Cours 2 - Vieillissement, stéréotypes et méthodes de recherche Flashcards

1
Q

Présentation des questions

A
  • Cognition & âge : aspects atteints vs. préservés ?
  • Variabilité intragroupe : vieillissement identique pour tous ? Facteurs impliqués ?
  • Mécanismes en jeu ?
  • Comment ralentir et lutter contre le vieillissement ?
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Q

Vrai ou faux. Le devis expérimental qu’on va choisir pour une question de recherche va vraiment dépendre de la question de recherche elle-même.

A

VRAI!

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3
Q

Méthode hypothético-déductive

A
  1. Problématique
  2. Hypothèse théorique
  3. Hypothèse(s) opérationnelle(s)
  4. Élaboration d’un plan expérimental
  5. Recueil des données
  6. Analyse et interprétation des données
  7. Communication
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4
Q

1) Problématique

A
  • Question de recherche
  • Ex. est-ce que le vieillissement normal est associé à un déclin de la mémoire épisodique?
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5
Q

2) Hypothèse théorique

A
  • Attente globale
  • Ex. est-ce que l’avancée en âge se traduit par une moins bonne mémoire épisodique?
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6
Q

3) Hypothèse(s) opérationnelle(s)

A
  • Attente(s) spécifique(s)
  • Par ex. en fonction des groupes qu’on a
  • Ex. est-ce que le groupe de participants âgés rappellera moins de mots à un test de mémoire épisodique que le groupe de participants jeunes?
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7
Q

4) Élaboration d’un plan expérimental

A
  • Comment
  • De quelle manière va-t-on répondre à cette question?
  • Recruter X nombre de participants par groupe.
  • Avoir 2 groupes, un groupe de jeunes et un groupe âgé.
  • Minimum 20 personnes par groupe -> tests paramétriques avec un effet significatif ( 20 participants âgées et 20 jeunes).
  • Choisir le type de tâche pour mieux répondre à notre question.
  • Ex. Choisir le test des 15 mots de rey, un test de mémoire épisodique verbal où on va demander d’apprendre une liste de mots et on va demander par la suite de les répéter après différents délais de temps.
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8
Q

5) Recueil des données

A
  • Quoi
  • De quelle manière est-ce qu’on va aller réaliser cette étude?
  • Ex. sur le terrain, à domicile, faire venir des participants dans un centre de recherche ou à l’université.
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9
Q

6) Analyse et interprétation des données

A
  • Résultats
  • Inclut les analyses statistiques (meilleur possible pour répondre à la question)
  • Ex. ANOVA ou test t?
  • En fonction des résultats aux analyses statistiques, on va vérifier si les résultats corroborent ou bien, à l’inverse, infirment les hypothèses que nous avions.
  • Est-ce que les résultats vont dans le sens ou pas de nos hypothèses initiales?
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10
Q

7) Communication

A
  • Partage
  • Souvent sous estimée
  • Diffuser nos résultats à la fois à la communauté scientifique par le biais.
  • Ex. présentations affichées dans des congrès, des présentations orales, par le biais de rapports ou encore la publication d’articles scientifiques lus par la communauté scientifique internationale.
  • Il existe différents moyens de partager les résultats, mais c’est une partie essentielle de la méthode de recherche.
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11
Q

Transfert des connaissances

A
  • La vulgarisation de nos résultats de recherche à la population en général.
  • Communiquer nos résultats de façon claire et simplifiée à tout le monde pour que chacun puisse comprendre de façon vulgarisée les résultats et une étude qui a été réalisée.
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12
Q

Variable indépendante (VI)

A
  • phénomène manipulé, mais non mesuré. Plusieurs VI possibles
  • Ex. VI: genre, contexte, l’âge, le stress.
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13
Q

Variable dépendante (VD)

A
  • élément mesuré. Doit être sensible à la VI. Plusieurs VD possibles.
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14
Q

Exemple VD

A
  • La performance en mémoire épisodique, la capacité à rappeler un nombre maximal de mots qui ont été appris antérieurement.
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15
Q

Variable contrôlée

A
  • élément manipulé afin de ne pas interférer (interagir) avec les autres variables (bruit, endroit, genre, éducation. . . ). Voir aussi randomisation
  • Faut donc contrôler cette variable.
  • Même chose que variable parasite!!!
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16
Q

Exemple variable contrôlée

A

Pour pouvoir comparer la performance d’un participant jeune et âgé à un test de mémoire épisodique verbal, il faut s’assurer que les deux groupes ont un niveau d’éducation équivalent, car le niveau de scolarité peut avoir un impact important sur la performance à des tests cognitifs.

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17
Q

Effet d’interaction

A
  • Effet d’une VI (sur la VD) varie selon les modalités d’une autre VI
  • Comment celle-ci varie selon les modalités d’une autre VI?
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18
Q

Vieillissement identique ? (Effet d’interaction)

A
  • Effet d’une variable sur une autre en fonction d’une 3e variable
  • Interaction âge * niveau d’éducation / mémoire épisodique
    -> Réserve cognitive (Stern, 2009)
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19
Q

Exemple d’effet d’interaction

A

Comparer les participants jeunes et âgés avec un niveau socioculturel (NSC) faible avec les participants jeunes et âgés avec un niveau socioculturel élevé.
*VD: nombre de mots rappelé (mémoire épisodique)
*2 VI: Les groupes d’âge (jeunes et âgés) et le niveau de NSC (éducation)

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20
Q

Résultat ex. effet d’interaction

A
  • NSC élevé -> performance similaire entre jeunes et âgés
  • NSC faible -> performance supérieure chez les jeunes que les âgés
  • Interaction de l’âge avec le niveau d’éducation sur la mémoire épisodique
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21
Q

Réserve cognitive

A
  • Protection contre le déclin cognitif
  • Ex. une éducation élevée procure une richesse au niveau intellectuel et cognitive = protéger contre le déclin et la démence
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22
Q

Validité

A
  • La validité d’une mesure caractérise le fait qu’elle mesure bien ce qu’elle est censée mesurer.
  • Ex. Différents tests de mémoire corrèlent entre eux = bonne validité = mesure bien la mémoire!
  • Tests souvent utilisé et préalablement validité
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23
Q

Validité interne

A
  • Le comportement observé est bien le résultat des facteurs étudiés par le chercheur
  • Lorsqu’on contrôle bien les paramètres de l’expérience, la VI et VD.
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24
Q

Validité externe

A
  • Lorsqu’il y a possibilité de généraliser les conclusions d’une recherche à d’autres contextes/groupes d’individus que ceux de l’étude.
  • Fait référence à la validité écologique
  • Reflète la réalité au quotidien
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25
Q

Ex. bonne validité interne

A

si on compare la performance d’une personne à un test de mémoire épisodique par une liste d’apprentissage de mots, ce type de situation va avoir une bonne validité interne, parce qu’on utilise un outil qui a été validé préalablement et qui est très souvent utilisé.

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26
Q

Ex. bonne validité externe

A

si on suit une personne qui veut aller faire ses courses à l’épicerie chez qui va on va observer la capacité à se rappeler d’une liste d’aliments qu’il fallait acheter, c’est de l’observation naturelle, donc ça va avoir une meilleure validité externe ou encore une meilleure validité écologique.

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27
Q

Fidélité

A

La fidélité d’une mesure est élevée lorsque deux évaluations indépendantes aboutissent à la même mesure

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28
Q

Fidélité test-retest

A

Un test fidèle est un test qui permet
d’obtenir le même score d’une passation à l’autre

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29
Q

Fidélité inter-observateurs

A

Deux observateurs d’un comportement devraient aboutir à la même observation

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30
Q

Ex. bonne fidélité test-retest

A

Un participant passe le test mercredi et le repasse le mercredi d’après (1 semaine d’écart) et il a la même performance = bonne fidélité test-retest.

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31
Q

Ex. mauvaise fidélité test-retest

A

Un participant passe le test mercredi et le repasse le mercredi d’après (1 semaine d’écart) et il n’a pas la même performance = mauvaise fidélité test-retest.

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32
Q

Ex. bonne fidélité inter-observateurs

A

Un test de mémoire qui est administré par 2 évaluateurs différents, il ne devrait pas avoir de différences dans les résultats pour les 2 évaluateurs.

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33
Q

Devis de recherche dans le vieillissement

A
  1. Devis transversal
  2. Devis longitudinal
  3. Devis séquentiel
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34
Q

Vrai ou faux. Il existe un meilleur devis qu’un autre.

A

Faux. Il n’existe pas un meilleur devis qu’on autre, car en fonction de la question de recherche, on va choisir un devis de recherche différent.

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35
Q

Devis transversal

A
  • Étudier à un moment t
  • Étude de l’effet de l’âge en comparant jeunes/âgés
  • Ex. Comparer la performance de 4 groupes différents (jeunes, moyennement jeunes, moyennement âgés et âgés)
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36
Q

Avantages devis transversal

A
  1. Facile et rapide
  2. Peu coûteux
  3. Adapté pour étudier différence d’âge
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37
Q

Inconvénients devis transversal

A

Effets de cohorte
-> Postulat: différences inter = différences intra-individuelles

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38
Q

Effets de cohorte - Inconvénient du devis transversal

A

Ce facteur époque reflète le fait qu’il existe des différences dans les conditions de vie chez des personnes âgées à certaines périodes précises dans le temps, parce qu’elles ont des conditions de vie différentes qui peuvent avoir un impact sur la ou les VI.

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39
Q

Ex. effet de cohorte - Effet de Flynn

A
  • Un effet de cohorte pour le quotient intellectuel (QI).
    -> Des études ont montré que les jeunes ou les jeunes adultes d’aujourd’hui ont un QI plus élevé par rapport aux personnes du même âge qu’il y a 20, 30 ou 40 ans.
    -> C’est un facteur époque pour l’effet de Flynn (QI) qui est un exemple d’effet de cohorte!
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40
Q

Différences intra=inter-individuelles

A
  • Postulat: les différences qu’on va observer entre par ex. 2 groupes différents d’individus reflètent les changements qui s’opèrent chez un même individu.
    -> MAIS! Les différences entre 2 groupes de participants ne sont pas suivis dans le temps et ne sont pas les mêmes personnes.
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41
Q

Devis longitudinal

A
  • Étude de l’évolution d’un même groupe avec le temps
  • Deux paramètres : durée étude & fréquence mesures
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42
Q

Quels sont les 2 paramètres du devis longitudinal?

A

Durée étude ET fréquence mesures

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43
Q

Ex. devis longitudinal

A

Dans l’étude, en 1950, les participants avaient 20 ans. On les réévalue 10 ans plus tard, ils ont 30 ans… jusqu’à 80 ans.

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44
Q

Avantages devis longitudinal

A
  • Validité externe
  • Mesurent les changements intra-individuels
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45
Q

Inconvénients devis longitudinal

A
  • Coûteux et long
  • Attrition + mortalité expérimentale (groupe final ≠ groupe initial)
  • Effet d’entraînement des tâches expérimentales
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46
Q

Différences intra-individuels - Devis longitudinal

A

évolution du même groupe de participants :)

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47
Q

Attrition - Devis longitudinal

A
  • La diminution du nombre de participants au fil du temps
    -> Dépend des contraintes du projet (ex. nombre de séance par semaine)
48
Q

Vrai ou faux. Plus le projet est long, plus il risque d’y avoir attrition

A

Vrai

49
Q

Mortalité expérimentale - Devis longitudinal

A

À la fin d’une étude longitudinale, les participants qui vont rester dans le projet sont souvent les participants qui sont les plus robustes, les plus résistants, et ceux qui ont le moins de maladies, ce qui va créer un biais dans les résultats, c’est-à-dire qu’on va observer un effet de sous estimation des différences dans des études longitudinales.

50
Q

Effet d’entrainement des tâches expérimentales - Devis longitudinal

A

Passer les mêmes tests à plusieurs reprises, il y a un certain risque que les participants apprennent les tests et s’y familiarisent.

51
Q

Vrai ou faux. Certains tests sont plus susceptibles d’entraîner un effet d’entraînement des tâches expérimentales que d’autres.

A

Vrai. Ex. les tests de connaissance, tests de mémoire sémantique, tests de vocabulaires, etc.
MAIS! Les tests d’attention et de fonctions exécutives sont moins sensibles aux effets d’entrainements, parce qu’on peut moins s’améliorer à ces tests même si on se pratique.

52
Q

Devis séquentiel

A
  • Combinaison âge/cohorte/époque
  • Plan séquentiel simple : combine 2 transversales à 2 époques
  • Plan séquentiel complexe : combine transversales + longitudinales
53
Q

Avantages du devis séquentiel

A
  • Combiner devis transversal et longitudinal (sauf facile à réaliser)
    -> Permet de contrôler l’effet de cohorte
54
Q

Inconvénients du devis séquentiel

A
  • Même que ceux du devis longitudinal
55
Q

Ex. effet de cohorte (présence ou absence?)

A

Si on observe une différence de performance entre les jeunes et les âgés pour le groupe testé en 1970 et qu’on observe une différence équivalente pour le groupe testé en 1990 = On peut supposer qu’il n’y a pas d’effet de cohorte qui explique ces résultats.

56
Q

Rôles sociaux

A
  • « Modèles spécifiques à une fonction ou à une position dans une collectivité. » Rocher (1992)
    -> Être étudiant
    -> Être parent
57
Q

Stéréotypes

A
  • « image préconçue d’un sujet dans un cadre de référence donné, telle qu’elle y est habituellement admise et véhiculée. » Wikipedia
    -> les hommes sont tous. . .
    -> les jeunes sont tous. . .
    -> les personnes âgées sont…
58
Q

Stéréotypes - Heuristique mental de catégorisation

A

une façon de catégoriser plus rapidement notre environnement, notre société, mais ça peut nous jouer des tours.

59
Q

Préjugés

A
  • « opinions adoptées en l’absence d’informations ou de pratiques suffisantes. [. . . ] Un préjugé correspond à un sentiment, il s’agit d’un jugement préalable. » Wikipedia
60
Q

Vrai ou faux. Le préjugé se base sur les stéréotypes

A

Vrai.
- Préjugé reflète une attitude à l’égard d’un groupe -> “j’aime” ou “je n’aime pas”

61
Q

Différence entre préjugés et stéréotypes

A

les stéréotypes sont des idées et des croyances tandis que les préjugés sont des attitudes.

62
Q

Discrimination

A

C’est un comportement

63
Q

Âgisme

A

« . . . mécanisme psychosocial engendré par la perception consciente ou non des qualités intrinsèques d’un individu (ou d’un groupe) en lien avec son âge. Le processus qui le sous-tend s’opère de manière implicite et/ou explicite, et s’exprime de manière individuelle ou collective par l’entremise de comportements discriminatoires, de stéréotypes et de préjugés pouvant être positifs, mais plus généralement négatifs. »

64
Q

Vrai ou faux. L’âgisme regroupe tout type de discrimination dû à l’âge y compris pour les jeunes.

A

Vrai!

65
Q

Jeunisme

A
  • Volonté de rester jeune, culte de la jeunesse et du « zéro défaut »
  • Pendant inverse de l’âgisme
  • Ex. acheter des crèmes anti-rides
  • Jeunisme et âgisme -> stéréotypes/stigmatisation
66
Q

Vision actuelle

A
  • La vision négative du vieillissement est plus élevée que la vision positive.
  • On souhaite avoir une balance/équilibre qu’on souhaiterait atteindre entre la vision positive et la vision négative du vieillissement.
  • Positive -> sagesse, expérience, savoir…
  • Négative -> déclin, démence, vieillissement, sénilité…
67
Q

Quelques fausses croyances - Stéréotypes

A
  • articulations douloureuses - manque d’exercice
  • perte libido - tabou social
  • Maladies : vieillissement physiologique vs. « pathologique »
  • ↓ créativité et productivité
  • avec l’âge pas de nouvelles connexions cérébrales
  • ↑ tristesse, dépression. . .
68
Q

Vrai ou faux. Alfred Binet et Sigmund Freud considéraient le vieillissement comme l’aboutissement de la démence

A

Vrai. Mais, aujourd’hui, on sait que c’est faux (différencier le vieillissement pathologique VS normal)

69
Q

Stéréotypes et préjugés des aînés

A
  • Technophobes
  • ↓ productivité
  • Sénilité, démence, poids pour la société et la famille
  • Caisses de retraite ne pourront soutenir financièrement les nouveaux retraités (baby-boomers)
  • coûts système de santé
  • Stagnation économique
70
Q

Vision actuelle de la discrimination

A
  • La discrimination la plus importante dans la société est relié à l’âge par rapport aux autres facteurs.
71
Q

Prédiction taux des cancers selon l’âge en 2030 (USA)

A
  • 70% des personnes qui auront un cancer en 2030 aux États-Unis ont plus de 65 ans VS 30% qui ont moins de 65 ans.
    -> La majorité des personnes qui ont des cancers sont les personnes âgées.
72
Q

Exclusion des soins - Essais cliniques

A
  • Les patients âgés cancéreux sont exclus des essais cliniques
    -> Les essais cliniques sont surtout fait sur des participants beaucoup plus jeunes même si, en réalité, ce sont les personnes âgées qui sont les plus atteintes de différents types de cancers.
73
Q

Exclusion des soins - Sous-traités

A
  • Patients âgés cancéreux bénéficient de moins de procédures conservatrices (ex. : reconstructions mammaires) et sont sous-traités
  • Recommandation de la reconstruction mammaire (95% pour <31 ans VS 65% pour >59 ans)
    -> Recommander moins la reconstructions mammaires à cause de l’âge (trop âgée)
74
Q

Vision initiale négative du vieillissement - Étude (comparer les participants avec une vision initialement négative du vieillissement par rapport à ceux avec une vision positive du vieillissement)

A

Résultat (suivi longitudinal)
- se déclarent en moins bonne santé physique
- s’engagent moins dans des comportements de prévention (sport, diète, etc.),
- ↑ problèmes cardiovasculaires
- ↓ mémoire plus marquée
- ↓ espérance de vie (± 7,5 années)

75
Q

Vrai ou faux. Notre vision du développement a un impact sur notre propre vieillissement.

A

VRAI!

76
Q

Prophétie-autoréalisatre

A

si on croit fort en quelque chose, il y a peut-être plus de chances que cela se produise.

77
Q

Vrai ou faux. Les individus qui ont plus de stéréotypes négatifs relativement au vieillissement vont avoir tendance à présenter un déclin moins important de la mémoire (fonctionnement cognitif). Dans les années qui suivent vont avoir des problèmes de santé moins importants et enfin, avoir une espérance de vie augmentée.

A

FAUX. Les individus qui ont plus de stéréotypes négatifs relativement au vieillissement vont avoir tendance à présenter un déclin plus important de la mémoire (fonctionnement cognitif). Dans les années qui suivent vont avoir des problèmes de santé plus importants et enfin, avoir une espérance de vie diminuée.

78
Q

Pourquoi avoir une vision négative sur le vieillissement amène des problèmes au niveau de la santé?

A

HYPO: Peut-être que si on a une vision négative du vieillissement, on va mettre en place de mauvaises stratégies par rapport à son propre vieillissement et que cela peut avoir un impact négatif sur notre santé.
-> Mise en place de mauvaises stratégies?!

79
Q

Vision négative et espérance de vie

A

Différence de 7,5 années au niveau de l’espérance de vie entre ceux qui initialement avaient une vision négative du vieillissement relativement à ceux qui initialement avaient une vision positive du vieillissement.

80
Q

Induction stéréotypes négatifs

A
  • ↓scores tâches intellectuelles, mnésiques ou math
  • ↑comportements de dépendance (demande d’aide)
  • sentiment d’efficacité moindre de ces sujets
  • ↑ réponses cardiovasculaires au stress
  • ↓ volonté de vivre !
81
Q

Que devons-nous contrôler pour ne pas induire des stéréotypes négatives?

A
  • La nature des consignes et des instruction qu’on va donner aux participants.
  • Prouve qu’il y a une relation entre les stéréotypes et les jugements (attitudes)
82
Q

Vrai ou faux. La nature des consignes ne va pas avoir des conséquences négatives sur le niveau d’anxiété des personnes âgées à des tâches intellectuelles.

A

Faux!
- Comparer stéréotypée négative VS neutre (contrôler consignes)
-> Le groupe négatif a un niveau d’anxiété plus élevée que le groupe neutre.

83
Q

Conséquences sur les interlocuteurs

A

Overaccommodation (en anglais) ou suraccommodement

84
Q

Suraccommodement

A

phénomène qui se manifeste par un excès de politesse, le fait de parler plus lentement ou plus fort et d’utiliser des phrases plus simples lorsque nous sommes confrontés à une personne qui présente tous les traits physiques d’une personne âgée.

85
Q

Explications des attitudes du suraccommodement

A

Supposent que les personnes âgées ont des problèmes auditifs et cognitifs, donc on leur parle plus lentement et plus fort pour qu’elles puissent tout comprendre.

86
Q

Conséquences du suraccomodement

A

La personne âgée va répondre elle aussi avec plus d’hésitations, va plus chercher ses mots ou parler plus lentement.

87
Q

Vrai ou faux. De vouloir suraccommoder des personnes âgées, ça va se traduire par une réponse négative de la personne âgée et va avoir un impact sur la nature de la réponse de la personne âgée.

A

VRAI!

88
Q

Études tâches psychomotrices (résoudre puzzle) selon 3 différents groupes

A
  • Évaluation pré et post entrainement
  • 3 groupes:
    1. Encouragé verbalement
    2. Aide physique du personnel
    3. Seul, pas aide
89
Q

Amélioration ou détérioration dans le nombre de pièces du puzzle complétées durant l’intervention - Stéréotypes et vieillissement : effets circulaires

A
  • Légère amélioration dans le groupe sans contact, celui sans intervention, qui reflète probablement l’effet de la pratique.
  • Le groupe qui a été encouragé verbalement est le groupe qui montre le plus d’amélioration dans la performance (le nombre de pièces de puzzles complété).
  • Le groupe qui a été aidé physiquement va montrer une détérioration dans la performance.
90
Q

Explications possibles de la baisse de la performance des âgés aidés dans l’expérience

A
  • baisse de ses performances
  • moindre confiance dans ses capacités à réaliser une tâche
  • plus grande difficulté attribuée à la tâche.
  • augmenter la perception de difficultés
  • Dramatisation des aînés.
91
Q

Amélioration/détérioration en terme de vitesse de réalisation - Stéréotypes et vieillissement : effets circulaires

A
  • Amélioration du temps de traitement pour la réalisation de la tâche chez le groupe qui est encouragé verbalement.
  • Une légère amélioration chez le groupe sans contact.
  • Pas d’amélioration significative chez le groupe aidé physiquement.
92
Q

“How confident are you about your ability to do future puzzles like these?

A

Ceux qui étaient aidés physiquement se considéraient moins confiant dans ce même type de tâche dans le futur relativement au groupe qui était encouragé verbalement.

93
Q

“How difficult were the puzzles?”

A
  • Ceux qui sont aidés physiquement considèrent la tâche plus difficile que ceux qui ont été encouragés verbalement uniquement.
94
Q

Résumé de l’étude pré et post-entrainement tâches psychomotrices

A
  • Cette étude montre que trop vouloir aider dans le groupe aider physiquement sur à la fois la performance, les temps de réaction, également, la perception des difficultés de la tâche et aussi, le sentiment, la confiance en soi même dans notre capacité à réaliser des tâches semblables dans le futur.
95
Q

Stéréotypes et mémoire

A
  • Consignes explicites test de mémoire ↓ performances des ainés
  • ↑ Stéréotypes négatifs ↓ mémoire épisodique et mémoire de travail des aînés
  • Importance donnée à la mémoire ↑effet menace du stéréotype
96
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’on suggère que les personnes âgées ont une moins bonne mémoire dans les consignes, cela aurait un impact négatif sur leurs performances lorsqu’on va évaluer leurs performances en mémoire.

A

VRAI.

97
Q

Stéréotypes, stress et cognition

A
  • Stéréotypes négatifs du vieillissement ↑ le stress
  • Stress ↓ cognition dont attention et mémoire
  • Facteurs stressants
98
Q

Facteurs stressants

A
  • Lieu de testing
  • Heure de testing
  • Différence d’âge avec les testeurs
  • Instructions/type de tâche
99
Q

Lieu de testing

A

Le fait de changer d’environnement, ça peut avoir un impact stressant/négatif sur la performance

100
Q

Heure de testing

A

Modifier les heures de testing peut avoir un impact sur la performance, car certains préfèrent être testés le matin d’autres l’après-midi par ex.

101
Q

Différence d’âge avec les testeurs

A
  • Une personne âgée préfère être évalué par une personne âgée que par une personne jeune.
    -> Avoir une grosse différence d’âge, pourrait induire un stress qui peut avoir un impact sur la performance.
102
Q

Instructions/type de tâche

A
  • La façon dont on va formuler les instructions est très importante.
    -> Toujours considérer l’impact des stéréotypes négatifs sur la performance, particulièrement pour des tests de mémoire.
103
Q

La Maladie d’Alzheimer: double stigmatisation

A

Âgisme/jeunisme + stéréotypes associés à la maladie -> Maladie d’Alzheimer

104
Q

Double stigmatisation

A
  1. Premièrement, il y a l’âgisme et le jeunisme dans la stigmatisation qui est liée au vieillissement normal.
  2. On a tous les stéréotypes qui sont associée à la MA elle-même.
105
Q

Vrai ou faux. Avoir la MA, c’est moins stigmatisant que d’être juste une personne âgée.

A

Faux. Avoir la MA, c’est encore plus stigmatisant que d’être juste une personne âgée.

106
Q

Attitudes envers ceux ayant la MA

A
  • Avoir la MA est perçue comme n’ayant pas une bonne qualité de vie et qui ne sont plus capable d’éprouver du plaisir
  • Souvent qualifiées de séniles ou de gagas et vont se retrouver déshumanisées et exclues socialement.
  • On a une vision de la MA souvent dans sa phase la plus avancée; une personne touchée par la MA est en mesure de réaliser bcp d‘activités qu’elle était capable de réaliser auparavant, ni aura certaines limites, et sera juste plus limité dans certains types d’activités plus complexes.
107
Q

conséquences des stéréotypes négatives envers la MA

A
  1. Certaines personnes avec la MA vont se replier sur elles-mêmes, parce qu’elles ont peur d’être exposées à la stigmatisation qu’elles vont porter du fait de leur maladie.
  2. Impact sur le comportement des personnes atteintes du fait que ces personnes vont s’isoler et vont s’exclure volontairement de leur réseau social et vont être exclus aussi par leur réseau social.
108
Q

Nature des stéréotypes négatives de la MA

A
  • Beaucoup de stéréotypes = méconnaissance de la maladie et du fonctionnement cognitif
109
Q

Stratégies pour contrer les stéréotypes négatives de la MA

A
  • Importance d’informer, et d’offrir aux aidants la possibilité de comprendre, voire contrôler, certains symptômes
  • Il existe des formations qui sont données pour les proches aidants
110
Q

Lutter contre les stéréotypes

A

Il faut éduquer dès l’enfance pour lutter, voire modifier tous ces stéréotypes négatifs et pour modifier les représentations que l’on pourrait avoir.

111
Q

Contacts intergénérationnels - Lutter contre les stéréotypes

A

Les rapprochements entre les générations peuvent contribuer à réduire ces stéréotypes

112
Q

RÉSUMÉ

A
  • Vision très négative actuellement par rapport au vieillissement
  • Conséquences importantes des stéréotypes sur santé physique et mentale des aînés (dépression, estime de soi, bien-être, qualité de vie, etc.)
  • Participe à l’isolement social
    -> L’information et les rapprochements entre les générations peuvent contribuer à réduire ces stéréotypes
113
Q

Vrai ou faux. la dimension psychosociale associée au vieillissement autant normal que pathologique apparait trop sous estimé dans nos pratiques de cliniques et de recherches.

A

VRAI

114
Q

Départ à la retraite et cognition (étude)

A
  • Plus longtemps les personnes âgées vont rester en activité, meilleure va être leur cognition.
  • P ex. une personne de 60 ans qui a conservé une activité professionnelle retarde son vieillissement cognitif de 1,3 ans par rapport à une personne du même âge inactive depuis 0 à 4 ans.
  • Retraite tardive = meilleures performances aux tests de mémoire et de concentration
115
Q

Limites de l’étude de la relation entre retraite et cognition

A
  • Nuancer les résultats, car cet effet est seulement observé dans les métiers intellectuels
  • Réserve cognitive comme facteur de protection contre le déclin
  • Importance d’autres facteurs comme : activité physique, loisirs et réseau social riche
116
Q

Vrai ou faux. La retraite a un impact sur la cognition

A

VRAI