Cours 3 Flashcards
(35 cards)
L’approche transaffirmative ■ Construite sur une vision x du genre ■ Non px ■ Respectant l’autodx et l’ex des personnes sur leur vie. ■ Elle propose une intervention x, x, x. ■ L’objectif ultime des interventions affirmatives est que la personne puisse s’éx dans un environnement qui lui permette de vivre son identité «x» (x),
■ Construite sur une vision non binaire du genre ■ Non pathologisante ■ Respectant l’autodétermination et l’expertise des personnes sur leur vie. ■ Elle propose une intervention pragmatique, systémique et globale. ■ L’objectif ultime des interventions affirmatives est que la personne puisse s’épanouir dans un environnement qui lui permette de vivre son identité «authentique» (celle qu’elle sent être la sienne au moment présent), quelle qu’elle soit.
■ Nécessite souvent des interventions qui
vont au-delà de l’ax
ix et qui ciblent les cx
tant x, x que x.
Pour les jeunes dès tanner x, et adultes
■ Peut s’accompagner d’intervention hx de
cx de genre (de x et
d’x), ou x
■ Peut être binaire ou pas mais voit le parcours de
genre comme un cheminement dont l’objectif
n’est pas sx.
■ Peut s’accompagner de cx de cx
de gx, ou x
■ Peut s’accompagner de transitions x ou x
Pour les enfants avant tanner x:
■ Accompagnement des fx qui en ont besoin
■ Pas d’ix mx
■ Nécessite souvent des interventions qui
vont au-delà de l’accompagnement
individuel et qui ciblent les changements
tant sociaux, politiques que légaux.
Pour les jeunes dès tanner 2, et adultes
■ Peut s’accompagner d’intervention hormonales de
confirmations de genre (de retards de puberté et
d’hormonothérapie), ou pas
■ Peut être binaire ou pas mais voit le parcours de
genre comme un cheminement dont l’objectif
n’est pas standardisé.
■ Peut s’accompagner de chirugies de confirmations
de genre, ou pas
■ Peut s’accompagner de transitions sociales ou pas
Pour les enfants avant tanner 2:
■ Accompagnement des familles qui en ont besoin
■ Pas d’interventions médicales
Se comprendre et avoir la force d’assumer
un premier pas nécessaire pour se construire
le jour ou je me suis fait mon coming out à moi-même, enfin ou je me suis dit ok, t’es trans,
et s’attacher à soi-même… en s’acceptant et se
nommant
j’me suis attaché à moi-même en même temps de le dire, quoi. Ça m’a fait réalisé que… que c’était vrai
Vivre dans une société ayant un système de genre binaire implique … quand on ne s’y reconnait pas :
Des étapes de la construction du sentiment positif de
soi (niveau subjectif et corporel)
Ciscentrisme
Transphobie
Tr a n s p h o b i e intériorisée
■ 1. Se penser et être soi
– A. Confusion : absence de mots, souffrance la plus grande,
impossibilité de faire coïncider le sentiment interne de soi
avec ce qu’il y aurait à ressentir
– B.Culpabilité et sentiment d’isolement
■ 2. Se dire et être en lien (se révéler aux autres et
construire des liens positifs et de confiance)
■ 3. Se sentir et être dans un corps, en paix (habiter son
corps de manière harmonieuse, pleine et en cohérence)
PRINCIPAUX
FACTEURS DE BIEN
ÊTRE-TOUS NIVEAUX
Facteurs contextuels, institutionnels = Possibilité de vivre dans genre désiré en sécurité Protection légale Changement de nom et d’identité Accès aux soins médicaux d’affirmation du genre, hormones et chirurgies Accès aux soins généraux Sécurité à l’école
Facteurs Relationnels = Possibilité d’être reconnu Être genré adéquatement (vs mégenrage) Soutien parental Relations intrafamiliales Relations avec les autres jeunes Modèles identificatoires positifs
Facteurs subjectifs et corporels = Possibilité de se penser et se vivre
Possibilité de se dire
Internalisation des stigmas et expériences traumatiques
Rapport au corps, dysphorie et soins médicaux d’affirmation
du genre, hormones et chirurgies
Possibilité de se comprendre, identifier
et mettre un concept/mot sur l’expérience de soi
Évaluation, diagnostic, counselling : rôle du professionnel de santé mentale ayant un permis de psychothérapeute
■ Pour les personnes qui souhaitent des interventions médicales de confirmation de genre ■ Confirmer x ■ Évaluer la capacité au x ■ Fournir des x
■ Pour les personnes qui souhaitent des interventions médicales de confirmation de genre ■ Confirmer le diagnostic de dysphorie de genre (acte réservé psychothérapeutes) sur la base du consentement éclairé ■ Évaluer la capacité au consentement éclairé (connaissances en santé mentale) ■ Fournir des informations sur les traitements médicaux possibles et leurs enjeux, s’assurer que la personne comprend leur irréversibilité et implications des traitements (effets secondaires, compliance, convalescence) (connaissances spécifiques santé trans)
Évaluation, diagnostic, counselling : rôle du professionnel de santé mentale
■ Référer aux autres spécialistes : endocrinologie, chirurgie, thérapie de la voix, fertilité, médecine interne générale ■ S’assurer que s’il y a des troubles de santé mentale, ils soient suffisamment contrôlés ■ Utiliser les ressources associatives, favoriser l’insertion sociale et les relations avec les pairs
Interventions médicales de confirmation de genre type
FtM
• hormonothérapie,
• masculinisation du torse: mastectomie et
reconstruction du torse,
• hystérectomie et ovariectomie,
• phalloplastie ou métaïdoplastie,
• chirurgies esthétiques diverses
■ + Techniques de modification des corps non définitives et
non médicales comme binders, prothèse pénienne,
maquillage, coiffure…
Interventions médicales de confirmation de genre type
MtF
• l’épilation définitive,
• l’hormonothérapie (Ht),
• l’augmentation mammaire,
• orchiectomie, pénectomie, vaginoplastie et labiaplastie,
• différentes formes d’interventions esthétiques du visage et du corps,
• implants capillaires en cas d’alopécie,
• les thérapies de la voix (orthophonie et/ou chirurgicales)
• rasage de la pomme d’adam
• + Techniques de modification des corps non définitives et non
médicales comme rembourrage des seins, dissimulation pénis,
remodelage hanches ou fesse, maquillage, coiffure
L’Hormonothérapie
■ L’hormonothérapie (Ht) est très courante et pratiquée également en
dehors de chirurgies d’affirmation de genre.
■ Les réponses au traitement varient d’un individu à l’autre
■ Elle est perçue comme un principe de féminisation/masculinisation
intérieure et biologique mais aussi extérieure, visible et sociale.
Effets somatiques et phénoménologiques fréquemment rapportés:
• MtF
MtF (bloqueurs testostérone + oestrogènes ev. progestérone):
augmentation de la sensibilité corporelle mais aussi émotionnelle, léger
développement des seins, modification de la répartition des graisses,
baisse désir sexuel vécu comme « urgence ou besoin », ralentissement de
la chute des cheveux et de la pousse de la pilosité, infertilité à long terme…
Effets somatiques et phénoménologiques fréquemment rapportés: FtM
FtM (testostérone): développement de la pilosité, changement dans la
texture de la peau, développement de la masse musculaire (si exercice
physique, sinon risque prise de poids), éventuellement chute des cheveux,
augmentation taille et sensibilité clitoris, augmentation désir sexuel,
infertilité (pendant prise mais pas absolu), baisse tonalité de la voix, …
Recommandation société américaine d’endocrinologie
a. Confirmer un diagnostic GD ou GI avant le début du traitement de confirmation de
genre par hormonothérapie (Ht)
b. Évaluer et prendre en compte les conditions médicales qui pourraient être exacerbées
par Ht
c. Offrir un counselling sur questions de fertilité
d. Les adolescents, lorsque c’est indiqué, devraient avoir accès aux retards de puberté
e. Ht peut commencer à l’adolescence avec: équipe médicale multidisciplinaire +
professionnel de la santé mentale qui confirment la persistance de GD/GI et que la
personne est capable de donner un consentement éclairé
f. On peut référer à une chirurgie de confirmation de genre les personnes suivies en Ht si:
a. la personne a un changement de rôle social satisfaisant,
b. est satisfaite des effets de HT,
c. désire une chirurgie définitive et le.a professionel.le de santé mentale et le.a
médecin responsable de l‘Ht évaluent que la chirgurgie est médicalement
nécessaire et entraînerait une amélioration de la santé et du bien-être.
L’intervention auprès des personnes trans doit être basée sur attitude
Affirmative Santé globale Compétences culturelles Consentement éclairé Humilité et savoir experts des communautés
Tâches des professional.le.s des sexologues en santé trans
• Évaluer (diagnostic): procéder à une évaluations de la GD/GI lorsque cela
est nécessaire (accès aux traitements médicaux) et en faire un rapport
pour les autres professionnels (copie et approbation des clients préalable)
• Psychothérapie : si nécessaire et demandé par les clients
• Travail de réseau et référence:
• collaborer avec les autres professionnels de santé impliqués
• Ressources pour personne: associatives trans, réseaux de pairs, organisations
communautaires
• Ressources pour l’entourage et interventions de réseau: famille, conjoint.e,
enfants, amis, employeurs…
• Défense active et renforcement/affirmation identitaire: information sur les
droits, éduquer et accompagner coming out des clienst dans leurfamille et
communauté (école, travail, autres) et les aider à obtenir les changements
d’état civil (lettres, conseils, informations)
Loi 103
Voir PP 2 p.18
Utiliser un language respectueux
■ = Utiliser la forme genrée qui correspond à ce que la personne souhaite
– MtF est généralement au féminin = une femme trans
– FtM = un homme trans
– Après la transitions, certaines personnes souhaitent être reconnues à
part entière comme femmes ou hommes, et ne plus être associées à une
identité trans
– D’autres ne souhaitent pas se définir en fonction du féminin/masculine
et souhaitent un langage non binaire ou inclusif
– Certaines souhaite se définir comme personnes trans
– Pour certaines la transition est centrale dans leur identité, pour d’autres
non
– Il existe une multitude de manières de vivre son genre et cela peut varier
selon les contextes, avec le temps, selon les relations et beaucoup selon
les générations (cohorts) et lieu de vie …
■ Dans le doute : DEMANDEZ = humilité culturelle
Le consentement éclairé (standard de base) implique
Pour client.e:
• Connaître les enjeux d’un traitement au niveau: • prise du traitement • effets secondaires (désirés et non désirés) et notamment impact sur la fonction reproductive • conditions optimales de convalescence • Être capable d’effectuer un consentement éclairé sur le moment et dans une durée raisonnable
Le consentement éclairé (standard de base) implique
Pour sexologue :
• Avoir une relation thérapeutique fonctionnelle de qualité (bonne alliance de travail) et connaître suffisamment ses clients pour évaluer leur capacité de consentement • Pouvoir donner les informations suffisantes sur les traitements (connaissances scientifiques, médicales et culturelles) • Dans le cas de troubles mentaux, s’assurer qu’un accompagnement adapté soit concommitant
Les lettres pour traitements de confirmation de genre doivent contenir
• Etre faite par un.e professionnel.le de santé mentale qualifié.e
• Description de qui la fait et dans quel contexte
• Poser le diagnostic de dysphorie de genre avec:
- historique du patient concernant la dysphorie,
- actions entreprises dans l’affirmation de genre (efficacité, impact…)
- impacts physiques et psychologiques de la transition, être bénéfique pour traiter dysphorie
• Brève histoire de vie en lien avec dysphorie: depuis combien de temps, coming out, expériences,
difficultés spécifiques…
• L’intervention qui est désirée par la personne avec les informations discutées avec elle, attentes et
objectifs (ex: arrêt de la veste de compression, mieux passer comme femme, uriner debout…)
• Compréhension face au caractère irréversible de l’opération et capacité de consentement éclairé
• Histoire santé mentale (et médicale pour médecin traitant) avec les problématiques médicales
actives (si oui, niveau de contrôle de la problématique et mesures mises en place)
• Eventuelles barrières linguistique, auditives… Tout ce qu’il faut savoir pour une hospitalisation et
soins postopératoires et pour compliance au traitement afin d‘en garantir l‘efficacité et santé
mentale et physique
• Ressources de la personnes pour soins postopératoire, réseau de soutiens, ressources et
stresseurs
But et éthique de la
pratique clinique, les
pratiques antioppressives
vise à contester et à changer les
formes et les structures de
l’oppression et de la domination
dans une perspective de justice
sociale (Pullen Sansfaçon et
Medico, à paraître)
■ Poursuite de la transformation sociale vers le bien
être global de tous (comme but ultime)
■ Engagement dans mise à jour des connaissances
■ Entretenir ses capacités autoréflexives et critiques
■ Analyse critique et systémique des situations
■ Client expert/développement de son autonomie,
empowerment et humilité culturelle
■ Travail de partenariat avec client mais aussi réseau
VERS UNE SEXOLOGIE LGBTIQ2+ affirmative
= Lintégration active, dans les pratiques du champ de la santé mentale et sexuelle, de la perspective considérant lhomosexualité, la bisexualité et l’expérience trans comme des variantes saines et fonctionnelles de la sexualité et de lidentité.
PRINCIPES DE BASE DES THÉRAPIES AFFIRMATIVES
- Validation de lorientation / identité sexuelle
- Intégration des connaissances spécifiques au contextes de vie LGBTIQ via:
- recherches psychosociales
- respect de la position du patient-expert
- Examen de limpact de lhétérosexisme et de la transphobie intériorisée
- Accompagnement dans processus de coming out et selon l’étape à laquelle la personnes est
Facteurs délétères ou comment faire pour faire pire
- Nier la question et/ou les impacts délétères de la transphobie et transphobie intériorisée
- Tenter de convaincre de changer d’idée ou de guérir
- Ne pas respecter le droit de chacun à s’autodéterminer, les appeler par leur genre assigné
- Confondre genre et orientation sexuelle, penser que c’est une question de sexualité (au
sens d’érotisme ou de comportements sexuels) - Penser que c’est une phase (oui peut-être mais elle va revenir)
- Penser que c’est un symptôme d’un trouble mental et ayant une cause, chercher la cause
(famille problématique, personnalité fragile, …) - Confondre l’utilité pratique de poser un diagnostic avec la présence d’une «maladie
mentale» - Penser qu’il existe des personnes souffrant d’un vrai trouble et d’autres pas, le trouble
n’existe pas en soi c’était un consensus de professionnels maintenant désuet - Ne pas référer à des gens compétents si l’on ne l’est pas
- Oublier le contexte de vie et/ou penser que c’est une question personnelle alors que c’est
une question de vie en société - NE RIEN FAIRE EN ATTENDANT … QUAND C’EST UN JEUNE ET QUE LA PUBERTÉ APPROCHE
OU EST LÀ…