cognitive Flashcards

(259 cards)

1
Q

Pourquoi les processus mentaux sont-ils difficiles à étudier ?

A

Ils ne sont pas directement observables

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2
Q

Qu’est-ce que la méthode hypothético-déductive ?

A

Formuler une hypothèse, prédire un comportement, tester dans une situation contrôlée, valider ou réfuter l’hypothèse

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Q

Quels indicateurs sont utilisés dans l’expérimentation cognitive ?

A

Temps de réaction, nombre d’erreurs, analyses statistiques

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4
Q

Que démontre Von Helmholtz sur l’influx nerveux ?

A

Sa vitesse de conduction n’est pas instantanée et est d’environ 50 m/s

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5
Q

Qu’est-ce que la méthode soustractive de Donders ?

A

Soustraire les temps de réaction entre tâches pour isoler le temps d’une opération mentale.

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6
Q

Quels résultats Adolphe Hirsch a-t-il observés ?

A

Les temps de réaction diffèrent selon la nature de la stimulation :
tactile (160 ms)
auditive (180 ms)
visuelle (200 ms)

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7
Q

Quel est l’objectif du structuralisme (Wundt) ?

A

Étudier la structure de l’esprit humain en décomposant les comportements en éléments basiques

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8
Q

Qu’est-ce que le fonctionnalisme ?

A

Définir les entités psychologiques par leurs fonctions adaptatives.

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9
Q

Qu’est-ce que le behaviorisme rejette ?

A

Les hypothèses sur les processus mentaux non observables.

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10
Q

Que propose la Gestalt ?

A

Le tout est supérieur à la somme de ses parties ; perception holistique
La perception est directe, pas construite par étapes.

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11
Q

Quelle est la différence entre le behaviorisme et la psychologie cognitive ?

A

Behaviorisme : se concentre sur les comportements observables et mesurables, en négligeant les processus mentaux internes.

Psychologie cognitive : étudie les processus mentaux (perception, mémoire, langage, raisonnement) qui sous-tendent le comportement.

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12
Q

Qu’est-ce que l’architecture cognitive ?

A

Un système de traitement de l’information composé de plusieurs composants interconnectés.

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13
Q

Qu’est-ce que la perception ?

A

Ensemble des mécanismes par lesquels l’organisme prend connaissance du monde via des informations sensorielles interprétées.

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14
Q

Quelle est la différence entre sensation et perception ?

A

Sensation : Réception des informations sensorielles (captation, transduction).
Perception : Organisation et interprétation des sensations.

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15
Q

Quels sont les 5 sens et leurs récepteurs associés ?

A

Vision : Photorécepteurs de la rétine (cônes et bâtonnets).
Audition : Cellules ciliées de la cochlée.
Olfaction : Récepteurs olfactifs.
Goût : Récepteurs gustatifs.
Toucher : Récepteurs tactiles.

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16
Q

Comment les récepteurs sensoriels fonctionnent-ils ?

A

Ils transforment l’énergie en influx nerveux (transduction) pour l’envoyer au cortex cérébral.

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17
Q

Quelles sont les propriétés des récepteurs sensoriels ?

A

Spécialisés pour une forme d’énergie spécifique.
Sensibles à des valeurs particulières de cette énergie.

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18
Q

Qu’est-ce que la perception subliminale ?

A

Traitement d’informations sans conscience, comme des images présentées très rapidement.

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19
Q

Qu’est-ce que la lumière ambiante ?

A

Lumière réfléchie par des surfaces, contenant l’information perçue par l’œil.

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20
Q

Comment est organisée la perception visuelle dans le cerveau ?

A

Les événements visuels de l’hémichamp gauche sont traités par l’hémisphère droit, et inversement (latéralisation hémisphérique).

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21
Q

Quelles sont les grandes lois d’organisation perceptive ?

A

Figure-fond : Segmentation entre objet et arrière-plan.
Proximité : Objets proches sont perçus ensemble.
Continuité : Éléments alignés sont perçus comme liés.
Similarité : Objets semblables sont regroupés.
Clôture : Tendance à compléter des formes incomplètes.
Destin commun : Objets en mouvement ensemble sont perçus comme un groupe.

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22
Q

Quel rôle a joué Wundt dans la psychologie

A

Création du premier laboratoire de psychologie en 1879 et développement de l’introspection expérimentale.

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23
Q

Comment le système cognitif humain est-il conceptualisé ?

A

Comme un système de traitement actif de l’information, manipulant des symboles et des représentations mentales.

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24
Q

Quels sont les postulats de la psychologie cognitive (Lemaire, 1999) ?

A

Système actif, pas passif.
Infos traitées par des processus successifs.
Chaque processus prend du temps mesurable.
Analyse des représentations mentales et processus cognitifs.
Architecture cognitive composée de divers composants.

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25
Pourquoi la perception n’est-elle pas une simple réception passive des informations ?
Elle implique des processus actifs de transformation et d’interprétation des données sensorielles.
26
Quels sont les deux types d’informations perçues ?
Informations distales : Provoquées par des objets éloignés. Informations proximales : Directement captées par les organes sensoriels
27
Quels types d’événements la perception prend-elle en compte ?
Extéroception : événements extérieurs au corps. Interoception : informations des organes internes. Nociception : perception de la douleur. Proprioception : position et mouvement du corps.
28
Qu’est-ce que la transduction sensorielle ?
Transformation de l’énergie physique en influx nerveux.
29
Pourquoi la rétine inverse-t-elle l’image du monde extérieur ?
En raison des propriétés optiques du cristallin
30
Quelle est la différence entre vision centrale et vision périphérique ?
Centrale : vision précise des détails et des couleurs. Périphérique : détection des mouvements et vision globale.
31
Quels sont les types de photorécepteurs dans la rétine ?
Les cônes : sensibles à la lumière forte et responsables de la vision des couleurs et des détails (vision centrale). Les bâtonnets : sensibles à la faible luminosité, ils assurent la vision nocturne et périphérique, mais ne perçoivent pas les couleurs.
32
Quelle zone de la rétine est la plus spécialisée dans la vision des détails ?
La fovéa (ne contient que des cônes)
33
Comment percevons-nous la profondeur avec des images rétiniennes en 2D ?
Grâce aux indices monoculaires et binoculaires
34
Qu’est-ce que la disparité rétinienne ?
Différence entre les images perçues par chaque œil, utilisée pour estimer les distances
35
Qu’est-ce que la stéréoscopie ?
Processus par lequel le cerveau fusionne les images des deux yeux pour créer une perception 3D.
36
Quels sont les principaux indices monoculaires de profondeur ?
Occlusion Perspective linéaire Taille relative Gradient de texture Parallaxe de mouvement.
37
Quelle est l’illusion de la lune ?
La lune paraît plus grande à l’horizon qu’en haut dans le ciel à cause d’erreurs d’estimation de la distance
38
Quelle est la loi de proximité ?
Les éléments proches sont perçus comme appartenant à la même entité
39
Quelle est la loi de continuité ?
Les éléments alignés sont perçus comme formant une unité.
40
Quelle est la loi de clôture ?
Le cerveau complète des formes incomplètes pour leur donner du sens.
41
Quelle est la loi du destin commun ?
Les objets se déplaçant ensemble sont perçus comme appartenant à un même groupe.
42
Quelles sont les critiques de la théorie de la Gestalt ?
Elle ignore les influences culturelles. Elle sous-estime le rôle de l’apprentissage.
43
Qu’est-ce que la psychophysique ?
Étude des relations entre stimulations physiques et sensations perçues
44
Quels sont les deux principaux types de seuils en psychophysique ?
Seuil absolu : intensité minimale pour percevoir un stimulus. Seuil différentiel : plus petite différence détectable entre deux stimuli
45
Qu’est-ce que le point d’égalisation subjective (PES) ?
Valeur d’un stimulus qui semble égale à une autre référence.
46
Quelles sont les trois méthodes principales pour mesurer les seuils perceptifs ?
Méthode d’ajustement Méthode des limites Méthode des stimuli constants
47
Quels sont les avantages et inconvénients de la méthode d’ajustement ?
Avantage : rapide et intuitive. Inconvénient : peu fiable.
48
Quels sont les deux principaux biais de la méthode des limites ?
Erreur d’anticipation Erreur de persévération.
49
Qu’est-ce que l’effet d’attente en perception ?
Nos expériences passées influencent notre interprétation des stimuli.
50
Quel rôle joue l’apprentissage dans la perception des illusions ?
Les illusions varient selon l’environnement culturel et les expériences individuelles.
51
Comment la culture influence-t-elle la perception des illusions visuelles ?
Certains peuples perçoivent moins les illusions de perspective (ex : illusion de Müller-Lyer)
52
Pourquoi une phrase incomplète peut-elle être comprise ?
Grâce au traitement top-down basé sur nos connaissances linguistiques
53
Qu’est-ce que l’attention sélective ?
Capacité à se concentrer sur certaines informations et à ignorer les autres.
54
Comment l’attention influence-t-elle la perception visuelle ?
Elle filtre les informations et peut biaiser notre interprétation.
55
Qu’est-ce que l’aveuglement au changement ?
Incapacité à percevoir un changement évident dans une scène visuelle.
56
Pourquoi la surcharge cognitive peut-elle altérer la perception ?
Trop d’informations simultanées diminuent l’efficacité du traitement.
57
Quelle est la différence entre un traitement bottom-up et top-down ?
Bottom-up : basé sur les stimuli sensoriels bruts. Top-down : influencé par les connaissances et l’expérience.
58
Quel modèle propose Marr pour l’organisation perceptive ?
La reconnaissance des objets passe par plusieurs niveaux de représentation.
59
Comment Palmer et Rock expliquent-ils l’organisation perceptive ?
Ils suggèrent que la perception se construit progressivement par étapes
60
Qu’est-ce que l’illusion d’Ebbinghaus ?
La perception de la taille d’un objet est influencée par son environnement.
61
Pourquoi la chambre d’Ames est-elle trompeuse ?
Elle exploite les indices de perspective pour créer une illusion de taille.
62
Comment William James définit-il l’attention ?
C'est le processus par lequel l’esprit sélectionne un objet ou une pensée parmi d’autres.
63
Quelle est la principale fonction de l’attention ?
Sélectionner les informations pertinentes et inhiber les informations non pertinentes.
64
Pourquoi l’attention est-elle essentielle dans les activités cognitives ?
Elle permet de filtrer les informations importantes et de mieux les mémoriser.
65
Pourquoi l’attention est-elle une ressource limitée ?
Le cerveau ne peut pas traiter simultanément toutes les informations de l’environnement
66
Qu’est-ce que l’attention divisée ?
Capacité à traiter plusieurs sources d’information en même temps.
67
Quelle est la différence entre attention soutenue et vigilance ?
Attention soutenue : maintien de l’attention sur une longue durée avec un traitement actif. Vigilance : état de préparation à réagir à un événement ponctuel.
68
Donnez un exemple d’attention divisée.
Conduire tout en écoutant la radio.
69
Donnez un exemple d’attention soutenue.
Surveiller des écrans de vidéosurveillance pendant plusieurs heures.
70
Qu’est-ce que l’effet cocktail party ?
Capacité à se concentrer sur une conversation spécifique tout en détectant des informations saillantes comme son nom dans un environnement bruyant.
71
Quel est le but du paradigme d’écoute dichotique ?
Étudier comment le cerveau sélectionne certaines informations auditives et en ignore d’autres.
72
Que montre l’expérience de Cherry (1953) sur l’écoute dichotique ?
Les participants perçoivent les caractéristiques physiques du message non focalisé, mais pas son contenu sémantique.
73
Quels aspects du message non focalisé sont perçus ?
Genre de la voix, hauteur, débit.
74
Quels aspects du message non focalisé ne sont PAS perçus ?
Changement de langue ou présentation à l’envers du message.
75
Quelle est la principale théorie du filtrage précoce ?
La théorie de Broadbent (1958).
76
Selon Broadbent, où se situe le filtre attentionnel ?
Entre le système sensoriel et le système perceptif.
77
Quelles sont les trois étapes du modèle de Broadbent ?
Encodage sensoriel. Analyse des caractéristiques physiques. Analyse sémantique après filtrage.
78
Pourquoi la théorie de Broadbent est-elle remise en question ?
Certains stimuli non focalisés sont quand même perçus sémantiquement (ex : entendre son nom dans une conversation non écoutée).
79
Quelle expérience a remis en cause la théorie de Broadbent ?
Moray (1959) : reconnaissance du nom du participant dans le message non focalisé.
80
Qu’a montré l’expérience de Corteen & Dunn (1975) ?
Un mot associé à un choc électrique dans le message non focalisé déclenche une réaction physiologique.
81
Pourquoi l'expérience de Corteen & Dunn est-elle importante ?
Elle montre que des informations non focalisées peuvent être traitées inconsciemment.
82
Qu’est-ce que la réaction électrodermale (RED) ?
Réponse physiologique mesurée par la conductance de la peau, souvent liée à une émotion ou un stress.
83
Qu’est-ce que la généralisation sémantique dans l’expérience de Von Wright et al. (1975) ?
Un mot synonyme du mot conditionné déclenche aussi une réponse physiologique, prouvant un traitement sémantique du message non focalisé.
84
Quelle critique peut-on faire aux expériences de Corteen & Dunn ?
Elles ne prouvent pas nécessairement un traitement sémantique, car les participants peuvent avoir associé la réponse au son du mot et non à sa signification.
85
Quelle est la principale différence entre Broadbent et Treisman ?
Treisman propose un modèle d’atténuation plutôt qu’un filtrage strict.
86
Qu’est-ce que le modèle d’atténuation de Treisman ?
Les informations non focalisées ne sont pas bloquées mais simplement atténuées.
87
Comment Treisman explique-t-elle le passage d’informations non focalisées ?
Certaines informations ont un seuil d’activation bas et peuvent être perçues plus facilement (ex : son nom).
88
Quelle expérience a soutenu le modèle de Treisman ?
L’expérience où les participants continuaient à répéter un message cohérent même après son transfert dans l’oreille non focalisée.
89
Comment le modèle de Treisman intègre-t-il les facteurs physiques et sémantiques ?
Il considère à la fois les caractéristiques physiques du stimulus et son importance subjective.
90
Quel est le principal problème du modèle de Deutsch & Deutsch ?
Il n’explique pas pourquoi certaines informations sont traitées inconsciemment sans atteindre la conscience.
91
Comment le modèle de Deutsch & Deutsch diffère-t-il de celui de Broadbent ?
Il suppose que toutes les informations sont analysées avant que l’attention ne sélectionne ce qui est stocké en mémoire.
92
Pourquoi la vigilance est-elle importante dans certaines professions ?
Certaines tâches (ex : surveillance aérienne) nécessitent une attention soutenue sur de longues périodes.
93
Quels facteurs influencent l’attention soutenue ?
Motivation Fatigue Charge cognitive Environnement.
94
Comment peut-on améliorer l’attention sélective ?
Réduire les distractions Améliorer la motivation Pratiquer la méditation.
95
Pourquoi les enfants ont-ils souvent une attention plus instable que les adultes ?
Leur capacité à filtrer les distractions n’est pas complètement développée.
96
Comment les publicités exploitent-elles l’attention sélective ?
Elles utilisent des signaux saillants (ex : couleurs vives, sons) pour capter l’attention.
97
Qu’est-ce que l’aveuglement inattentionnel ?
Ne pas voir un objet clairement visible parce que l’attention est focalisée ailleurs.
98
Qu’est-ce que l’illusion de la main invisible ?
On sous-estime l’impact des distractions sur notre propre attention.
99
Comment les fausses informations exploitent-elles nos biais attentionnels ?
Elles captent notre attention par des titres sensationnels et détournent notre analyse critique.
100
Quelle hypothèse Moray voulait-il tester ?
La théorie de Broadbent selon laquelle le filtre attentionnel bloque complètement les informations non focalisées.
101
Comment l’expérience de Moray était-elle structurée ?
Deux messages différents sont diffusés simultanément dans chaque oreille. Les participants doivent répéter le message focalisé (écoute dichotique). On vérifie s’ils perçoivent certains éléments du message non focalisé.
102
Quel élément clé du message non focalisé a été reconnu par les participants ?
Leur propre nom.
103
Pourquoi la reconnaissance du nom des participants dans le message non focalisé est-elle importante ?
Elle montre que certaines informations non focalisées peuvent traverser le filtre attentionnel.
104
Quels résultats Moray a-t-il obtenus ?
Les participants n’identifient pas la majorité des informations du message non focalisé. Mais ils reconnaissent leur nom lorsqu’il est mentionné.
105
Que remet en question la découverte de Moray ?
Le modèle de filtrage strict de Broadbent, car certaines informations non focalisées sont bel et bien traitées.
106
Quelle explication propose Moray pour ce phénomène ?
L'importance émotionnelle et la saillance d’un stimulus influencent son traitement.
107
Pourquoi le nom d’un individu passe-t-il à travers le filtre attentionnel ?
Il a une valeur personnelle élevée, ce qui diminue son seuil d’activation.
108
Quelle hypothèse Von Wright et al. voulaient-ils tester ?
Vérifier si l’attention sélective empêche complètement ou partiellement le traitement des mots non focalisés.
109
Quelle technique expérimentale a été utilisée dans l'expérience de Von Wright et al. ?
L’écoute dichotique avec conditionnement associatif.
110
En quoi consistait le conditionnement associatif utilisé par Von Wright et al. ?
On associe certains mots à de légers chocs électriques. Le participant apprend inconsciemment que ces mots sont liés à un stimulus désagréable.
111
Que mesurait-on pour détecter une réponse physiologique (Von Wright et al.) ?
La réaction électrodermale (RED), qui reflète l’activité du système nerveux autonome.
112
Quel était le rôle du message focalisé et du message non focalisé dans l’expérience de Corteen & Dunn (1975) ?
Message focalisé : Les participants devaient le répéter. Message non focalisé : Il contenait des mots associés à des chocs électriques pour tester le traitement inconscient.
113
Quelle réaction physiologique a été observée lorsqu’un mot associé à un choc électrique était entendu dans le message focalisé ?
Une réaction électrodermale (RED), indiquant une activation émotionnelle.
114
Quelle réaction a été observée lorsque le mot était entendu dans le message non focalisé ?
Une RED également, bien que les participants ne soient pas conscients d’avoir entendu le mot.
115
Qu’indiquent les résultats de l’expérience de Von Wright et al. (1975) ?
Un traitement inconscient des mots non focalisés a lieu, même au niveau sémantique.
116
Quelle variation a été introduite pour tester le traitement sémantique (Von Wright) ?
On a remplacé les mots conditionnés par leurs synonymes.
117
Qu’a révélé la variation avec les synonymes dans l’expérience de Von Wright et al. (1975) ?
Les synonymes des mots associés déclenchaient aussi une réaction électrodermale, montrant un traitement sémantique du message non focalisé.
118
Pourquoi les résultats de Von Wright et al. soutiennent-ils plutôt le modèle de Treisman ?
Parce qu’ils montrent que les informations non focalisées ne sont pas bloquées mais atténuées.
119
Quelles sont les implications pour la perception inconsciente ?
Certaines informations sont traitées sans que nous en ayons conscience. Cela peut influencer nos émotions et réactions automatiques.
120
Quelles sont les deux fonctions de l’attention selon Lemercier & Cellier (2008) ?
Sélectionner les informations pertinentes. Servir de ressource pour le traitement de ces informations.
121
Pourquoi l’attention est-elle cruciale dans l’apprentissage ?
Elle permet de filtrer les informations importantes et de mieux les mémoriser.
122
Quelles sont les trois principales théories du filtrage attentionnel ?
Théorie de Broadbent (filtrage précoce). Modèle de Treisman (atténuation). Modèle de Deutsch & Deutsch (filtrage tardif).
122
Quelle est la principale idée de Broadbent (1958) ?
L’attention filtre les informations avant leur traitement sémantique.
123
Quelle conclusion tire Von Wright et al. (1975) de leur expérience ?
Un mot synonyme du mot conditionné entraîne aussi une réaction électrodermale, prouvant un traitement sémantique inconscient.
124
Quels sont les facteurs qui influencent l’activation d’une information dans le modèle de Treisman ?
Son importance émotionnelle. Son association à un choc électrique.
125
Pourquoi le modèle de Deutsch & Deutsch est-il appelé "filtrage tardif" ?
Il propose un filtrage tardif, après un traitement complet des informations. Parce qu’il suppose que toutes les informations sont traitées avant d’être filtrées.
126
Pourquoi le modèle de Deutsch & Deutsch est-il critiqué ?
Il est trop coûteux cognitivement : impossible que le cerveau analyse tout avant de sélectionner.
127
Quelle est la métaphore de Posner pour l’attention spatiale ?
Un projecteur qui éclaire une partie du champ visuel.
128
Quelle est la différence entre attention exogène et endogène ?
Exogène : Involontaire, captée par un stimulus extérieur (Bottom-up). Endogène : Volontaire, dirigée consciemment par l’individu (Top-down).
129
Quelles sont les trois étapes du déplacement attentionnel selon Posner ?
Désengagement de l’attention. Déplacement vers une nouvelle localisation. Réengagement à la nouvelle localisation.
130
Pourquoi l’IOR est-il un mécanisme adaptatif ?
Il encourage l’exploration de nouvelles zones visuelles au lieu de rester bloqué sur une ancienne position.
131
Comment l’attention soutenue influence-t-elle la productivité ?
Elle permet de maintenir une concentration prolongée et d’éviter les distractions.
132
Pourquoi les publicités utilisent-elles des couleurs vives et des sons forts ?
Pour capter l’attention exogène des consommateurs.
133
Qu’est-ce que le changement de cécité ?
Difficulté à percevoir une modification évidente dans une scène visuelle.
134
Pourquoi compare-t-on l’attention visuelle à un projecteur ?
Elle met en évidence une zone précise de l’espace visuel, laissant le reste flou.
135
Comment peut-on déplacer le projecteur attentionnel ?
Volontairement (endogène). Involontairement (exogène).
136
Quelle est la différence entre attention explicite et implicite ?
Explicite : Accompagnée d’un mouvement physique (ex : déplacement du regard). Implicite : Sans mouvement observable, purement mental.
137
Donnez un exemple d’attention explicite.
Tourner la tête pour regarder une voiture arriver.
138
Donnez un exemple d’attention implicite.
Lire un texte tout en percevant inconsciemment des mouvements en périphérie.
139
Pourquoi l’attention implicite est-elle essentielle dans la perception ?
Elle nous permet d’anticiper des événements sans avoir à déplacer notre regard.
140
Quel est l’avantage de l’attention explicite ?
Elle améliore la perception des détails dans la zone où elle est dirigée.
141
Donnez un exemple d’attention exogène.
Se retourner après avoir entendu un bruit fort.
142
Qu’est-ce que l’attention endogène ?
Un déplacement volontaire de l’attention selon nos objectifs.
143
Donnez un exemple d’attention endogène.
Chercher un ami dans une foule en scannant visuellement l’espace
144
Pourquoi l’attention exogène est-elle plus rapide que l’attention endogène ?
Elle est automatique et ne nécessite pas de contrôle cognitif.
145
Pourquoi l’attention endogène est-elle plus lente mais plus durable ?
Elle demande un effort cognitif et peut être maintenue plus longtemps.
146
Qu’est-ce que le paradigme d’indiçage spatial de Posner (1980) ?
Une expérience où une cible apparaît soit à un endroit indicé, soit ailleurs.
147
Quel est le but du paradigme de Posner ?
Étudier le déplacement de l’attention visuelle et ses effets sur le temps de réaction.
148
Quels sont les types d’essais dans le paradigme de Posner ?
Essais valides : la cible apparaît au bon endroit. Essais invalides : la cible apparaît ailleurs.
149
Pourquoi les essais valides entraînent-ils une réponse plus rapide ?
L’attention est déjà dirigée vers l’endroit où apparaît la cible.
150
Pourquoi les essais invalides entraînent-ils un ralentissement ?
Il faut désengager l’attention, puis la rediriger vers la vraie cible
151
Quels sont les trois aspects manipulés pour les indices dans le paradigme de Posner ?
Emplacement : Central ou périphérique. Prédictivité : Prédictif ou non. Symbolique : Symbolique ou non.
152
Qu’est-ce qu’un indice prédictif ?
Un indice qui indique correctement l’endroit où apparaîtra la cible dans plus de 50% des cas.
153
Pourquoi un indice non prédictif ne facilite-t-il pas la détection de la cible ?
Il ne donne pas plus d’informations qu’un placement aléatoire.
154
Quelle est la différence entre un indice symbolique et un indice non symbolique ?
Symbolique : Requiert une interprétation (ex : flèche). Non symbolique : Capté immédiatement (ex : flash lumineux).
155
Quels indices sont utilisés dans l’attention endogène ?
Indices centraux, prédictifs, et symboliques.
156
Quels indices sont utilisés dans l’attention exogène ?
Indices périphériques, non prédictifs, et non symboliques.
157
Qu’est-ce que l’Inhibition of Return (IOR) ?
Ralentissement des réponses lorsqu’un stimulus revient à une position précédemment indicée après un long délai.
158
À quelle forme d’attention l’IOR s’applique-t-il ?
À l’attention exogène (involontaire).
159
L’IOR s’applique-t-il à l’attention endogène ?
Non, car l’attention volontaire peut revenir où elle veut.
160
Comment l’IOR est-il mesuré expérimentalement ?
En comparant le temps de réaction pour détecter une cible dans une position indicée à différents délais.
161
Pourquoi l’IOR ralentit-il la détection des cibles après un certain temps ?
Le cerveau considère la zone comme explorée et favorise d’autres emplacements.
162
Quels types de tâches sont affectés par l’IOR ?
Recherche visuelle. Détection de mouvements.
163
Quels sont les avantages de l’attention exogène ?
rès rapide. Réponse automatique aux événements saillants.
164
Quels sont les inconvénients de l’attention exogène ?
Moins flexible. Pas maintenue longtemps.
165
Quels sont les avantages de l’attention endogène ?
Plus durable. Meilleure flexibilité pour la recherche visuelle.
166
Quels sont les inconvénients de l’attention endogène ?
Plus lente. Exige plus d’effort cognitif.
167
Pourquoi l’IOR est-il utile dans la conduite ?
Il empêche de vérifier constamment le même rétroviseur et encourage une exploration efficace.
168
Pourquoi les jeux vidéo exploitent-ils l’attention exogène ?
Ils utilisent des lumières clignotantes et des sons pour attirer instantanément l’attention.
169
Comment les magiciens utilisent-ils l’attention exogène ?
Ils détournent l’attention du spectateur avec des mouvements rapides ou des stimuli visuels.
170
Quel était l’objectif de l’expérience sur la perception des flèches ?
Étudier comment l’illusion de Müller-Lyer influence la perception de la longueur des lignes.
171
Quels types de flèches étaient présentés aux participants ?
Une flèche avec les pointes vers l’intérieur. Une flèche avec les pointes vers l’extérieur.
172
Qu’était-ce que l’item étalon ?
Une flèche dont la ligne horizontale mesurait toujours 60 mm.
173
Quelle variable était manipulée dans l’expérience de Muller ?
La longueur de la ligne horizontale de la flèche de comparaison.
174
Quelles étaient les longueurs des items de comparaison ?
31, 36, 41, 46, 51, 56, 61 mm.
175
Que montre l’illusion de Müller-Lyer ?
Deux lignes de même longueur peuvent être perçues comme ayant des tailles différentes en fonction de leur contexte visuel.
176
Pourquoi l’illusion de Müller-Lyer se produit-elle ?
Le cerveau interprète les flèches comme des indices de profondeur.
177
Comment définit-on une illusion perceptive ?
Une déformation de la perception qui crée un désaccord entre la réalité physique et ce que l’on perçoit. Une erreur systématique de perception causée par des indices visuels.
178
Qu’est-ce que le Point d’Égalisation Subjective (PES) dans l’illusion de Müller-Lyer ?
La longueur que devrait avoir la flèche avec les pointes intérieures pour être perçue comme égale à la flèche avec les pointes extérieures.
179
Quelle tâche les participants devaient-ils effectuer dans l’expérience 1 ?
Lire à haute voix les mots écrits sur la feuille.
180
Quelle tâche devaient-ils effectuer dans l’expérience 2 ?
Dénommer la couleur de l’encre dans laquelle les mots étaient écrits.
181
Pourquoi les participants étaient plus lents dans la tâche de dénomination de couleur ?
Parce que la lecture des mots interférerait avec la reconnaissance des couleurs.
182
Quel est le temps moyen de lecture dans la condition contrôle (noir) ?
Environ 15-18 secondes.
183
Quel est le temps moyen de lecture dans la condition expérimentale (couleurs) ?
Environ 17-20 secondes.
184
Quel est le temps moyen de dénomination des couleurs dans la condition contrôle (aplats de couleur) ?
Environ 33 secondes.
185
Quel est le temps moyen de dénomination des couleurs dans la condition expérimentale (mots colorés) ?
Environ 52 secondes.
186
Qu’est-ce que l’hypothèse d’automaticité ?
La lecture des mots est un processus automatique qui interfère avec la dénomination des couleurs.
187
Pourquoi la lecture des mots est-elle automatique ?
Elle ne nécessite pas d’effort cognitif, contrairement à la dénomination des couleurs.
188
Pourquoi la dénomination des couleurs est-elle plus coûteuse cognitivement ?
Elle requiert un contrôle cognitif actif pour inhiber la lecture automatique du mot.
189
Pourquoi observe-t-on une différence entre la tâche de lecture et la tâche de dénomination ?
Parce que la lecture des mots interférerait plus avec la tâche de dénomination que l’inverse.
190
Quel était l’objectif de l’expérience des blocs de Corsi ?
Étudier l’effet d’une tâche secondaire sur la mémoire spatiale.
191
Comment fonctionne le test des blocs de Corsi ?
Le participant doit mémoriser une séquence de cubes touchés par l’expérimentateur, puis les reproduire dans le même ordre.
192
Quelles étaient les trois conditions expérimentales ?
Contrôle (aucune tâche secondaire). Suppression articulatoire (répétition de "ba"). Pointage spatial (appuyer en boucle sur des boutons).
193
Qu’est-ce que l’empan spatial ?
La longueur maximale d’une séquence que le participant peut mémoriser après une seule présentation.
194
Quel effet a la suppression articulatoire sur l’empan spatial ?
Aucun effet significatif.
195
Quel effet a le pointage spatial sur l’empan spatial ?
Une réduction significative de la performance.
196
Pourquoi la suppression articulatoire n’affecte-t-elle pas la tâche des blocs de Corsi ?
Parce qu’elle mobilise des ressources verbales, alors que la mémoire spatiale repose sur des ressources visuo-spatiales.
197
Pourquoi la tâche de pointage spatial diminue-t-elle la performance ?
Parce qu’elle utilise les mêmes ressources cognitives que la tâche principale.
198
Qu’est-ce que le paradigme de la double tâche ?
Une méthode où un participant effectue simultanément une tâche principale et une tâche secondaire.
199
Que se passe-t-il si deux tâches utilisent les mêmes ressources cognitives ?
Les performances à au moins l’une des tâches seront dégradées.
200
Qu’est-ce qu’une tâche primaire dans un paradigme de double tâche ?
La tâche principale à laquelle on veut mesurer la performance.
201
Qu’est-ce qu’une tâche secondaire dans un paradigme de double tâche ?
Une tâche concurrente qui peut interférer avec la tâche principale.
202
Pourquoi la double tâche est-elle problématique en conduite automobile ?
Parler au téléphone réduit l’attention disponible pour la route.
203
Comment peut-on améliorer l’attention divisée ?
En pratiquant régulièrement des tâches nécessitant un contrôle cognitif actif.
204
Pourquoi est-il plus difficile d’écrire un message et de conduire en même temps que de parler au téléphone ?
Parce que l’écriture et la conduite impliquent toutes deux des ressources motrices et attentionnelles similaires.
205
Pourquoi les pilotes d’avion doivent-ils s’entraîner à la gestion de la double tâche ?
Parce qu’ils doivent surveiller plusieurs écrans et réagir simultanément à différents signaux.
206
Pourquoi l’effet Stroop démontre-t-il l’interférence cognitive ?
Il illustre comment une tâche automatique (lecture) perturbe une tâche contrôlée (nommer une couleur).
207
Que montre l’expérience des blocs de Corsi sur la mémoire spatiale ?
Elle repose sur un système distinct du système verbal.
208
Quel est l’effet d’une tâche secondaire sur la mémoire spatiale ?
Elle réduit la performance si elle mobilise les mêmes ressources cognitives.
209
Quels sont les principaux processus mentaux étudiés en psychologie cognitive ?
Perception, attention, mémoire, langage, raisonnement, résolution de problèmes.
210
Quels sont les trois types de mémoire selon le modèle de Atkinson & Shiffrin (1968) ?
Mémoire sensorielle, mémoire à court terme (MCT), mémoire à long terme (MLT).
211
Quelle est la différence entre mémoire explicite et implicite ?
→ Mémoire explicite : consciente (ex. : souvenirs, faits). → Mémoire implicite : inconsciente (ex. : habitudes, réflexes conditionnés).
212
Quels sont les sous-types de mémoire à long terme ?
→ Mémoire déclarative (épisodique, sémantique) et mémoire non déclarative (procédurale, conditionnements).
213
Qu’est-ce que l’effet de primauté et de récence ?
Meilleur rappel des premiers (primauté) et derniers éléments (récence) d’une liste.
214
Quelle est la différence entre perception ascendante et descendante ?
→ Ascendante : traitement des informations à partir des stimuli bruts. → Descendante : influence des connaissances et attentes sur la perception.
215
Quels sont les principaux types d’attention ?
→ Sélective, divisée, soutenue, partagée.
216
Qu’est-ce que l’effet Stroop ?
→ Difficulté à nommer la couleur d’un mot lorsque ce mot désigne une autre couleur.
217
Quelles sont les composantes du langage ?
Phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique.
218
Quelle est la théorie de Chomsky sur le langage ?
Existence d’une grammaire universelle innée.
219
Qu’est-ce que l’effet McGurk ?
Interaction entre la vision et l’audition dans la perception du langage
220
Quelles sont les étapes de la résolution de problèmes ?
Identification, génération de solutions, évaluation, mise en œuvre.
221
Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?
Distorsion systématique de la pensée influençant le jugement et la prise de décision.
222
Donne un exemple de biais cognitif.
L’ancrage : tendance à se fier excessivement à la première information reçue.
223
Qu'est-ce que la mémoire de travail selon Baddeley et Hitch (1974) ?
Un système actif composé de la boucle phonologique, du calepin visuo-spatial et de l’administrateur central.
224
Qu’est-ce que l’effet de similitude phonologique ?
Les mots phonétiquement proches sont plus difficiles à mémoriser en mémoire de travail.
225
Quelles sont les fonctions exécutives ?
Inhibition, flexibilité cognitive, mise à jour en mémoire de travail.
226
Quelles sont les trois composantes principales de la mémoire de travail selon Baddeley et Hitch (1974) ?
La boucle phonologique, le calepin visuo-spatial et l’administrateur central.
227
Quel est le rôle de la boucle phonologique ?
Maintenir et manipuler l’information verbale temporairement.
228
À quoi sert le calepin visuo-spatial ?
Il stocke et manipule les images mentales et les informations spatiales.
229
Quel est le rôle de l’administrateur central ?
Il coordonne les différentes sources d’information et gère l’attention.
230
Pourquoi l’administrateur central est-il essentiel en mémoire de travail ?
Il répartit les ressources cognitives et permet l’exécution de tâches complexes.
231
Quelle est la capacité moyenne de la mémoire de travail selon Miller (1956) ?
Environ 7 ± 2 éléments.
232
Comment peut-on augmenter la capacité de la mémoire de travail ?
En utilisant le groupement (chunking).
233
Qu’est-ce que l’effet de similitude phonologique ?
Une interférence lorsque les items à mémoriser ont des sons similaires.
234
Qu’est-ce que l’effet de longueur du mot ?
Les mots courts sont plus faciles à retenir que les mots longs.
235
Pourquoi l’effet de similitude phonologique impacte-t-il la mémoire de travail ?
Car la boucle phonologique traite les sons similaires comme des interférences.
236
Quelle est la différence entre l’attention focalisée et divisée ?
→ Focalisée : traitement d’un seul stimulus. → Divisée : traitement simultané de plusieurs stimuli.
237
Qu’est-ce que l’attention soutenue ?
Maintien de la concentration sur une longue période.
238
Qu’est-ce que l’attention partagée ?
→ Capacité à gérer plusieurs tâches en même temps.
239
Que montrent les expériences de Moray sur l’attention auditive ?
L’information non focalisée est généralement ignorée, sauf si elle est très pertinente (ex. : son prénom).
240
Quelle information peut être détectée dans l’oreille non focalisée ?
Les stimuli saillants, comme un prénom ou un changement de ton.
242
Quel était le résultat principal de leur étude ?
Même lorsque les mots étaient présentés dans l’oreille non focalisée, ils déclenchaient une réponse physiologique.
242
Pourquoi cette expérience est-elle importante ?
Elle montre que l’attention n’empêche pas totalement le traitement inconscient des stimuli.
243
Quels sont les deux types de traitement dans la reconnaissance des objets ?
Traitement ascendant (données → concept) et descendant (concept → perception).
244
Qu’est-ce que l’effet d’amorçage ?
L’exposition préalable à un stimulus influence la reconnaissance d’un stimulus similaire.
245
Pourquoi l’amorçage sémantique accélère-t-il la reconnaissance des mots ?
Parce que des mots liés activent des réseaux de mémoire similaires.
246
Qu’est-ce que le paradigme de la double tâche ?
L’étude de la performance lorsqu’un individu réalise deux tâches en même temps.
247
Que montre la théorie des ressources limitées en attention ?
Le cerveau a une capacité cognitive restreinte qui doit être partagée entre les tâches.
248
Pourquoi certaines tâches n’affectent-elles pas la performance en double tâche ?
Si elles sollicitent des systèmes cognitifs différents (ex. : une tâche verbale + une tâche motrice).
249
Qu’est-ce que la théorie du goulot attentionnel ?
Une seule tâche peut être traitée à la fois lorsque deux tâches nécessitent les mêmes ressources cognitives.
250
Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?
Une distorsion systématique du raisonnement influençant la prise de décision.
251
Quel est l’effet du biais de confirmation ?
Tendance à rechercher et interpréter les informations qui confirment nos croyances.
252
Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité ?
Juger la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on s’en souvient.
253
Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité ?
Juger la probabilité d’un événement selon sa similarité avec un prototype connu.
254
Comment le framing (effet de cadrage) influence-t-il la prise de décision ?
La manière dont une information est présentée modifie les choix des individus.
255
Pourquoi la charge cognitive est-elle un enjeu dans l’apprentissage ?
Une surcharge limite la capacité d’acquisition et de rétention d’informations.
256
Comment améliorer l’attention en situation d’apprentissage ?
En réduisant les distractions et en alternant les types d’activités.
257
Pourquoi la compréhension du fonctionnement de la mémoire est-elle importante ?
Elle permet d’optimiser les méthodes d’apprentissage et de révision.
258
Quels sont les impacts des biais cognitifs dans la vie quotidienne ?
Ils influencent les choix économiques, politiques et sociaux.