Cours 10 - Douleur génito-pelvienne Flashcards

1
Q

Définir le terme vulvodynie

A

Terme général désignant la douleur vulvaire chronique et inexpliquée, avec des symptômes de brûlure, de démangeaisons, etc.

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2
Q

Quelles sont les deux grandes sous-catégories de la vulvodynie ?

A
  • Vulvodynie généralisée
  • Vestibulodynie : provoquée et spécifiquement au niveau du vestibule
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3
Q

Définition du terme dyspareunie profonde ?

A

Douleur profonde, plus loin dans le vagin, utérus, etc

douleur associé à la pénétration de provenance sexuelle ou pas.

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4
Q

Définition anodyspareunie

A

Douleur localisée à la région anale (pratique réceptive)

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5
Q

Définir le terme clitorodynie ?

A

Douleur localisée à la région clitoridienne

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6
Q

Quels sont les caractéristiques/spécifications possible de la vulvodynie ?

A
  • Spontanée, provoquée ou mixte
  • Diffuse ou localisée
  • De tout temps ou acquise
  • Généralisée ou situationnelle
  • Chronique : La douleur perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de façon régulière, mais cyclique (hauts et bas).
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7
Q

Quelle population est représenté dans études DGP ? Quels sont les types d’étude ?

A

La quasi-exclusivité des études empiriques sur la douleur génito-pelvienne (DGP) sont menées auprès de populations de femmes adultes cisgenres

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8
Q

Quelle est la prévalence de DPG ?

A

Les données disponibles indiquent une prévalence de DGP pouvant variant entre 10%-30% chez les femmes cis. adultes en âge de se reproduire.

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9
Q

Quel est le portrait disponible de la population LGBTQ de la DGP ?

A

La majorité de la littérature porte sur des populations hétérosexuelles. On note toutefois un essor graduel de littérature dédiées aux populations LGBTQ2IA+ .
- 15-46% de DGP chez les femmes LGBTQ2 IA+ (sensiblement le même pourcentage)

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10
Q

Quel est la prévalence DGP chez les adolescentes ?

A

Environ 20% des adolescentes rapportent des épisodes de douleurs vulvo-vaginales de + de 6 mois

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11
Q

Quels sont les statistique concernant le parcours de soin des personnes atteinte de DGP ?

A
  • Seulement 57% des femmes adultes cis. concernées iraient chercher un traitement pour la douleur et parmi ces femmes 48 % recevraient un diagnostic formel
  • En moyenne, les femmes cis. concernées consultent entre trois à cinq médecins avant d’obtenir un diagnostic adéquat
  • 40% percevaient être stigmatisées par leur médecin
  • Un manque de soutien pourrait donc contribuer aux sentiments d’isolement et d’invalidation
    qui seraient souvent vécus par ces femmes cis.
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12
Q

Comment se définit la dyspareunie et le vaginisme ?

A
  • Dyspareunie : Douleur génitale (symptôme = douleur, Ø sexualité)
  • Vaginisme : Spasme musculaire involontaire → exige un examen physique pour voir les spasmes
    (symptôme = spasme, Ø sexualité)
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13
Q

Qu’est ce qui a mené à la fusion des troubles du trouble de la dyspareunie et du vaginisme en le Trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?

A
  • chevauchement de caractéristique physiologique (tonicité pelvien)
    Chevauchement de caractéristique psychologique (aversion des relations sexuelles)

En raison de ces deux chevauchement, le DSM-5 a décidé de fusionner les deux troubles dans un seul et même trouble.

Comorbidité élevée entre les 2, spasme sans douleur est très rare

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14
Q

Quel est le portrait de la douleur génito-pelvienne chez l’homme ?

A
  • généralement de l’anosdyspareunie soit douleurs sévères et récurrentes pendant la pénétration anale (reçue)
  • Prévalence : 13 à 18 % chez les HARSAH
  • Souvent les douleurs avait de la comorbidité avec des troubles au niveau de la prostate et ou de l’anis
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14
Q

Quels sont les critère A du DGP dans le DSM-5 ?

A

Difficultés persistentes ou récurrentes avec un ou plusieurs des critères suivants :
1. Pénétration vaginale pendant la relation sexuelle.
2. Douleur vulvo-vaginale ou pelvienne marquée pendant la relation sexuelle ou lors des tentatives de pénétration
3. Peur ou anxiété marquée d’une douleur vulvo-vaginale ou pelvienne par anticipation, pendant ou resultant de la pénétration vaginale
4. Tension ou crispation marquée de la musculature du plancher pelvien au cours des tentatives de pénétration vaginale

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15
Q

D’où provient le débat entourant le critère B du DSM-5 du DGP ?

A

6 mois c’est long pour de la douleur

Étape 1 en douleur : on brise le cycle de la douleur. On va mettre ces femmes sur les opiacé dans le but de briser ce cycle de la douleur. On veut éviter la plasticité de la douleur.
Pour éviter cette plasticité, certains on soulevé un délais de 3 mois pour dx la DGP. Une absence de dx en raison du critère de temps, ne signifie pas que l’on doit pas référé la personne. Au contraire, si la personne a un portrait de DGP même si cela ne fait pas 6 mois, on peut référé en physio

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16
Q

Quels sont les éléments de l’évaluation biomédicale de la douleur ?

A

1- Aspects biomédicaux à interroger (anamnèse)
2- Caractéristique de la douleur
3- Facteur qui diminue ou empirent la douleur
4- Douleur durant les activités non-sexuelle

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17
Q

Quels sont les éléments faisant partie de 1- Aspects biomédicaux à interroger (anamnèse)

A

Historique médical
- Historique d’ITSS, vaginites à répétition, prise de contraceptif hormonal, grossesse/accouchement, miction, etc.

Historique des examens gynécologiques
- Est-ce que la personne a déjà eu un examen gynécologique ? Explorer les réponses oui/non de façon précise

18
Q

Quels sont les éléments faisant partie de 2- Caractéristique de la douleur

A
  • 1ère apparition (p. ex.: proposer de faire une frise chronologique)
  • Durée
  • Endroit (superficiel ou profond; utiliser l’image du cadran d’une horloge)
  • Sensation (superficielle ou profonde; localisée ou diffuse, mettre en image, etc.)
  • Intensité (p. ex.: échelle de 0 à 10, contextes d’intensité, McGill Pain Questionnaire de
    R. Melzack)
19
Q

Quels sont les éléments faisant partie de 3- Facteur qui diminue ou empirent la douleur

A

Explorer les variations avec le cycle menstruel ? Les activités sportives ? Le positionnement du corps ? Son humeur? Etc

20
Q

Quels sont les éléments faisant partie de 4- Douleur durant les activités non-sexuelle

A

Insertion tampon, miction, etc

21
Q

À quoi consiste l’évaluation gynécologique de la douleur ?

A

Test de sensibilité vulvaire :
- Test du coton-tige → pression sur différentes aires de la vulve et du vestibule
- Culture vaginale pour éliminer de possibles infections

22
Q

Qu’est-ce qui est à prendre en considération lors de l’évaluation gynécologique de la douleur ?

A

§ Importance de la préparation de la personne afin de ↓ sa détresse / son anticipation face à ce rendez-vous.
§ Participation active (p. ex., affirmation de soi).
§ Stratégies de gestion du stress.

23
Q

Quels sont les différents aspects faisant partie de l’évaluation psychologique ?

A
  • Aspect cognitifs
  • Aspect affectifs
  • Aspects sexuels
  • Aspect relationnels

Modèle de la régulation affective

24
Q

Quels sont les éléments faisant partie de l’aspect cognitifs ?

A
  • Distorsions cognitives : catastrophisation (ex. : Pain Catastrophizing Scale – PCS, 1995), hypervigilance
  • Sentiment d’auto- efficacité face à la douleur (ex.: Pain Self Efficacy Questionnaire (PSE-Q))
25
Q

Quels sont les éléments faisant partie de l’aspect Affectif ?

A

-Peur de la douleur
- Anxiété, dépression

26
Q

Quels sont les éléments faisant partie de l’aspect sexuels ?

A
  • Histoire sexuelle avec et sans partenaire
  • Interférence de la douleur avec les activités sexuelles
  • Impact sur la réponse sexuelle, la
    fréquence des activités sexuelles et la satisfaction sexuelle
27
Q

Quels sont les éléments faisant partie de l’aspect relationnels ?

A
  • Réponse du.de la.des partenaire.s
  • Dévoilement et communication par rapport à la douleur
  • Difficultés dans les sphères non sexuelles
28
Q

Quels sont les traitements pharmacologique des trouble de la douleur vulvaire ?

A

§ Récidives vaginites à levure : Antifongiques (voies orales et topiques)
§ Gels anesthésiants
§ Corticostéroïdes (anti-inflammatoires)
§ Hormonothérapie (voies orales et topiques)
§ Injections d’interférons
§ Antidépresseurs tricycliques
§ Vestibulectomie

29
Q

Quels sont les traitements chirurgicaux des troubles de la douleur vulvaire ?

A
  • La vestibulectomie : Ablation chirurgicale des muqueuses du vestibule.
  • Action du traitement :
    -» Le retrait des tissus muqueux sous-entend le retrait des récepteurs de douleur.
  • Il y a une amélioration dans 60% à 95 % des cas, mais de mauvaises réactions sont rapportées dans 9 à 15 % des cas
30
Q

Quels sont les deux recommandation principales des recommandation des troubles de la douleur vulvaire ?

A
  • Recommandation d’intervention psychologique pour la gestion de la vulvodynie
  • Recommandation de thérapie physique du plancher pelvien lors de vulvodynie
31
Q

Quels sont les 2 trajectoires possibles chez la patientèles DGP ?

A

30% persistent
70% diminution

32
Q

Quels sont les variable prédictive de la persistance de la douleur GP ?

A
  • L’endroit de la douleur : tend à persister lors de douleur au vestibule
  • Composante anxieuse
  • Absence de relation stable
  • La qualité de la relation
33
Q

Quels sont les objectifs psycho/sexothérapeutiques ?

A
  • Éducation au sujet des aspects bio-psycho-sociaux de la sexualité = « le corps est capable »
  • Éducation au sujet de la communication individuelle et dyadique
  • Reconceptualiser la douleur
  • Modifier les facteurs associés à la douleur
  • Augmenter la qualité du fonctionnement sexuel en général
  • Accueillir les affects
  • Consolider les habileté de régulation affective

-Travailler la co-régulation affective du couple

34
Q

Comment s’effectue l’ Éducation au sujet de la communication individuelle et dyadique?

A

o Rationnel clinique: travailler l’affirmation de soi/soutenir le soi, favoriser les attitudes bénéfiques au sein du couple

o Modalités: psychoéducation sur les dynamiques relationnelles (patron poursuite-retrait), communication affective, etc

35
Q

Comment s’effectue l’Éducation au sujet des aspects bio-psycho-sociaux de la sexualité = « le corps est capable »

A
  • Rationnel clinique: travailler le sens autour du pouvoir du corps, augmenter la flexibilité cognitive, insuffler de l’optimisme
    o Modalités: psychoéducation sur la douleur, l’anatomo-neurophysiologie de la réponse sexuelle, etc.
36
Q

Comment s’effectue la reconceptualisation de la douleur ?

A

Reconceptualiser la douleur à problème multidimensionnel influencé par plusieurs facteurs (pensées, comportements, interactions du couple)

o Rationnel clinique: encourager la flexibilité cognitive, travailler la question du sens de la douleur
o Modalités: recours à un journal multidimensionnel de douleur

37
Q

Comment s’effectue la modification des facteurs associées à la douleur ?

A

Modifier les facteurs associés à la douleur -» favoriser les stratégies adaptatives de résolutions de problèmes et diminuer l’intensité de la douleur

o Rationnel clinique: briser cycle douleur = désensibilisation

o Modalités: accompagner les réflexions de l’individu/couple autour de leurs scripts sexuels, explorer le niveau de motivation à entreprendre un suivi en physiothérapie périnéale, etc.

38
Q

Comment s’effectue l’augmentation de la qualité du fonctionnement sexuel en général ?

A

o Augmenter la qualité du fonctionnement sexuel en général -» continuum douleur/plaisir

o Rationnel clinique: ouvrir/développer la notion de sexualité- plaisir

o Modalités: encourager l’(auto)-exploration du répertoire sexuel/du toucher (ex.: body mapping), explorer les différentes formes d’érotisme, (introduire) la thématique du plaisir, activités de sensate focus, etc.

39
Q

Comment s’effectue l’accueil des affects ?

A

Accueillir les affects = sa douleur est réelle ainsi que ses conséquences

o Rationnel clinique: favoriser l’élaboration affective, offrir de la contenance affective, etc.

o Modalités: incarner une attitude bienveillante (modèle d’auto-compassion), favorise la conscience affective en travaillant le rapport à l’émotion (ex. : approche Emotion-Focused Therapy (EFT))

40
Q

Comment consolider les habiletés de régulation affective ?

A

Consolider les habiletés de régulation affective

o Rationnel clinique: diminuer l’anxiété et ses corrélats

o Modalités: intégrer les notions de présence attentive, de défusion cognitive, les stratégies DBT, etc

41
Q

Comment travailler la co-régulation affective du couple ?

A

o Rationnel clinique: Favoriser le déploiement d’une attitude soutenante (affirmative) du.de la partenaire, minimiser les attitudes non-soutenantes

o Modalités: Évaluer le type d’interactions au sein de la dyade (« solicitious » vs. « affirmative » vs. « negative »), évaluer le style d’attachement du couple (ex.: ECR-S), psychoéducation sur le rôle des dynamiques relationnelles dans l’évolution de la douleur génito-pelvienne (ex.: études de S. Bergeron et al.), référence vers une psychothérapie de couple (approche centrée sur les émotions, etc)

42
Q

Quels sont les obstacles potentiels à considérer ?

A
  • Difficulté à demeurer centrés sur le contenu sexuel
  • Agendas cachés : secret, séparation anticipée
  • Affects confrontants : Honte, peur, ambivalence
  • Détresse conjugale élevée, violence