Cours 4 Flashcards

1
Q

Apprentissage S-S / Modèle stimulus-stimulus (S-S) du conditionnement :

A

le SN devient directement associé au SI, et, en raison de cette association, il finit par déclencher une réponse liée au SI.

Cloche (SN) : Nourriture (SI) = salivation (RI)

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2
Q

La théorie de la réponse préparatoire :

A

la fonction de la RC est de préparer l’organisme à la présentation du SI.

Signaux liés à l’héroïne (SN) : héroïne (SI) = baisse de la pression (RI)

Signaux liés à l’héroïne (SC) = hausse de la pression artérielle (RC)

Héroïne = baisse de pression (processus A) = hausse de pression (processus B)

Héroïne (SI) = baisse de la pression (RI et SI) = hausse de la pression (RI)
Ex:
Inconditionnellement, l’héroïne produit la baisse de la pression artérielle
Lorsqu’on est en manque, le cerveau sait que tu vas aller prendre ta dose donc il hausse la pression artérielle. Même s’il ne prend pas de dose = addiction

Processus apposant du corps: baisse de pression (RI et SI pour la hausse) = hausse de pression

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3
Q

Conditionnement qui a lieu dans la consommation d’héroïne:
Le modèle à réponse compensatoire

A

Signaux liés à l’héroïne : baisse de la pression = hausse

Signaux liés à l’héroïne = hausse de la pression

Signaux = notre environnement (amis avec qui on consomme, la salle de bain)
Les signaux ne sont pas associés à la drogue, mais plus à la baisse et à la hausse de la pression
Notre corps nous prépare
Hausse de la pression par réponse compensatoire

Signaux liés à l’héroïne : effet relaxant de l’héroïne = réaction compensatoire de tension

Signaux liés à l’héroïne = réaction compensatoire de tension

Les signaux ont une réponse compensatoire de tension
Ex: Des soldats qui abusent de la drogue à la guerre, lorsqu’ils reviennent, il n’y a plus de trigger, donc plus d’addiction

L’ENVIRONNEMENT EST SUPER IMPORTANT

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4
Q

Le modèle à réponse compensatoire:
La tolérance

A

EX. Habitude de boire dans un certain endroit (signaux)

La simple présence des SC va susciter des rx physiologiques

Pour compenser les effets de l’alcool que la personne consommera sous peu. ENVIRONNEMENT!!!!!

Conclusion : notre corps est habitué à se préparer avant lorsqu’on sait qu’on va boire

Explique : La tolérance

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5
Q

Le modèle à réponse compensatoire :
La surdose

A

Un élément non-familier est venu briser l’habitude (mère rentre dans la pièce). Son cerveau a dit: impossible que je consomme = pas de hausse et ainsi une trop grande baisse = surdose

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6
Q

La théorie Rescorla-Wagner

A

Cette théorie vise à expliquer l’effet de chaque essai de conditionnement sur la force, ou sur ce qu’on pourrait qualifier de «valeur associative», du SC dans sa relation avec le SI. (SI va toujours être plus fort)

Un SI plus fort produit un conditionnement plus prononcé qu’un SI plus faible

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7
Q

Modification de la valeur associative (aliment favori= SI)

A

S’applique au blocage, masquage

Tonalité (V=0) : aliment (max= 10) = salivation
Tonalité (V > 10) = salivation

V: valeur associative du SC (0 au début)
max: valeur associative maximale que peut produire le SI qd le conditionnement est achevé.
*chaque goutte= 1 unité de valeur associative

[Tonalité + lumière] (V=0) : aliment (max= 10) = salivation
[Tonalité + lumière] (V=10) = salivation

Tonalité (V=6) = salivation
Lumière (V=4) = salivation

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8
Q

La compréhension des phobies
Cas du petit Albert

A

1920, Watson et Rayner : rôle important du CC et de la généralisation excessive (du SC) dans le développement des phobies.

Tentative d’instaurer une RC de peur chez Albert (11 mois)

Bruit fort = peur (RI)
Rat = absence de peur

Rat (SN) : bruit fort (SI) = peur (SI)
Rat (SC) = peur (RC)

Tout ce qui ressemblait un petit animal blanc = peur

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9
Q

D’autres facteurs de conditionnement d’une phobie
OTGCSR

A

L’apprentissage par observation : L’observation de rx de peur chez autrui
Manifestation de peur de la part d’autrui (SI) = peur (en soi-même) (RI)

Serpent (SN) : manifestation de peur de la part d’autrui (SI) = peur (RI)
Serpent (SC) = peur (RC) ENVIRONNEMENT

Le tempérament : niveau de référence, chez un individu, de son émotivité et de sa réactivité aux stimulations (génétique)

L’état de préparation : prédisposition d’origine génétique, au sein d’une espèce, à apprendre certains types d’associations plus facilement que d’autres.

Les antécédents de contrôle : la capacité de contrôler des événements importants dans son milieu. (Contrôle sur nourriture vs pas de contrôle. Ceux qui n’ont pas de contrôle sont plus vulnérable à développer des peurs)

La sensibilisation sélective : une accentuation de la réactivité à un stimulus de peur potentiel, à la suite d’une exposition à un événement stressant non lié. (je suis super stressé en ce moment à l’école, et je suis exposé à un stimulus = plus peur)

La réévaluation du SI :L’exposition à un SI d’une intensité différente de celle du SI utilisédurant le conditionnement peut modifier la force de la réponse à un SC ayantprécédemment fait l’objet d’un conditionnement.

Ex: M.F. (un homme âgé de 29 ans) travaillait dans une banque. Au cours d’un vol à main arméecommis dans cette banque, M.F. a été menacé au moyen d’une arme à feu. Il n’a pas éprouvéune anxiété marquée à ce moment-là et a repris le travail le lendemain sans se plaindre desymptômes de peur résiduels. Toutefois, 10 jours après le vol, il a été interrogé par la police, et onlui a alors dit qu’il avait été très chanceux de s’en être sorti indemne, parce que le voleur étaitconsidéré comme un homme dangereux ayant déjà tué plusieurs personnes. C’est à ce momentque M.F. a quitté son emploi et qu’il a commencé à manifester de forts symptômes de TSPT.

Explications: Nos mots sont puissants, Pas de peur en ce moment, mais à cause des gens qui me font réaliser comment c’est épeurant

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10
Q

La mémoire:
ECR

A

1) Encodage (je garde les infos dans mon cerveau)
2) Consolidation
3) Récupération (difficulté d’aller chercher l’info)
Mémoire = une garde-robe

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11
Q

La réactivation d’une mémoire négative

A

La réactivation d’une mémoire négative, couplée à un stress = vivacité du souvenir est augmentée de façon durable.
Implications pour les victimes de traumas
Court terme (instable) ——> long terme (stable)

2 jours après avoir écouter le film, je te demande l’histoire et de faire un exposée (stress) = exposé au stress = rappel plus des éléments négatifs

Lorsqu’on se remémore un mauvais souvenir, il peut être modifié si on module les niveaux de cortisol (hormone de stress) hypnose, il faut que la personne soit calme

Si on diminue le niveau de cortisol (stress) au moment du rappel = mauvais souvenir est amoindri (car on est calme)

Si on augmente le niveau de cortisol au moment du rappel = mauvais souvenir est plus fort
CONTRÔLER LES CONDITIONS ENTOURANT LA NARRATION D’UN TRAUMA!!

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12
Q

Le traitement des phobies
1) La désensibilisation systématique :

A

traitement béhavioral des phobies.
On met ensemble la relaxation et une succession de stimuli qui déclenchent une peur de plus en plus intense

Puisqu’on est calme on a plus peur

Contre-conditionnement : un SC provoquant un type de réponse est associé à un événement qui déclenche une réponse incompatible.

La pièce est négative à cause des décharges, mais puisqu’on veut manger, on fini par s’habituer

       Inhibition réciproque : a pour effet que certaines réponses sont incompatibles l’une avec l’autre et que la manifestation d’une réponse inhibe forcément l’autre.

La force de manger inhibe la peur

3 éléments fondamentaux
1) L’entrainement à la relaxation
2) La création d’une hiérarchie de scènes imaginaires qui déclenchent un degré de peur de + en + intense
3) L’appariement de chaque élément de la hiérarchie à la relaxation

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13
Q

Le traitement des phobies
2) L’immersion :

A

Traitement béhavioral qui comporte une exposition prolongée à un stimulus craint et qui donne donc toutes les occasions possibles favorisant l’extinction de la RC de peur.

En prévenant simplement la réponse d’évitement, on peut rapidement supprimer la peur irrationnelle qu’éprouve le rat.

3 problèmes… (c’est + risqué !!)

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14
Q

Traitement des phobies Désensibilisation systématique VS immersion :

A

Désensibilisation systématique :
¡ Exposition au stimulus craint a lieu graduellement
¡ Appariement de l’événement redouté à une réponse qui va contrecarrer la peur (relaxation)

Donner des biscuits et rapprocher le rat de moi jusqu’à temps que ça ne me dérange plus

Immersion : + clairement fondée sur le principe d’extinction (vs contre-conditionnement pour DS)

Obligé le rat à rester dans la cage jusqu’à temps qu’il se calme

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15
Q

La thérapie par aversion pour supprimer des problèmes de comportement

A

Thérapie par aversion : procédure de traitement qui amoindrit le caractère attirant d’un événement désiré en l’associant à un stimulus aversif.
¡ Inhalation à cadence accélérée (jusqu’à temps que je vomis)
¡ Délinquance sexuelle (Sensation très désagréable jusqu’à temps qu’on arrête le comportement)

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16
Q

Une application médicale du CC

A

Placebo : Substance inerte qui ressemble à un médicament, mais qui, en fait, n’a aucune valeur pharmacologique. (insomnie = très utilisé)

Comprimés blanc (SN) : acide acétylsalicylique (SI) = suppression du mal de tête (RI)

Comprimés blanc (SC) = suppression du mal de tête (RC)

17
Q

Cas cliniques (variables et approches)
Facteur de maintient =

A

quelqu’un ou situation qui rend difficile à la personne de changer

Ex; Homme (facteur de maintient) qui dit à sa femme tous les cas d’agression sexuelle afin qu’elle ne veuille pas sortir en public. (Arrêt de travail peut être un facteur de maintient)

18
Q

Traiter à partir des pensées et émotions (cognition et émotion)

A

¡ Changer activement les croyances et les comportements problématiques du patient
¡ Démontrer leur irrationalité et leur rigidité.
¡ «Je dois…» (parfait et aimé par tous) totalement irrationnel et peut guider la vie
¡ Développement d’une position plus rationnelle
Albert Ellis : l’approche rationnelle émotive (RET)
Comment: Travailler la croyance. Je dois être bonne pour être aimé = croyance forgée par sa famille. Si elle n’est pas performante = elle n’est pas aimée et elle entre en dépression. IL N’Y A PAS DE SATISFACTION POSSIBLE DANS LES CROYANCES !!!!!
Aussi, impossible que quelqu’un vie aucun échec dans la vie

19
Q

Le béhaviorisme cognitif/cognition animale

A

Cognition comparée:
§ Déf : l’étude du traitement de l’information chez diverses espèces (y compris les êtres humains).

§ Mémoire, catégorisation, prise de décision, résolution de problèmes, utilisation du langage, tromperie, etc.

§ «Comparée» : comparer directement ces capacités chez différentes espèces, afin de déterminer si elles ont des capacités similaires ou différentes.

§ Pour catégoriser les résultats de travaux de recherche : 4 questions/niveaux d’analyse de Tinbergen.

20
Q

L’étude de la mémoire animale

A

§ L’action de se souvenir de quelque chose = discrimination du stimulus

§ Appariement différé à l’échantillon: on montre d’abord un stimulus à l’animal qui, après un certain délai, doit retrouver et choisir ce stimulus parmi un groupe de stimuli variés.
§ La capacité de l’animal à choisir le bon stimulus est considérée comme une indication de sa capacité à s’en souvenir.

Ex. tâche d’appariement à l’échantillon pour des pigeons (3 touches de réponse)
Stimulus échantillon = cible

21
Q

La mémoire chez les animaux stockeurs de nourriture

A

§ Adaptations évolutives : traits/caractéristiques d’une espèce qui permettent à ses membres de survivre ou de se reproduire. (Environnement peut changer le niveau de mémoire)
§ La prédation exerce une pression de sélection.

22
Q

trait cognitif (Ex. la mémoire) chez les animaux

A

§ Ex. les oiseaux qui stockent la nourriture l’automne (milliers d’endroits) et la mangent au cours de l’hiver qui suit. (casse-noix d’Amérique et la mésange à tête noire)
§ La taille de leur hippocampe (mémoire spatiale) est positivement corrélée avec la quantité de nourriture que stocke une espèce.
Exigence similaire de leur milieu

23
Q

La conscience de soi et la différenciation entre soi et autrui

A

Conscience de soi : la capacité de se voir soi-même comme une entité différente des autres.

Tâche pour l’évaluer : tâche marque et miroir (Gordon Gallup, 1970)
§ Tracer sur le visage une marque bien visible (maquillage ou peinture inodore) **sujet ne s’en aperçoit pas
§ Le sujet a accès à un miroir = réaction à l’image qu’il voit
2 options:
§ Reconnaissance de soi : Touche la marque sur son visage en se regardant dans le miroir (+ utilise miroir pour explorer son corps par ex.)
§ Non-reconnaissance de soi : Réagit à l’image comme si c’était une autre personne que lui-même.
§ Bébés et chimpanzés : > 3 ans (24 mois vs 28 mois)
§ Aussi chez : dauphin, éléphant, bonobo, orang-outan, pigeons (long entrainement).

24
Q

La théorie de l’esprit

A

§ Théorie de l’esprit : la tendance à imputer des états mentaux à d’autres individus.

(1) Un individu se voit lui-même comme une entité distincte des autres et reconnaît que les pensées qui habitent l’esprit d’une autre personne diffère de ses propres pensées. (Si ta la théorie de l’esprit = tu as la conscience de soi mais pas vice-versa)

(2) On peut comprendre qu’une autre personne possède des informations qu’on n’a pas OU qu’elle ne détient pas de l’information qu’on possède.

25
Q

Tâches pour évaluer la théorie de l’esprit (et donc aussi la csc de soi)

A

§ Comprendre ce que contient un autre esprit…

Tâche de la fausse croyance :
§ Histoire racontée à des enfants sur des objets. «Sally jouait avec son ours en peluche. Mais c’était l’heure du souper. Sally a placé son ours en peluche dans sa boîte à jouets (chercheur place l’ours en peluche dans la boîte à jouets) et a descendu l’escalier pour aller manger. Pendant l’absence de Sally, Bertrand, son frère, est arrivé et a joué avec l’ours en peluche. Bertrand a ensuite placé l’ours en peluche sous le lit (chercheur place l’ours en peluche sous le lit jouet). Lorsque Sally est revenue dans la pièce, où, d’après toi, a-t-elle regardé pour reprendre son ours en peluche?»
§ < 4 ans : «Sally va regarder sous le lit»
§ >4 ans : «Sally va regarder dans la boîte à jouets»