Cours 13 Novembre 2019 Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre la plainte au criminel VS au civil ?

A

Criminel : poste de police, policier recueil les info et von voir le DPCP (procureur de la couronne) et va regarder si ça vaut la peine de porter des accusation (processus laborieux) et c’est l’état qui poursuit l’individu (c’est la reine) peine: prison, travaux communautaires. Le procureur n’est pas l’avocat de la victime (pas de délais de prescription ex. une personne de 70 ans qui a vécu des AS à l,enfance peut y aller )

Civil : moi comme individu qui poursuit au civil, donc engager un avocat pour poursuivre l’agresseur (le voir comme une balance) dédommagement donc la personne va me donner de l’argent pour les conséquences (le délais de poursuite est de 30 ans pour une agression sexuelle)

*on peut faire les 2 en même temps

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Q

Qu’est-ce que les CAVAC ?

A

CAVAC = « Les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels, présents dans toutes les régions du Québec, sont des organismes sans but lucratif qui offrent des services d’aide à toute personne victime d’un acte criminel, peu importe qu’elle soit adulte ou mineure. » (p. 44)

Organisme qui accompagne les victimes dans toute la trajectoire de services

1 866 532-2822
www.cavac.qc.ca

Mes notes :

Les CAVACS, sont là pour soutenir la victime dans le processus

Informer les gens et les soutenir émotivement

CAVAC : Tout type d’actes criminels plus pour les accompagner que pour faire des thérapies et viennent en aide à tout le monde, peut importe l’âge

CALACS : femmes/ado victimes d’agressions sexuelles

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3
Q

Quel est le rôle de l’IVAC ?

A

IVAC = Indemnisation des victimes d’actes criminels
Soutien et dédommagement financier (ex: perte de journées de travail, dommages psychologiques subis, consultation psychologique)

Pour les enfants et les adultes ayant subi un acte criminel au Québec

Indépendant du système judiciaire
Service très utile, mais qui peut causer certaines frustrations…

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1091548/agressions-sexuelles-victimes- ivac-indemnisations-critiques-delais

Mes notes :

IVAC, VA DONNER DE L’ARGENT POUR PAYER : psychothérapie, toutes les conséquences liés à l’AS (indemnisation pour les victimes d’acte criminel) même pas besoin d’aller dire à la police qu’on a vécu une AS

Indépendant du système judiciaire, mais faut s’y mettre

Limites :
Hors Québec, ça compte pas
Acte criminel est lieu il y a deux ans ou que tu te rende compte de l’acte criminel il y a 2 ans Comment on prouve que ça fait deux ans ? Dans la description des événements, la personne va le justifier
Somme imposable

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4
Q

Comment définir la violence conjugale ?

A
  1. Violence conjugale définie comme une PRISE DE CONTRÔLE :

« La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie. »
- Gouvernement du Québec, 1995
Mes notes :
Prise de contrôle envers une autre personne sans son consentement (peu dénigrer la personne) ce qu’on pense de la violence conjugale (physique, sévère)

mais peut aussi être une violence conjugale situationnelle = réponse innadapté au stress et difficulté de gérer sa colère

Violence comme prise de pouvoir

Chicane de couple : FAUT LE VOIR COMME UN CONTINUUM : relation saine, conjugale situationnelle abusive. FRÉQUENCE, SÉVÉRITÉ, CONFLITS RÉCURRENTS
La chicane de couple c’est plus de prouver qu’on a raison et argumenter le point de vu alors que VC il y a plus de notion de domination

  1. La violence conjugale situationnelle

« La violence conjugale situationnelle survient lors de conflits ou de différends ponctuels entre deux partenaires et résulterait d’une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère issus de conflits dans le couple. Sans présenter un schéma général de contrôle, cette violence s’inscrit plutôt dans une dynamique violente de gestion des conflits. La violence situationnelle peut être mineure ou sévère, fréquente ou isolée. »
- Institut national de santé publique du Québec, 2001-2018
Qu’est-ce qui distingue la violence conjugale d’une chicane de couple?

Mes notes :
Chicane de couple : FAUT LE VOIR COMME UN CONTINUUM : relation saine, conjugale situationnelle, abusive.

Qu’est-ce qui différencie une chicane de couple d’une violence conjugale : FRÉQUENCE, SÉVÉRITÉ, CONFLITS RÉCURRENTS, DOMINATION

Chicane de couple : deux personnes qui veulent faire valoir leur point qui est meilleur

Violence conjugale situationnelle : une personne qui essaie de dominer l’autre

C’est normal de vouloir avoir raison, de débattre son point et des fois d’avoir recours à des gestes violents et ça ne veut pas dire que c’est de la violence conjugale

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5
Q

Quelles-sont les différentes formes de violence ?

A
  1. La violence psychologique :

Dévaloriser l’autre, le rabaisser

Insulter, dénigrer, humilier

Utilisation du chantage et de menaces (se suicider)

Isolement social, contrôle relationnel

Contrôle excessif

Violence envers les objets ou les animaux

IMP : Forme de violence la plus répandue, mais la moins reconnue (plus subtile)

  1. La violence physique :

Coups, gifles, tirer les cheveux, bousculades

Brûlures, morsures, étranglement

Exercer une contrainte physique

Lancer un objet vers l’autre

Utiliser une arme

Homicide

IMP : Forme la plus médiatisée, où le blessures peuvent être déguisées en accidents

  1. La violence sexuelle

Attouchements sexuels et agressions sexuelles

Imposition d’actes dégradants ou de pratiques
sexuelles non désirées

Visionnement ou diffusion de matériel pornographique contre son gré, prostitution contre son gré

Dénigrement sexuel

Transmission volontaire ou par négligence d’ITSS

Coercition reproductive

IMP : Forme de violence la moins dénoncée,
s’accompagne souvent d’autres formes

  1. La violence économique

Contrôle et surveillance des activités économiques

Privation ou contrôle des ressources financières et
matérielles

Création d’une dépendance financière (ex: interdire de travailler)

Dépense excessive qui met en péril le budget familial

Voler de l’argent ou usurpation d’identité

IMP : Forme peu connue, peut être exercée même si la victime occupe un emploi

IMP : L’utilisation de la force, de la manipulation, de pression ou d’alcool
ou drogue sont des tactiques pour exercer de la violence sexuelle

MES NOTES :
Comportement violence physique:
Frapper
Claques
Étrangler
Lancer des objets pour la blesser
Séquestration
Menacer avec une arme
homnicide

Comportements de violence psychologique :
Insultes
Menaces
Manipulation
Dénigrer/rabaisser
Infidèle et porte le blâme à l’autre ex. tu me fais pas confiance, t’exagère…
Isolement social (restreinte activité sociales, l’empêcher de sortir)
Ignorer l’autre/être indiférent (seule ou situation sociale)
Humiliation
Briser les objets qui appartiennent à l’autre
Faire du mal aux animaux
Menace de garder les enfants
séquestration

Comportements sexuels :
AS
Coercition sexuelle et reproductive
Revenge porn
Harcèlement sexuel
Pressions
Intoxications dans le but d’avoir des relations sexuelles
Utiliser la sexualité comme punition (manipulation chantage)
Transmission d’ITSS (ahhh oui je suis clean, mais la personne le sais qu’elle ne l’est pas)

Économique :
Pas le droit de travailler
Refuser l’accès au compte
Son nom est nulle part
Profiter de l’argent de la victime et de la dépenser de manière irresponsable et de la famille
Priver la personne de ressources financières
Prendre l’identité de la personne pour prendre son argent
Forcer la personne à tout payer, l’appart

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6
Q

Quelle est la prévalence de la violence conjugale ?

A

Diffère beaucoup d’une étude à l’autre à cause des différentes mesures utilisées (subie ou perpétrée, quelle forme, à quelle fréquence, depuis combien de temps?)

Des chercheurs québécois recensent que 80 % des adultes en couple auraient subi au moins un acte de violence psychologique dans l’année précédant l’étude

Selon une étude de l’ESG, 4 % des Canadiens et Canadiennes disent avoir vécu de la violence physique et/ou sexuelle par un conjoint ou ex-conjoint dans les 5 dernières années

Les hommes et les femmes seraient aussi nombreux à rapporter des actes de violence conjugale, mais les femmes rapportent en vivre de manière plus chronique et sévère (ex: agression sexuelle, blessure physique, arme)

Mes notes :
Ça arrive dans certaines chicanes de couple qui a des comportements violents

La fréquence est un facteur qui va venir jouer

Faire attention quand on interprètes les données de la violence conjugale

Les femmes en vive plus et de manière plus chronique

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7
Q

Qu’est-ce que la théorie de la symétrie de la violence ?

A
  1. La violence conjugale se perpètre autant par les hommes que les femmes (pas nécessairement d’au sein d’un couple, mais plus dans la société) mais pas de manière symétrique dans un couple
    Les femmes la sur-rapporterais alors que les hommes la sous-rapporterais (plus souvent, les femmes vont avoir peur que ça se reproduise et plus de conséquence)

Qu’est-ce que l’auteure pensait ? : elle présente la théorie, mais elle est en désaccord en raison des limites

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8
Q

Quelles-sont les limites de de l’instrument de mesure Conflit Tactics Scale (CTS)?

A
  1. Limites instruments de mesure sur les conflit dans les couples :

tient pas compte de l’origine des comportements (genre demande pas si ça arrive lors de conflits) et pas le contexte/origine du comportement

Demande pas si la victime à été AS (violence sexuelle est plus taboue

On connaît pas les conséquences

Pas de questions ouvertes et le fait que ce soit énuméré

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9
Q

3- Quelle est l’alternative proposée par Johnson (1995, 2000, 2006) qui est présentée dans l’article d’Allen (2011) pour aller au-delà de ce débat?

A
  1. qu’elle est l’alternative proposée :

Identifier 4 types de profil de dynamique de violence (1.violence conjugale situationnelle – autant d’hommes/femmes qui en fond ex. jalousie) 2. terrorisme intime (comme Ingrid Falaise dans son livre le Monstre et ça ça va être plus les hommes qui vont le faire) 3. contrôle mutuel (presque terrorisme intime mais les deux) 4. Résistance à la violence (on vit de la violence et on répond par la violence pour se défendre)

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10
Q

Quelles-sont les 4 étapes du cycle de la violence ?

A
  1. Tension
    L’agresseur a des excès de colère, menace l’autre
    personne du regard, fait peser de lourds silences.
    La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le
    climat, fait attention à ses propres gestes et paroles.
  2. agression
    L’agresseur violente l’autre personne sur les formes psychologique, physique, sexuel ou économique.
    La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste.
  3. Justification
    L’agresseur trouve des excuses pour justifier son comportement. Peut
    mettre la faute sur la victime.
    La victime tente de comprendre ses explications, l’aide à changer, doute
    de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation.
  4. Réconciliation
    L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou
    de suicide.
    La victime lui donne une chance, apporte son aide,
    constate ses efforts, change ses propres habitudes

Mes notes :

Pour permettre de comprendre comment l’agresseur a mi en place un système pour garder la victime

Perspective féministe donc souvent homme envers femme

Tension : moment où la crise, se prépare, victime qui sent que y,a quelque chose qui cloche, la victime à l’impression de marcher sur des œufs
agression : agresseurs va justifier sur pourquoi elle fait des actes de violences, et
Justification : la victime va intérioriser les paroles de l’agresseur…
Réconciliation (lune de miel): sexualité positive, cadeaux, la personne va changer, va faire une thérapie

Le cycle avance avec le temps, donc de plus en plus fréquent, des fois ça peut prendre des années, des fois c’est beaucoup rapproché… des fois, y’a même plus de lune de miel

S’applique le mieux à lquelle des typologie de Johnson  terrorisme intime

Mettre fin à la relation c’est dangereux…. Peur des représailles pour soi et pour les enfants

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11
Q

Quels-sont les 4 facteurs de maintien ?

A

Pourquoi les personnes qui subissent de la violence conjugale demeurent avec leur partenaire?

La peur des représailles (dirigées vers soi ou les enfants), manque de confiance
envers le système judiciaire et policier

L’isolement social, peu de contacts avec les parents et amis, manque de
connaissance quant aux ressources d’aide

La peur du jugement, de ne pas être crue

L’espoir constant que l’autre va changer, en modifiant ces propres agissements

Qu’est-ce qui fait que les personnes quittent leur partenaire violent?

Mes notes :

Isolement social : peu d’amis, la séparé de sa famille, elle n’a personne vers qui se tourner, manque de connaissances sur les ressources (si on sait pas que y’a un CAVAC… un centre d’hébergement pour femme, les femmes de minorités ethniques)

La honte de ce qu’on a vécu

Mettre fin à la relation c’est dangereux…. Peur des représailles pour soi et pour les enfants

Peuvent prendre jusqu’à 6-7 fois avant de quitter pour de bon

3 raisons pour quitter le conjoint violent :

Le fait que les enfants soient à risque peut vraiment faire qu’une femme peut quitter pour de bon

La peur pour sa vie : seuil de tolérance qui est dépassé ex. quand la personne a eu peur de mourir
Connaître les ressources qui peuvent les aider : cavac, maisons d’hébergement

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12
Q

Quelles-sont les ressources pour les femmes victimes de violence conjugale ?

A

S.O.S. Violence conjugale:
Ligne d’écoute sans frais – 24h/7 jours - 1 800 363-9010 http://www.sosviolenceconjugale.ca/

Maisons d’hébergement:
http://maisons-femmes.qc.ca/maisons-membres/ http://fede.qc.ca/

Exemple (photos): Maison La Gitée à Thetford Mines https://www.facebook.com/sosviolenceconjugale/posts/1410728692384936

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13
Q

En quoi conciste la trousse d’urgence ? (4)

A

Une femme victime de violence conjugale peut quitter son conjoint sept ou huit fois en moyenne avant de le quitter définitivement.

Aidez-la dans sa planification en rassemblant des objets importants:

Papiers d’identification (elle et enfants): certificats de naissances, passeports,
cartes d’assurance maladie, permis de conduire, carte d’assurance sociale…

Autres documentations importantes: jugements de cour, relevés d’impôt,
contrat de mariage, bail, hypothèque, bulletins scolaires…

Médicaments et carnets de santé

Quelques vêtements, un objet précieux aux yeux des enfants

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14
Q

Ce qu’il faut retenir sur les violences conjugales ?

A

Les actes de violence conjugale sont fréquents, et il ne faut pas banaliser la violence psychologique.

Il est possible que des personnes aient des chicanes impliquant des comportements violents, sans être dans une dynamique de violence.

Violence conjugale = processus dynamique, qui n’est pas fixe dans le temps
(fréquence, sévérité, forme, par qui, pouvoir, détresse?)

Difficile à évaluer, combiner questionnaire et entrevue

Les femmes sont plus susceptibles de subir de la violence comme une prise de contrôle, mais les hommes peuvent également être victimes de violence de la part de leur partenaire intime.

Mes notes :

Plusieurs type de dynamique

Terrorisme intime = moins fréquent
Situationnelle = + fréquent

La violence conjugale est une dynamique

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15
Q

Qu’est-ce qui est possible de faire ?

A

Valoriser les relations amoureuses saines et égalitaires

Promouvoir de saines habiletés de communication et de gestion de conflits,
tant à l’enfance, à l’adolescence qu’à l’âge adulte

Être empathique envers les personnes qui vivent dans une dynamique de violence, ne pas les juger, comprendre les raisons qui font qu’elles restent, continuer d’être présent.e pour contrer l’isolement –>imp

Diffuser les ressources d’aide (S.O.S. Violence conjugale, maisons
d’hébergement, centres de femmes, CAVAC, etc.)

Commençons par changer nos propres comportements…

Mes notes :

Promotion de relation saine et égalitaire
Savoir c’est quoi une relation saine d’où la promotion de la gestion de conflit saine et efficace :
comment on fait pour bien gérer nos conflits ? Parler au JE, comment je me suis senti
À place de dire, pourquoi tu m’a pas répondu  je me suis inquiété quand tu m’a pas répondu… j’aimerais ça à l’avenir que tu me fais juste un petit signe

Respecter le NON de la personne (ex. enfant qui veulent pas donner de câlin)

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