Cours 2 Flashcards
(61 cards)
Identité Définition
Ensemble de croyances (croyances subjectives, pas des connaissances) sur soi construites et partagées socialement qui sous-tendent le besoin humain d’être à la fois semblable (besoin d’intégration sociale) et différent (besoin de différenciation) des autres.
Hypothèse psycho-évolutive : besoin d’intégration, besoin de différenciation
Besoin d’intégration sociale : Une des manière de survivre = s’intégrer = ressembler aux autres
Besoin de différenciation : ressentir le besoin de se particulariser, on ne veut pas le sentiment d’être remplaçable. On veut être intégré, mais différent : augmente chance de survie → je suis intéressante pour le groupe, on ne va pas m’abandonner
Comparaison interpersonnelle
Compare avec un autre individu
Comparaison intercatégorielle
Compare catégories sociales auxquelles j’appartiens et celles auxquelles je n’appartient pas
Quel type de comparaison à le plus d’importance?
Les comparaisons intercatégorielles. L’appartenance à un groupe aurait + d’importance qu’une caractéristiques personnelle.
La “machine” à croyance
L’être humain est un être de croyance. L’esprit ou le cerveau humain est une “machine” à fabriquer (ou adopter) et défendre des croyances.
Croyance définition
Conviction relative à un objet psychologique
Objet psychologique définition
N’importe quel morceau de réalité sur lequel on peut développer une perception, sur lequel on va/peut s’interroger.
Révolution cognitive
Le cerveau humain s’est mis un moment donné à fonctionner davantage, à poser davantage de questions.
Toute question demande minimalement une réponse et celle-ci a besoin d’être UTILE, pas nécessairement vrai.
Quand la solution ne fonctionne plus, on essaye de l’améliorer, d’en trouver une meilleure, jusqu’à temps que celle-ci ne fonctionne plus aussi, et ainsi de suite.
Tout ce processus nous rapproche de la connaissance, mais reste tout de même une croyance.
Rapport des êtres humains avec la réalité
Les êtres humains que nous sommes ont un rapport utilitaire avec la réalité, et non objectif. On réagit selon nos besoins.
3 grand niveaux de besoins
1- Matériel
2- Social
3- Psychologique
(Mes croyances vont être établies selon ces besoins)
Besoins matériel
Amélioration des conditions matérielles de vie.
Je vais essayer de trouver des réponses qui vont augmenter mon bien-être, mon confort matériel. Ceci va influencer mes croyances.
Exemple de l’hydro électricité au Québec : pour nous c’est une électricité verte, mais ce ne serait pas comme ça partout dans le monde.
Si c’est bien pour mon propre confort matériel, mes croyances risquent d’aller dans le même sens : lien à voir avec la dissonance cognitive).
Besoin social
Facilitation de l’intégration et de la socialisation.
Je vais avoir tendance à adhérer avec les croyances qui sont dominantes dans mon environnement social : cela va faciliter mon intégration sociale.
Besoin de s’intégrer et de lutter contre la solitude.
Besoin psychologique
- Protection de l’équilibre psychologique, de la cohérence cognitive
tendance à adhérer aux croyances qui sont en accord avec les autres croyances que j’ai déjà parce que je veux une cohérence - Défense de l’estime de soi :
tendance à adopter des croyances qui vont m’amener à avoir une estime positive de moi. Quand j’ai une croyance qui va me démontrer un côté négatif de moi : je vais essayer de me convaincre que ce n’est pas si pire que ça : once again dans le but de réduire la dissonance cognitive.
Exemple de la terre ronde et Eratosthène : besoins
D’un point de vue psychologique :
croire que la terre est ronde quand on a toujours pensé qu’elle était plate : peut affecter l’estime de soi (“je suis ben con de pas avoir su + tôt”)
D’un point de vue social :
Les gens vont me trouver weird parce que ce n’est pas une idée populaire, alors ce n’est pas vraiment intéressant de changer ma croyance
D’un point de vue matériel :
Je ne vais pas me faire de l’argent avec ça, ça ne va rien m’amener.
Rapport de l’individu avec l’information et le monde qui l’entoure
L’individu présente un rapport utilitaire (satisfaction des besoins) et non objectif avec l’information et le monde qui l’entoure.
Développement et utilité des biais cognitifs et autres mécanismes psychologiques non-conscients.
Les biais cognitifs les plus populaires sont généralement de deux ordres :
1- Favoriser l’intégration sociale
2- Défendre notre estime de soi ou encore notre cohérence cognitive
Les biais cognitifs on un peu les mêmes buts que nos croyances
Neuromythe définition
Fausses croyances sur le fonctionnement du cerveau
Développement de neuromythes : l’un des + répandues et exemple
L’un des plus répandu est celui défendant l’objectivité de la perception humaine : on aime croire que nos perceptions de la réalité et de nous-mêmes sont justes et objectives : sinon on remettrait en question plein de chose de notre vie.
Exemple : notre capacité de détection de la tromperie ne s’en remet qu’au hasard, mais on aime croire qu’on a plus de pouvoir de détection que de la simple chance.
Conséquence du développement des biais cognitifs et des neuromythes
- Tendance de l’esprit (de notre cerveau) humain à la simplification et la cristallisation des croyances.
- Tout cela contribue à façonner la “grille d’analyse” utilisée par l’être humain pour se connaitre et s’évaluer, connaitre et évaluer le monde (y compris autrui) qui l’entoure et interagir avec lui
- Ces mêmes processus sont à l’œuvre dans le développement et le fonctionnement de l’identité
Développement des biais cognitifs et des neuromythes : exemple de la théorie de l’évolution de Darwin.
Différente théories de l’évolution qui existent.
1 fois qu’on a appris l’une ou l’autre des théories de l’évolution : ça devient difficile de changer notre définition de celle-ci.
Développement des biais cognitifs et des neuromythes : exemple de la fiabilité des témoins occulaires
Lorsqu’il y a un crime : on sépare les témoins parce que l’être humain a tendance à vouloir compléter ses souvenirs.
Ma version de l’histoire est incomplète (j’ai juste les infos de ma perspective), ma tendance est de vouloir compléter les souvenirs. Si je suis en présence de ceux qui ont vu d’un point de vue différents, je vais entendre leur version et donc compléter mon histoire avec la leur : je l’ajoutes à mon script et je deviens convaincu de l’avoir vu moi-même.
Mémoire humaine : on s’invente ben des affaires, encore plus dans un context émotionnel chargé.
L’identité sociale se définit, se construit à travers quoi?
À travers la perception qu’à l’individu de son appartenance à des groupes sociaux (catégories sociales d’appartenance)
Exemple de catégories sociales d’appartenance
Catégories comme l’origine ethnique, la religion, la langue maternelle, le genre, les origines socio-économiques.