CM4 : L'approche intelligences multiples et l'intelligence sociale et émotionnelle Flashcards

1
Q

L’approche des intelligences multiples

A

Cette approche parle des intelligences spécifiques.

Quand on parle des intelligences multiples, cela devient un système plus complexe avec une organisation intérieure de chaque intelligence, soit d’une approche globale, factorielle ou hiérarchique.

^hidden, underlying, concealed

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2
Q

Intelligence vs aptitudes

A

Les aptitudes sont des composantes élémentaires et latentes^ qui peuvent influencer le développement de l’intelligence. On tente d’identifier les éléments qui vont former une image complète de l’intelligence.

L’intelligence est la capacité à s’adapter à des situations nouvelles, à résoudre des problèmes, à comprendre, à apprendre.

^underlying, non observable

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3
Q

Modèle de Gardner sur les intelligences multiples

A

C’est un modèle qui est non empirique, mais qui reste très connu aujourd’hui. Garnel identifie 8 et demi intelligences :

  • verbal-linguistique
  • logico-mathématique
  • musical
  • visuo-spatial
  • kinesthetic
  • intrapersonel
  • interpersonel
  • naturaliste
  • existentiel (le demi) : la capacité de se poser des questions sur le monde.

Ces intelligences sont des domaines.

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4
Q

Modèle de Sternberg sur les intelligences multiples

A

Il propose des processus. Son modèle n’est pas testé mais est basé sur des études antérieures.

Il distingue trois intelligence : intelligence analytique (l’expression de l’intelligence), intelligence pratique (l’application de l’intelligence), intelligence créative (capacité à faire face à des situations nouvelles).

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5
Q

Gardner vs Sternberg

A

Gardner parle plutôt des domaines tandis que Sternberg parle plutôt des processus.

On peut combiner ces modèles sur deux axes. Par exemple que l’intelligence interpersonnelle aurait une sous-groupe analytique, pratique et créative.

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6
Q

Modèle de Thorndike sur les intelligences multiples

A

Pour lui, il y a trois classes d’intelligence :
- L’intelligence abstraite (analytique et verbale)
- L’intelligence synthétique (mécanique et visuo-spatiale)
- L’intelligence sociale (pratique).

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7
Q

Intelligence sociale

Étudié par Thorndike

A

C’est la capacité d’une personne à comprendre et assister les autres individus et à s’engager dans des interactions sociales.

Pour la mesurer, Thorndike se base sur 5 aptitudes : sociabilité, adaptabilité, intelligence morale, reconnaissances des individus/visages et la reconnaissance des émotions.

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8
Q

La sociabilité

Une des apptitudes de l’intelligence sociale

A

C’est la capacité d’un individu à interagir agréablement avec ses semblables et à s’adapter à la société. On la mesure en posant des questions comme “combien d’amis avez-vous?”. Ces questions sont problématiques car il y a le biais de désirabilité sociale.

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9
Q

L’adaptabilité et la moralité

Une des apptitudes de l’intelligence sociale

A

Ce sont la capacité des individus à agir de façon morale et à s’adapter à différentes situations sociales. Pour les mesures on donne à l’individu une série d’images qui forment une histoire puis le demande de choisir l’image qui complète l’histoire le mieux (Test de Guilford).

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10
Q

La reconnaissance des personnes/visages

Une des apptitudes de l’intelligence sociale

A

C’est la capacité à mémoriser et reconnaître des personnes. On la mesure en associant des visages familiers avec leurs noms.

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11
Q

La reconnaissance des émotions

Une des apptitudes de l’intelligence sociale

A

C’est la capacité à mémoriser et reconnaître des expressions émotionnelles. On la mesure en associant des expressions faciales avec des émotions (ex. test d’Ekman).

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12
Q

L’intelligence sociale de Guilford (1950)

A

Il définit l’intelligence sociale par 6 facteurs de connaissance du comportement :

  • Les connaissances des implications du comportement
  • Les connaissances des classes de comportement
  • Les connaissances des transformations de comportement
  • Les connaissances des systèmes de comportement
  • Les connaissances des relations de comportement
  • Les connaissances des unités de comportement
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13
Q

Les facteurs de l’émotion qui suscite des différences inter-individuelles

A

On voit l’émotion comme un continuum entre la personne et la situation. C’est un terme polysémique qui fait référence à plusieurs phénomènes relativement distincts:

  • L’état émotionnel
  • L’humeur
  • La tempérament
  • Les caractéristiques émotionnelles stables (traits émotionnels).

Plus on est proches du côté personne, plus on voit des différences inter-individuelles.

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14
Q

Les trois composantes des états émotionnels

A

Cognition : l’aspect subjectif de l’émotion lié à l’évaluation de la situation.
Physiologique : Réaction physiologique associée à l’émotion.
Comportement : L’expression de l’émotion.

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15
Q

L’intelligence sociale vs l’intelligence émotionnelle

A

Ces deux intelligences sont liées entre elles. Cela suppose donc une spécificité des émotions dans l’interaction sociale, mais aussi une observation de difficultés et de troubles spécifiquement émotionnels.

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16
Q

L’intelligence émotionnelle

A

Elle désigne la capacité à traiter les émotions. On a deux approches pour traiter et représenter cette intelligence :

  • L’approche trait/mixte, où l’intelligence émotionnelle est le résulte d’une combinaison de composantes motivationnelles, sociales ou de personnalité à cette intelligence. Dans cette approche, l’IE est mesurée avec l’échelle d’intelligence émotionnelle. C’est un questionnaire d’auto-évaluation.
  • L’approche aptitude/cognitive, où l’intelligence émotionnelle résulte de la combinaison d’aptitudes. Dans cette approche, l’IE est mesurée avec l’échelle multifactorielle d’intelligence émotionnelle.

Les mesures traits sont corrélées aux dimensions conatives comme les traits de personnalité. Les mesures aptitudes sont corrélées aux dimensions cognitives.

17
Q

L’approche trait de l’intelligence émotionnelle

A

L’intelligence émotionnelle est le résultat de plusieurs composantes : la compréhension de soi et d’autrui, de la compréhension des relations avec les gens et des aptitudes à s’adapter aux problèmes afin de mieux interagir avec l’environnement.

On trouve ici 5 dimensions de l’intelligence émotionnelle.

  • L’intelligence intrapersonnelle
  • L’intelligence interpersonnelle
  • L’adaptabilité
  • La gestion du stress
  • L’humeur générale

Les mesures correspondant à cette évaluation sont des questionnaires d’auto-évaluation. Ex. l’inventaire de Bar-On qui mesure un quotient émotionnel (QE) ou l’échelle d’intelligence émotionnelle (EIE).

18
Q

L’approche d’aptitude/cognitive de l’intelligence émotionnelle

A

Cette approche s’inscrit dans une démarche cognitive. L’intelligence émotionnelle est l’ensemble des capacités à traiter les informations émotionnelles et les émotions en général. Il s’agit d’une intelligence émotionnelle “pure”

  • La capacité à identifier les émotions : La capacité à pércevoir, identifier, et exprimer les émotions.
  • La capacité à générer des émotions : La capacité à accéder et générer de sentiments lorsqu’ils facilitent la réalisation de tâches cognitives.
  • La capacité à comprendre et utiliser les infos. émotionnelles : La capacité à comprendre les informations de nature émotionnelle, et à utiliser ces connaissances.
  • La capacité à réguler les émotions.

Comme on mesure des aptitudes, on tente d’évaluer des performances. Pour cela, on peut utiliser l’échelle multfactorielle d’intelligence émotionnelle (EMIE).

19
Q

Est-ce qu’il y a un lien entre l’approche trait et l’approche cognitive de l’intelligence émotionnelle?

A

Entre ces deux échelles d’intelligence, l’EIE et l’EMIE, on obtient une corrélation qui peut apparaître comme positive, mais elle est non-significative et très faible, et parfois même nulle. Cette absence est expliquée par le fait qu’il s’agit de deux concepts différents (Pures VS. Mixtes). De plus, les formes de mesure diffèrent (Mesure subjective VS. Mesure objective).

20
Q

Quand on mesure l’intelligence émotionnelle, comment sait-on quelle est la bonne réponse ?

A

On utilise 3 critères :
La méthode de cible : la bonne réponse est celle fournie par celui qui exprime l’émotion.
La méthode de consensus : la bonne réponse est celle qui est fournie par la majorité des individus.
La méthode des experts : la bonne réponse est celle donnée par des experts.

21
Q

Alexithymia

A

L’alexithymie est définie comme la difficulté à verbaliser, à identifier et à décrire les émotions (Sifnéos, 1973). Elle est associée à un manque d’imagination et à des pensées tournées vers les aspects concrets. Ainsi, il s’agit de l’inaptitude à utiliser des mots pour décrire les sentiments.

22
Q

Quelle est la corrélation entre l’alexithymie et l’intelligence émotionnelle?

A

On obtient une corrélation négative et moyenne entre la compréhension des émotions (EMIE-7) et la TAS-20, tandis qu’il y a une corrélation positive et moyenne entre l’EIE et la TAS-20.

En effet, l’EIE et la TAS-20 sont deux tests auto-rapportés, et il peut donc y avoir une surévaluation de ses propres capacités. Cela renvoie à la validité convergente.

23
Q

La corrélation entre l’intelligence émotionnelle et les test d’intelligence (DAT et BV16)

A

Les tests d’intelligence BV16 et DAT corrèlent négativement l’EIE. Cela suggère que les participants qui ont une mauvaise aptitudes verbales et générales ont tendance à sur-élever leur scores au test d’intelligence émotionnelle.

En revanche, on observe une corrélation positive et intermédiaire entre la compréhension des émotions (EMIE-7) et le BV16. Ces résultats suggèrent que les capacités verbales sont importantes dans l’intelligence émotionnelle cognitive.

24
Q

La corrélation entre l’intelligence émotionnelle et la personnalité

A

L’intelligence émotionnelle trait (EIE) corrèle positivement avec le Big-Five (ouverture, la conscience, l’extraversion, la stabilité émotionnelle et l’agréabilité).

La conscience corrèle positivement avec l’intelligence émotionnelle trait et l’identification des émotions (EMIE-1).

Il y a une corrélation positive entre l’ouverture et la compréhension des émotions (EMIE-7). Par contre, il y a une corrélation négative entre l’identification des émotions (EMIE-1) et l’ouverture. Alors, plus les participants identifient bien leur émotions, moins ils sont ouverts.

Il n’y a d’ailleurs pas beaucoup de corrélations entre l’intelligence émotionnelle cognitive et les traits de personnalités. Cela est cohérent, car c’est plutôt l’intelligence émotionnelles traits qui touche les aspects sociaux et personnelle tandis que l’intelligence émotionnelle cognitive mesure les compétences éotionnelles.