Cours 10: Période scolaire - Développement socio-affectif Flashcards

1
Q

Comment est le concept de soi à l’âge scolaire?

A

 Un concept de soi (« moi ») plus raffiné
Organise observations : dégage qualificatifs, traits
Ce changement se produit entre 8 et 11 ans
 Comparaisons sociales
se comparer à plusieurs (c. une) personnes
 Compétences c. comportement précis
 Traits: positifs et négatifs -> Nuances

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2
Q

Comment change la structure du “moi”? Pourquoi?

A

Développement cognitif
 La structure du « moi » change (grâce dév. cognitif)
Peut considérer plusieurs aspects (combine, compare… déduit)
Comprend qu’un trait est associé à des désirs et cause comp.
 Le contenu du « moi » change:
- Point de vue d’autrui (grâce théorie esprit)
(infère ce qu’ils pensent, l’incorpore dans « moi »)
Soi réel c. soi idéal (attentes intériorisées)
Un grand écart nuit à l’ES et peut entraîner tristesse, désespoir, dépression.

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3
Q

Quelles sont les influences socio-culturelles quant au développement du concept de soi?

A

Influences socio-culturelles
 Conversations élaboratives avec parents:
« moi » complexe, cohérent
 Au-delà de la famille, info d’autres groupes sociaux, des amis
 Contenu influencé par la culture
Ex.: réfère au groupe, aux relations (Chine)
c. réfère propres attributs (US)

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4
Q

Comment devient l’estime de soi?

A

Rétroactions, comparaisons…
- ES plus réaliste
- ES se différencie
-> Structure hiérarchique (dès 6 - 7 ans)
 Estime de soi générale (combinaison domaines)
 les domaines spécifiques, pas tous même poids

Différences individuelles plus stables avec le temps,
- ES, auto-évaluation dans un domaine
- Valeur accordée activités
- Succès aux activités
 ES générale faible:
anxiété, dépression, antisocialité
 ES générale élevée :
sociable, ajusté, consciencieux

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5
Q

Comment la culture influence-t-elle l’estime de soi?

A

 ES enfants en Asie < enfants ÉU
(même si leur perf. académique est plus élevée)…
- Valorise la modestie (mesure ES … appropriée?)
 Enfants Afro-américains ont ES un peu plus élevée (c. caucasiens)
- Liens familiaux, fierté ethnique
(mais l’exposition à la télévision aurait l’effet contraire)

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6
Q

Comment le genre et les stéréotypes influencent-ils l’estime de soi?

A

 Genre, stéréotypes
G < F
ES langue, arts:
ES sociale
(acceptation sociale, amitiés proches)
F < G
ES math, sciences
ES athlétique
ES physique
Accent apparence ↓ ES un an plus tard (filles, 5 à 8 ans)

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7
Q

Comment le parentage influence-t-il l’estime de soi?

A

 Démocratique: accepté, compétent
 Contrôlant/surprotecteur : inadéquat
Contrôlant/critiques: faible ES, dépend autres (risque)
 Permissif: ES (trop) élevée
+ souci constant autres pensent d’eux = narcissisme
(va mal si défi, problèmes ajustement)
ES enfants augmente ces dernières décennies en Am. Nord
*Éviter éloges exagérées et encourager défis optimaux *

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8
Q

Expliquez ce qu’est l’attribution, la vision des habiletés et la différence entre l’attribution de maîtrise et l’impuissance acquise?

A

Attribution : explication cause(s) d’un comp./performance
Vision des habiletés: malléables (augmente avec efforts) ou fixes?

 Attributions de maîtrise:
Attribuer succès aux habiletés (perçues comme malléables)
Attribuer échecs à facteurs pouvant être changés (ex. effort)

 Impuissance acquise:
Attribuer échec aux habiletés (perçues comme fixes) : si difficile, se sent impuissant, n’essaie pas
Attribuer succès à facteurs hors de son contrôle (ex. chance)

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9
Q

Différenciez les buts de maitrise vs l’impuissance acquise

A

Maîtrise
 Buts d’apprentissage
Comment améliorer ses habiletés, faire des
progrès
 Persistance, effort, …succès

Impuissance acquise
 Buts de performance
Comment éviter une mauvaise évaluation;
obtenir une bonne, évaluation
 Anxiété, évitement…échec
Moins défis, stratégies, de méta-cognition et
d’auto-régulation
Cercle vicieux

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10
Q

Qu’est-ce qui est mieux? Les compliments basé sur le processus ou ceux basé sur la personne? Qui en reçoit le +?

A

 Compliment basé sur le processus (effort)
mieux que
 Compliment basé sur la personne (trait)
Enfants ayant faible ES en reçoivent plus,
effet délétère accentué (+ honte suite à échec)

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11
Q

Quel genre de compliment mène à une vision fixiste?

A

Jugements sur la personne (trait) au lieu de décrire le travail fait, les efforts et les stratégies effectuées
Mène à une vision fixe des habiletés
Néfaste même si jugements sont « positifs »
Si on attribue perf. à ce qu’il est (ex. brillant!) va craindre les échecs, peur de perdre son « titre »

Compliment basé sur le processus (vs. personne):
communique que les habiletés sont malléables

Les enseignants ont également un rôle à jouer

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12
Q

Qui sont les plus à risque de recevoir des compliments sur la personne vs sur le processus?

A

Filles
Faible SSE
Minorité ethnique

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13
Q

Quelles sont les différences culturelles quant à l’attribution d’accomplissement?

A

 Différences culturelles
Vision des habiletés malléables : Asie > US
Suite à un casse-tête: Mères chinoises: Portent + attention à l’échec, commentaires à propos de la tâche (promouvoir effort)
Mères US: Plus de compliments
… Ensuite (sans mère) enfants chinois se sont plus améliorés.

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14
Q

Comment pouvons-nous intervenir pour diminuer l’impuissance acquise?

A

 « Entraînement »
Tâche assez difficile…Faire face à l’échec… rétroaction « tu peux y arriver en essayant plus fort »
Suite aux succès: « tu as vraiment travaillé fort sur celui-là »
 Focaliser sur la maîtrise de la tâche/l’amélioration
(c. notes/comparaisons aux autres)
 Montrer des stratégies efficaces, soutenir auto-régulation
* Défi optimal, valoriser efforts, rétroaction juste et privée, coopération, scaffolding c. comparaison, publiciser succès

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15
Q

Comment se développe les émotions liées à la conscience de soi? (Honte, fierté, culpabilité)

A

Honte/culpabilité (transgression);
Fierté (accomplissement) même si aucun adulte présent
- Fierté ou culpabilité; relie succès/échec à aspect du soi
- Honte: surtout si pas son contrôle ou blâmé
* Suite à une transgression:
Enfant ressent culpabilité: habituellement bien ajustés
Enfant ressent honte: risque de dépression, colère et d’agression.

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16
Q

Comment devient la compréhension des émotions?

A
  • Causes nommées: internes (ex. pensée)
  • Émotions multiples
    plus conscients,
    en rapporte plus d’une
    comprend mieux émo. liées conscience soi
    fierté = joie succès + joie qqn a reconnu
  • Réconcilie infos, même contradictoires
  • Soutenue par cognition, exp. sociales
  • Contribue à l’empathie, la prosocialité
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17
Q

Comment devient l’auto-régulation émotive?

A
  • Dès 10 ans, change de type de coping, façon adaptée
  • Avec expériences, connaît mieux façons appropriées, utilise stratégies verbales surtout « pour pas être puni » → par souci émotions de l’autre
  • Auto-efficacité émotionnelle = se sentir en contrôle de l’expérience émotive (lié ES, optimisme)
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18
Q

Quelles sont les 2 types de stratégies de coping? À quoi cela mène-t-il?

A

Coping centré sur le problème
 Quand les situations semblent modifiables
 Identifier les difficultés
 Décider quoi faire

Coping centré sur l’émotion
 Quand le coping centré sur le problème ne
fonctionne pas
 Les situations semblent non-modifiables
 Interne, privé
 Contrôler détresse

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19
Q

Décrivez les déterminants de l’auto-régulation émotive (parents et culture)

A
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20
Q

Comment devient le développement moral?

A

 Règles sont intériorisées + en +, fil du temps
 Quand réfléchit activement à propos du bien/mal: tient compte + infos
gains en prise de perspective récursive
 Compréhension + flexible des règles morales
(tient compte de plusieurs variables, ex. intentions, contexte)

+ en + en mesure de juger acceptable de frapper qqn (ex. se défendre, protéger enfant)
Vérité n’est plus toujours bonne, dès 7 - 8 ans
Mentir …
Chine: ok si par modestie, ou pour soutenir groupe
Canada: soutenir un individu
Complexité des raisons des gens, pour cacher vérité

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21
Q

Comment se passe la compréhension des conventions?

A

Liens entre conventions sociales et impératifs moraux sont plus clairs
Ex. distinguent conventions sociales avec c. sans raison (si bonne raison, plus près de convention morale)
Rôle du contexte et des intentions pour juger de la gravité d’une transgression de convention
Ex. Brûler un drapeau (Accident? Public? Pays injuste?)
Niveau de connaissances affecte aussi

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22
Q

Comment se passe la compréhension des droits individuels?

A

Lorsque les enfants défient l’autorité des adultes, ils le font généralement dans le domaine personnel
 Les notions de choix personnels/droits individuels améliorent la compréhension morale
Ex. liberté d’expression, de religion (dès 6 ans)
loi qui discrimine certains = mauvaise loi
Imp. droit individuels pour société juste
Mais: Limites aux choix individuels… Ils décident en général sur la base morale

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23
Q

Quelles sont les influences de la culture sur la compréhension morale?

A

Enfants diverses cultures raisonnent de façon similaire à propos de:
- Conventions sociales
- Conventions morales
- Intérêts, choix personnels (pas touche!)
ÉU, Corée
Principes moraux (c. autorité) prévalent quand droits ou bien-être de qqn est en jeu

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24
Q

Comment les jeunes comprennent-ils la diversité et les inégalités?

A

Dès début période scolaire, les enfants associent le pouvoir et les privilèges aux personnes blanches et les statuts inférieurs aux personnes de couleur.
Parents caucasiens hésitent de parler d’ethnicité (?)
Mal informés: messages diffusés alentours, les médias
Attitudes biaisées

Dès 5 - 6 ans :
Caractéristiques positives attribuées au blancs
- Les enfants blancs évaluent leur groupe positivement, les autres groupes négativement
- Les enfants des groupes minoritaires font du favoritisme envers le groupe majoritaire plutôt qu’envers leur groupe

 Préjugés faiblissent vers 7 - 8 ans
 À cet âge, tous les enfants préfèrent propre groupe
- Plus d’attention aux traits intérieurs
- Capables de catégoriser à partir de plusieurs variables
Peut à la fois être différent (apparence) et semblable (gestes, émotions, pensées, etc.)
- Déclin des attitudes négatives (exprimées)
- Disent qu’il est mal (immoral) de discriminer
- Mais discriminent (inconsciemment)

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25
Q

Décrivez la différence entre préjugé et préjudice

A

Préjugé: Jugement (ex. groupe) formé à l’avance, qui oriente les dispositions d’esprit face à ce groupe

Préjudice: Atteinte portée aux droits, intérêts, bien-être

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26
Q

Décrivez l’étude sur la sensibilité implicite aux attitudes dominantes

A

Visages (races ambiguës)
- Les enfants blancs ont plus souvent catégorisé les personnes heureuses comme étant blanches et les personnes fâchées comme étant afro-am. ou asiatiques
- Les enfants afro-américains, eux, n’avaient pas ce biais
Vers 10 ans, les enfants commencent à éviter de parler de race afin de ne pas paraître biaisés (comme le font la majorité des adultes)

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27
Q

Qu’est-ce qui peut provoquer + de préjugés raciaux?

A

 Une vision fixe, rigide, figée et non modifiable des traits de personnalité ( l’autre est “bon” ou “mauvais”; ignore motifs, circonstances) en se fiant à info limitée

 Estime de soi + démesurée (justifier position avantageuse)

 Un monde social où les gens sont classés en groupes (adultes catégorisent davantage et soulignent les distinctions, enfants moins d’interactions interraciales)

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28
Q

Comment pouvons-nous diminuer les préjugés?

A

École diminue préjugés: Exposition, enseignement, discussion dommages de la discrimination, empathie

Favoriser le contact inter-groupe, figure autorité s’attend :
- Statuts égaux
- Buts communs

Groupe d’apprentissage coopératif diversifié…
+ d’amitiés interraciales
diminue préjugés et discrimination, même subtile

  • Contact (long-terme)
  • Comprendre, valoriser différences
  • Connaître torts causés par préjudices
    Discuter variables influençant traits; malléabilité des traits…
    Plus enclins à vouloir passer + temps avec autres et à aider membres groupes désavantagés … le faire renforce vision de malléabilité des traits
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29
Q

Comment se manifeste le grand désir d’appartenance à un groupe?

A

 Groupe avec ses codes, valeurs, structure sociale
 Se forme à partir de la proximité et de similarité
 Certaine stabilité, dépend si même classe l’an prochain
 Adopte des pratiques (se vêtir, parler, se comporter): rapprochement, identité
 Expérience, acquisition habiletés sociales
apprentissage de l’organisation sociale

30
Q

Comment se déroule l’exclusion? Comment pouvons-nous éviter le problème? Quels sont les impacts?

A

 Exclusion
Évaluer si bien ou mal: complexité du raisonnement (mal, en général)
« Justifiée » : si menaçait fonctionnement du groupe
 Évincer, parfois injustement, souvent avec agressivité relationnelle
Enfant évincé perd occasions de dév. habiletés sociales
 Groupes formels (ex. scouts) : évite problèmes des groupes informels

31
Q

Comment pouvons-nous décrire l’amitié durant cette période et sa signification?

A

 Les qualités personnelles, répond aux
besoins/désirs, confiance
 Le choix devient plus sélectif (surtout filles +exclusives; demandent + proximité)
 Souvent similitudes, mais dépend aussi occasions (ex. diversité en classe?)
 L’amitié peut durer des années, surtout si plusieurs contextes
 Stabilité, résolution conflits (apprend : engagement émotif)
 Effet dépend type d’enfants : augmente
prosocialité ou agressivité?
Agressivité opère à l’intérieur de ces liens de proximité

32
Q

Quelle est la méthode “Préférence sociale PS” par rapport à la “popularité perçue” dans les questionnaires d’acceptation par les pairs?

A
  • Préférence sociale (PS)
    « Qui aimes-tu le plus? Qui aimes-tu le moins? »
     Populaire (plusieurs vote positifs)
     Rejeté (plusieurs votes négatifs)
     Controversé (plusieurs votes, + et - )
     Négligé (peu de votes)
     Moyen (nombre moyen de votes + et - )
  • Popularité perçue (correspondance modérée à PS)
    « Qui, crois-tu, est admiré(e) par la plupart des autres ? »
33
Q

Qui sont les jeunes les plus acceptés? Et les plus rejetés?

A

Plus accepté (apprécié): compétence sociale élevée, plus amis et meilleure relations avec eux
Acceptation: prédicteur puissant de l’ajustement
Rejeté: nombreux problèmes émotifs et sociaux
Un facteur de risque: problèmes futurs importants (décrochage, dépression, antisocialité, etc. )
Ces enfants, plus jeunes: piètre auto-régulation émotive, stress (faible SSE, parentage insensible/coercitif)

34
Q

Décrivez le profil des enfants:
-Populaire - prosocial
-Populaire - anti social
-Controversés
-Négligés

A

Les comportements sociaux des enfants contribuent, par ce qu’ils évoquent chez leurs pairs

 Populaires
 Populaire - prosocial: compétence
sociale/académique
 Populaire - anti social: défie autorité, compétence sportive, agression relationnelle
 Controversés : cpt hostiles et prosociaux, ont amis
 Négligés : ajustement, habiletés sociales

35
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants rejetés? Quels sont les risques?

-Rejeté-agressif
-Rejeté-retiré

A

 Rejeté - agressif : conflits, inattention, impulsivité, déficit interprétation, blâme autres
 Rejeté - retiré : timide, passif, maladroit, attentes négatives, inquiets

… Rejetés :
- Exclusion très tôt, enfreint apprentissage social, acad.
-Si aucun ami: problèmes ajustement sévères
- Risque d’intimidation chez les deux types rejetés (surtout enfants retirés); enfants agressifs risque intimidateur

36
Q

Comment pouvons-nous aider les enfants rejetés?

A

Plusieurs interventions! Plupart visent habiletés sociales
Effets: compétence sociale, acceptation (suivi un an)
Combiner :
- Tutorat académique
- Entraînement à la prise de perspective et la résolution de problèmes sociaux; attributions internes et modifiables
- agressifs: peu de responsabilisation
- retirés: impuissance acquise
- Enseignants: Aider pairs à modifier opinion (réputation)
- Qualité relation parent-enfant

37
Q

Que pouvons-nous dire sur l’intimidation par les pairs?

A

Attaques verbales et physique, une forme d’abus
 De 5-12% des enfants « intimident »
 8-20% sont victimisés à répétition
 Augmentation du “cyberbullying” à l’approche de l’adolescence, moins de différences genre (filles préfèreraient cette méthode anonyme (c. face à face)
 Cyberbullying et intimidation traditionnelle: concomitants
 Victimes de cyberbullying dénoncent moins les attaques

 Ciblent victimes déjà rejetées, pour préserver statut;
expliquerait pourquoi pairs aident peu
 Intimidation plus fréquente quand enseignants perçus moins justes/bienveillants; élèves jugent “correct”
 Déficits socio-cognitifs chez intimidateurs, dont ES démesurée, fierté des attaques, manque de culpabilité

38
Q

Qui risque d’être ciblé par les intimidateurs?

A

Risque d’être ciblé: trouble intériorisé, tempérament inhibé, apparence physique fragile, attachement résistant, parentage contrôlant/surprotecteur (→ dépendance, faible ES → air craintif)

39
Q

Quels sont les impacts de l’intimidation? Que pouvons-nous faire pour aider?

A

 La victimisation : stress chronique et système physiologique de réponse au stress altéré (cortisol)
 Victimisation augmente: anxiété, dépression, pensées suicidaires
 Entre le tiers et la moitié des victimes intimident aussi (les enfants les plus rejetés, ayant subi pire parentage) donc risque problèmes d’ajustement sérieux
 Aider : concept soi, habiletés sociales (amis), comment répondre
* Changer l’environnement: instaurer codes contre l’intimidation, enseigner comment intervenir, surveillance adultes, promouvoir les comportements prosociaux, surveillance des parents (activités internet)

40
Q

D’où provient les stéréotypes de genre?

A

Provient de leurs observations et du traitement des adultes

41
Q

Vrai ou faux? Il y a plus de progrès!: Une majorité d’enfants (Canada, France, ÉU) en
désaccord avec l’idée que les mathématiques sont une matière de “gars”

A

Vrai

42
Q

Comment devient la flexibilité quant aux stéréotypes de genre?

A

Flexibilité des stéréotypes de genre:
« Est-ce que les gars et les filles… »
Chevauchement des caractéristiques M et F (augmente à partir de 7 ans)
Capacité d’intégrer nombreux indices sociaux distincts, réalisent que le sexe ne détermine pas traits, comp.

43
Q

Est-ce que les enfants croient qu’il est acceptable de discriminer les autres sur leur genre? Sur leur ethnie?

A
44
Q

À quoi correspond l’identité de genre, qu’est-ce qui est inclue dans les auto-évaluations?

A

 Correspondance au genre (quel point similaire)
 Satisfaction liée au genre (quel point confortable)
 Pressions à se conformer aux rôles de genre
Si peu similaire et ressent pression: difficultés

45
Q

Que se passe-t-il dans la relation parent-enfant maintenant?

A

École, amis, loisirs… moins de temps avec parents !
 Si parentage a été démocratique, plus facile à cet âge
- pensée logique: raisonnement plus efficace
- plus de respect pour les connaissances du parent
Discuter ouvertement et prise de décision conjointe
enfants plus ouverts au point de vue du parent quand besoin d’obéissance
Co-régulation: graduellement + contrôle à l’enfant

46
Q

Qu’est-ce que la co-régulation?

A

Co-régulation… superviser de plus loin
communiquer attentes
enfants informent
base de coopération, respect mutuel

47
Q

Vrai ou faux? Les parents passent plus de temps avec leur enfant du même sexe

A

Vrai

48
Q

Vrai ou faux? Chaleur/implication + supervision + éviter coercition amènent enfants plus compétents (social et académique)

A

Vrai

49
Q

Comment devient la relation avec la fratrie?

A

 Source de soutien, entraide
 Rivalité augmente âge scolaire (si reçoit moins, en souffre)
 Comparaisons
 plus si même sexe et proche en âge
 effet nocif accentué si parent stressé, si
par père
 Cherche à se distinguer
 Parents bons « médiateurs » ↓ animosité
 Bienfait si bonne relation; risque si conflits
destructeurs

50
Q

Quelles sont les bénéfices d’être enfant unique? Et les difficultés? Sont-ils des enfants gâtés?

A

Non, ils ne sont pas des enfants gâtés.

 Bénéfices : ES, motivation, perf. académique, nb et qualité amitié (mais acceptation groupe pairs un peu plus difficile)

Chine (loi « 1 enfant » dans régions urbaines denses)
Bénéfices cognitifs, académiques, sécurité émotive

51
Q

Combien de couple du même sexe deviennent parents? D’où proviennent les enfants généralement? Ces enfants sont-ils différents?

A

20 à 35% des couples ♀ sont parents
5 à 15 % des couples ♂
(majorité, d’un mariage hétérosexuel antérieur)
Études:
Parents aussi engagés et efficaces (même parfois plus)
Enfants: même santé mentale, relations avec pairs, rôle de genre, qualité de vie

52
Q

Que révèle l’étude sur les parents du même sexe et l’ajustement des enfants?

A

Études échantillons nationaux: ajustement des enfants relié à autres facteurs que l’orientation sexuelle des parents

Relation parentale chaleureuse, école soutenante et relations positives avec d’autres familles homosexuelles peut protéger contre les effets négatifs des moqueries/harcèlement des autres enfants.

53
Q

Qu’est-ce que la différence entre une personne célibataire, un cohabiting couple, un parent monoparental?

A

Confusion possible: «Non-marié»= célibataire

« Cohabiting couples » : Couples non-mariés (plus communs chez couples jeunes et peu éduqués) = moins stables que couples mariés.

Parent élève enfant seul (vs. « cohabiting couples »)
Vaste majorité (90%) sont des mères

Taux mères adolescentes a diminué; taux adulte a augmenté

54
Q

Pourquoi le taux de parent célibataire est plus élevé au ÉU dans les familles afro-américaines? Que pouvons-nous dire de l’implication paternelle?

A

ÉU: plus probables au sein familles afro-américaines (non-mariée et/ou sans co-parent)

Taux + élevé surtout dû aux emprisonnements et mortalité

Parmi ceux qui demeurent dans la communauté:
En tant que père qui co-habitent (de + en +) :
Autant impliqués, même plus, que pères d’autres ethnicités

55
Q

Quels sont les enjeux en tant que mère célibataire? Et l’absence de l’implication du père?

A

Être mère célibataire augmente difficultés financières

Celles-ci liées problèmes ajustement enfants
Pas de père impliqué:
- plus problèmes cognitifs
- plus antisocialité
(c. faible SSE mais mariés)

Bénéfices si père soutenant :
↑ risque trouble de conduite chez enfants si père antisocial

56
Q

Quelles sont les tendances quant au divorce? Qu’est-ce que cela implique?

A

Taux ont augmenté entre 1960 et 1985, puis plateau

Enfants passent en moyenne 5 ans famille monoparentale

Divorce ≠ 1 événement
= transition, associée plusieurs changements
Stressant pour les enfants, ↑ risque probl.
ajustement, mais plupart s’adaptent bien

57
Q

Quelles sont les conséquences immédiates quant au divorce?

A

 Conflits
 Diminution revenus, déménagement
 Stress, dépression, anxiété maternelle,
désorganisation à la maison
 Quantité/qualité contact père diminuent souvent, (surtout si conflit)
 Discipline moins positive
20 à 25% des enfants présentent problèmes sévères (c. 10% familles intactes)

58
Q

Selon quels facteurs la réaction au divorce des parents varient?

A

Réactions varient selon:
 Âge de l’enfant
Plus jeunes se blâment; anxiété, colère;
Plus vieux peuvent réagir fortement, surtout si conflit intense et faible supervision;
Certains aînés aident, mais risque si demandes exagérées

 Tempérament
Divorce accentue problèmes des enfants « difficiles »

 Sexe : plus risque pour garçons, probl extériorisés, défi pour parents avant et après divorce
Moins coping et moins de soutien émotif reçu

59
Q

Quelles sont les conséquences à long-terme du divorce? Qu’est-ce qui peut aider?

A

Améliorations ajustement pour plupart, en moins de 2 ans,
mais scores moins élevés (c. famille intacte):
 ES, compétence scolaire, socio-affective
 Temp. diff. : risque décrochage, dépression, antisocialité
 Problèmes intimité, sexualité
Certains : probl. relationnels long-terme

L’ajustement est meilleure lorsque bonne qualité de parentage + Entraînement pour mères : progrès LT relation, coping enfant

60
Q

Que pouvons-nous dire sur la garde de l’enfant après le divorce?

A
  • Quand mère a la garde, le contact avec père est important
  • Pour garçons, vont mieux quand père a garde

 Garde partagée:
les deux parents ont autant poids pour prendre décisions
- enfant vit chez l’un, voit autre régulièrement
Succès dépend du coparentage efficace

 Soutien $ du parent absent
Plus probables pères paient part quand visites nombreuses et voient enfants souvent
Contact avec enfant favorise aussi meilleure coparentalité

61
Q

Qu’est-ce qui est pire que le divorce? Qu’est-ce que le divorce lié à l’insatisfaction conjugal apporte?

A

 Famille intacte mais conflictuelle serait pire que divorce
Mais plus de divorces suite à insatisfaction modérée… enfants très confus, fâchés

62
Q

Qu’est-ce qui aide les enfants à s’ajuster au divorce?

A

Ce qui aide les enfants: Bon coparentage (soutien de autre parent) et soutien de famille élargie, pairs, profs, etc.

63
Q

Comment la médiation et l’éducation parentale aident les familles durant le divorce?

A

 Médiation: rencontres pour diminuer les conflits
Associée à coopération/implication parentale; bien-être enfants et parents

 Éducation parentale: Résolution conflits, coparentage coopératif et bien-être enfants
Effets sur coopération parentale

64
Q

Les familles recomposées apportent un risque sur les problèmes d’ajustement vs un mariage intact. Quelles sont les différences entre une famille recomposée de la mère et son conjoint vs le père et sa conjointe?

A

Mère et son conjoint
 Plus fréquent
 Les garçons s’adaptent bien (fin coercion de mère)
 Les filles s’adaptent moins bien (fin lien intime mère)
 Les enfants plus vieux réagissent plus fortement (injustice, enfreint liberté)

Père et sa conjointe
 Mène souvent à moins contacts avec père
 Les enfants qui vivent avec père réagissent mal (souvent enfants difficiles)
 Filles et belle-mère:
Adaptation moins facile (lien père, loyauté mère), mais s’améliore avec temps

65
Q

Comment pouvons-nous aider les familles recomposées?

A

 Éducation, counseling
- Nouveau rôle: graduellement
- Relation chaleureuse pour débuter
- Constance, cohérence, attentes réalistes

66
Q

Que pouvons-nous dire sur le taux de divorce dans une 2e union?

A

Taux divorce plus élevé pour 2e unions…
Plus enfants doivent vivre transitions, plus risque problèmes ajustement

67
Q

Que pouvons-nous dire sur le travail chez la mère si elle aime son travail et reste en plus impliquée auprès de son enfant?

A

 Meilleure estime de soi
 Relations familiales et avec les pairs
 Meilleures notes
 Moins de stéréotypes de genre
(filles: rôle/image compétence féminine

68
Q

Que pouvons-nous dire sur l’implication paternelle?

A

 Plus d’implication paternelle:
Meilleur QI, perf scolaire
Maturité sociale, flexibilité rôles de genre
Santé mentale à âge adulte

69
Q

Si le travail de la mère est stressant, quels sont les impacts sur l’enfant?

A

 Si travail = fardeau stressant, risque parentage inadéquat

 Trop heures, horaire atypique, atmosphère difficile:
- Lié à parentage de moindre qualité,
- Moins bon dév. cognitif
- Plus probl. comp.

  • Effets pires si journées de mères de faible SSE sont longues et drainantes (dépression, parentage rude)
70
Q

Que pouvons-nous dire sur les services de garde?

A

 Important même au primaire, de qualité
 Besoin supervision, surtout avant 10 ans
 Personnel formé, activités structurées
enrichissantes … meilleur ajustement scolaire et socio-affectif (vs. seul « self-care » ou non-structuré), surtout si faible SSE