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Final : Délinquance sexuelle > Cours 10 et 11 > Flashcards

Flashcards in Cours 10 et 11 Deck (87)
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1
Q

La dangerosité fait normalement référence à quel concept ?

A

Aux traits de caractère, ce qui est beaucoup trop vague puisque d’une psychiatre à l’autre, il peut y avoir différentes perceptions.
** C’est pourquoi c’est un concept qui a été abandonné.

2
Q

Quel terme remplace celui de dangerosité ?

A

La récidive, c’est le nouvel indicateur de carrière criminelle. Même si ce terme qui a des limites, il est beaucoup plus clair que dangerosité.

3
Q

Est-ce que le terme récidive est utilisé dans le système judiciaire ?

A

Oui, il est utilisé à différents niveaux, par les juges, les criminologues.

4
Q

Est-ce que les mesures légales tels que la peine peuvent varier en fonction du risque de récidive?

A

Oui, elles peuvent varier en fonction du risque de récidive. Ces mesures visent les individus qui sont à très haut risque de récidive.

5
Q

Qu’est ce que la récidive?

A

C’est la construction du risque, on veut éviter de répéter de nouveaux délits à caractère sexuel.
** Ce sont les concepts méthologiques clés afin de bien comprendre les données sur la récidive sexuelle, les idées de départ qui sont derrière la mise en place de certaines mesures.

6
Q

Qu’est ce que le taux de base ?

A

Proportion d’individus ayant commis un nouveau crime sexuel durant une période de suivi donnée. On analyse le comportement criminel d’une cohorte d’individus libérés de prison qui seront arrêtés à nouveau pour un délit sexuel, les idées de départ qui sont derrière la mise en place de certaines mesures.

7
Q

Le taux de base varie en fonction de quoi ? (4)

A
  1. Source d’information
  2. Indicateur de récidive criminelle
  3. Nature et composition de l’échantillon
  4. Durée du suivi post-libératoire
8
Q

Sur quoi se base la mesure de la récidive ? (4)

A
  1. Données officielles de la criminalité,
  2. Nouveaux chefs d’accusation pour un délit à caractère sexuel
  3. Ne tient pas compte des délits non-judiciarisés.
  4. Suivi général de 4-5 ans post-libération
9
Q

Quels sont les aspects qui sont négligés dans la mesure de la récidive sexuelle ? (7)

A
  1. La GRAVITÉ du délit,
  2. La NATURE du délit,
  3. Le COMPORTEMENT
  4. La DURÉE de la VICTIMISATION
  5. le NOMBRE de VICTIME
  6. Le TYPE de VICTIME
  7. Le NOMBRE d’ÉVÉNEMENTS CRIMINELS
10
Q

Quelles sont les observations faites lors des études sur le taux de base ? (2)

A
  1. Seulement une minorité de délinquants sexuels récidivent pour tout type de crime durant la période de suivi (inclut la récidive générale) Ce serait environ une personne sur 3 qui récidiverait.
  2. Une faible proportion de récidivistes pour un délit à caractère sexuel, moins de 15 %. (un peu plus les agresseurs de femmes que les agresseurs d’enfants)
11
Q

Est-ce que le taux de base varie en fonction de la durée du suivi post-libération?

A

Oui, plus la durée est longue plus le taux de bas est élevé.
5 ans : 10-15%
10 ans : 20%
30 ans : 35%

12
Q

Est-ce que les délinquants non sexuels présentent un taux de base plus élevé que les délinquants sexuels ?

A

Les personnes ayant commis un délit sexuel sont plus à risque d’être mis en accusation à nouveau pour ce type de délit. On estime la récidive sexuelle à 5% et à 1% pour la non-sexuelle.

13
Q

Vrai ou faux : Les mesures qui sont mises en place s’adressent aux récidivistes.

A

Vrai. Elles sont pour seulement 15 % des individus.

14
Q

Quel est le crime dont le taux de récidive est le plus haut ?

A
  1. Tout crime relié au trafic de drogue : 41%
  2. Voies de faits : 37%
  3. Cambriolage : 23%
  4. Fraude : 19%
  5. Délinquance sexuelle : 6%
    * * Pour ces chiffres, on regarde seulement l’arrestation pas l’ensemble de la carrière criminelle.
15
Q

Lorsque l’on analyse la carrière criminelle, est-ce qu’on peut remarquer une certaine spécialisation des délinquants ?

A

Oui, pour la délinquance sexuelle c’est ce que l’on remarque.

16
Q

Est-ce que les femmes récidivent plus que les hommes ?

A

Non, elle récidive beaucoup moins, pour la délinquance sexuelle, on remarque une récidive de seulement 6%, alors que pour la récidive générale le taux grimpe à 25%.

17
Q

Depuis quelle étude est-ce que l’on se questionne sur le développement d’un outil précis afin d’identifier le risque, est-ce que c’est possible ?

A

Depuis Cortini

18
Q

Est-ce qu’il y a une réponse définitive à la question : est ce qu’il y a un taux de base général de la récidive?

A

Non, aucune réponse générale puisque les carrières de délinquance sexuelle sont généralement brèves, transitoires…

19
Q

Qu’est-ce qu’un délinquant sexuel prolifique ?

A

Ce sont des individus qui ont réussi à éviter le système de justice longtemps. Ils n’ont souvent aucun critère criminogène. Ils peuvent avoir fait beaucoup de victimes.

20
Q

Quelles sont les principales différences entre les délinquants prolifiques et ceux qui ne le sont pas ?

A

L’écart est important entre les récidivistes et les prolifiques,

21
Q

Quelle est l’hypothèse statistique de l’importance de l’âge ?

A

L’âge est un facteur individuel qui est important puisque la délinquance des adultes et des mineurs est totalement différente.

22
Q

Est-ce que c’est l’âge au premier délit qui importe ou l’âge de la condamnation ? Pourquoi ?

A

L’âge du premier délit, parce que plus l’âge du premier délit est tôt, plus la problématique est importante.

23
Q

Qu’est-ce que la précocité ?

A

Indicateur de propension fixe, cette propension est stable à travers le temps, les probabilités ne changent pas avec l’âge, les taux de base ne doivent pas être ajustés en fonction de l’âge de l’individus au moment de son évaluation et de la libération. Cette hypothèse est largement répandue alors que toutes les études ont démontrées le contraire.

24
Q

Les recherches qui concernent les taux de base des adolescents datent de longtemps ou non ?

A

Ce sont des recherches nouvelles, c’est un thème qui n’est pas à la mode.

25
Q

Est-ce que le taux de base pour les adolescents est important ou non ?

A

Oui, il est a 50%, une adolescent sur 2 récidive.

26
Q

Est-ce que la délinquance est une problématique qui est prédominante ou non ?

A

Oui, la délinquance sexuelle ou non est une problématique qui est très importante.

27
Q

Quelles sont les 2 observations faites lors des méta analyses de la récidive sexuelle des adolescents ?

A
  1. Taux très haut : 50%

2. Ce taux est beaucoup plus haut que celui des adultes qui varie, mais qui restent autour de 20 % .

28
Q

Est-ce que les délinquants sexuels durant l’adolescence, sont les délinquants sexuels de demain?

A

Selon les études et les recherches, la réponse change. Il y a une discontinuité entre l’adolescent et l’âge adulte. Il y a un sous-groupe qui continue de commettre des gestes à caractère sexuel alors que pour la majorité, cette délinquance est transitoire.

29
Q

Quelles sont les 2 trajectoires développementales du modèle taxonomique des adolescents ayants commis un délit à caractère sexuel?

A
  1. Délinquance sexuelle est transitoire

2. Délinquance sexuelle persistante

30
Q

Dans le modèle taxonomique, les adolescents ayant une délinquance transitoire, quelles sont les caractéristiques de ce groupe ?

A

90% des jeunes qui ont été judiciarisés, lorsqu’il y a récidive, elle se limite à l’adolescence. Aucune étude ne démontre des liens entre la personnalité et le passage à l’acte. Il n’y a pas de victime type, les gestes posés sont généralement contextuels et les facteurs situationnels jouent un rôle très important. Ce n’est pas un développement sexuel déviant. Ils ont souvent un grand nombre de délits de délinquance générale.

31
Q

Dans le modèle taxonomique, les adolescents ayant une délinquance sexuelle persistante, quels sont les caractéristiques de ce groupe ?

A

Ils ne représentent que 10 % des adolescents qui commettent des gestes à caractère sexuel. La récidive n’est pas limitée à l’adolescence, ils n’ont pas de victimes spécifiques. Il y a une persistance pour tous types de délits. Leurs comportements sexuels atypiques commencent vers 7-8 ans.

32
Q

Vers quelle âge on peut voir une diminution de la délinquance sexuelle des adolescents ayant une délinquance persistante ?

A

Vers 25-30 ans.

** On pense que c’est l’effet cumulé des nombreuses thérapies et des sanctions.

33
Q

Quel est le facteur le plus associé à une délinquance sexuelle adulte qui débute durant l’adolescence ?

A

Une délinquance juvénile chronique qui inclue tous les types de délits. C’est un bon facteur prédicateur d’une délinquance sexuelle adulte.

34
Q

Pourquoi est utilisé le niveau de risque par des criminologues ?

A

Pour déterminer l’intensité du plan d’intervention. Les individus qui présentent un faible risque, on donne un programme de traitement de faible intensité. L’intervention correctionnelle lorsqu’elle est proportionnelle au niveau de risque.

35
Q

Quelle approche est utilisée pour une évaluation en délinquance sexuelle ?

A

Multidisciplinaire

36
Q

Quels sont les spécialistes qui rencontrent les délinquants sexuels lors qu’une évaluation multidisciplinaire ? ( en théorie)

A
  1. Psychiatre
  2. Psycho-sexologique
  3. Criminologue
37
Q

Dans l’évaluation multidisciplinaire, quels sont les buts de l’évaluation psychiatrique ?

A

La principale mission est d’éliminer une problématique de santé mentale qui pourrait être en liens avec le délit sexuel. Valider la responsabilité criminelle, donner un diagnostic de paraphillie, et se prononcer sur la dangerosité du délinquant.

38
Q

Quels sont les critères diagnostics d’une paraphilie qui sont évalués lors de l’évaluation psychiatrique?

A
  1. Stable et récurrent, depuis au moins 6 mois
  2. Fantaisies sexuelles imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsion sexuelles, ou de comportements survenant de façon répétée et intense. ( Le passage à l’acte n’est pas nécessaire, peut être du domaine des désirs ou des besoins)
    * * Qui causent une souffrance cliniquement significative ou une altercation du fonctionnement social ou l’individu est passé à l’acte.
39
Q

Pourquoi, lors de l’évaluation psychiatrique, si l’individu est passé à l’acte, la présence d’une souffrance cliniquement significative n’est pas obligatoire dans le diagnostic d’une paraphilie ?

A

Parce que les individus égosintone vivent très bien avec leur problématique.

40
Q

Pourquoi l’évaluation psychiatrique des délinquants sexuels a beaucoup de limites ?

A

Parce que c’est un grand défi pour les cliniciens d’aborder un sujet aussi tabou, la personne peut toujours mentir. Surtout, il y a peu d’outils pour évaluer les fantaisies sexuelles.

41
Q

Est-ce que le viol est une paraphilie non spécifiée ?

A

Non, mais il existe un débat pour le viol puisse être un trouble paraphilique non spécifié.

42
Q

En moyenne, combien de paraphilies sont diagnostiquées ?

A

En moyenne, 2 ou 3.

43
Q

La pédophilie et le sadomasochisme sont communs ou ils sont des exceptions ?

A

Ils sont des exceptions.

44
Q

Dans l’évaluation multidisciplinaire, quels sont les buts de l’évaluation psycho-sexologique ?

A

Évaluer la motivation et à classifier la personne. Évaluation des sphères cognitives ainsi que des distorsions cognitives qui touchent la sexualité, le développement sexuel, des déviances sexuelles et des comportements sexuels atypiques.

45
Q

En qui l’évaluation psychosexologique peut aider l’évaluation psychiatrique ?

A

Le sexologue rempli une grille évaluation sur les fantaisies sexuelles ainsi que les intérêts sexuels déviants. Pour ensuite donner ses résultats au psychiatre.

46
Q

Pourquoi faut-il faire attention à la dimension auto-révélée de l’évaluation ?

A

Parce que l’on retrouve beaucoup de déni et de minimisation chez les délinquants sexuels, ce qu’ils nous disent est souvent erroné par ces mécanismes.

47
Q

Quelle est la réponse qui est la plus valable dans l’évaluation des préférences sexuelles ?

A

La réponse pénienne lors de l’évaluation phallométique.

48
Q

Qu’est-ce que l’évaluation phallométique ?

A

C’est une évaluation qui est très intrusive pour la personne. Il doit mettre un anneau du mercure sur son pénis, il commence à écouter des vidéos porno, pour valider s’il est réceptif à l’évaluation puis il écoute des scénarios déviants (auditifs)

49
Q

Est ce que la phallométire pénienne permet de déterminer si la personne est coupable ou non du crime ?

A

Non

50
Q

À quoi sert le profil d’excitation?

A

On peut mesurer à quel point la personne est transparente dans ses propos. On peut aussi évaluer si la personne a des intérêts violents, pédophiliques …

51
Q

Est-ce que l’on passe la phallométrie pénienne aux ados?

A

Il y a un vrai débat éthique au sujet de mettre un ado en contact avec du matériel pornographique, pédophilique et surtout violent. On ne devrait jamais faire ça.

52
Q

Quelles sont les limites de l’évaluation phallométique ?

A

Il n’y a pas de ligne directrice et de standardisation d’un labo à l’autre. Les pratiques qui entourent cette pratique ne sont pas standardisées.
Il y a beaucoup de questionnement par rapport à la rétention de l’érection.

53
Q

Que signifie le profil invalide lors de l’évaluation phallométirque ?

A

Qu’on ne peut pas interpréter les résultats de la personne. Il y a entre 15 et 30% des résultats dont on ne peut pas interpréter les résultats. Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent être associés à ce profil, tel que le contexte ou encore l’âge.

54
Q

Dans l’évaluation multidisciplinaire, que fait l’évaluation criminologique ?

A

Elle se base sur les évaluations qui ont déjà été faites, elle regarde tout ce qui touche au délit, le rôle de l’agresseur dans ses passages à l’acte, l’historique de délinquances, identifier les facteurs criminogènes, les besoins, les facteurs de risque qui peuvent être associés à la récidive. Évaluer le risque de récidive sexuelle.

55
Q

Quelle est LA mesure du risque ?

A

L’évaluation actuarielle du risque de récidive.

56
Q

Depuis quand l’évaluation actuarielle du risque existe t-elle ?

A

Depuis les années 1920-1930, mais elle est utilisée seulement depuis les années 1990.

57
Q

L’évaluation actuarielle du risque n’impose pas de grille d’évaluation ?

A

Faux, elle impose des facteurs prédestinés et une grille.

58
Q

En gros, pourquoi c’est l’évaluation actuarielle du risque qui est la plus utilisée ?

A

C’est la plus rapide, la plus efficace, la plus neutre.
Les facteurs qu’elle utilise sont démontrés empiriquement.
Tous les facteurs n’ont pas le même poids.

59
Q

Lors de l’évaluation actuarielle du risque, est-ce qu’il y a de la place pour le jugement clinique ?

A

Non.

60
Q

Est-ce que l’évaluation actuarielle du risque informe sur les besoins de traitement ?

A

Non, mais d’autres outils le font.

61
Q

Est-ce que l’évaluation factorielle du risque prend en considération le taux de base ?

A

Oui

62
Q

Quels sont les 2 types de facteurs que l’on retrouve dans l’évaluation actuarielle du risque ?

A

Statiques et dynamiques.

63
Q

Sur quoi informe les facteurs statiques dans l’évaluation actuarielle du risque ?

A

Informe sur les risques de récidive à long terme.

64
Q

Quels sont les 2 types de facteurs dynamiques dans l’évaluation actuarielle ?

A

Dynamiques stables et dynamiques aigus.

65
Q

Sur quoi informe les facteurs dynamiques ?

A

Sur les changements du risque de récidive, sont les prédicateurs de la récidive, mais ils peuvent changer avec le temps et surtout évoluer avec la maturité de la personne.

66
Q

Est-ce que les informations données par les facteurs dynamiques sont bien démontrés dans les recherches ?

A

Non

67
Q

Quelles sont les limites des facteurs dynamiques ?

A

Il est difficile d’évaluer les facteurs tels que les distorsions cognitives et les préférences sexuelles.

68
Q

Que nous rapporte les facteurs dynamiques stables lors de l’évaluation actuarielle du risque de récidive ?

A

Besoins de traitement en intervention, sont axés sur le fonctionnement cognitif, émotionnel, comportemental et relationnel de l’individu.

69
Q

Est-ce que les facteurs dynamiques stables peuvent faire partie du traitement et du PI ? Donne des exemples .

A

Oui, la gestion de la colère et des émotions.

70
Q

Que nous rapportent les facteurs dynamiques aigus lors de l’évaluation actuarielle du risque ?

A

Informe au niveau du suivi communautaire, les facteurs situationnels, les contextes qui favorisent l’apparition d’une situation à risque de récidive.

71
Q

Quels pourraient être des facteurs dynamiques aigus ?

A

Perte d’un emploi, rupture,

** Ce sont des facteurs qui sont importants puisqu’ils sont difficiles à traverser pour la personne.

72
Q

Vrai ou faux, les facteurs dynamiques aigus pourraient être des situations à risque de récidive ?

A

Vrai

73
Q

Quels sont les travaux les plus importants, dans l’évaluation du risque de la récidive sexuelle ?

A

Hanson et Bussière en 1998

74
Q

L’étude d’Hanson et Buissière en 1998 combine quoi et confirme quoi ?

A

Combine les résultats de 60 études et confirme l’importance de certains facteurs.

75
Q

Vrai ou faux, les travaux d’Hanson et Buissière sont une approche probabiliste ?

A

Vrai

76
Q

Qu’est-ce qu’un approche probabiliste ?

A

On n’est pas dans le certitude, mais dans la probabilité. .

77
Q

Quels sont les facteurs de risques qui ne sont pas déterminants ? Ne sont pas plus à risque que les autres.

A

La victimisation passée, la dépression, l’alcoolisme et le niveau de force des délits antérieurs.

78
Q

Quels sont les facteurs qui sont utilisés dans le Static-99 ?

A
  1. Avoir habité avec un partenaire durant au moins 2 ans
  2. Avoir moins de 25 ans au moment de l’évaluation
  3. Nombre d’antécédent pour un délit sexuel
  4. Avoir fait une victime masculine
  5. Avoir fait une victime extra-familiale
  6. Avoir fait une victime inconnue
  7. Avoir fait des délits sexuels sans contact
  8. Antécédent pour un délit violent
79
Q

Quels sont les facteurs prédicateurs de la récidive les plus importants ?

A
  1. Résultat de l’évaluation phallométrique
  2. Antécédent judiciaire pour un délit sexuel
  3. Abandon de thérapie ou de traitement
  4. Trouble de la personnalité anti-sociale
  5. Antécédents judiciaires
80
Q

Pourquoi l’abandon de thérapie ou de traitement est un facteur prédicateur de récidive?

A

Parce que ceux qui abandonnent en cours de traitement sont souvent plus susceptibles de commettre à nouveau des délits puisqu’ils sont plus réticents au changement.

81
Q

Quel est l’outil qui est le plus utilisé dans le monde pour faire une évaluation actuarielle du risque ?

A

Static-99

82
Q

Comment fonctionne le pointage du static-99 ?

A

Va de 0 à 6, 6 étant le plus élevé.

Il y a faible, faible-modéré, modéré, modéré-élevé et élevé.

83
Q

Le static-99 est t’il a-théorique ?

A

Oui

84
Q

Quelles sont les principales limites du static-99 ?

A
  1. N’explique pas la récidive,
  2. La validité n’est pas démontrée avec des minorités.
  3. Outil biaisé lorsqu’il est question des jeunes adultes.
85
Q

Est-ce qu’il est scientifiquement démontré que le Static-99 est utile avec les Autochtones ?

A

Non

86
Q

Vrai ou faux : la récidive des délinquants sexuels est majoritairement non-sexuelle ?

A

Vrai, la nature des activités criminelles évolue avec le temps et les besoins de la personne. Ses préférences changent.

87
Q

Quels sont les instruments qui sont utilisés pour évaluer la récidive générale ?

A

L’échelle de psychopathie de Hare, Vrag, LSI-R