Cours 3 Flashcards

1
Q

La privation relative repose sur quoi?

A

Sur le fait que comme être humain, on est tjrs en train de s’évaluer et d’imaginer si, selon nous, on est traité correctement.

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2
Q

Privation relative : se manifeste dans quoi?

A

La privation relative se manifeste seulement dans la comparaison. Dans le sentiment d’être traité injustement par rapport aux autres.

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3
Q

Privation relative : qu’est-ce que c’est

A

C’est la perception d’un traitement différencié. C’est la façon dont on réagit face à un sentiment d’injustice à notre égard ou à une catégorie à laquelle on appartient.

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4
Q

La privation relative : différences selon les genres : deux conclusions

A

1- Les H et les F réagissent différemment à la privation relative
2- Dès que les femmes ressentiraient de la privation relative en milieu de travail, leur réaction serait multiplié parce qu’elles sont + susceptibles de ressentir un même sentiment dans d’autres sphères de la vie. Effet d’addition, multiplicateur, qui n’est pas présent chez les hommes. (Ce serait la même chose chez les minorités).

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5
Q

Privation relative : les mécanismes de base

A
  • La théorie de la privation relative s’intéresse aux réactions psychologiques induites par la privation de qqchose auquel on estime avoir droit (sentiment d’injustice).
  • Ces réactions psychologiques sont le résultat d’un mécanisme de comparaison (évaluation) entre la position qu’occupe un individu et celles des individus qui l’entourent et plus spécifiquement par la perception d’un écart négatif entre sa position et celles des autres (ou de certains autres)
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6
Q

Deux types de privation relative

A

1- La privation relative individuelle
2- La privation relative collective

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7
Q

La privation relative individuelle

A

Est reliée à un sentiment d’injustice ou l’individu se sent personnellement visé : sentiment d’être traité injustement parce que moi personnellement je suis visé : indépendamment de ma catégorie.

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8
Q

La privation relative collective

A

Reliée à un sentiment d’injustice ou l’individu a le sentiment d’être traité injustement à cause de sa catégorie d’appartenance. Pas moi qui est visé, mais injustice parce que j’appartiens à une catégorie : je suis victime de ma catégorie sociale d’appartenance, parce que je suis une femme par exemple.

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9
Q

Qu’est ce que la littérature dit sur la privation relative individuelle et collective?

A

Dans la littérature, la privation relative collective fait l’objet de plus d’attention. Il est également à noter que, lorsque l’on parle de privation relative sans spécifier s’il s’agit d’un sentiment de privation relative individuelle ou collective, on fait alors très généralement référence au sentiment de privation relative collective (liée à la perception d’un traitement différencié associé à une catégorie sociale d’appartenance).

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10
Q

Impacts de la privation relative : les effets de la privation relative et les comportements induits seront généralement liés à quoi?

A

Les effets de la privation relative et les comportements induits seront généralement liés aux types d’explication que l’individu adoptera par rapport à l’injustice dont il croit être victime.

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11
Q

Les impacts de la privation relative : le concept de privation relative comporte quelles dimensions? Laquelle agirait comme déclencheur des réactions à la privation relative?

A

Le concept de privation relative comporte une dimension cognitive et une dimension affective.
Il aurait été démontré que c’est surtout la composante affective (émotions prennent beaucoup de place) qui agirait comme déclencheur des réactions à la privation relative, un sentiment de privation relative se traduisant, entre autres, par une baisse de l’estime de soi.

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12
Q

Un sentiment de privation relative aura également des impacts importants sur quoi?

A

Sur les attitudes et les comportements et pourra induire un stress important chez l’individu

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13
Q

Pire lorsque groupe est discriminé ou individu?

A

Pire lorsque groupe est discriminé : + facile se défendre individuellement que défendre le groupe au complet. + difficile agir et on se sent donc davantage impuissant.

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14
Q

Plusieurs étapes précèdent généralement l’action (sentiment de privation relative et la réaction qu’on aura). Lesquelles (7)

A

1- Se définir davantage comme un individu ou comme membre d’un groupe
2- Percevoir ou non une iniquité qui influence négativement l’identité
3- Percevoir la légitimité ou l’absence de légitimité de l’iniquité
4- Définir le foyer de l’iniquité
5- Avoir la volonté et/ou la capacité de concevoir la situation autrement
6- Analyser, évaluer les interventions possibles sur la plan individuel et collectif
7- Choisir le type d’intervention

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15
Q

1- Se définir davantage comme un individu ou comme membre d’un groupe

A

Se positionner dans la situation analysée et non en général.
Est-ce que dans ce contexte je me considère comme une femme ou comme Gaëlle?

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16
Q

2- Percevoir ou non une iniquité qui influence négativement l’identité

A

Est-ce qu’il y a une injustice qui influence négativement mon identité individuelle ou collective? Si j n’ai pas le sentiment d’avoir été traité injustement, ça finit la

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17
Q

3- Percevoir la légitimité ou l’absence de légitimité de l’iniquité

A

Cette étape sera influencée, entre autres, par l’estime de soi.
Par exemple : si j’ai été traité injustement, mais j’ai une estime de moi négative, je vais simplement penser que je le mérite. L’estime de soi va donc beaucoup influencé comment on va percevoir injustice.

18
Q

4- Définir le foyer de l’iniquité

A

Intra ou intergroupe

19
Q

5- Avoir la volonté et/ou la capacité de concevoir la situation autrement

A

Dissonance?
On se demande si on a été traité injustement parce que la personne “n’a pas fait exprès, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, c’est la première fois que ça arrive” ou je me pose ces questions pour réduire mon état de dissonance et j’ai vraiment été discriminé?

20
Q

6- Analyser, évaluer les interventions possibles sur le plan individuel et collectif

A

À travers des processus largement non-conscients. Incluant l’évaluation de l’efficacité de ces interventions

21
Q

7- Choisir le type d’interventions

A

1- Normative ou à l’intérieur du cadre d’action légitime (plus généralement lié à la privation relative individuelle).
→ Je joue au travers des règles existantes : profite des choses existantes pour avoir justice

OU

2- Non-normative, qui implique une remise en question de certaines règles de fonctionnement (plus généralement lié à la privation relative collective).
→ Discrimination systémique, ça ne donnerait rien que j’intervienne dans les règles, il faut changer le système.

22
Q

Étude de Tougas et ses collègues : dimension cognitive/affective

A

Il comporte une dimension cognitive liée à la perception de disparités indues entre sa propre situation et celle des collègues du sexe opposé et une dimension affective liée à un sentiment d’insatisfaction et de mécontentement.

23
Q

Certains travaux confirmeraient que l’asymétrie de pouvoir et de statut social observée entre les hommes et les femmes dans la société en général affecterait quoi?

A

Affecterait les perceptions des hommes et des femmes quant à un possible traitement différentiel, dans les différentes sphères de la vie dont le travail, et, par ricochet, leurs réactions psychologiques.
Si tu as déjà un certain état émotionnel : celui-ci va influencer par la suite. Tu seras plus sensible à ce genre de situations si tu as déjà vu cela fréquemment avant.

24
Q

Qui entre les hommes et les femmes serait plus affectée par le traitement différentiel?

A

Il apparaitrait que, même si le traitement différentiel ne peut que meurtrir l’estime de soi de quiconque en est la cible, les femmes en seraient possiblement plus affectées que les hommes : à cause d’un effet cumulatif

25
Q

Comparaison bien-être psychologique H-F

A

En comparaison aux hommes, le bien-être psychologique des femmes serait plus affecté par la reconnaissance (perception) d’un traitement différentiel en fonction du sexe dans un contexte déterminé.

26
Q

La privation relative pousse les individus de tout statut à tenter d’améliorer leur sort sauf dans un contexte, lequel

A

Sauf dans la résignation acquise

27
Q

La privation relative pousse les individus à tenter d’améliorer leur sort, cette amélioration repose sur quel type de stratégie?

A

Sur des stratégies de protection de l’estime de soi (d’un point de vue psychologique, comment je vais réussir à me protéger de ça)

28
Q

Quelle est la stratégie de retrait mental et quels sont ses deux principaux mécanismes

A

Le désengagement psychologique
1- Le discrédit
2- La dévaluation

29
Q

Désengagement psychologique =

A

Une stratégie de retrait mental temporaire en situations dévalorisantes. Cette stratégie permet aux individus de se soustraire virtuellement de circonstances ou les agissements à leur égard leur apparaissent injustifiés ou dégradants.

30
Q

Le discrédit =

A

Permet de remettre en cause le feedback reçu dans un domaine spécifique en lui conférant peu de valeur. Par exemple, une femme pourrait discréditer le feedback de ses supérieurs masculins parce qu’ils s’appuieraient (selon elle) sur une vision erronée des compétences féminines

31
Q

La dévaluation =

A

Constitue ce que l’on peut appeler la voie royale du désengagement puisque ce mécanisme amène les gens à se soustraire de domaines d’intégration sociale ou ils ont le sentiment d’être confrontés à des situations dévalorisantes. Par exemple, un homme pourrait en arriver à dévaluer son travail parce qu’il considère que ce milieu privilégie injustement les femmes.
Ceci pourrait s’observer puisqu’il ne donnerait plus d’importance à son travail, parlerait le moins possible à ses collègues et s’impliquerait le moins possible au travail.

32
Q

Qu’est-ce que l’on pense de ces mécanismes de défense (discrédit/dévaluation) à long terme?

A

On n’aime pas. On encourage ces mécanismes de défense à court terme, mais à long terme c’est bof : le mécanisme de défense devient la principale source de souffrance. À la base, vise à se défendre, mais à long terme devient + menaçant que l’événement vécu.

33
Q

Comparaisons intergroupes (F VS H), chez les participants (femmes ou hommes) ressentant un niveau + élevé de privation relative :

A
  • Les hommes discréditent et dévaluent davantage que les femmes (+ susceptibles d’avoir recours à ces mécanismes de défense)
  • Les femmes ont une estime de soi moins stables (amplitude des fluctuations plus importantes)

Ces résultats assortis aux recherches antérieures démontreraient que les hommes sont ainsi plus enclins à l’action (action psychologique) que les femmes

34
Q

Comparaisons intragroupes : les femmes qui éprouvent plus de privation relative (que les autres femmes) :

A
  • Ont une estime de soi plus faible et plus instable et discréditent davantage que leurs consoeurs qui perçoivent moins d’inégalités
  • Ne dévaluent cependant pas plus leur travail que leurs consoeurs qui perçoivent moins d’inégalités
35
Q

Comparaisons intragroupes : les hommes qui éprouvent plus de privation relative (que les autres hommes) :

A
  • Réagissent davantage par le biais du discrédit et de la dévaluation que leurs confrères qui perçoivent moins d’inégalités
  • Présentent une estime de soi ni plus basse, ni plus instable que celle de leurs confrères qui perçoivent moins d’inégalités
36
Q

Conclusion effet privation relative sur homme

A

Les hommes qui ressentent un sentiment de privation relative sont moins affectés au niveau de l’estime personnelle, + enclins à utiliser stratégies. Se protègent + efficacement et rapidement

37
Q

Conclusion effet privation relative sur femmes (pourquoi)

A

Les femmes ont moins tendance à réagir fortement : elles ont moins d’occasion à l’extérieur du travail de compenser le sentiment de privation relative. Si les femmes se désengagent trop rapidement de leur travail, pourrait avoir conséquences psychologiques + importantes puisqu’elles ont moins d’occasions à l’extérieur du travail de compenser

38
Q

Par le biais du discrédit : qu’est-ce que se désengager psychologiquement signifie?

A

Signifie que la personne ne fait plus confiance au jugement de ses collègues ou de ses supérieurs. Elle se prive ainsi d’une facette importante du travail : les relations interpersonnelles

39
Q

Biais de dévaluation et actualisation

A

Par le biais de dévaluation, la personne lâche prise et se désinvestit de son travail. Elle devra cependant alors trouver d’autres avenues pour se réaliser et s’actualiser.

40
Q

Les résultats de l’étude sur privation relative H-F au travail met quoi en relief?

A

Les effets pervers de la perception d’un traitement différentiel

41
Q

Conséquence de la privation relative

A

Entraîne du mal-être et du désengagement de dimensions importantes (dans le cas présent : le travail) de l’intégration sociale et du développement identitaire des individus.

42
Q

Conclusion de tout ça :

A

On a besoin de croire qu’on nous apprécie qqpart sinon impacts dévastateurs sur notre identité