complète d’une « main de Gilliat Sumner ».
* Le nTOS irritatif avec anomalie anatomique (nTOS 2) : Pas de symptômes moteurs mais douleurs et/ou symptômes
sensoriels prédominants qui coïncident avec des anomalies anatomiques (fibreuses, musculaires ou osseuses).
* Le nTOS irritatif sans anomalie anatomique (nTOS 3) : Pas de symptômes moteurs mais douleurs et/ou symptômes
sensoriels prédominants sans anomalies anatomiques classiques.
NB : En fonction de la distribution des symptômes, une différenciation supplémentaire peut être faite en radiculaire
(nTOS 3a), cervicoscapulaire (nTOS 3b) ou diffuse (nTOS 3c).

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8
Q

TOS - examen physique

A
  • Observation : gonflement supra-claviculaire, pulsation
    anévrismale, œdème, couleur, température, pilosité..
  • Recherche d’une amyotrophie (Gilliatt–Sumner hand)
    → atrophic abductor pollicis brevis, hypothenar, and interossei
    muscles
  • Examen neurologique périphérique tronculaire (MDR, ULTT)
  • Tests de provocation (Adson, Eden, Wright, Roos)
    → A study by Gillard et al. demonstrated that combining the
    Adson and Roos test increased the specificity from 76 to 30%
    when used alone to 82% when both are positive.
  • Prise des pouls (notamment radial)
    → Attention aux faux positifs. Des anomalies ne sont pas si rares
    chez les personnes asymptomatiques
  • Pression provoquante dans l’espace supra claviculaire (SCP test)
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9
Q

PEC - TOS (consensus)

A
  • La prise en charge non chirurgicale est la première option de traitement chez les patients nTOS 2 à 3
  • La prise en charge non chirurgicale peut inclure la gestion de la douleur, la physiothérapie, le kinesio taping et
    les injections de botox ou de stéroïdes.
  • NTOS 3b et nTOS3c peuvent être traités uniquement par un traitement conservateur. Des patients très
    sélectionnés présentant des consultations répétitives et des douleurs d’origine interscalénique peuvent se
    voir proposer une prise en charge chirurgicale.
  • Le moment du traitement chirurgical du nTOS dépend du type de nTOS
  • nTOS 1 a une indication pour un traitement chirurgical urgent afin de prévenir la perte progressive de la
    fonction de la main
  • L’indication et le moment opportun du traitement chirurgical pour les patients atteints de nTOS 2 et nTOS 3
    peuvent être difficiles à déterminer
  • La chirurgie peut être proposée aux patients atteints de nTOS 2 et nTOS 3a en cas d’échec de la prise en
    charge conservatrice ou si les symptômes surviennent de manière position-dépendante et après exclusion des
    copathologies par IRM du rachis cervical et examen électrophysiologique.
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10
Q

Sclérose en plaques

A

Maladie inflammatoire démyélinisante chronique du système nerveux central.

Plaques de démyélinisation focale disséminées dans la substance blanche (principale zone myélinisée)
du SNC (nerf optique, zones périventriculaires, corps calleux, cervelet, moelle spinale, etc.).

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11
Q

Sclérose en plaques - poussées et progression

A

La poussée (85-90% des cas)
C’est l’apparition de nouveaux symptômes, la réapparition d’anciens symptômes ou l’aggravation de symptômes
préexistants, s’installant de manière subaigüe en quelques heures à quelques jours et récupérant de manière plus ou
moins complète. Sa durée est au minimum de 24 heures. Par définition, deux poussées doivent être séparées d’au
moins un mois.
» inflammation focale dans le SNC → plaques de démyélinisation → poussées
» Les symptômes cliniques des poussées sont liés à la localisation de la plaque, ce qui explique leur diversité.
» Remyélinisation possible par les oligodendrocytes, ce qui explique la récupération des poussées.

La progression (10 à 15% des cas)
La progression est définie comme l’aggravation continue, sur une période d’au moins 6 mois, de symptômes
neurologiques. Une fois commencée, elle ne s’interrompt plus et est donc une cause majeure de handicap chez les
patients atteints de SEP.
» inflammation plus diffuse dans le SNC et une neurodégénérescence → atrophie → progression

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12
Q

forme cliniques- sclérose en plaques

A

Forme rémittente-récurrente
La forme rémittente-récurrente est composée exclusivement de poussées qui peuvent laisser des
séquelles, ces séquelles restant stables entre deux épisodes. Elle débute vers 30 ans en moyenne et
représente 85 % des formes de début.

Forme secondairement progressive
La forme secondairement progressive est l’évolution naturelle tardive de la forme précédente, une phase
de progression succédant à la phase rémittente. Elle peut toucher tous les patients initialement
rémittents, après une période plus ou moins longue, de 15 à 20 ans en moyenne.

Forme primaire progressive
La forme primaire progressive ou progressive d’emblée, où la progression est présente dès le début, sans
poussée, affecte 15 % des patients et débute en moyenne un peu plus tardivement, vers 40 ans. Elle se
caractérise habituellement par une atteinte médullaire (limitation progressive du périmètre de marche
par paraparésie spastique).

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13
Q

sclérose en plaques - poussées inaugurales

A

La première poussée de la maladie dans les formes rémittente-récurrente correspond le plus souvent à un des
tableaux suivants :
- La myélite partielle, caractérisée par des troubles sensitifs des membres, de topographie médullaire, parfois
associés à des troubles moteurs et/ou sphinctériens
- La névrite optique rétrobulbaire (NORB) :
→ elle révèle la maladie dans un quart des cas ; baisse de l’acuité visuelle
s’installant sur quelques heures à jours, associée à une douleur
périorbitaire dans 80 % des cas, favorisée par la mobilisation du globe
oculaire. Un scotome et une dyschromatopsie rouge-vert sont souvent retrouvés.

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14
Q

SEP - dx de probabilité

A

Repose sur des critères variables basés sur 4 éléments fondamentaux :
* DISSEMINATION DANS LE TEMPS (au moins deux épisodes neurologiques séparés d’au moins 1 mois)
* DISSEMINATION DANS L’ESPACE (au moins deux territoires neurologiques touchés)
* INFLAMMATION LOCALISEE AU SNC (peut remplacer le critère de dissémination dans le temps, s’il est absent)
* PAS D’AUTRE EXPLICATION (il est important d’éliminer les diagnostics différentiels)

Les moyens diagnostics :
* La clinique
* IRM
* Ponction lombaire LCR

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15
Q

SEP - déssimination temporelle

A
  • La dissémination temporelle des lésions se définit comme la succession d’épisodes neurologiques dans le
    temps (par exemple, une névrite optique à un temps t puis un syndrome cérébelleux l’année suivante).
  • Elle doit être recherchée systématiquement à l’interrogatoire. Elle peut être mise en évidence
    cliniquement dans ce cas, un intervalle minimal d’un mois est requis de principe entre deux poussées.
  • Elle peut également être recherchée à l’IRM, soit par l’apparition de nouvelles lésions sur des IRM
    successives, soit sur l’association de lésions prenant et ne prenant pas le contraste.
  • Dans les formes progressives d’emblée, on considère par définition que le critère de dissémination dans
    le temps est rempli quand la maladie évolue et s’aggrave depuis plus d’un an.
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16
Q

SEP - déssimination spatiale

A
  • La dissémination spatiale des lésions correspond à l’atteinte de plusieurs zones du SNC.
  • Elle peut être mise en évidence par les données cliniques — une névrite optique et un syndrome
    pyramidal ne peuvent pas être expliqués par une seule lésion — ou par les examens paracliniques, en
    particulier l’IRM.
  • Devant un tableau clinique évocateur, certains examens vont confirmer la suspicion d’atteinte
    inflammatoire du SNC comme l’IRM médullaire devant une myélite, l’IRM des nerfs optiques devant une
    suspicion de neuropathie optique.
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17
Q

SEP traitement

A

Traitement de la poussée : accélérer la récupération des symptômes des poussées;

Traitement de fond : limiter la fréquence des poussées et la progression de la maladie;

Traitement symptomatique : améliorer les symptômes résiduels.

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18
Q

Neuropathie par compression - diagnostic

A

> > Il est basé sur l’anamnèse et l’examen clinique.

> > Les plaintes sensitives, motrices et autonomiques sont en accord avec le territoire anatomique d’un nerf :

  • Des paresthésies (souvent avec augmentation nocturne (par diminution du gradient vasculaire en
    position couchée, diminution d’autres influx nerveux,…))
  • A un stade plus avancé, un déficit sensitif
  • Une faiblesse musculaire et à un stade plus avancé des signes d’amyotrophie sont notés.
  • La dénervation autonomique se manifeste par une sécheresse et des troubles trophiques cutanés.

> > La symptomatologie peut être réveillée en favorisant la pression sur un nerf par manœuvre externe. La
percussion du site d’irritation d’un nerf produit un signe de Tinel.

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19
Q

Classification pour évaluer la gravité des lésions nerveuses lors de neuropathie

A

classification de Seddon

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20
Q

Classification de Seddon

A

stade 1 - neurapraxie
stade 2 - axonotomèse
stade 3 - neurotmèse

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21
Q

Stade 1 - neurapraxie

A

Description : C’est la forme la moins grave de lésion nerveuse. Il s’agit d’une compression ou d’une irritation
temporaire du nerf, sans lésion structurelle permanente du nerf.
Ischémie focale → démyélinisation → réduction ou blocage complet de la conduction nerveuse au niveau
de la lésion.
A l’EMG : pas d’atrophie ou de caractéristiques de dénervation car les axones sont intacts.
Symptômes :
* Engourdissement ou picotements (paresthésies).
* Faiblesse musculaire légère.
* Absence de déperdition nerveuse ou atrophie musculaire.
* Les réflexes peuvent être diminués, mais généralement, le nerf est fonctionnel.

Pronostic : Le rétablissement est rapide, généralement en quelques jours à quelques semaines (+ rapide si la
compression n’était pas longue), à condition que la compression soit levée. Il n’y a pas de dommages permanents
au nerf.

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22
Q

Stade 2 - axonotmésis

A

Description : Il s’agit d’une lésion plus grave dans laquelle les axones du nerf sont endommagés. C’est souvent le
cas lors de pressions ou de traumatismes plus sévères sur un nerf.
Perturbation axonale sans perturbation du périnèvre ou de l’épinèvre → perte des fonctions sensorielles et
motrices → dégénérescence wallérienne de l’axone distale du site de la lésion.
A l’EMG : caractéristiques de dénervation musculaire.
Symptômes :
* Douleur aiguë ou persistante.
* Perte de fonction motrice et sensorielle.
* Voire atrophie musculaire légère.
Prognostic : Le rétablissement peut prendre plusieurs semaines à mois, mais il existe un potentiel de guérison si la
compression est levée. Cependant, la récupération complète dépend du degré de dommage aux axones et de la
rapidité de traitement.

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23
Q

Stade 3 - neurotmèse

A

Description : La forme la plus grave de lésion nerveuse. Elle implique une rupture complète du nerf, entraînant
la perte de la fonction motrice et sensorielle. Cela peut être causé par une compression excessive, une blessure
directe ou un traumatisme grave.
Perturbation complète des axones et des structures environnantes → aucun axone ne conduit la réponse
de stimulation de manière distale → perte fonctionnelle complète.
A l’EMG =caractéristiques de dénervation musculaire

Symptômes :
* Perte complète de la fonction motrice et sensorielle dans la zone desservie par le nerf.
* Atrophie musculaire sévère.
* Douleur chronique.

Prognostic : Dans ce cas, la récupération est difficile et souvent incomplète. La régénération axonale ne peut
pas se produire car cette lésion entraîne soit un écart soit une fibrose → Un traitement chirurgical peut être
nécessaire pour réparer le nerf, mais même avec une intervention, le rétablissement n’est pas garanti et peut
laisser des séquelles permanentes.

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24
Q

syndrome des loges - généralité

A
  • 70% des cas associés à une fracture pour le syndrome des loges aigu
  • Sous-estimée / sous explorée
  • 7,3/100000
  • 22% des douleurs chroniques au niveau des jambes liées a la course à pied
  • Homme à 80%
  • Age moyen 25-35 ans
  • Antéro-externe 2/3 des cas
  • 90% coureurs, marcheurs, skieurs de fond, patineurs
25
théorie du syndrome des loges
* Théorie mécanique : défaut de compliance des aponévroses de la loge antérieure comparativement aux loges saines. Réduction de l’extensibilité aponévrotique microtraumatique / diminution de la loge * Théorie métabolique : trouble de l’osmolarité du secteur interstitiel qui donnerai une acidose locale qui serait a l’origine d’un œdème. * Théorie ischémique : l’ischémie d’effort entrainerait la création d’un œdème (controversé) * Théorie dynamique : sur-utilisation → hyperhémie → œdème
26
Signes cliniques du syndrome des loges
au repos, les symptômes disparaissent très rapidement - douleur qui apparait à l'activité - signe neurologiques : brulure/engourdissement/faiblesse/picotement - rigidité (de bois) à la palpation on peut retrouver des nodules visibles - peut aller jusqu'à un steppage (quand cela concerne la loge antérieure)
27
signe clinique - syndrome des loges
- atteinte bilat 70% - Un test de dorsiflexions (test de Charlopin) est décrit : le patient doit réaliser des dorsiflexions a une fréquence d’une par seconde pendant 4 minutes, si le patient réalise moins de 150 dorsiflexions, le test est considéré comme positif.
28
examen complémentaire - syndrome des loges
- l’échographie après l’effort, qui présente des hernies musculaires - L’IRM notamment STIR et T2 qui mettent en évidence un œdème dans la loge antérieure. - La mesure de pression des loges a l’aide d’un Stryker : (- pre-exercise pressure ≥15 mmHg - 1-minute post-exercise pressure of ≥30 mmHg - 5-minute post-exercise pressure ≥20 mmHg)
29
PEC syndrome des loges
La prise en charge conservatrice repose sur l’adaptation de l’activité. On cherchera a réduire la charge d’effort et a corriger l’ergonomie du mouvement lorsque cela est possible. La prise en charge chirurgicale du SLC repose elle sur une aponévrotomie large non seulement sur la loge antérieure mais également sur la loge latérale. Cette intervention permet de diminuer significativement la pression intramusculaire et se traduit cliniquement par une diminution voir une disparition des douleurs.
30
canal lombaire étroit
* Est la condition la plus commune nécessitant une chirurgie de la colonne vertébrale chez les 65 ans et plus. * Existe souvent en concomitance avec d’autres comorbidités musculosquelettiques, compliquant son identification * Peut peut être classifié selon les composantes (anatomiques) qui compressent les structures anatomiques ou en raison de son étiologie (1r ou 2ndr). - le CLE peut être d'origine acquise (sténose secondaire) et/ou congénital (sténose primaire)
31
CLE - IRM
* Affaissement et protrusion discale * L’hypertrophie des facettes articulaires * L’épaississement du ligament jaune * L’absence de graisse périneurale intraforaminale * L’absence de liquide céphalo-rachidien au pourtour de la moelle épinière
32
CLE - a retenir
L'imagerie n'est pas nécessaire lors de l'évaluation initiale car la corrélation entre les résultats d'imagerie et les symptômes est faible. * 30% des patients de plus de 55 ans ont une sténose spinale modérée et sont asymptomatiques. * Il n’y a pas de corrélation entre la symptomatologie du patient et le niveau de sténose visualisé à l’imagerie. * Toujours traiter le patient en fonction des signes cliniques, en collaboration avec l’imagerie. L’évidence d’un canal central étroit à l’imagerie sans corrélation clinique ne signifie rien. L’IRM est néanmoins utile pour exclure la possibilité de tumeur et d’infection Ne pas négliger le risque nocebo de la « catastrophisation » du rapport d’IRM
33
CLE - clinique
Sténose centrale * Lombalgie pas systématique * Claudication neurogène intermittente = symptomes unilatéraux ou bilatéraux dans le membre inférieur : − douleur mal systématisée − courbatures, crampes, paresthésie: engourdissement, picotements, fourmillements... (début souvent distal) − troubles sensoriels / de l’équilibre, − Faiblesse transitoire → peur de chûter.. * Dysfonction des sphincters Sémiologie Sténose latérale * La présentation habituelle est une radiculopathie, parfois douleur fessière, trochantérienne et membre inférieur vague et mal définie.
34
Facteurs aggravants et soulageant - CLE
Ce qui aggrave : − L’extension lombaire − La marche, encore plus en descendant une pente ce qui accentue la lordose − Rester debout Ce qui soulage : − La flexion lombaire, − Une période de repos en délordose de préférence, − La position assise
35
CLE - questionnaires
- score N - class - pour le diagnostic - swiss spinal stenosis score - évalue la sévérité de l'atteinte et la fonction
36
Score N - class
6 critères qui prédisent indépendamment la présence de claudication neurogène causée par un CLE. La probabilité de souffrir de claudication neurogène causée par un CLE est de 90% si le score total ≥ 11/19 : - Patient > 60 ans (/4) - Test d’extension lombaire (30 sec) +* * Extension lombaire active debout (/4) - Douleur dans les 2 membres inférieurs (/3) - diminution des symptômes assis (/3) - diminution des symptômes en flexion lombaire (/3) - SLR (0°-60°) - (/2)
37
Swiss spinal stenosis score
Outil d'auto-évaluation spécifique à la maladie, couramment utilisé dans les essais cliniques pour mesurer les résultats du traitement chez les patients atteints de CLE. =« Questionnaire Suisse sur la Sténose Spinale » = « Questionnaire de Zurich sur la Claudication » = « Questionnaire de Brigham sur la Sténose Spinale » L'échelle porte sur les symptômes du mois écoulé. 12 questions pour tous les patients + 6 questions supplémentaires pour évaluer les résultats du traitement 1. Échelle de sévérité des symptômes (Q 1 à 7) 2. Échelle de la fonction physique (Q 7 à 12) 3. Échelle de satisfaction du patient vis-à-vis du traitement (Q 12 à 18)
38
histoire naturelle de CLE
- 60 % favorable avec amélioration ou stagnation des symptômes - aggravation et/ou chirurgie dans une minorité des cas avec le temps (30%) >> facteur de mauvais pronostic : sévérité du rétrécissement du canal central (aire du sac dural < 0,5 cm 2)
39
CLE - recommandation
Offrir une prise en charge multimodale y compris: * ÉDUCATION ET CONSEILS * THÉRAPIE MANUELLE (combinaison de manipulations, mobilisations et thérapie des tissus mous, selon les indications) * * EXERCICES à domicile * (preuves de qualité modérée), (vola stationnaire : début 10 min puis augmenté à 30 min /jour, marche, renforcement : squat, Bird dos, glu bridge, étirement : chaine post et ant, gestion des crises) * Importance d’un dosage conséquent (2 à 3 séances de thérapie manuelles par semaine sur 4 à 6 semaines, exercices plusieurs fois/jour) (hors reco) * L'utilisation D’INJECTIONS PÉRIDURALES DE STÉROÏDES est déconseillée. (preuves de haute qualité).
40
CLE - quand envisager la chirurgie ?
- claudication sévère et intermittente < 100 m - nouveauté ou une progression des signes neurologiques - absence d'amélioration des soins conservateurs - qualité de vie - objectifs du patient
41
claudication vasculaire VS neurogène
artériel : - douleur soulagée au repos même en restant debout - douleur localisé surtout (mais pas toujours) en dessous du genou neurogène : - douleur soulagée en s'asseyant ou en se penchant en avant : signe du penché ou du caddie - implication de la dynamique rachidienne dans les symptômes
42
syringomyélite - symptômes
douleurs : NCB, à type d'étau ou de brûlures syndrome suspendu avec le plus souvent : - déficit moteur - amyotrophie aréflexie hypoesthésie dissociée purement thermo-algique
43
mono-neuropathie
atteinte d'un tronc nerveux; >> asymétrique
44
mononeuropathie multiple
atteinte tronculaire (multinévrite) ou radiculaire multiples (syndromes canalaires, méningo-radiculite) ; >> asymétrique
45
polyradiculoneuropathie
atteinte de l'ensemble des racines nerveuses sensitives et motrices et des troncs nerveux (exemple de l’atteinte démyélinisante du syndrome de guillain-barré) ; >> symétrique
46
neuropathie
atteinte du corps cellulaire du neurone (moteur ou sensitif).
47
polyneuropathie
atteinte de toutes les fibres nerveuses, parfois en fonction de leur longueur (atteinte longueur-dépendante); >> symétrique
48
cause polyneuropathie
- idiopathique -métabolique (diabète, insuffisance rénal) - amylose - toxique (médicament, alcool)
49
Sémiologie de la polyneuropathie
* Neuropathie axonale, sensorimotrice (à predominance sensitive), distale, symétrique et longueur dépendante. * Début progressif et lent sur plusieurs mois ou années. * Commence par atteindre les extrémités des membres inférieurs * Généralement débute par une atteinte sensitive : paresthésies, engourdissements, atteinte de la sensibilité vibratoire. Diminution de la proprioception dans certains cas → troubles de l’équilibre, anesthésie distale symétrique « en chaussettes », * Présence aussi d’atteinte motrice : faiblesses à la marche, diminution/abolition ROT (achilléens, puis éventuellement des rotuliens, etc,...), crampes, steppage, impossibilité de relever les orteils * Signes végétatif, trophiques : dépilation, troubles de la sudation, parfois maux perforants plantaires, hypotension artérielle orthostatique, impuissance, troubles digestifs (diarrhée, constipation)
50
complication chronique de l'alcool
* Encéphalopathies (de Gayet Wernicke, hépatique, pellagreuse...) * Troubles cognitifs (syndrome de Korsakoff...) * Epilepsie * Neuropathies * Myopathies
51
Points clés - alcool
- complication neurologiques de l'alcool résultent des effets toxiques directs de l'aclool, des carences vitamine, de l'atteinte d'autres fonctions (hépatique, par exemple) et des accidents induits (trauma) - complication peuvent être en rapport avec l'intoxication aigue (coma) ainsi que le sevrage (delirium tremens, épilepsie) - complication chroniques sont les encéphalopathies, en particulier carentielles et métaboliques. Elles peuvent avoir pour conséquences des troubles cognitifs sévères (syndrome de Karsakoff) - complication dy SNP sont carentielles et toxiques : polyneuropathie neurosensitivo-motrices atonale (forme la plus fréquente) - les complication indirectes peuvent être la conséquence de troubles métaboliques (myélinolyse centropontine) - leur prévention systématique par supplémentation vitaminique est essentielle - il est nécessaire d'informer le patient et sa famille quant aux modalités de prise en charge pour un sevrage ambulatoire ou hospitalier
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syndrome de claude bernard horner
- ptosis - myosis - énophtalmie - neurovégétatifs : tachycardie, troubles de la sudation (andryhose) et de la pigmentation cutanée >> résulte d'une compression du SN sympathique innervant l'oeil et/ou l'orbite la lésion peut être centrale ou périphérique
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Cause d'un Claude bernard Horner
- AVC - lésion bulbe rachidien - tumeur de l'hypothalamus - lésion de la moelle épinière - étirement du plexus épinière - étirement du plexus brachial lors de l'accouchement (paralysie obstétrical du plexus brachial) - compression extrinsèques du sympathique cervicale (anévrisme carotidien vrai, dissections carotidiennes, syndrome de Pancast-tobias) - algie vasculaire de la face
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Paralysie de Bell - paralysie à frigorie
* Virus Herpes simplex / Zona * asymétrie du visage avec une difficulté ou une impossibilité de fermer l'œil du côté de la paralysie et une déviation de la bouche vers le côté non atteint * Survenue brutal * Corticothérapie
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Syndrome de Personage Turner
Le syndrome de Parsonage-Turner est une neuropathie périphérique rare, caractérisée par une douleur aiguë et brutale de l’épaule suivie d’une faiblesse musculaire et d’une amyotrophie (fonte musculaire) dans la région innervée par le plexus brachial (surtout les troncs supérieurs : C5-C6). origine : - idiopathique - infection viral - vaccination - chirurgie ou traumatisme - post-portum ou stress physique intense - maladie auto-immunes Pronostic : - bon pronostic - récupération sur plusieurs mois - séquelles possibles
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Cliniques - syndrome personnage Turner
* Phase 1 : Douleur Début brutal, douleur intense de l'épaule ou du haut du bras Non mécanique, souvent nocturne, résistante aux antalgiques usuels >> Dure quelques jours à quelques semaines * Phase 2 : Déficit moteur et amyotrophie Apparition d'une faiblesse musculaire (paralysie partielle) Amyotrophie visible après quelques semaines >> Dure quelques semaines à quelques mois * Phase 3 : Récupération Spontanée, mais lente (mois à années) Peut être incomplète dans 20-30 % des cas
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Personage turner - examen complémentaire
- EMG - IRM : phase aigue (oedème musculaire), phase subaiguë (atrophie musculaire et dégénérescence graisseuse), phase chronique (persistance d'atrophie musculaire et dégénérescence graisseuse - Bilan sanguin (pour infections ou auto-immunes)
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Personage turner - a retenir
- début brutal, douleur intense --> déficit moteur - neuropathie périphérique non traumatique - traitement symptomatique + rééducation - évolution spontanée le plus souvent favorable
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classification des céphalées
Les céphalées primaires sont les plus fréquentes. Elles sont dues à l'activation des systèmes nociceptifs crâniens en l'absence de lésion sous-jacente. Le diagnostic est établi par l'interrogatoire selon les critères de l'ICHD, l'examen physique et les examens complémentaires sont normaux. Le traitement est spécifique du type de céphalée primaire (migraine, tension, algie vasculaire de la face, autres céphalées primaires) Les céphalées secondaires sont symptomatiques d'une cause locale (neurologique, ORL, ophtalmologique) ou générale. Les causes possibles sont multiples et parfois très graves (hémorragie sous-arachnoïdienne, méningite), nécessitant une prise en charge urgente avec des examens complémentaires systématiques. (trauma crânien ou cervical, affection vasculaire crânienne ou cervicale, patho intracrânienne non vasculaire, prise d'une substance ou son arrêt etc) Les névralgies crâniennes, céphalées à type de décharges électriques dans le territoire d'un nerf sensitif, se divisent aussi en névralgies essentielles et névralgies secondaires. (lésions douloureuses des nerfs crâniens et autres douleurs faciales et autres céphalées)