communication/influence Flashcards
(139 cards)
1
Q
Comment la psychologie sociale définit-elle la communication ?
A
Comme la science des phénomènes de communication (Moscovici).
2
Q
Quel est le schéma de Lasswell sur la communication ?
A
Qui → dit quoi → par quel moyen → à qui → avec quels effets ?
3
Q
Quelle est la principale contribution de Shannon et Weaver ?
A
Ils ont conçu un modèle cybernétique de la communication basé sur la transmission de l’information via un canal.
4
Q
Quels sont les concepts clés du modèle de Shannon et Weaver ?
A
Source d’information➡️ Point d’origine où le message est créé.
Émetteur➡️ Transforme le message en code compréhensible pour transmission (ex : voix, écriture).
Canal➡️ Support matériel ou immatériel par lequel le message circule (ex : téléphone, radio, email).
Récepteur➡️ Décodage du message reçu pour en retrouver le sens initial.
Bruit➡️ Perturbations qui déforment ou bloquent le message (ex : parasites sonores, ambiguïtés linguistiques).
Feed-back (rétroaction)➡️ Réponse du récepteur à l’émetteur, permettant de corriger ou confirmer la transmission.
5
Q
Quelles sont les principales limites du modèle de Shannon & Weaver ?
A
Il est trop neutre et ne prend pas en compte les facteurs émotionnels et psychologiques.
6
Q
Quels sont les quatre enjeux fondamentaux de la communication ?
A
Identitaires
Territoriaux
Relationnels
D’influence
7
Q
Qui sont les principaux chercheurs de L’École de Palo Alto ?
A
Gregory Bateson
Paul Watzlawick
Edward Hall
8
Q
Quel est le postulat fondamental de cette école ?
A
Il est impossible de ne pas communiquer. Tout comportement est un message
9
Q
Quelle est la vision systémique de la communication en thérapie familiale ?
A
Ce n’est pas l’individu qui est malade, mais le système familial qui produit un patient désigné.
10
Q
Quels sont les deux niveaux de communication ?
A
Indice (contenu explicite du message)
Ordre (relation implicite entre les interlocuteurs)
11
Q
Qu’est-ce qu’une injonction paradoxale ?
A
Un ordre contenant une contradiction
(ex: “Quel désordre dans ta chambre !” (indice = description, ordre implicite = “range ta chambre”).
12
Q
Qu’est-ce que la double contrainte (double bind) ?
A
Deux affirmations contradictoires, rendant toute réponse impossible (ex: “STOP – interdiction de s’arrêter”).
13
Q
Quels sont les quatre types de distances interpersonnelles ?
A
Intime (<45 cm)
Personnelle (45-120 cm)
Sociale (120-360 cm)
Publique (>360 cm)
14
Q
Quels sont les facteurs influençant la persuasion en communication ?
A
Crédibilité de l’émetteur
Confiance inspirée
Estime de soi du récepteur
Niveau d’anxiété du récepteur
Type d’arguments et de vocabulaire utilisés
15
Q
Comment Abric définit-il la communication ?
A
“L’ensemble des processus par lesquels s’effectuent les échanges d’informations et de significations entre des personnes dans une situation sociale donnée.”
16
Q
Quels sont les concepts clés d’Edward Hall ?
A
Proxémie (gestion de l’espace dans la communication)
Cultures monochrones vs polychrones (gestion du temps)
17
Q
Quel est l’effet de l’engagement du récepteur dans un groupe ?
A
L’engagement public favorise l’influence et réduit la résistance au message (Lewin, 1945).
18
Q
Comment la distraction influence-t-elle la persuasion ?
A
Une distraction modérée peut augmenter la persuasion en réduisant la capacité de contre-argumentation.
19
Q
Comment la source influence-t-elle un individu ?
A
Si elle est perçue comme compétente et crédible
Si elle ne semble pas chercher à persuader directement
Si elle est attrayante, familière ou socialement proche.
20
Q
Que montrent les études sur la prise de décision en groupe ?
A
Wallhack & Kogan (1960) ont montré que les groupes prennent des décisions plus risquées que les individus seuls
21
Q
Qu’étudie Steinzor (1950) dans “The Spatial Factor in Face to Face Discussion” ?
A
Il étudie l’impact de la configuration spatiale sur la communication et montre que les individus s’adressent davantage à ceux qui sont en face d’eux.
22
Q
Quels sont les principaux résultats de l’étude de Steinzor (1950) ?
A
Les individus parlent plus aux personnes en face d’eux.
La fréquence des échanges diminue avec la distance entre deux personnes.
Les échanges sont moins nombreux avec les voisins directs.
Les personnes qui veulent interagir davantage se positionnent naturellement en face les unes des autres.
23
Q
Comment expliquer l’effet Steinzor ?
A
La position face à face favorise la perception des signaux non verbaux, facilitant ainsi la communication et l’interaction.
24
Q
Dans quelles conditions l’effet Steinzor ne se produit-il pas ?
A
Il disparaît lorsque :
Les participants se connaissent déjà.
Les statuts des participants sont hétérogènes et bien définis.
Un leader directif est présent dans le groupe.
25
Quel rôle joue le leadership dans l’effet Steinzor ?
D’après Hearn (1957), l’effet Steinzor apparaît surtout lorsque le leader adopte un style non-directif, permettant une communication plus libre entre les membres du groupe.
26
Quel impact a la disposition des sièges sur les échanges en groupe ?
Plus il y a de sièges entre deux personnes, plus leurs échanges sont fréquents. En revanche, les échanges avec les voisins immédiats sont moins nombreux.
27
Quel rôle joue le leadership dans l'effet Steinzor selon Hearn (1957) ?
L’effet Steinzor apparaît lorsque le leader adopte un style non-directif.
Dans un leadership directif, les échanges se font davantage entre personnes assises côte à côte.
28
Quels sont les styles de leadership selon Lippitt & White (1947) ?
Autoritaire (directif) → réduit les échanges intra-groupe et favorise l’apparition de sous-groupes.
Démocratique → équilibre les échanges dans le groupe.
Laisser-faire → laisse les membres interagir librement.
29
Quel impact a le leadership directif sur les réseaux de communication ?
Favorise les échanges entre personnes assises côte à côte.
Réduit la communication globale.
Peut détériorer le climat du groupe.
30
Quels sont les trois critères de la structure d’un réseau de communication selon Bavelas (1948) ?
Somme des voisins : individus avec qui l’on peut communiquer directement.
Somme des distances : nombre minimum d’intermédiaires nécessaires pour atteindre quelqu’un.
Centralité : position la plus proche de toutes les autres.
31
Quels sont les différents types de réseaux de communication ?
Cercle (faible centralisation)
Chaîne (centralisation moyenne)
Y (centralisation intermédiaire)
Roue/Étoile (haute centralisation)
32
Quelle influence a la centralité sur la performance et la satisfaction selon Leavitt (1951) ?
Plus un réseau est centralisé, plus la performance est élevée (moins d’erreurs, communication efficace) mais la satisfaction est faible (frustration des membres périphériques).
33
Dans quel type de réseau la **performance** est-elle la plus élevée ?
Roue (centralisation forte, leader efficace).
34
Dans quel type de réseau la **satisfaction** est-elle la plus élevée ?
Cercle (interactions égales, pas de leader dominant).
35
Quelles critiques ont été faites aux expériences de Leavitt (1951) ?
Elles se basent sur des tâches simples.
La complexité de la tâche pourrait modifier les résultats.
36
Quel facteur influence la structure d’un groupe selon Faucheux & Moscovici ?
La nature de la tâche plutôt que la structure imposée (contrairement à Leavitt).
37
Quels sont les deux types de tâches étudiées ?
Tâche de créativité (Riguet) : créer un maximum de figures différentes avec 7 bâtonnets.
Tâche de résolution de problème (Euler) : compléter un damier en respectant des règles.
38
Quels types de réseaux sont les plus performants pour chaque type de tâche ?
Réseaux centralisés → Tâche simple (Euler)
Réseaux non centralisés → Tâche complexe (Riguet)
39
Quels rôles émergent dans une tâche de créativité (Riguet) ?
Créateur : produit des solutions, communique peu.
Organisateur : centralise et structure les idées.
Autres participants : critiquent, approuvent et apportent un soutien social.
40
Quelles différences dans la communication entre tâche de créativité et tâche de résolution de problème ?
Tâche de créativité : plus de diversité dans les échanges, rôle du groupe essentiel.
Tâche de résolution de problème : communication orientée uniquement sur la tâche, émergence d’un leader.
41
Comment la communication est-elle un instrument de pouvoir selon Abric (1996) ?
Elle sert à faire pression sur ceux qui s’écartent des normes.
42
Comment Doise, Deschamps et Mugny (1991) définissent-ils la déviance ?
"Transgression, socialement perçue, de règles ou de normes dans un système social donné."
43
Quel rôle joue la pression à l’uniformité selon Festinger (1950) ?
Plus la cohésion d’un groupe est forte, plus la pression à l’uniformité est élevée.
L’uniformité est nécessaire pour qu’un groupe atteigne ses objectifs.
44
Festinger (1950): Qu'est-ce que la "pression à l'uniformité" dans les groupes ?
La pression à l'uniformité est la tendance d'un groupe à encourager des attitudes et comportements similaires parmi ses membres pour atteindre ses objectifs.
45
Quel est le lien entre la cohésion et la pression à l’uniformité ?
Plus la cohésion est forte, plus la pression à l’uniformité est élevée.
46
Quel est le rôle du besoin d’auto-évaluation dans les groupes ?
Il pousse les individus à comparer leurs opinions avec celles des autres pour valider leur perception de la réalité.
47
Quel lien entre l’attraction pour un groupe et l’uniformité des opinions ?
Plus l’attraction d’un groupe sur ses membres est forte, plus l’uniformité d’opinion est grande.
48
Que se passe-t-il lorsqu’un individu ne partage plus l’opinion du groupe ?
Il est progressivement considéré comme extérieur au groupe d’amis.
49
Pourquoi l’uniformité est-elle essentielle dans un groupe ?
Elle facilite le mouvement du groupe vers un but commun.
Elle fournit un contexte favorable à la validation des opinions individuelles.
50
Quel est le rôle du déviant dans un groupe ?
Il représente une menace pour l’uniformité et subit une pression pour se conformer
51
Quelle était la tâche expérimentale du cas Johnny Rocco ?
Les participants devaient discuter et choisir le traitement d’un jeune délinquant.
52
Quels étaient les trois types de compères dans l’étude sur le rejet du déviant (Cas Johnny Rocco) ?
Conformiste : toujours d’accord avec la majorité.
Déviant flottant : commence en désaccord mais finit par se conformer.
Déviant constant : maintient son désaccord avec la majorité.
53
Quelle était l’hypothèse générale de l’étude de Schachter (1951, 1956)?
Les sujets naïfs allaient tenter d’influencer les déviants pour qu’ils se conforment à la majorité.
54
Quels résultats ont été observés dans l'étude de Schachter ?
H1 : Plus de communication dirigée vers le déviant constant.
H2 : La communication avec le déviant flottant diminue dès qu’il se conforme.
H3 : Le déviant constant est plus rejeté que les autres.
H4 : Le rejet est plus fort dans les groupes à forte cohésion.
H5 : Le rejet est plus fort quand la tâche est pertinente pour le groupe
55
Comment évolue la communication avec le déviant constant ?
Elle diminue fortement après 25 minutes, aboutissant à son exclusion.
56
Que dit le modèle fonctionnaliste du rejet du déviant ?
L’unanimité est nécessaire → Le groupe exclut le déviant s’il ne se conforme pas.
57
Que dit le modèle génétique de Moscovici ?
Le déviant peut influencer le groupe.
La société cherche à intégrer ses membres plutôt qu’à les exclure.
58
Quelle est l’idée centrale de Doise & Moscovici (1970) sur l’influence minoritaire ?
Une minorité qui introduit progressivement ses idées a plus d’impact.
59
Selon Mugny (1975), comment un déviant influence-t-il un groupe ?
Il est plus influent s’il adopte une communication souple plutôt que rigide.
60
Quelles sont les trois formes de rejet du déviant selon Doise ?
Biologisation : “C’est une femme”, “C’est parce qu’elle est enceinte.”
Sociologisation : “Il est syndicaliste.”
Psychologisation : “Il a un sale caractère.”
61
Quelles sont les quatre formes d’influence sociale ?
Normalisation (Sherif, 1936) : création d’une norme commune en l’absence de norme préexistante.
Conformisme (Asch, 1951, 1956) : adhésion aux normes dominantes sous pression du groupe.
Soumission à l’autorité (Milgram, 1974) : obéissance à une figure d’autorité.
Influence minoritaire (Moscovici, 1969) : une minorité parvient à changer la majorité.
62
Quel dispositif expérimental Sherif utilise-t-il ?
Un point lumineux fixe dans l’obscurité semble bouger (illusion perceptive).
Les participants doivent estimer l’amplitude de ce déplacement.
63
Que se passe-t-il lorsqu’un participant est seul ?
Il crée progressivement sa propre norme de référence.
64
Que se passe-t-il lorsqu’un participant est en groupe ?
Les jugements individuels convergent pour former une norme collective.
65
Que montrent les résultats lorsqu’un individu passe de la condition “groupe” à “seul” ?
Il conserve la norme collective même après la dissolution du groupe.
66
Comment les normes sociales émergent-elles dans un groupe ?
Elles se créent lorsqu’il n’y a pas de référence objective.
Elles sont stabilisées par la communication et l’interaction sociale.
67
Qu'est-ce que l'effet de convergence selon Sherif (1936) ?
C'est le phénomène où les individus ajustent leurs opinions ou perceptions pour se rapprocher d'une norme commune.
68
Pourquoi les individus cherchent-ils à se rapprocher d'une valeur centrale selon Allport (1962) ?
Pour éviter les jugements extrêmes et le désaccord avec les autres.
69
Que sont les "marges de vraisemblance" selon De Montmollin (1966) ?
Ce sont les limites autour d'une valeur centrale perçue comme plus probable, vers lesquelles les individus tendent à converger.
70
Pourquoi les individus cherchent-ils à éviter les conflits selon Moscovici & Ricateau (1972) ?
Pour réduire les tensions interpersonnelles et faciliter la négociation et la cohésion dans le groupe.
71
Qu'est-ce que le conformisme ?
C'est le fait de se soumettre aux normes dominantes d'un groupe.
72
Quel était le but de l'expérience d'Asch (1956) ?
Étudier le comportement d’un individu confronté à un groupe unanime qui émet des réponses erronées.
73
Quel pourcentage de participants d'Asch a résisté à l'influence du groupe ?
23% des participants ont toujours donné des réponses correctes.
74
Quel pourcentage de participants a cédé à l'influence du groupe dans plus de la moitié des essais ?
Environ 32%.
75
Quelles sont les deux principales formes d'influence identifiées par Asch, Deutsch & Gerard (1955) ?
Influence informationnelle : le groupe est perçu comme détenant la vérité.
Influence normative : désir de satisfaire les attentes du groupe.
76
Quelles sont les trois formes de conformisme selon Kelman ?
Complaisance : adopter le comportement du groupe pour obtenir son approbation.
Identification : adopter les opinions du groupe pour appartenir à celui-ci.
Intériorisation : adopter les croyances du groupe de manière sincère et durable.
77
Quelle était l'origine de l'expérience de Milgram ?
Comprendre l'obéissance des nazis lors des procès de Nuremberg.
78
Quel était l'objectif réel de l'expérience de Milgram ?
Mesurer le degré d'obéissance à une autorité donnant des ordres moralement discutables.
79
Quelle était la tâche donnée aux participants ?
Administrer des décharges électriques à un "élève" pour chaque erreur commise.
80
Quel pourcentage de participants est allé jusqu'à 450 volts (choc potentiellement mortel) ?
62,5%.
81
Quel était l'effet de la proximité avec l'élève ?
Sans contact auditif : 65% d'obéissance.
Dans la même pièce : 40% d'obéissance.
82
Quel impact a eu l’environnement ?
Dans un environnement moins rassurant (immeuble délabré), l'obéissance est tombée à 47,5%.
83
Quel a été l'effet des ordres donnés par téléphone ?
Le taux d'obéissance a chuté à 20,5%.
84
Que se passe-t-il en cas de désaccord entre les figures d'autorité ?
Tous les participants arrêtent l'expérience.
85
Que montrent les résultats de Milgram sur l'obéissance ?
L'obéissance est principalement contextuelle et non liée uniquement à la personnalité.
86
Comment Milgram explique-t-il l'obéissance élevée ?
La responsabilité déléguée à l'autorité.
La progressivité des ordres, rendant l'arrêt plus difficile.
87
Quelle est la conclusion principale des expériences de Milgram ?
Même des individus ordinaires peuvent commettre des actes inhumains sous l'influence d'une autorité perçue comme légitime.
88
Pourquoi est-il important de comprendre le conformisme et la soumission ?
Pour mieux comprendre les mécanismes psychologiques à l'œuvre dans des situations d'obéissance abusive.
89
Comment les statuts influencent-ils la convergence selon Lemaine, Desportes & Louarn (1969) ?
Les individus de statut faible ont tendance à se rapprocher des réponses des individus de statut élevé.
Les individus de statut élevé modifient moins leurs réponses.
90
Pourquoi les individus cherchent-ils la convergence dans leurs réponses ?
Pour éviter le conflit interpersonnel et atteindre un consensus acceptable pour tous.
91
Quelles sont les deux formes principales de pression à l'uniformité selon Festinger ?
Pression explicite : directement exprimée par le groupe.
Pression implicite : ressentie par l'individu, même sans expression directe du groupe.
92
Qu'est-ce qu'un conflit socio-cognitif ?
Un conflit interne provoqué par le désaccord entre la perception individuelle et l'opinion majoritaire du groupe.
93
Quel rôle joue le conflit socio-cognitif dans l'expérience d'Asch ?
Il pousse l'individu à choisir entre l'indépendance (répondre selon sa propre perception) et le conformisme (suivre le groupe).
94
Qu'est-ce que l'influence informationnelle ?
C'est le processus par lequel une personne accepte l'opinion du groupe, croyant que celui-ci détient la vérité.
95
Qu'est-ce que l'influence normative ?
C'est la tendance à se conformer pour éviter le rejet social et être accepté par le groupe.
96
Quel est l'effet d'une autorité institutionnelle sur l'obéissance ?
Lorsque l'expérience est menée dans un cadre institutionnel peu prestigieux, l'obéissance diminue à 47,5%.
97
Quel est l'effet de la désobéissance d'autres personnes dans l'expérience ?
Lorsque deux compères refusent de poursuivre l'expérience, le taux d'obéissance du sujet naïf chute à 10%.
98
Que se passe-t-il lorsque le sujet naïf est chargé de donner des ordres ?
Le taux d'obéissance grimpe à 92,5%, montrant l'effet du transfert de responsabilité.
99
Quel est le rôle de l'autorité perçue dans le comportement des participants ?
Plus l'autorité est perçue comme légitime et scientifique, plus les participants obéissent.
100
Quelle critique éthique majeure a été formulée contre l'expérience de Milgram ?
Le stress psychologique intense subi par les participants.
101
Comment Milgram a-t-il répondu aux critiques éthiques ?
En assurant un débriefing approfondi après l'expérience et en rassurant les participants.
102
Pourquoi l'expérience de Milgram est-elle considérée comme essentielle en psychologie sociale ?
Elle a révélé les mécanismes puissants de l'obéissance et la facilité avec laquelle des individus ordinaires peuvent commettre des actes immoraux sous pression.
103
Qu'est-ce que la "dissonance cognitive" dans le cadre de l'expérience ?
Le malaise ressenti par les participants lorsqu'ils agissent en contradiction avec leurs valeurs morales.
104
Comment la dissonance cognitive influence-t-elle le comportement dans l'expérience ?
Les participants justifient leurs actions en se disant qu'ils "n'ont fait qu'obéir aux ordres".
105
Pourquoi les résultats de Milgram sont-ils toujours pertinents aujourd'hui ?
Ils aident à comprendre la soumission à l'autorité dans des contextes actuels (militaires, professionnels, etc.).
106
Quel enseignement social peut-on tirer des résultats de Milgram ?
L'importance de remettre en question les ordres et de cultiver un esprit critique face à l'autorité.
107
Qu’est-ce que l’état agentique ?
C’est un état où l’individu ne se voit plus comme l’auteur de ses actes mais comme un agent exécutant des ordres d’une autorité.
108
Quelles sont les caractéristiques de l’état agentique ?
✔️ L’individu renonce à ses idées et à sa morale.
✔️ Il ne se sent pas responsable de ses actes.
✔️ Il ne se préoccupe pas des conséquences de ses actions.
109
Quelle est la différence entre état agentique et obéissance ?
L’obéissance est le comportement visible, tandis que l’état agentique est un état mental favorisant cette obéissance.
110
Quelles stratégies utilisent les individus pour justifier leurs actes en état agentique ?
✔️ Dissociation psychologique : "Ça ne me ressemblait pas."
✔️ Dénigrement de la victime : "Elle mérite ce qui lui arrive."
✔️ Rationalisation : "J’aidais la recherche."
111
Quel était l’objectif réel de l’expérience de Milgram ?
Étudier jusqu’où un individu peut obéir à une autorité même lorsque l’ordre est contraire à sa morale.
112
Quels résultats ont été obtenus ?
62,5 % des participants sont allés jusqu’à 450 volts (choc mortel).
113
Quels facteurs augmentent l’obéissance ?
✔️ Présence physique de l’autorité.
✔️ Proximité réduite avec la victime.
✔️ Affiliation institutionnelle forte (université).
114
Quels facteurs diminuent l’obéissance ?
✔️ Désaccord entre figures d’autorité (100 % des participants arrêtent).
✔️ Présence d’autres désobéissants (obéissance chute à 10 %).
✔️ Ordres donnés par téléphone (20,5 % d’obéissance).
115
Comment Milgram interprète-t-il ses résultats ?
"Des gens ordinaires peuvent devenir les agents d’un terrible processus de destruction."
116
Quelle est la critique d’Hannah Arendt sur l’obéissance ?
"La banalité du mal" : des individus ordinaires, comme Eichmann, peuvent commettre des atrocités en "suivant les ordres".
117
Quel était l’objectif de l’expérience de Hofling ?
Tester si des infirmières obéiraient à un ordre contraire à l’éthique.
118
Quel était le scénario de l’expérience de Hofling ?
Un médecin inconnu appelle 22 infirmières et leur ordonne d’administrer une dose excessive d’un médicament.
119
Quel fut le résultat de l’expérience de Hofling ?
95 % des infirmières ont obéi avant d’être stoppées par un compère.
120
Qu’est-ce que "Le Jeu de la Mort" ?
Une émission de télé-réalité inspirée de Milgram, où des participants administrent des chocs électriques sous la pression d’une animatrice et d’un public.
121
Quel fut le taux d’obéissance ?
70 % des participants sont allés jusqu’au choc maximal.
122
Quels étaient les trois types de pression exercés sur les participants ?
✔️ Autorité de l’animatrice.
✔️ Pression du public.
✔️ Mise en scène réaliste.
123
Quels traits de personnalité sont corrélés à l’obéissance selon Bègue et al. (2014) ?
Amabilité et esprit consciencieux (souci de bien faire et valorisation sociale).
124
Quel rôle joue l’éducation dans l’obéissance ?
La socialisation valorise l’obéissance dès l’enfance (famille, école, armée, entreprise…).
125
Pourquoi certaines personnes désobéissent-elles ?
✔️ Niveau élevé de développement moral (Kohlberg, 1965).
✔️ Réflexion critique et remise en question de l’autorité.
126
Quelles critiques ont été formulées par Gina Perry (2013) ?
✔️ Manipulation des participants par Milgram.
✔️ Absence de véritable consentement éclairé.
✔️ Certains participants ne croyaient pas vraiment aux chocs électriques.
127
Quelles sont les deux formes de minorités selon Moscovici ?
Minorité nomique (active) : s’oppose consciemment aux normes dominantes et propose une alternative.
Minorité anomique (passive) : transgresse les normes sans réelle organisation.
128
Pourquoi la minorité génère-t-elle du conflit ?
Elle conteste les normes dominantes, obligeant le groupe à se repositionner.
129
Quelles sont les phases du processus d’influence minoritaire ?
Révélation : la minorité exprime une position divergente.
Incubation : ses idées se diffusent lentement.
Conversion : les membres de la majorité modifient discrètement leurs opinions.
Innovation : la nouvelle norme est acceptée et devient dominante.
130
Quels sont les 4 facteurs clés pour qu’une minorité influence un groupe ?
✔️ Consistance : rester stable dans le temps.
✔️ Confiance : inspirer crédibilité et expertise.
✔️ Flexibilité : éviter la rigidité dogmatique.
✔️ Indépendance : défendre une position basée sur une analyse objective.
131
Quel impact a la forme d’un réseau de communication sur la dynamique de groupe ?
La structure du réseau détermine la fluidité des échanges, la rapidité de traitement de l’information et la répartition du pouvoir.
132
Pourquoi les réseaux centralisés favorisent-ils l'efficacité ?
L’information passe par un point central, limitant les redondances et accélérant les décisions, surtout pour les tâches simples.
133
Quels sont les inconvénients d’un réseau trop centralisé ?
Les membres périphériques peuvent se sentir exclus, ce qui diminue leur engagement et leur satisfaction
134
Pourquoi un réseau circulaire peut-il être moins performant ?
L’absence de hiérarchie rend la coordination plus longue, surtout quand une décision rapide est attendue
135
Quelle différence entre un réseau en Y et un en chaîne ?
Le Y centralise partiellement l’info en créant un nœud de décision, tandis que la chaîne reste linéaire et séquentielle.
136
Quel lien entre la tâche à accomplir et le type de réseau choisi ?
Une tâche structurée et directive fonctionne mieux en réseau centralisé, tandis qu'une tâche ouverte et créative est facilitée par une structure horizontale
137
Dans l’expérience de Leavitt, que mesurait-on pour évaluer la performance ?
Le nombre d’erreurs, le volume de messages échangés, et le temps pour résoudre la tâche.
138
Quelles sont les caractéristiques d’un groupe à forte cohésion ?
➡️ Forte attraction entre membres, sentiment d’appartenance, grande motivation collective.
📌 Favorise la coopération mais accroît la pression à l’uniformité et le rejet des déviants.
139
Quelles sont les caractéristiques d’un groupe à faible cohésion ?
➡️ Liens sociaux faibles, faible implication, communication dispersée.
📌 Moins de pression sociale mais risque d'engagement et d'efficacité collective réduits.
