CM 1-3 : L'histoire de l'intelligence et l'approche globale et factorielle Flashcards
(27 cards)
L’évaluation
L’évaluation représente l’action de calculer la force d’un individu à partir d’informations extraites de ce dernier. L’évaluation de l’intelligence tien en compte la relativité de l’intelligence, car elle est relative à la situation. L’objet de l’évaluation est l’intelligence, pas la personne.
L’évaluation désigne un jugement en se référant à
- la notion de justesse, l’évaluation doit déterminer avec la plus grande précision le trait mesuré.
- la notion de justice, il est impérative d’avoir le même traitement pour tous (égalité, standardisation).
On distingue les évaluations absolues et les évaluations relatives.
Les trois grandes approches de l’intelligence
Approche d’intelligence globale : On désigne l’intelligence comme un tout indivisible qui fait référence à tous les domaines. C’est une capacité générale de l’adaptation mesuré en QI.
Approche d’intelligence factorielle : L’intelligence est divisé en facteurs (ex l’intelligence numérique, verbale, de la mémoire, etc). Si l’intelligence se divise en sous facteurs, quels sont ces facteurs spécifiques et à quel point ces facteurs sont-ils dépendant ou indépendant l’’un entre l’autre ?
Approche d’intelligences spécifiques : Selon cette approche, il y a plusieurs intelligences (ex l’intelligence sociale, pratique, académique, etc).
L’intelligence selon Huteau (1999)
L’intelligence est la capacité générale à s’adapter à des situations nouvelles, à résoudre des problèmes, à comprendre et apprendre.
Critique : Il ne dit pas s’il s’agit d’une intelligence globale, factoriel ou des intelligences.
L’intelligence selon Sternberg (1997)
L’intelligence est l’ensemble des activités mentales nécessaires pour s’adapter, pour sélectionner ou pour agir sur l’environnement.
Cette définition est plus large sur l’intelligence.
L’intelligence selon Wechsler (1944)
Selon Wechsler, l’intelligence est une capacité complexe ou globale d’un individu d’agir en fonction d’un but, de penser rationnellement et d’avoir des rapports efficaces avec son environnement.
Il utilise une approche globale et utilise la notion de l’adaptation.
L’intelligence selon Binet (1905)
Il y a dans l’intelligence un organe fondamentale, celui dont le défaut ou l’altération importe le plus pour la vie pratique, c’est le jugement, autrement dit le bon sens, le sens pratique, l’initiative, la faculté de s’adapter.
La théorie trilogie de l’esprit de Platon et Aristotle
Cette théorie prédis que les différences inter-individuelle innée pouraient prédire les métiers auxquels les personnes seraient adaptées. Elle distingue trois traits sur la personnalité : la cognition (tête), l’émotion (cœur) et la conation (ventre).
Selon cette théorie, il y aura des gens qui sont plus rationnels et d’autres qui sont plus passionnées par exemple.
Que dit la phrénologie (Gall) au sujet de l’intelligence?
Selon Gall, il existerait 27 de facultés délimitées dans le cerveau. Lorsqu’une de ces zones est fortement investie, elle déforme le crâne. Il y aurait des zones spécifiques dans le cerveau, dédiée aux mathématiques, à l’amour, etc. Il prédit une corrélation entre l’intelligence et la bosse de crâne.
Mais, la phrénologie présente des limites :
- Le cerveau ne déforme pas le crâne.
- Il n’y a pas de zones spécifiques du cerveau pour ces facultés non fondées.
Les recherches de Wundt sur l’intelligence
Approche globale
Il est le premier à avoir une approche expérimentale de la psychologie et a utilisé l’approche psychophysique pour étudier des processus mentaux élémentaires / psychologiques. Il s’appuie sur la théorie associationniste, selon laquelle les phénomènes psychiques complexes sont formés d’associations entre les sensations élémentaires. Il s’interesse à l’association des idées et l’introspection pour comprendre le fonctionnement de l’esprit humain.
L’avantage de Wundt est qu’il a mis en place une standardisation des tests d’intelligence. Le limités et qu’il n’a pas d’intérêt pour les différences inter-individuelles.
Les recherches de Galton sur l’intelligence
Approche globale
Ses travaux ont trois grands objectifs :
- décrire et mesurer la variabilité psychologique interindividuelle
- montrer que cette variabilité est d’origine héréditaire.
- tirer les implications de la théorie de l’évolution quant à l’amélioration de l’espèce humaine (eugénisme).
Il a conduit des études biographiques de gens génies. Selon lui, la génie est due a des qualités supérieures transmises par l’hérédité.
Il a également fait des études anthropométriques^ sur la taille, le poids, la couleur des yeux, etc des gens.
À partir de l’ensemble de ses observations, il établi la planche de Galton et le principe d’étalonnage.
Il profite de l’exposition internationale de la santé à Londres (1884)
Les recherches de Cattell sur l’intelligence
Approche globale
Cattell étudie la psychologie dans le laboratoire de Wundt puis travaille avec Galton. Il avait un intérêt pour les différences inter-individuelles et pour les mesures de réussite. De retour aux US, il utilisa une perspective appliquée pour prédire la réussite scolaire et universitaire par des tests mentaux et psychophysiques. Pourtant, il a trouvé une corrélation nulle entre les facultés mentales et la réussite scolaire.
Les recherches de Binet sur l’intelligence
Approche globale
Binet s’éloigne de l’associationnisme et propose une conception de l’intelligence en référence aux fonctions mentales (ex. mémoire, attention, etc). Il utilisait une approche d’intelligence globale.
Le point de départ de ses études est que les processus supérieurs sont très différents des processus élémentaires, car ils sont plus complexes.
Pour Binet, l’étude de l’intelligence est une étude de la personnalité. L’intelligence touche alors d’une psychologie individuelle où l’intelligence globale est à associer à une conduite générale. L’intelligence est alors liée à l’interaction des aptitudes ensmbles plutôt qu’aux aptitudes elles-mêmes.
Il conclut que l’intelligence n’est pas une “faculté scolaire”. Le travail de Binet a introduit la notion de l’âge mental.
Les objetcifs de Binet dans ses études sur l’intelligence
Il était missionné par le ministère de l’éducation de l’époque d’aider les enfants en difficultés scolaires à s’adapter. Les objectifs de Binet dans sa mission était d’identifier les enfants en difficultés scolaire et les aider, met une méthode de mesure de l’intelligence pour trouver ces derniers.
Les conditions de passation de Binet
Binet a mis en place les conditions de passation, ce qui se compose de la standardisation de la consigne et de la passation, la neutralité bienveillante, l’évitement des biais et la limite de l’interprétation du test.
Échelle métrique d’intelligence
Binet et Simon (1905)
L’échelle de 1905 permet de bien discriminer les enfants normaux des déficients. Elle permet aussi de discriminer les enfants les plus jeunes des plus âgés. Elle était utilisé pour diagnostiquer rapidement l’arriération de l’enfant.
La liste des items (5 items à chaque âge) est structurée en fonction de l’âge moyen auquel ils sont réussis, de 3 ans à 15 ans.
L’âge mentale de Binet
Approche globale
On analyse combien d’années en avance ou en retard l’enfant est en comparant son âge réel à l’âge désigné au niveau réussite dans l’échelle, ce qui sera âge mental.
Critique : 2 ans de retard a 5 ans ne signifie pas la même chose que 2 ans de retard a 15 ans.
Le QI de Stern
Approche globale
Stern a introduit le quotient intellectuel (QI) qui sera l’âge mental / l’âge réel · 100.
Critique : Ce calcul suppose une corrélation parfaite entre âge chronique et âge mental. Or à partir d’un certain âge les performances intellectuelles stagnent. En outre, la relation entre l’âge mental et l’âge chronologique n’est pas forcément si linéaire.
Les recherches de Wechsler
Approche globale
À partir de l’approche globale, Wechsler relève 2 limites : le manque de distinction entre les réponses verbales et non verbales et le QI de Stern n’est pas une représentation fiable.
Il introduit alors le QI de Wechsler. Wechsler veut classer les individus d’un même groupe d’âge. Il va desormais voir le QI comme un rang.
Ce QI nécessite d’un étalonnage, où on compare le score d’un individu avec le score moyen de son groupe d’âge pour estimer à quel mesure le score est écarté de la moyen → notion de variable centrée réduite. Par convention, le QI moyen est égale à 100 et l’écart-type est égale à 15.
Wechsler a créé 3 types d’échelles : WAIS, WISC et WPPSI.
C’est quoi la différence entre l’approche globale et l’approche factorielle?
Dans l’approche globale, on distingue une capacité générale de l’adaptation, qui est mesurée en QI. Cette capacité sera la même quel que soit le type d’information.
Dans l’approche factorielle, l’intelligence ne correspond pas à un système unitaire mais à la juxtaposition^ d’aptitudes. Les aptitudes intellectuelles correspondent à des** différents facteurs d’intelligence**.
^mise côte à côte
Les recherches de Spearman
Approche factorielle
Il a introduit la théorie bi-factorielle de l’intelligence, où il définit le facteur G et les facteurs S. Il a également introduit l’analyse factorielle qui permet de plus facilement comparer la corrélation entre chaque compétence.
Il a calculé la corrélation entre les performances d’enfants aux épreuves divers. Cette corrélation est le coefficient de saturation qui montre à quel point un facteur s est corrélé au facteur g. On trouve une corrélation positive entre toutes les tâches, ce qui montre qu’elles sont toutes liées.
Critique : Les facteurs s ne sont pas complètement liés. Ils sont toutes les tâches présentent des performances en partie non corrélées.
Les recherche de Thurstone
Approche factorielle
Thurstone s’oppose au modèle de Spearman et critique la notion du facteur G.
Il a passé 56 épreuves aux élèves, puis a fait une analyse factorielle entre eux. Il regroupe en clusters les tâches qui ont une forte corrélation. Finalement, parmi les 56 épreuves, il identifie seulement 8 clusters. Ces 8 facteurs sont indépendants, c-a-d ils ne sont pas corrélé l’une entre l’autre et alors il n’y a pas un facteur g entre eux.
Son approche s’oppose à la perspective QI, car il n’y a pas un indicateur global de l’intelligence.
On peut produire un profil des scores pour visualiser la variabilité des performances sur les facteurs primaires d’intelligence.
Critique : On trouve parfois une corrélation entre les facteurs. Alors, ils ne sont pas strictement indépendants.
Les 8 facteurs spécifiques de Thurstone
- Compréhension verbale
- Fluidité verbale
- Aptitude numérique
- Aptitude spatiale
- Raisonnement
- Mémoire
- Rapidité perceptive
- Motricité
C’est quoi la différence entre Spearman et Thurstone ?
- Thurstone utilise plus d’épreuves que Spearman. Cela lui permet d’identifier des facteurs vérbaux plus élémentaires.
- Spearman travaille chez les enfants et Thurstone chez les adultes. Or, l’intelligence de l’enfant est différente de l’intelligence adulte.
- L’analyse factorielle est différente. Spearman essaye de mettre en lien chaque tâche avec un facteur G commun, tandis que Thurstone essaye de mettre en indépendance les facteurs.
Modèle de Catell et Horn (1966)
Ce modèle introduit l’analyse de seconde ordre. Selon ce modèle, on trouve 3 facteurs générales qui seront rattaché aux plusieurs facteurs spécifiques.
Ces facteurs générales sont :
- L’intelligence fluide (Gf) : Résolution de tâches nouvelles et le raisonnement logique.
- L’intelligence cristallisée (Gc) : Résolution de tâches ou interviennent des connaissance antérieurs.
- L’intelligence visuo-spatiale (Gv)