Cours 6 : Période préscolaire - Développement Socio-Affectif Flashcards

1
Q

Quel est le rôle des émotions?

A

Elles jouent un rôle primordial dans les relations, l’exploration du monde, découverte de soi. Ce sont des informations pertinentes nous donnant des informations sur nos besoins, nos motivations, etc.

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2
Q

Vrai ou faux? Les émotions font parties intégrante des systèmes dynamiques d’action des bébés, donne l’énergie comme un moteur de développement, se complexifient et se raffinent

A

Vrai

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3
Q

Comment pouvons-nous lire les émotions du bébé?

A

On tient compte de la vocalisation, des gestes, des expressions faciales, la posture, le ton de voix, la gestuel des mains et des doigts

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4
Q

Vrai ou faux? À travers le monde, tout autour du globe, l’association des expressions à des émotions est vue de manière universelle, de sorte que la peur ne sera pas vu comme de la joie par exemple

A

Vrai

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5
Q

Quel est le risque lorsque nous tentons de déduire les émotions du bébé seulement à travers les expressions faciales?

A

Cela peut nous induire en erreur:
Par exemple: falaise visuelle = pas d’expression faciale de peur, mais il n’y va tout de même pas
Bébé aveugle = peu d’expression faciale
Une expression faciale pourrait présenter diverses émotions (ex. Sourire)

De là l’importance d’utiliser des indices situationnels pour les interpréter

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6
Q

Comment les émotions se complexifient dans le développement ?

A

Les émotions se complexifient avec le développement et la coordination des capacités (développement du SNC) et avec les expériences, les buts, les contextes changeants.

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7
Q

Comment se passe les premières apparitions des émotions de base ?

A

Début: 2 états : Attirance ou retrait
Les expressions deviennent de + en + organisées (claires) grâce aux reflets, contingences des parents

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8
Q

Expliquez le développement de la joie et des sourires

A

La joie se manifeste lorsque nous réussissons, comme un lien nous unissant aux autres.

Il existe différent type de sourires.

Nouveau-nés: Dodo, repu, caressé…
Vers 1 mois: voir quelque chose de spécial
Vers 2 mois (variation culturelle): sourire social, donc interactif

Les variations culturelles sont présentes dépendant de ce qui est encouragées et valorisées dans la culture

Le rire apparaît entre 3-4 mois: suite à une sensation forte puis + subtile

Les rires et sourires apparaissent davantage avec les gens familiers (vers 6 mois) et nous manifestons différents sourires vers l’âge de 1 an

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9
Q

Expliquez le développement de la colère

A

Se développe à partir de 4 à 6 mois dans des situations variées
Augmente jusqu’à 2 ans
Les capacités augmentent, comportement intentionnel… veut contrôler ses propres actions et leurs effets. Cela vient de l’exposition à + de situation et se faire dire non souvent = + de colère vécue

La colère a une valeur adaptative: se défendre, surmonter des obstacles, motiver l’adulte à venir et le consoler

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10
Q

Vers quel âge généralement apparaît le sourire social?

A

Vers 2 mois

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11
Q

Expliquez le développement de la tristesse

A

À partir de 2 mois, situations variées
 Moins fréquent que la colère
Tristesse surtout si privé d’affection (personne, relation)
Étude: visage immobile ou triste de l’adulte
bébé tente de le faire réagir… pleure, se retire
(même réaction, bébés de plusieurs pays)
N.B. absence communication = grand risque pour dév. Lorsque pas de réparation avec de moment positif

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12
Q

Expliquez le développement de la peur

A

 À partir de 6 mois, quand nouveau (jouet, endroit)
 Augmente jusqu’à 2e année
 Peur de l’étranger (la plus fréquente)
- nuances: tempérament, style de l’étranger, culture, expériences passées
(ex.: Aka et Nso c. Bedouins) Donc socialisation
 Valeur adaptative: bébé peut se déplacer, explorer… mais ne va pas trop loin! Autour du parent, sa base de sécurité

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13
Q

Comment se passe le développement de la compréhension des émotions des autres?

A

Dès premiers mois: Imite les expressions faciales
“contagion émotive” et/ou conditionnement opérant
3 mois: sensible à l’échange, sa structure, a des attentes
4-5 mois: distingue émotions (pos. c. nég) voix, puis visage
6 mois: associe voix et visages
7 mois: traite indices de façon unifiée (comme adultes)
émotion a un sens, en tant que réaction à qqchose

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14
Q

Quand et comment se développe la référence sociale?

A

8 à 10 mois: Recherche info de quelqu’un de fiable lors d’une situation incertaine
 L’émotion du parent influence son comportement (ex.: traverse falaise?)
 Voix = plus efficace (avec ou sans expression faciale)
 Peut comparer sa propre réaction à celle des autres
Étude: biscotte ou brocoli ? (14 mois c. 18 mois)
*** plus que réagir aux émotions de l’autre… utiliser
signaux (guide actions; comprendre intentions autrui)

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15
Q

Quelles sont les émotions reliées à la conscience de soi? Comment émergent-elles?

A

-Honte, embarras
-Culpabilité
-Fierté
-Envie

Ce sont les émotions permettant de nous distinguer des autres

Elles émergent entre 18 et 24 mois:

  • Concience du soi (individu unique, séparé)
  • Aussi besoin de l’adulte, savoir quand les ressentir
     Rôle : accomplissement, morale
  • Variation culturelle (ex. Asie c. Occident)
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16
Q

Quelles sont les 4 émotions de base du cours?

A

Joie
Colère
Tristesse
Peur

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17
Q

À quoi contribue l’auto-régulation émotive?

A

Contribue à l’ajustement cognitif et social pour atteindre nos buts

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18
Q

Qu’est-ce que nécessite l’auto-régulation émotive?

A

Nécessite le contrôle volontaire

Nécessite le développement du cortex préfrontal, support de l’environnement aussi

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19
Q

Comment se passe le développement de l’auto-régulation émotive?

A

Progrès grâce au développement du cortex cérébral et à
l’assistance des parents.
 Nourrisson: dépend du parent (calmer, distraire, cajoler)
 2 à 4 mois: interactions face à face, montre objets
« exerce » tolérance en évoquant plaisir + ajuste intensité
 3 mois: peut réorienter son attention, se réconforter
 6 mois: communique mieux besoins; se déplacer est utile
(s’approcher ou s’éloigner)
 Vers 1 an: outient davantage attention

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20
Q

Vrai ou faux? Ce n’est pas grave de laisser un bébé pleurer longtemps

A

ne pas aider bébé, qui ne peut
s’auto-réguler: enfreint le
développement de cette habileté
(dév. structures SNC est affecté)

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21
Q

Que pouvons-nous dire sur l’auto-régulation et les différences culturelles et sexuelles?

A

Dès l’âge de 1 an, nous pouvons observer les différences sexuelles et culturelles: par exemple, nous laissons plu de place aux filles de vivre leurs émotion que les hommes, certaines cultures manifestent plus d’ouverture que d’autres aux émotions

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22
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Différences individuelles « stables » au niveau de la réactivité et de l’auto-régulation, tôt dans la vie.
 Réactivité:
Rapidité et intensité des émotions, de l’attention et des activités motrices.
 Auto-régulation:
Stratégies pour réguler cette réactivité
Serait la pierre angulaire de le personnalité

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23
Q

Vrai ou faux? Tempérament augmente risque de problèmes psychologiques ou protège de l’impact du stress familial

A

Vrai

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24
Q

Quels sont les 3 types de tempérament?

A

 Facile (40%): régulier, humeur pos., s’adapte facilement
 Difficile* (10%) : irrégulier, humeur nég./intense, accepte difficilement changement
 Lent à s’adapter (15%): agit/réagit peu, humeur nég., s’adapte lentement
 (35% ne sont pas catégorisés)

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25
Q

Qu’est-ce que le Modèle de Rothbart?

A
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26
Q

Face à la nouveauté, comment un bébé inhibé et timide réagit par rapport à un bébé désinhibé et sociable?

A

 Inhibés/timides: émotions nég. / retrait
 Désinhibés/sociables: émotions pos. / approche

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27
Q

Selon Kagan, qu’est-ce qui influence le développement de la timidité?

A

Ce qui différencient les enfants timides, face à la nouveauté:
 Activité amygdale*, du cortex frontal (droit)
 Rythme cardiaque, pression sanguine
 Cortisol salivaire, pupilles dilatées, bout doigts froids
*L’amygdale traite infos sur nouveauté et émotions
Parentage : affection, soutien, demandes appropriées c. froid, intrusion ou surprotection

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28
Q

Que pouvons-nous dire sur la stabilité du tempérament et des capacités du contrôle volontaire?

A

Faible durant petite enfance, le tempérament se développe!
Prédiction LT plus fiable si temp. T1 est mesuré > 3 ans
Ex. L’irritabilité diminue chez certains, avec l’auto-régulation
Le sens du niveau d’activité change (bébé: mal; bambin: bien)
 Capacité du contrôle volontaire
- Grands progrès 2.5 à 3 ans (dév. rapide aires du cortex préfrontal)
Ex: performance plus constante: ex. chuchoter, « Jean dit »
- Influence du type et de l’intensité de l’émotion à réguler

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29
Q

Que pouvons-nous dire sur les différences culturelles et de genre quant au tempérament?

A

Selon la culture, les manières d’élevé l’enfant varient et donc, ce qui est valorisé comme valeur et attitude dans la société reflète en partie le tempérament.

Selon le genre, la socialisation genrée, les garçons tendent à être + irritable, impulsif et actif alors que les filles sont + timide, ont + de contrôle volontaire, coopérative.

L’encouragement des parents peut varier ce vers quoi l’enfant va devenir

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30
Q

Que pouvons-nous dire sur la susceptibilité différentielle?

A

Tous les bébés bénéficient du parentage soutenant (ex. progrès en régulation émotive), mais ce sont les bébés
ayant un tempérament difficile* qui en bénéficient le plus (gains sont plus grands)
Le piètre parentage enfreint le développement de tous les bébés (ex. agressivité), mais ce sont les bébés ayant un tempérament difficile* dont le développement est le plus sévèrement affecté
5-HTTLPR (sur chromosme 7): risque tempérament difficile*
 Plasticité accrue, impact sur effet des interventions (?!)

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31
Q

Comment les parents voient leurs enfants quant à leur tempérament? Qu’est-ce qui varie avec la vision des chercheurs?

A

Fratrie: Parents voient leurs enfants plus distincts les uns des autres qu’ils ne le sont
Jumeaux MZ perçus comme moins similaires que par les chercheurs (très similaires)
Jumeaux DZ perçus comme opposés (c. assez similaires)
 Accent sur différences influence les pratiques parentales
 Plus tard, enfants chercheront à se distinguer

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32
Q

Que pouvons-nous dire sur le goodness-of-fit (ajustement)?

A

 Quand tempérament de l’enfant interfère avec adaptation, parents doivent contrecarrer ses dispositions avec douceur
Il s’agit, pour le parent, de s’ajuster en créant un milieu qui reconnaisse le tempérament de l’enfant, tout en
encourageant un meilleur fonctionnement
Parfois c’est tout naturel (ex.: on se ressemble! il est fin!)
… Parfois, ça demande beaucoup d’efforts

Cependant, un aspect important de l’ajustement (fit) est l’effort délibéré que fait le parent pour s’ajuster aux tendances naturelles de son enfant

33
Q

Qu’est-ce qui arrive si un parent ne s’ajuste pas? Et s’il s’ajuste?

A

Quand le parent ne s’ajuste pas, l’enfant « difficile » reçoit pratiques punitives, accentuant ses difficultés, qui stressent les parents davantage… (cercle vicieux)
Par contre, si le parent s’ajuste et fait preuve de sensibilité, constance, les difficultés peuvent diminuer

Autres influences sur ce parentage efficace:
Problème de santé mentale des parents, stress financier, satisfaction conjugale, valeurs culturelles

34
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

Lien affectif durable avec un individu dont on a besoin, qui n’est pas aisément remplaçable, vers qui on se tourne en période de détresse, dont on croit qu’il est en mesure de nous protéger, de nous aider et dont on n’apprécie pas se séparer.

35
Q

Que dit Freud par rapport au lien mère-bébé?

A

Que c’est la base des autres relations

36
Q

Que révèle l’expérience de Harlow (singes et mères substitues)?

A

Singes : mères substituts (1 en tissu; 1 en fil
de fer): Les petits préfèrent la 1re (douce) à la 2e (dure et froide), même si cette dernière tient le biberon.

37
Q

Qu’est-ce que la théorie éthologique de l’attachement et nommer un auteur

A

Bowlby
Ce lien spécial, ne peut être compris que dans contexte de l’évolution
Retient idée de Freud, que ce 1er lien intime a un gros impact
+ idée imprégnation (Lorenz; bébés oies)
* bébés humains ont des comportements innés qui gardent parent tout près: protéger du danger soutenir l’exploration (dév. compétence)

38
Q

Quels sont les 4 étapes du développement de l’attachement?

A
  1. Préattachement
  2. Émergence de l’attachement
  3. L’attachement proprement dit
  4. Formation relation réciproque
39
Q

Qu’est-ce que le préattachement?

A

Dure entre 0 et 6 semaines
Serre doigt, sourit, pleure…
Reconnaît voix, odeur, visage de maman
- Ok si elle part

40
Q

Qu’est-ce que l’émergence de l’attachement?

A

Entre 6 semaines à 6-8mois)
Répond différemment à la personne familière
Sentiment de confiance (« elle répondra si j’ai besoin »)
- Encore ok si elle part

41
Q

Qu’est-ce que l’attachement proprement dit?

A

Entre 6-8 mois et 18-24 mois)
Lien d’attachement est évident!
La préfère, sa base pour aller explorer

Proteste si elle part (de + en + entre 6 et 15 mois)
* Anxiété de séparation

42
Q

Qu’est-ce que la formation relation-réciproque?

A

Entre 18 et 24 mois
Proteste moins, car comprend mieux allées et venues (langage, représentation…mieux prédire retour)

43
Q

Le modèle interne des 4 étapes de formation de l’attachement sert à …

A

Cette image sert de modèle interne (ensemble d’attentes) à propos:
- disponibilité
- chance être soutenu (si stress)
- interaction avec ces figures
 Une partie essentielle de la personnalité
 Un guide pour toutes relations futures !
* On peut réviser notre modèle (capacités,
interactions)

44
Q

Qu’est-ce que dit l’étude du modèle interne?

A
45
Q

Pour mesurer l’attachement, il est possible d’effectuer les étapes de la situation étrange de Ainsworth. Quelles sont les 8 épisodes? (déroulement)

A
46
Q

Quels sont les 4 types d’attachement? Décrivez les

A

 Sécurisant = 60%
 Le parent est considéré comme une base de sécurité; recherche active du contact avec lui à son retour.
 Évitant = 15%
 Semble indifférent au parent, se sépare sans problème de ce dernier, et évite le contact lors de la réunion.
 Résistant / ambivalent = 10%
 Recherche la proximité avec le parent, explore peu. Est en détresse quand quitte, puis collant + colère à la réunion.
 Désorganisé = 15%
 Type qui reflète la plus grande insécurité. À la réunion, l’enfant se montre souvent confus, et présente des comportements contradictoires.

47
Q

Pour évaluer l’attachement, quelle autre méthode pouvons-nous prendre pour les enfants entre 1 an et 5 ans? Décrivez là

A

Méthode du Q-Sort
 Se base sur l’observation à la maison, de plus de 90 comportements.
 Par parent ou autre observateur, bien formé
 Reflète bien relation, au quotidien
 Mais nécessite beaucoup de temps et ne permet pas de différencier les différents types d’attachement insécurisant.

48
Q

Que pouvons-nous dire sur la stabilité de l’attachement?

A

 Dépend du type
 Stabilité… surtout si sécurisant et désorganisé
 Stabilité, surtout classe moyenne (SSE moyen)
SSE faible: de sécurisant à insécurisant
ou d’un type insécurisant à un autre
 Changements négatifs associés événements de vie difficiles

49
Q

Que pouvons-nous dire sur la comparaison interculturelle quant aux réactions à la Situation Étrange?

A

Le type sécurisant est le + commun
Observations interprétées avec précaution dans autres cultures:
peut-être dues aux différences culturelles,
croyances et pratiques parentales

49
Q

Quels sont les facteurs influençant la sécurité et l’attachement?

A

 Disponibilité donneur de soin
 Qualité des soins
-Soins sensibles et chaleureux
-Synchronie interactive
 Caractéristiques du bébé
 Contextes familiaux
 Propre modèle interne des parents

50
Q

Que pouvons-nous dire sur les enfants ayant grandit dans un orphelinat avec une grande rotation du personnel et la disponibilité?

A

 Situations extrêmes, empêchent de créer un lien avec un adulte… dév. émotif normal est compromis
 Bon ratio adulte enfant à l’orphelinat… mais grand roulement personnel…plus de « 50 donneurs de soins » en 4 ans!
Adoption tard (> 4 ans) capable de s’attacher à parent adoptif
Mais difficultés d’attachement (ex. désir attention, amitié non-discriminée, n’utilise pas parent lors stress, peu d’amis)

51
Q

Quant à la disponibilité, qu’est-ce qu’on apprend de l’étude de la privation extrême de l’orphelinat Europe Est?

A

 Difficultés d’attachement, problèmes sociaux, santé mentale (plusieurs sphères)
 Difficulté interprétation émotions des autres, dès 7 mois, toujours présente âge préscolaire
Anomalies correspondantes:
- Activité cérébrale
- Volume de l’amygdale

52
Q

Qu’est-ce que la synchronie interactive?

A

Comme l’accordage affectif
Communication qui distingue bébés sécures des autres
- Réponse qui reflète, s’harmonise, « danse émotive »

53
Q

Décrivez les comportements parentaux associés aux patrons d’attachement

A
54
Q

Est-ce que la prématurité est un facteur risqué pour développer un attachement insécure?

A

Non, pas forcément.
Risque seulement si aussi accompagné de difficulté au niveau du SSE ou de la santé psychologique de la mère
→ moins de sensibilité
→ plus d’attachement insécure

55
Q

Qu’est-ce que le chromosome 5-HTTLPR peut amener?

A

Risque attachement insécure
si mère peu sensible ou autre problème parentage

56
Q

Qu’est-ce que la perte ou trauma non-résolu de la mère peut apporter?

A

Risque attachement désorganisé
seulement chez bébés ayant un certain marqueur génétique
(lié impulsivité/hyperactivité)

57
Q

Quel est l’héritabilité de l’attachement?

A

0.0

58
Q

Que pouvons-nous dire sur l’attachement dans la fratrie?

A

Même patron d’attachement chez deux tiers des frères/sœurs, même s’ils diffèrent souvent en tempérament!
La plupart des parents ont dû s’ajuster aux besoins de chacun

59
Q

Quelle intervention pouvons-nous réaliser lorsque nous voulons maximiser les chances de développer un attachement sécure?

A

Sensibilité et discipline efficace
Réduction - réactivité du stress du bambin (cortisol)
- comportements perturbateurs
Particulièrement efficace si marqueur DRD4 (plus
susceptibles)

60
Q

Vrai ou faux? L’adversité est tout le temps risqué

A

Faux.
- Maintien du parentage sensible malgré adversité = protecteur
- Importance du soutien social

61
Q

Qu’est-ce que le modèle interne du parent peut faire comme lien, même si ce n’est pas nécessairement direct?

A

 Nos souvenirs (reconstruits)
 La façon dont on voit notre propre enfance est associée
au type d’attachement de nos enfants
 Équilibre et objectivité (protecteur)
 Confusion, colère, nie importance (risque)
Pas enfance comme telle,
…compréhension, recul, pardon, intégration

62
Q

Quelques études suggèrent risque insécurisant si temps plein
avant 1 an; mais grande étude longitudinale NICHD: _________

A

dépend expériences familiales et à la garderie

63
Q

Que pouvons-nous dire sur le service de garde, l’attachement et l’ajustement ultérieur?

A

Habiletés sociales : qualité de garderie est protecteur
Meilleures: garderie et foyer familial de bonne qualité
- - garderie de bonne qualité; foyer de piètre qualité
Pires : garderie et foyer familial de piètre qualité
Longues heures est un facteur de risque, si piètre qualité (effet des heures disparaît en Australie, Norvège)

Stress (cortisol) ↑ souvent au cours d’une journée en garderie
Pire chez enfants craintifs
Attachement sécure à éducatrice?
Cortisol diminue au cours de la journée!
Petit ratio, petit groupe, l’éducatrice formée en dév… favorise interactions positives, attachements sécures, et développement favorable

64
Q

Que pouvons-nous dire sur l’attachement du père?

A

 Bébé sourit autant à papa que maman
 Si détresse, va vers mère (avant 1 an) mais cette préférence décline au cours de la 2e année
 Soins sensibles et synchronie du père contribuent à la sécurité d’attachement
 Styles différents (M: exprimer affection, soins phys.
P: jouer/stimuler/surprendre)
 Dévouent plus de temps aux enfants (2 travaillent)
+ si bon coparentage
+ si relation maritale bonne

 L’implication affective du père prédit les compétences émotives, cognitives et sociales ultérieures aussi fortement (sinon plus) que celle de la mère.
 L’implication affective s’exprime souvent à travers le jeu.
 Jeu sensible et confiance
 Temps passé près bébés et lien entre parents (ex. famille Aka)

65
Q

Que pouvons-nous dire sur l’attachement avec les grands-parents?

A

 Depuis les 20 dernières années, les familles dont les grands-parents jouent le rôle de premières figures de soins ont augmenté.
 Dans plusieurs cas, en réponse à une période stressante pour la famille.
 Les grands-parents forment un attachement significatif avec leurs petits-enfants en dépit des problèmes qu’ils
peuvent rencontrer. (fatigue, inquiétude, dépression)…
 Cet attachement a un effet protecteur
pour l’enfant.

66
Q

Que pouvons-nous dire sur l’attachement et la fratrie?

A

 80% des enfants nordaméricains grandissent avec
au moins un frère ou une soeur
 Typiquement, sécurité d’attachement décline, surtout si
> 2 ans, si stress chez mère

67
Q

Comment pouvons-nous diminuer les répercussions de l’attachement sur un enfant aîné lorsque les parents ont un 2e enfant?

A

 Passant du temps avec l’aîné/e
 Gérant les comportements des enfants avec patience
 Discutant des besoins et des désirs du bébé
 Étant de bons modèles de résolution de problèmes

68
Q

Que pouvons-nous dire sur la socialisation avec les pairs?

A

 Premiers « gestes sociaux » augmentent au cours de la 1re année
 Entre 1 et 2 ans, + interactions, + réciprocité
 Sociabilité prédite par:
-Lien avec parent sensible
-Garderie de bonne qualité
 Associée à: compétence soc. future (préscolaire)

69
Q

Que pouvons-nous dire sur l’attachement et le développement ultérieur?

A

 Un attachement sécurisant est parfois associé à une meilleure adaptation (pré-scolaire, scolaire)
 Résultats varient… la continuité des soins que reçoit l’enfant détermine si l’attachement sera lié à l’ajustement.
Enfants de 1 à 3 ans…
 Sécure, suivi de Sensibilité= super
 Insécure, suivi d’Insensibilité: = pire
 Insécure mais Sensibilité: « récupéré! »

70
Q

Qu’est-ce qui permet de comprendre que nous sommes une personne distincte de notre environnement?

A

Comprendre que les gens et les choses ont une existence stable et indépendante… implique la compréhension du soi en tant qu’entité séparée et permanente

71
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi en tant que bébé?

A
72
Q

Comment est la conscience de soi à 18-20 mois et 2 ans?

A

Miroir !
 Bambins, point rouge sur le front…
> 18-20 mois: touche (conscience de son apparence unique)
Vers 2 ans: se pointe, se nomme
ex.: « moi! » « Kitie » se reconnaît !
Meilleure conscience de son corps,
mais encore des erreurs d’échelle !

73
Q

Quelles sont les influences sur la conscience de soi?

A

 Agir sur son environnement
 Attachement type sécurisant
 Attention partagée/conjointe
(compare réactions , référence sociale)
 Variations culturelles

74
Q

Est-ce que la culture impact la conscience de soi? Si oui, comment?

A
75
Q

À quoi peut être associé la conscience de soi?

A

Au développement social et émotif (empathie)

76
Q

Que pouvons-nous dire sur la conscience de soi et de l’obéissance?

A

 Conscience de soi contribue au contrôle volontaire
Se voir comme un être distinct, pouvant décider propres comportements: aide à se contrôler
 La capacité à obéir émerge entre 12 et 18 mois
 Peut revendiquer autonomie en désobéissant
 Obéissance = plus fréquente!
 Auto-contrôle (mesuré par délais de la gratification*) s’améliore avec l’âge, l’attention et le langage

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Q

Comment pouvons-nous aider l’enfant à développer l’obéissance et le contrôle?

A

 Sensibilité et soutien dans les interactions
 Avertir à l’avance des changements d’activités
 Lui offrir plusieurs rappels, mémos
 Approuver quand il maîtrise ses comportements
 Encourager son attention soutenue et sélective
 Soutenir le développement du langage
 Augmenter le nombre, complexité des règles à suivre graduellement