Cours 2 Flashcards

1
Q

Philippe Pinel publie en 1801 le Traité médico-philosophique sur l’aliénation qui distingue 4 catégories (DIMM) :

A

Mélancolie
Manie
Démence
Idiotie

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2
Q

A créé l’embryon des catégories DSM d’aujourd’hui

A

Emil Kraeplin

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3
Q

Kraeplin, par plus de 1000 études de cas, détermina des groupes de symptômes reliés à 3 catégories (DIP) :

A

Démence précoce (dementia praecox)
Insanité manico-dépressive
Paraphrénies/paranoïa

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4
Q

Dans la classification de Kraeplin, démence précoce désigne…

A

Des jeunes qui semblent souffrir de démence

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5
Q

Kraeplin : insanité maniaco-dépressive

A

Trouble de l’humeur
Patron cyclique d’épisodes de maladie et de rémission relative

Aerait aujourd’hui le trouble bipolaire

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6
Q

Kraeplin : paraphrénies

A

La personne est capable de fonctionner mais est délirante, donc pas de pathologie émotionnelle et volitionnelle. Surtout délires paranoïaques

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7
Q

Bénédict Augustin Morel

A

Psychiatre français qui a aussi utilisé le terme démence précoce (sénilité de la jeunesse) avant Kraeplin. Kraeplin ne le savait pas

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8
Q

Kraeplin : 3 catégories de démence précoce

A

Catatonie : stupeur, postures anormales, rigidité musculaire
Hébéphrénie : trouble frappant à l’adolescence et entraînant comportements erratiques (désorganisés) et détérioration rapide de toutes les fonctions mentales.
Démence paranoïde : peurs étranges et sentiment de persécution.

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9
Q

Aujourd’hui, ce que Kraeplin classifiait d’hébéphrénie (un des 3 types de démence) serait…

A

schizophrénie ou début de psychose

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10
Q

Kraeplin : la démence précoce était caractérisée par un début ____, un mauvais ____ et un cours ____ marqué par une altération du ____.

A

La démence précoce était caractérisée par un début précoce, un mauvais pronostic et un cours détérioratif marqué par une altération du fonctionnement social.

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11
Q

Pourquoi est-ce qu’à l’époque de Kraeplin on donnait des pronostics moins positifs pour les maladies mentales?

A

Parce que la plupart des observations provenaient de gens en asile. Donc des gens qui se rétablissaient rarement car conditions pas optimales du tout. Alors que les conditions de vie sont bcp plus favorables hors de l’asile.

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12
Q

Kraeplin :
Dans les démences précoces, il y avait ____ symptômes psychiques (psychologiques/psychiatriques) et ____ symptômes physiques. Le stmptôme le plus commun était ____.

A

Dans les démences précoces, il y avait 36 symptômes psychiques (psychologiques/psychiatriques) et 19 symptômes physiques. Le stmptôme le plus commun était l’hallucination.

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13
Q

Pourquoi est-ce qu’on dit que Kraepelin croyait que de séparer les symptômes par des diagnostics créerait une sorte de pierre de Rosette ?

A

S’est dit que séparer les troubles selon les symptômes permettrait de décoder. Les troubles différents auraient une étiologie différente, qui serait associée à une anatomie différente, et à des symptoms différents.
Chaque trouble aurait quelques symtômes caractéristiques qui lui sont propres et qu’on ne retrouve pas dans les autres troubles
On pourrait donc ainsi trouver des thérapies et tout
Mais c’est pas aussi simple que ça, comme on sait aujourd’hui

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14
Q

Eugen Bleuler rejette/réfute le terme ____ parce qu’il ____. À la place, il introduit le terme ____ (1911).

A

Rejette le terme démence précoce parce qu’il n’est pas d’accord que ça a une évolution nécessairement dégénérative et il pense que ça peut arriver plus tard
Introduit le terme de schizophrénie en 1911

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15
Q

Eugen Bleuler croit que la schizophrénie est le résultat d’un désordre ____, mais s’attarde au contenu ____ des symptômes. En d’autres mots, il s’intéresse à ce que la personne atteinte explique, ne se dit pas nécessairement que c’est du non sens à 100%

A

Croit que la schizophrénie est le résultat d’un désordre biologique, mais s’attarde au contenu psychologique des symptômes. En d’autres mots, il s’intéresse à ce que la personne atteinte explique, se dit pas nécessairement que c’est du non sens à 100%

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16
Q

Eugen Bleuler voit un continuum entre la ____ et la ____.

A

Voit un continuum entre la schizophrénie et la maniaco-dépression

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17
Q

Selon Bleuler, la schizophrénie (démence précoce selon Kraeplin) n’est pas nécessairement ____ et peut ____.

A

n’est pas nécessairement dégénérative et peut survenir plus trd dans la vie

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18
Q

Eugen Bleuler parlait de schizophrénie pour désigner les gens qui avaient un fonctionnement ____.

A

fonctionnement très altéré

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19
Q

Traits de la schizophrénie : les 4 “A” de Bleuler

A

Associations relâchées : du mal à s’exprimer de manière cohérente. Trouble de la pensée, trouble du langage
Affectivité inappropriée : manifestation d’émotions inappropriées aux circonstances
Ambivalence : émotions et attitudes contradictoires envers les gens. Exemple : quelqu’un qu’on aime beaucoup mais croire que cette personne nous veut du mal quand on est en psychose.
Autisme : retrait social et préférence pour son monde intérieur. Pas dans le sens TSA, mais dans le sens être dans sa bulle. Particulièrement quand sont en psychose, ils sont bcp dans leur tête. Exemple : fume des cigarettes et boit du café, mais en étant dans sa tête, pas en écoutant la télé ou lisant quelque chose par exemple.

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20
Q

Les 4 “A” de Bleuler sont bons pour distinguer une ____ d’un ____.

A

distinguer une schizophrénie d’un trouble délirant

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21
Q

Karl Jaspers :
Notions de ____ et ____ des symptômes.
Les expériences d’un individu peuvent être comprises si elles sont significatives selon sa personnalité et son histoire de vie – les névroses.
Les psychoses ne seraient pas compréhensibles et seraient donc explicables par un désordre biologique.

A

Notions de compréhension et d’explication des symptômes.
Les expériences d’un individu peuvent être comprises si elles sont significatives selon sa personnalité et son histoire de vie – les névroses.
Les psychoses ne seraient pas compréhensibles et seraient donc explicables par un désordre biologique.

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22
Q

Karl Jaspers :
Névroses - les expériences d’un individu peuvent être ____ si elles sont significatives selon sa personnalité et son histoire de vie. On peut ____ les symptomes de l’individu et ce qu’il vit en passant du temps avec lui.

Les ____ ne seraient pas compréhensibles et seraient donc explicables par un désordre ____.

A

Névroses - les expriences d’un individu peuvent être comprises si elles sont significatives selon sa personnalité et son histoire de vie. On peut comprendre les symptômes de l’individu et ce qu’il vit en passant du temps avec lui.
Les psychoses ne seraient pas compréhensibles et seraient donc explicables par un désordre biologique.

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23
Q

À cause de Karl Jaspers, dans les asiles, on traitait les névroses mais pas les psychoses. Pourquoi ?

A

Selon lui, les psychoses ne sont pas explicables psychologiquement, mais sont en fait des troubles biologiques. Alors que les névroses auraient une explication psychologique. Puisqu’il n’y a pas d’explication psychologique, pas de traitement possible pour les psychoses.

24
Q

Adolf Meyer s’oppose à la ____.
Il préfère approcher la psychiatrie de façon plus ____.
Il croit en l’impact de ____ sur la manifestation des ____.
Milite pour une approche ____ de la psychiatrie dans laquelle les aspects ____, ____ et ____ seraient considérés d’importance égale.
Importance d’une approche ____.

A

S’oppose à la catégorisation/classification.
Il préfère approcher la psychiatrie de façon plus individuelle à chaque cas.
Il croit en l’impact de l’histoire personnelle sur la manifestation des symptômesMilite pour une approche holistique de la psychiatrie dans laquelle les aspects biologique, psychologique et sociologique seraient considérés d’importance égale.
Importance d’une approche multidimensionnelle.

25
Q

Il s’oppose au système de classification et milite pour une approche holistique de la psychiatrie dans laquelle les aspects biologique, psychologique et sociologique seraient considérés d’importance égale.

A

Adolf Meyer

26
Q

Kurt Scheineider.
À quoi servent les symptômes de premier ordre ?
Ça permet donc de faire un diagnostic ____.

A

Symptômes de premier ordre permettent de distinguer le vécu d’une personne ayant la schizophrénie d’une ne l’ayant pas
Donc permet de faire un diagnostic différentiel.

27
Q

À la base, les symptômes de premier ordre de Kurt Schneider étaient dans le but de ____. Mais c’est devenu ____.

A

À la base, les symptômes de premier ordre de Kurt Schneider étaient dans le but d’aider les résidents en psychiatrie à poser les pbonnes questions aux patients pour savoir si schizophrénie ou non (diagnostic différentiel). Mais c’est devenu des critères diagnostics de la schizophrénie dans le DSM-5.

28
Q

Kurt Scheineider : donne quelques symptômes de premier ordre

A

Pensées audibles
Voix qui commentent les actions
Retrait de pensées
Diffusion des pensées
Perception délirante
Voix qui argumentent
Hallucinations somatiques
Intrusion de pensées
Sentiments, impulsions et actions imposées

29
Q

Suivant les traces de Bleuler, Kasanin propose en 1933 le concept de ____ pour décrire les personnes se situant entre la ____ et le ____. Donc ceux qui sont au milieu du ____. À la fois des symptômes de ____ et des symptômes de ____.

A

Suivant les traces de Bleuler, Kasanin propose en 1933 le concept de psychose schizo-affective pour décrire les personnes se situant entre la schizophrénie et le trouble maniaco-dépressif. Ceux qui sont au milieu du continuum. À la fois des symptômes de psychose et des symptômes de l’humeur

30
Q

Leonhard introduit les termes ____ et ____ en 1957, distinguant les personnes souffrant de manie et de dépression de celles souffrant uniquement de dépression. Parce qu’avant ça, le même diagnostic incluait les 2 troubles

A

Leonhard introduit les termes trouble bipolaire et dépression unipolaire en 1957, distinguant les personnes souffrant de manie et de dépression de celles souffrant uniquement de dépression. Parce qu’avant ça, le même diagnostic incluait les 2 troubles

31
Q

Classification de 1975 :
Les troubles psychiatriques se séparaient en 2 catégories : les ____ et les ____.
Les TPL étaient considérés comme entre ____ et ____.
La schizopohrénie était séparée en ____.

Dépression unipolaire/majeure et dépression bipolaire étaient dans les ____ parce qu’il y a possibilité de ____ avec ces troubles.

A

Classification de 1975 :
Les troubles psychiatriques se séparaient en 2 catégories : les psychoses et les névroses.
Les TPL étaient considérés comme entre psychose et névrose.
La schizopohrénie était séparée en sous-types.

Dépression unipolaire/majeure et dépression bipolaire étaient dans les psychoses parce qu’il y a possibilité de faire une psychose avec ces troubles.

32
Q

Classification de 1975 :
Les troubles psychiatriques se séparaient en 2 catégories : les ____ et les ____.
Les TPL étaient considérés comme entre ____ et ____.
La schizopohrénie était séparée en ____.

Dépression unipolaire/majeure et dépression bipolaire étaient dans les ____ parce qu’il y a possibilité de ____ avec ces troubles.

A

Classification de 1975 :
Les troubles psychiatriques se séparaient en 2 catégories : les psychoses et les névroses.
Les TPL étaient considérés comme entre psychose et névrose.
La schizopohrénie était séparée en sous-types.

Dépression unipolaire/majeure et dépression bipolaire étaient dans les psychoses parce qu’il y a possibilité de faire une psychose avec ces troubles.

33
Q

Avant, on pensait que les troubles mentaux étaient séparés en catégories ____. Est-ce qu’ils pensaient que quelqu’un pouvait souffrir à la fois de psychose et de névrose ?

A

troubles mentaux étaient séparés en catégories distinctes.
Pensaient qu’il n’y avait paps d’overlap entre psychose et névrose, quelqu’un ne pouvait pas avoir les deux.

34
Q

Le DSM-4 a une application plus ____ d’une approche basée sur les données ____.

A

Application plus rigoureuse d’une approche basée sur les données probantes.

35
Q

De bonnes catégories diagnostiques devraient… (6)

A
  • Être exhaustives et mutuellement exclusives
  • Être liées à une étiologie particulière
  • Guider le traitement et prédire la réponse à celui-ci
  • Prédire le pronostic
  • Faciliter la recherche en permettant l’utilisation de groupes de participants homogènes
  • Faciliter la communication entre professionnels. Donne un langage commun.
36
Q

Les catégories devraient être exhaustives et mutuellement exclusives. Est-ce que c’est le cas pour la schizophrénie ?

A

Non, la catégorie de la schizophrénie n’est pas exhaustive et mutuellement exclusive des autres diagnostics –> parce qu’il y a beaucoup de comorbidités

37
Q

Comorbidité de la schizophrénie

A

Attaques de panique : 25 %
Trouble panique : 15 %
PTSD : 23 %
Dépression : 25 %
Abus de substance : 47 %

38
Q

Comorbidités -
Le lien entre les symptômes ____ et ____ est central au problème de la classification diagnostique.

A

Le lien entre les symptômes psychotiques et affectifs est central au problème de la classification diagnostique.

39
Q

Comorbidité : schizophrénie et dépression
Pourquoi est-ce que le trouble schizo-affectif pose problème pour la théorie dichotomique de Kraepelin séparant la schizophrénie du trouble bipolaire ?

A

C’est comme si ça mettait la dépression et la schizophrénie sur un continuum. Alors que les catégories doivent être exhaustives et s’exclure mutuellement (donc plutôt dichotomiques).

40
Q

En lien avec la commorbidité entre schizophrénie et trouble bipolaire/dépression, Möller se demande si les symptômes ____ font partie de la schizophrénie, ou bien si la dépression et la schizophrénie devraient être vus comme des conditions ____.

A

En lien avec la commorbidité entre schizophrénie et trouble bipolaire/dépression, Möller se demande si les symptômes dépressifs font partie de la schizophrénie, ou bien si la dépression et la schizophrénie devraient être vus comme des conditions distinctes.

41
Q

La plupart des gens atteints de schizophrénie ont eu au moins un épisode de ____ au cours de leur vie

A

dépression

42
Q

La dépression peut être un signe avant-coureur de la ____ (phase ____).

A

LA dépression peut être un signe avant-coureur de la psychose (phase prodromique).

43
Q

Comorbidité : schizophrénie et dépression
Phase prodromique de la psychose : signes avant-coureurs (2)
Symptômes négatifs de la psychose (2)
Phase résiduelle : symptômes dépressifs post-psychose (1)

A

Phase prodromique de la psychose : signes avant-coureurs
Repli sur soi, isolement
Manque de concentration, indécision

Symptômes négatifs de la psychose
Avolition (perte de motivation)
Anhédonie (perte de plaisir)

Phase résiduelle : symptômes dépressifs post-psychose
Réaction de deuil à la perte ou au trauma liés à l’épisode psychotique

44
Q

Comorbidité : schizophrénie et abus de substances
Conséquences de l’abus de substances (7)

A
  • Plus de symptômes positifs
  • Rechutes psychotiques
  • Risque accru de violence
  • Risque accru de suicide
  • Plus de comorbidités médicales
  • Complications légales (dont incarcération)
  • Plus d’effets secondaires liés aux anti-psychotiques
45
Q

Article Bentall sur le bonheur

A

Représente les problèmes avec la classification du DSM actuellement
Montre que le bonheur peut atteindre tous les critères pour un diagnostic psychiatrique

46
Q

Article de Khoury - critique DSM

A

Dit que les catégories du DSM sont pas mal arbitraires et pas basées sur des critères scientifiques solides. Que tient pas assez compte de tous les facteurs.
Environ 60 % des gens correspondraient à un des diagnostics du DSM à un moment de leur vie. Mais une pathologie est un disfonctionnement par rapport à la norme, mais c’est pas contraire à la norme si la majorité vit ça.
Utilisation aveugle du DSM et de ses catégories et critères
DSM devrait être accompagné de perspectives alternatives, qui mettent en lumière d’autres aspects de la souffrance humaine (dimensions politiques, sociales et environnementales)
Cliniciens devraient tenir compte des forces et habiletés des patients et mettre en lumière leur résilience, plutôt que leurs déficits détectés
On devrait bâtir une nouvelle psychologie et psychiatrie cliniques, fondée sur les sciences cognitives et sociales
“ It is time that psychological science moves from the mindless investigation of mental disorders and psychopathology to the mindful science of mental states and consciousness. ”

47
Q

Les symptômes de psychose, comme les hallucinations, les délires, la paranoïa, etc. sont-ils fréquents dans la population normale ? (chez les gens sans trouble psyhcotique)

A

Oui
Hallucinations - 8-38%
délires & paranoïa - 12%

48
Q

Pyramide de la santé mentale (en ordre du moins fréquent ou plus fréquent)

A

Troubles mentaux graves
Psychose sans détresse
Problème de santé mentale sans psychose
Pas de problème de santé mentale

49
Q

Est-ce que la classification actuelle respecte le “critère” selon lequel les catégories devraient être liées à une étiologie particulière ?

A

Non, les diagnostics ne renvoient pas à une étiologie unique

50
Q

Est-ce que la classification actuelle respecte le “critère” selon lequel les catégories devraient servir à guider le traitement et renseigner sur la réponse au traitement ?

A

Non.
Le traitement est plutôt guidé par les symptômes, et non par le diagnostic. DOnc 2 personnes avec des diagnostics différents peuvent avoir le même traitement, et 2 personnes avec le même diagnostic peuvent avoir un traitement différent

51
Q

Est-ce que la classification actuelle respecte le “critère” selon lequel les catégories devraient permettre de prédire la réponse au traitement ? En d’autres mots, que les différents troubles devraient répondre à des traitements différents.

A

Une étude montre que la réponse au traitement dépend des symptômes, et non du diagnostic

52
Q

Est-ce que la classification actuelle respecte le “critère” selon lequel les catégories devraient permettre de prédire le prognostic ?

A

Pas vraiment. Faible capacité de prédiction
Par exemple, pour schizophrénie, différents outcomes possibles, on peut pas prédire si va y avoir rémission ou non.
Certains ne se rétablissent pas du tout, certains un peu, etc.

53
Q

Dans le traitement, qu’est-ce qu’on vise à réduire ?

A

On essaye de diminuer les symptômes, et non le diagnostic en tant que tel. Et particulièrement les symptômes les plus envahissants/dérangeants pour la personne

54
Q

Le traitement vise à rduire les symptômes. Mais comment est-ce qu’on détermine la présence des symptômes et leur intensité ?

A

Brief psychiatric rating scale (BPRS)
* Échelle de psychopathologie générale, mais surtout utilisée dans l’évaluation de troubles psychotiques.
* Entrevue semi-structurée (questions ouvertes) dont le mode de passation habituel correspond à un examen psychiatrique classique.
* Permet de mesurer symptômes positifs et négatifs, et comportements inhabituels et troubles de la pensée
* Pour chaque question, pose des questions ouvertes et note sur échelle de 1 à 6 la sévérité des symptomes

55
Q

RDoc

A

Au lieu de s’intéresser aux catégories de diagnostic, regarde ce qui est pertinent pour comprendre l’étiologie et le traitement
Mesures génétiques, moléculaires, auto-rapportées, comportementales, environnementales, neuroscientifiques…
Les infos sont classées en domaines de symptômes ou de manifestations comportementales, donc peuvent correspondre à plusieurs troubles (contrairement au DSM qui est classé par diagnostic)
Angle trans-diagnostic
Regarder un domaine à travers plus qu’une unité d’analyse
Le RDoC n’est pas destiné à servir de guide de diagnostic, ni à remplacer les systèmes de diagnostic actuels.
L’objectif est de comprendre la nature de la santé et de la maladie mentale en termes de degrés variables de dysfonctionnement des systèmes psychologiques/ biologiques fondamentaux.