cours 4 endocrino Flashcards
(44 cards)
Qu’est-ce que le cycle ovarien et combien de temps dure-t-il en moyenne?
Le cycle ovarien est un processus cyclique qui dure en moyenne 28 jours, bien qu’il puisse varier de 21 à 35 jours selon les individus. Il comprend plusieurs phases qui sont essentielles à la maturation des ovocytes et à la préparation du corps pour une grossesse éventuelle. Ce cycle est divisé en trois phases : la phase folliculaire, l’ovulation et la phase lutéale.
Quelles sont les trois phases du cycle ovarien?
Phase folliculaire (J1 à J13) : C’est la phase de préparation, au cours de laquelle un follicule primaire mûrit sous l’action de la FSH et produit des œstrogènes. Cette phase est marquée par la croissance et la maturation du follicule dominant.
Phase ovulatoire (J14) : La libération d’un ovocyte mature (ovocyte de 2e ordre) se produit sous l’influence d’un pic de LH. Cet ovocyte est libéré dans la trompe de Fallope pour une éventuelle fécondation.
Phase lutéale (J15 à J28) : Après l’ovulation, le follicule vide se transforme en corps jaune, qui sécrète de la progestérone pour soutenir la grossesse si l’ovocyte est fécondé. Si l’ovocyte n’est pas fécondé, le corps jaune se désagrège et les niveaux hormonaux chutent, provoquant les menstruations.
Quelles hormones sont impliquées dans le cycle ovarien et quelles sont leurs fonctions?
FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) : Stimule la maturation des follicules dans les ovaires au début du cycle.
LH (Hormone Lutéinisante) : Induit l’ovulation en provoquant la rupture du follicule et la libération de l’ovocyte.
Œstrogènes : Sécrétés par les follicules pendant la phase folliculaire, ils favorisent la maturation des ovocytes et préparent l’endomètre à une possible grossesse.
Progestérone : Sécrétée par le corps jaune pendant la phase lutéale, elle prépare l’endomètre à l’implantation d’un embryon.
Comment se déroule l’ovulation?
L’ovulation est déclenchée par un pic de LH, qui provoque la rupture du follicule dominant et la libération de l’ovocyte de 2e ordre. Cet ovocyte est alors capté par la trompe de Fallope où il peut être fécondé par un spermatozoïde. L’ovulation se produit généralement autour du 14e jour du cycle.
Qu’est-ce que le corps jaune et quel est son rôle dans le cycle ovarien?
Le corps jaune est la structure formée après l’ovulation lorsque le follicule se transforme. Il sécrète de la progestérone, une hormone clé pour maintenir un environnement propice à la grossesse dans l’endomètre. Si l’ovocyte n’est pas fécondé, le corps jaune se désagrège, et les niveaux hormonaux chutent, déclenchant les menstruations.
Quelle est la fonction des trompes de Fallope dans le cycle ovarien?
Les trompes de Fallope sont les conduits par lesquels l’ovocyte libéré lors de l’ovulation se déplace vers l’utérus. Elles sont responsables de transporter l’ovocyte et les spermatozoïdes, tout en assurant la fécondation en cas de rencontre entre l’ovocyte et un spermatozoïde.
Quel est le rôle de la glaire cervicale dans le cycle menstruel?
La glaire cervicale est produite par les glandes du col de l’utérus. Elle change de consistance au cours du cycle menstruel :
Pendant la majeure partie du cycle, elle est épaisse et visqueuse, empêchant le passage des spermatozoïdes pour éviter une grossesse non souhaitée.
À l’ovulation, elle devient fluide et plus claire, facilitant le passage des spermatozoïdes vers l’utérus
Quelles sont les différences entre le cycle ovarien et le cycle utérin?
Le cycle ovarien concerne les changements qui se produisent dans les ovaires, notamment la maturation des follicules et l’ovulation. Le cycle utérin décrit les changements dans l’endomètre (muqueuse utérine) en réponse aux hormones ovariennes, permettant la préparation à une implantation éventuelle. Les deux cycles sont synchronisés pour maximiser les chances de grossesse.
Qu’est-ce qu’un cycle anovulatoire?
Un cycle anovulatoire est un cycle menstruel dans lequel il n’y a pas d’ovulation. Cela signifie qu’aucun ovocyte mature n’est libéré. Ce type de cycle peut être normal chez certaines femmes, mais il peut aussi être un signe de troubles hormonaux.
Quels sont les facteurs pouvant perturber le cycle ovarien?
De nombreux facteurs peuvent perturber le cycle ovarien, notamment :
Le stress
Des déséquilibres hormonaux
Des conditions médicales comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Des modifications du poids corporel ou des troubles alimentaires
L’âge (notamment la ménopause)
Qu’est-ce que le phénomène de rétroaction dans le cycle ovarien?
La rétroaction fait référence à l’interaction complexe entre l’hypothalamus, l’hypophyse et les ovaires, où les niveaux d’hormones comme les œstrogènes et la progestérone influencent la libération d’hormones par l’hypophyse et l’hypothalamus. Ce mécanisme de rétroaction assure que le cycle ovarien se déroule correctement.
Qu’est-ce qu’un fibrome utérin et comment sont-ils classifiés?
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne du muscle lisse de l’utérus. Les fibromes sont classifiés en trois grandes catégories en fonction de leur emplacement :
Sous-séreux : Localisés sur la surface extérieure du myomètre.
Intra-muraux : Situés à l’intérieur du myomètre, cette forme est la plus fréquente.
Sous-muqueux : Situés dans la cavité utérine, ce type est le moins fréquent et peut être associé à des fausses couches plus fréquentes.
Quelle est l’épidémiologie des fibromes utérins et quelle proportion des femmes en âge de procréer sont affectées?
Les fibromes utérins sont très courants, suspectés chez environ 70 % des femmes pré-ménopausées, et observables cliniquement chez environ 25 % d’entre elles. C’est la tumeur bénigne hormonodépendante la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Les fibromes sont la principale indication d’hystérectomie chez les femmes en pré-ménopause.
Pourquoi les fibromes utérins sont-ils hormonodépendants et quel rôle jouent les œstrogènes dans leur développement?
Les fibromes sont des tumeurs hormonodépendantes, ce qui signifie qu’elles sont influencées par les hormones, principalement les œstrogènes et la progestérone. Les récepteurs des œstrogènes et de la progestérone présents dans le myomètre favorisent la croissance des fibromes. La prévalence des fibromes diminue considérablement après la ménopause, lorsque la production d’œstrogènes chute.
Quelles sont les principales complications liées aux fibromes utérins?
Les fibromes utérins peuvent entraîner divers symptômes, notamment des saignements menstruels abondants, des douleurs pelviennes, des troubles urinaires ou digestifs (en raison de la pression sur les organes voisins), et des fausses couches fréquentes (en particulier en cas de fibromes sous-muqueux). Ils peuvent aussi causer de l’infertilité ou des difficultés de grossesse.
Quelle est l’implication de la ménopause sur les fibromes utérins?
Les fibromes utérins tendent à diminuer après la ménopause, car la production d’œstrogènes chute. En conséquence, les fibromes, qui sont hormonodépendants, diminuent de taille ou deviennent asymptomatiques après la ménopause.
Quelles sont les options de traitement pour les fibromes utérins?
Les options de traitement pour les fibromes utérins dépendent de leur taille, de leur emplacement et de l’intensité des symptômes. Elles incluent :
Les traitements médicaux : comme les agonistes de la GnRH pour réduire la taille des fibromes avant une chirurgie.
Les traitements non chirurgicaux : comme l’embolisation des artères utérines (UAE) qui bloque l’approvisionnement en sang des fibromes.
La chirurgie : y compris l’hystérectomie (ablation de l’utérus), qui est la principale option pour les femmes en pré-ménopause lorsque les fibromes sont sévères ou symptomatiques.
Quel est le type de cancer de l’endomètre le plus courant et quelle est sa répartition en termes de prévalence?
Le cancer de l’endomètre est le cancer des organes reproducteurs le plus courant chez les femmes, principalement affectant celles qui sont ménopausées. Il existe deux types de cancer de l’endomètre :
Type I : Il s’agit de l’adénocarcinome endométrial, qui représente environ 70 % des cas. Ce type a un pronostic relativement meilleur.
Type II : Ce type présente un pronostic plus engagé, avec des métastases fréquentes et une évolution moins favorable.
Quelles sont les principales caractéristiques du syndrome métabolique associées au cancer de l’endomètre?
Le syndrome métabolique est souvent observé chez les femmes atteintes de cancer de l’endomètre, et il comprend les éléments suivants :
Tension artérielle élevée
Taux de glucose élevés
Embonpoint abdominal
Ces facteurs sont souvent associés à un risque accru de développer des cancers hormonodépendants, notamment le cancer de l’endomètre.
Quels sont les facteurs de risque connus pour le cancer de l’endomètre?
Les facteurs de risque pour le cancer de l’endomètre incluent :
L’exposition prolongée aux œstrogènes sans opposition par la progestérone, comme expliqué avec l’unopposed estrogen.
Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui entraîne une anovulation chronique.
Obésité et diabète : Ces conditions sont souvent liées à un excès d’œstrogène dans le corps.
Ménopause tardive et règles précoces, car elles augmentent l’exposition à l’œstrogène.
Thérapie hormonale substitutive (THS) sans progestérone.
Antécédents familiaux de cancer de l’endomètre ou de cancers hormonodépendants (comme le cancer du sein).
Quels sont les rythmes de pulsation de la GnRH et comment influencent-ils la sécrétion des hormones hypophysaires?
La GnRH peut être sécrétée de différentes manières :
Rythme lent avec des pulsations toutes les 90 minutes : Cela stimule la libération de FSH, ce qui est important pour la maturation des follicules dans la première partie du cycle menstruel (phase folliculaire).
Rythme plus rapide, par exemple 1 pulse/60 minutes : Cela est associé à la provoquer l’ovulation, en libérant plus de LH en collaboration avec les hormones ovariennes.
Rythme plus lent, par exemple 1 pulse/100 minutes : Cela est observé dans la seconde partie de la phase lutéale, lorsque la sécrétion de FSH est inhibée pour éviter de commencer un nouveau cycle prématurément.
Rythme plus long, par exemple 1 pulse/200-300 minutes : Cela stimule une nouvelle sécrétion de FSH pour le cycle suivant, avec une réduction des hormones ovariennes.
Pourquoi est-il important que la GnRH soit sécrétée de manière pulsatile plutôt que de manière continue ?
La sécrétion pulsatile de la GnRH est cruciale, car une sécrétion continue ou trop stable empêcherait une réponse appropriée de l’hypophyse et affecterait la production des hormones gonadotropes (FSH et LH). Le rythme pulsatile permet un contrôle fin de la production hormonale nécessaire pour réguler le cycle menstruel, notamment la maturation folliculaire, l’ovulation et la régulation de la phase lutéale.
Que se passe-t-il si la fréquence de la pulsation de GnRH devient anormale (par exemple, trop rapide ou trop lente)?
Un rythme anormal de la pulsation de GnRH peut perturber l’équilibre hormonal et entraîner des désordres dans le cycle menstruel :
Une pulsation trop rapide ou trop fréquente pourrait entraîner une sécrétion excessive de LH et FSH, ce qui pourrait provoquer une ovulation prématurée ou anormale.
Une pulsation trop lente pourrait inhiber la production suffisante de FSH ou LH, empêchant ainsi l’ovulation ou conduisant à une anovulation, ce qui perturberait le cycle menstruel.
Pourquoi la pulsation de GnRH varie-t-elle au cours du cycle menstruel?
La variation des pulsations de GnRH au cours du cycle menstruel permet de réguler finement la libération de FSH et LH à des moments clés :
Pendant la phase folliculaire, un rythme plus lent (1 pulse/90 min) favorise la maturation des follicules en stimulant la libération de FSH.
Lors de l’ovulation, une pulsation plus rapide (1 pulse/60 min) induit un pic de LH nécessaire à la libération de l’ovocyte.
Après l’ovulation, dans la phase lutéale, la pulsation devient plus lente pour inhiber la production de nouvelles FSH et permettre le maintien de la phase post-ovulatoire.