Cours 12 - Agressivité et intimidation (II) Flashcards

1
Q

Violence (Définition)

A

Force intentionnelle. Directe ou Indirecte. Individu ou Groupe. But de blesser ou d’opprimer. S’attaquer au bien-être.

Toute manifestation de force exercée intentionnellement, directement ou indirectement, par un individu ou un groupe, et ayant comme effet de léser, de blesser ou d’opprimer toute personne en s’attaquant à son intégrité, à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens.

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2
Q

L’__________ est donc une forme de violence. Toutefois, tout acte de violence n’est pas de l’__________.

A

L’intimidation est donc une forme de violence. Toutefois, tout acte de violence n’est pas de l’intimidation.

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3
Q

Critères de l’intimidation :

A

a. Répétition
b. Intention négative
c. Déséquilibre de force
d. Émotions différentes

  1. Il doit y avoir des gestes négatifs répétitifs et constants contre la victime.
  2. L’intention de l’intimidateur doit être négative et volontaire.
  3. Il doit y avoir un déséquilibre de force entre l’intimidateur et la victime (ex. : en âge, en nombre, un sentiment de supériorité).
  4. Il doit y avoir une différence entre les émotions ressenties par l’intimidateur et la victime à la suite d’un incident d’intimidation.
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4
Q

_________ des enfants sur la planète serait victime d’intimidation.

Pour ____ % de ces enfants, cette intimidation serait sévère (plusieurs fois par mois).

A

Un tiers (1/3) des enfants sur la planète serait victime d’intimidation.

Pour 11% de ces enfants, cette intimidation serait sévère (plusieurs fois par mois).

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5
Q

Les enfants victimes d’intimidation (3 conséquences) :

A

Les enfants victimes d’intimidation :
… plus de troubles intériorisés (dépression, choc post-traumatique, anxiété).
… plus de troubles somatiques.
… plus de risque d’abandonner l’école.

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6
Q

Conflit (Définition)

A

État incompatible entre les désirs de deux personnes et de leurs buts respectifs.

Une personne veut une chose, alors que l’autre veut autre chose.
= Désaccord

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7
Q

Dans un conflit, les opposants (2 points) :

A

Dans un conflit, les opposants :
… sont habituellement de forces égales.
… n’ont pas l’intention de blesser l’autre.

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8
Q

Contrairement à l’intimidation, les conflits impliquent généralement des _______________ et l’intention est de faire prévaloir son ______ ou ses ______, et non pas d’humilier l’autre personne.

A

Contrairement à l’intimidation, les conflits impliquent généralement des opposants de forces égales et l’intention est de faire prévaloir son désir ou ses objectifs, et non pas d’humilier l’autre personne.

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9
Q

Deux types d’intimidation :

A
  1. Intimidation directe
  2. Intimidation indirecte
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10
Q

Intimidation directe

A

Implique des gestes tels que frapper, pousser, injurier, taxer, menacer, etc.

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11
Q

Intimidation indirecte

A

Implique des rumeurs, parler dans le dos, etc.

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12
Q

Cyber-intimidation (Définition)

A

Mettre des vidéos en ligne, envoyer et publier des messages, etc.

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13
Q

Cyber-intimidation (3 points)

A
  1. Caractère anonyme permet une désinhibition qui laisse place à des gestes beaucoup plus graves qu’on le ferait en société.
  2. La notion de répétition prend tout son sens sur internet.
  3. La fréquence et les sources de harcèlement se multiplient rapidement.

FAR : Fréquence, Anonymat, Répétition

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14
Q

Avec la cyber-intimidation, ce qui change c’est le _____________ mis à disposition de l’intimidateur : plus __________ et plus __________.

A

Le geste d’intimidation est le même. Ce n’est pas différent.

Ce qui change c’est le moyen mis à disposition de l’intimidateur : plus puissant et plus anonyme.

Ce n’est pas l’internet qui est la source de la cyber-intimidation, mais c’est un moyen qui y contribue.

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15
Q

2 types de victimes :

A
  1. Victimes passives
  2. Victimes provocatrices
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16
Q

Victimes passives

A

Les victimes passives :
- sont généralement hors-normes (habillement, style…)
- ont tendance à s’isoler
- peuvent manquer d’habiletés sociales (affirmation, autonomie)
- peuvent manquer de confiance (perception de soi négative)
- vont accumuler beaucoup avant de signaler leur détresse.

17
Q

Victimes provocatrices

A

Les victimes provocatrices :
- sont généralement immatures et impulsives
- manquent de confiance
- ont tendance à mentir et se mettre à dos tant les adultes que les autres enfants

Il est donc difficile pour elles de trouver de l’aide puisque les adultes peuvent avoir le sentiment qu’elles méritent en partie ce traitement.
« Les ptits criss »

18
Q

Les études __________ montrent que, même si dans certains cas, le manque __________ des victimes mène à __________, dans la grande majorité des cas, c’est __________ qui mène à un __________

A

Les études longitudinales montrent que, même si dans certains cas, le manque d’habiletés sociales des victimes mène à l’intimidation, dans la grande majorité des cas, c’est l’intimidation qui mène à un déficit de l’adaptation sociale.

19
Q

Effets biologiques de l’intimidation

A

Caractère chronique et répétitif → Stress prolongé et intense → Stress chronique → Trop ou pas assez de libération de cortisol → Modification des cellules du cerveau (ex. : hippocampe) → Hypersensibilité du système endocrinien → Augmentation de la vulnérabilité

Le caractère chronique et répétitif de l’intimidation provoquerait un stress prolongé et intense chez la victime puisqu’elle n’arrive pas à solutionner le problème.

Ce stress chronique [stress continu] va affecter le cycle de libération de cortisol (trop haut ou trop bas), ce qui va modifier les cellules du cerveau (ex. : de l’hippocampe).

Cercle vicieux de la pathologie : la victime devient plus vulnérable à toute nouvelle forme ou incident d’intimidation puisque le système endocrinien est devenu hypersensible face aux stresseurs.

20
Q

Différences sexuelles (Filles vs. Garçons)

A

Filles :
- Plus souvent victimes d’intimidations et séquelles plus importantes.
- Plus d’anxiété et de dépression suite à l’intimidation.
- L’intimidation = perçue comme plus stressante.
- Pattern d’hyposécrétion (moins) de cortisol.
- Paradoxe entre ce qui est perçu et ce qui est vécu : perçoivent le stress, mais cessent d’y réagir.
⇒ Plus de stress
⇒ Moins de réaction

Garçons :
- Plus enclins à croire que la situation est temporaire et qu’ils ont le pouvoir de changer les choses.
- Plus de déni : on s’amuse entre amis : « On niaise »
- Pattern d’hypersécrétion (plus) de cortisol.
- Paradoxe inverse : rapportent moins de stress, mais y réagissent davantage.
⇒ Moins de stress
⇒ Plus de réaction

*Pour les garçons, l’intimidation est un événement inattendu, isolé ; à chaque fois, le stress revient parce qu’il est attendu (ce qui crée un « boost » de stress dans le moment).

*Ils se disent moins stressés, mais est-ce qu’il faut les croire? Effet de socialisation… ?

21
Q

Caractéristiques de l’intimidateur :

A
  1. Utilise une agressivité proactive (apprise par modelage ou apprentissage social).
  2. Capacité limitée à gérer les conflits (l’agressivité est la réponse privilégiée face à la frustration ou les délais).
  3. Attribue à tort des intentions hostiles aux autres (les victimes le méritent).
  4. Manque d’empathie envers les « plus faibles » (choisit les victimes qui correspondent à un plus bas statut social).
  5. Exerce son pouvoir sur les autres et les autres doivent lui accorder ce pouvoir.
  6. Il y a habituellement un gain social réel pour l’intimidateur :
    - Admirateurs
    - Inclusion dans un gang
    - Absence d’intimidation à son endroit
22
Q

Exemples de gains sociaux pour l’intimidateur :

A

Il y a habituellement un gain social réel pour l’intimidateur :

  1. Admirateurs
  2. Inclusion dans un gang
  3. Absence d’intimidation à son endroit

*Si on est inclus dans une gang, on n’est pas la victime.

23
Q

L’intimidation se maintien par la présence de ____________.
_____% des situations d’abus se font devant témoins.

A

L’intimidation se maintien par la présence de témoins.
85% des situations d’abus se font devant témoins.

24
Q

Lorsqu’un témoin intervient, l’intimidation arrête en ________ secondes en moyenne.
Seulement ________% des témoins interviennent.

A

Lorsqu’un témoin intervient, l’intimidation arrête en 10 secondes en moyenne.
Seulement 10% des témoins interviennent.

25
Q

Complices (Définition)

A

Complices : participent à l’intimidation
= Ils sont eux aussi des intimidateurs.

26
Q

Il y a plusieurs raisons pour expliquer l’absence de réaction des témoins :

A
  1. La diffusion de la responsabilité sociale (plus il y a de témoins, moins on est porté à intervenir)
  2. Peur d’être victime de l’agresseur.
  3. Incapacité - ne sait pas quoi faire.
  4. Relation entre le témoin, la victime et l’agresseur (ex. : ami proche, membre de notre équipe)
  5. La dénonciation n’est pas un geste socialement valorisé (on ne veut pas être un « snitch »)
27
Q

Intervention

Contrairement à la résolution de conflit où les partenaires sont de forces égales, l’adulte doit être _____________________ afin de mettre un terme à l’intimidation.

A

Contrairement à la résolution de conflit où les partenaires sont de forces égales, l’adulte doit être impliqué tout au long du processus afin de mettre un terme à l’intimidation.

27
Q

Intervention

Il ne faut pas prendre pour acquis que c’est ____________ durant l’enfance et que ça va le rendre plus fort.

L’intimidation :
… n’est pas juste un ________
… est une __________

A

Il ne faut pas prendre pour acquis que c’est normal durant l’enfance et que ça va le rendre plus fort.

L’intimidation :
… n’est pas juste un conflit
… est une situation humiliante

Donc, ce n’est pas juste une question de savoir gérer nos conflits.

28
Q

Intervention

Il faut élaborer le plan d’intervention ___________ et ___________.

La victime doit se sentir comme si elle a une ______________________.

A

Il faut élaborer le plan d’intervention avec la victime et ne pas lui imposer.

La victime doit se sentir comme si elle a une reprise de pouvoir graduelle.

29
Q

Intervention

On doit (3 points) :

A
  1. Nommer le rapport de force avec l’intimidateur et la victime.
  2. Réfuter toutes les justifications de l’intimidateur.
  3. Sanctionner les actions de façon cohérente et consistante.
30
Q

Les parents de tous les enfants impliqués doivent être __________ de la situation.
Une _____________ peut être nécessaire et justifiée même s’il s’agit d’enfants.

Sur le plan _____________, tous les ___________________ doivent avoir un pouvoir d’intervention et une autorité en la matière. S’il y a un _____________, il doit être appliqué.

A

Les parents de tous les enfants impliqués doivent être informés de la situation.
Une plainte à la police peut être nécessaire et justifiée même s’il s’agit d’enfants.

Sur le plan organisationnel, tous les membres de l’école doivent avoir un pouvoir d’intervention et une autorité en la matière. S’il y a un code de vie, il doit être appliqué.

L’ensemble du personnel à l’école doit être en mesure d’intervenir (former les éducateurs, les surveillants, les concierges, etc., car le directeur n’est pas toujours présent).