Cours 4 - Gestion des complications du diabète Flashcards

(94 cards)

1
Q

Décris l’âge de début des principaux types de diabète et l’impact des antécédants familiaux

A

Diabète de type 1 : Possible à tout âge, mais typiquement
chez les jeunes. Il y a parfois des ATCD de diabète de type 1 ou d’autres maladies auto-immunes associé

Diabète de type LADA : Habituellement plus TARDIF (30 ans et plus). Il y a parfois des ATCD de maladies auto-immunes associé

Diabète de type 2 : Peut débuter dès l’enfance, mais l’incidence augmente avec l’âge. Les ATCD de diabète de type 2 sont très fréquents

Diabète de type MODY : Habituellement avant l’âge de 25 ans. Les ATCD familiaux sont forts, la transmission est autosomique dominante

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2
Q

Décris la présentation des principaux types de diabète

A

Diabète de type 1 : Début rapide, symptômes osmotiques, avec une acidocétose fréquente

Diabète de type LADA : Plus progressif, l’acidocédose diabétique peut survenir plusieurs années après le diagnostic

Diabète de type 2 : Début progressif, acidocétose diabétique RARE

Diabète de type MODY : Début subaigu, SANS cétose

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3
Q

Qu’est-ce que le taux de C-peptide

A

Il représente la réserve d’insuline effondrée (C-peptide très bas), qu’on demande habituellement au diagnostic.

La normale est entre 270 et 1280 pmol/L

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4
Q

Décris le taux de C-peptide des principaux types de diabète

A

Diabète de type 1 : Faible
Diabète de type LADA : Plus élevé que type 1 (mais moins que type 2)
Diabète de type 2 : Normaux (initialement)
Diabète de type MODY : Normaux

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5
Q

Pour chaque principal type de diabète, nomme les traitements antidiabétiques à favoriser

A

Diabète de type 1 : Insuline
Diabète de type LADA : IDPP-4 et/ou sulfonylurée (puis insuline)
Diabète de type 2 : Antidiabétiques non insuliniques (puis insuline)
Diabète de type MODY : Sulfonylurée (1 et 3) / Insuline (5 et 6)

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6
Q

Décris la physiopathologie du diabète de type 1

A

Il y a destruction des cellules bêta du pancréas, ce qui mène à un déficit d’insulinosécrétion complet. Celle-ci est dû à l’exprimation d’auto-antigènes des cellules-bêta.

Le mécanisme de destruction des cellules bêta reste encore inconnu mais il y aurait une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques (au moins une dizaine de gènes en cause)

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7
Q

Nomme un facteur environnemental documenté pouvant potentialiser la destruction des cellules bêta du pancréas

A

L’exposition aux virus, par exemple aux entérovirus (ex : SARS-CoV2)

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8
Q

Décris l’histoire naturelle du diabète de type 1

A

Le diabète de type 1 est séparé en 4 principaux stades, la plupart des symptômes sont seulement perçus au stade 3

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9
Q

Décris les deux mécanismes physiopathologiques principaux du diabète de type 2

A

Insulinorésistance : Diminution de la réponse des cellules, ainsi que des tissus, à l’insuline, donc les cellules deviennent moins
sensibles à l’action de l’insuline

Déficit de l’insulinosécrétion : Diminution relative de la sécrétion d’insuline, qui s’accentue avec l’évolution de la maladie (peut mener à l’insulinodépendance)

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10
Q

Décris les deux principaux types d’insulinorésistance

A

Insulinorésistance musculaire : Réduction de l’utilisation du glucose par les muscles, ce qui cause une altération dans le transport de GLUT-4 à la membrane cellulaire et donc une diminution du nombre de récepteur à l’insuline

Insulinorésistance hépatique : Surproduction de glucose par le foie et donc l’insuline a de la difficulté à inhiber la sécrétion de glucagon

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11
Q

Décris l’histoire naturelle du diabète de type 2

A

Il y a un état de pré-diabète, pour lequel la sécrétion d’insuline augmente pour compenser le taux de sucre plus élevé (6,5% et/ou 7,0 mmol/L), qu’on appelle hyperinsulinémie compensatoire

Ensuite, l’était de diabète correspond à une chute de la sécrétion d’insuline, suite à l’était de pré-diabète

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12
Q

Comment l’hyperinsulinémie compensatoire mène au diabète de type 2

A

Cet état causera un stress important sur les cellules bêta ce qui mènera à un épuisement progressif des cellules.

Il y a ensuite réduction progressive de l’insulinosécrétion, jusqu’à l’incapacité des cellules β à produire suffisamment d’insuline pour répondre aux besoins de l’organisme

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13
Q

IMPORTANT : Décris le concept de mémoire métabolique en diabète de type 2

A

Des concentrations de glucose (glucotoxicité) et d’acides gras (lipotoxicité) chroniquement élevées, sont toxiques pour les
cellules bêta. Ceci aggrave les mécanismes physiopathologiques
(insulinorésistance et déficit de l’insulinosécrétion)

Donc plus on traite tôt l’état de diabète, plus on limite les complications à long terme

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14
Q

Les complications chroniques du diabète se séparent en ________________________

A

Microvasculaires (rétinopathie, neuropathie, néphropathie)
Macrovasculaires (ex : MCAS, AVC)

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15
Q

Décris le délai pour le diabète de type 1 et de type 2 pour apercevoir des complications chroniques

A

Diabète de type 1 : Habituellement elles sont plus tardives, arrivant au stade 4 dans les 10 ans suivant le diagnostic

Diabète de type 2 : Les complications macrovasculaires peuvent survenir dès le pré-diabète, mais les complications microvasculaires sont plus tardives (comme type 1)

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16
Q

_________________________ est un facteur commun de développement des complications autant en diabète de type 1 qu’en type 2

A

L’hyperglycémie chronique

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17
Q

Nomme et décris un mécanisme physiopathologique commun au développement de complications microvasculaires et macrovasculaires

A

La dysfonction endothéliale cause un déséquilibre entre les facteurs
vasodilatateurs et facteurs vasoconstricteurs. Donc, il y a réduction de la capacité des vaisseaux à se dilater, ce qui perturbe la circulation sanguine normale

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18
Q

IMPORTANT : Décris l’imact de l’HbA1c visée en diabète de type 1 sur l’incidence des complications chroniques

A

Une cible de 7,0% ralentit la progression des complications microvasculaires. Par contre, pour les complications macrovasculaires, il faut avoir un contrôle sur une longue période de temps pour avoir un impact sur l’incidence

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19
Q

IMPORTANT : Décris l’impact de l’HbA1c visée en diabète de type 2 sur l’incidence des complications chroniques

A

Une cible de 7,0% ralentit la progression des complications microvasculaires après 5 ans et les complications macrovasculaires après 10 ans.

Une cible trop intensive (inférieure à 6,5%) AUGMENTE la mortalité cardiovasculaire

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20
Q

Décris ce qu’est la rétinopathie diabétique

A

C’est une complication microvasculaire de la rétine causée par le diabète. Sous l’effet à long terme de l’hyperglycémie, les parois des
vaisseaux sanguins de la rétine se fragilisent graduellement. Des lésions peuvent se former et altérer la vision.

C’est une maladie à évolution progressive qui touche habituellement les deux yeux, souvent de manière inégale

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21
Q

Décris la prévalence de la rétinopathie diabétique

A

Jusqu’à 99 % des personnes atteintes de diabète de type 1 depuis 20 ans en sont affectées (puis 60% des patients de type 2)

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22
Q

La rétinopathie diabétique peut être ____________________ ou ____________________, dans les deux cas elle évolue en stades et la complication principale est ______________________

A

Non-proliférante ou proliférante
ODÈME MACULAIRE

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23
Q

Qu’est-ce que l’oedème maculaire

A

Condition correspondant à des fuites de liquide et de sang au niveau de la macula. C’est le mécanisme principalement responsable de la baisse de vision, surtout au niveau de la vision de précision

La baisse de vision est souvent réversible grâce aux traitements actuels

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24
Q

L’oedème maculaire est affectée par la régulation des récepteurs _________________, ceci constitue une cible thérapeutique

A

VEGF

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25
Nomme des complications possibles de al rétinopathie proliférante (3)
Hémorragie intra-vitréenne Glaucome néovasculaire Décollement de la rétine
26
Le ____________________ et la _____________________ sont les deux principaux facteurs de risque de la rétinopathie diabétique, l'______________________ est une situation à risque fréquente d'en causer
Taux élevé d'HbA1c et durée du diabète Amélioration rapide des glycémies
27
Malgré que la rétinopathie diabétique soit surtout asymptomatique dans les premiers stades, nomme les signes et symptômes pouvant s'y apparenter
Vision floue ou déformée Présence de corps flottants (« mouches volantes ») Perte d’acuité visuelle Vision double Déformation des lignes droites Altération de la perception des couleurs Sensation d’éblouissement Difficulté à voir la nuit Douleur oculaire Troubles de l’équilibre liés aux déficits visuels
28
En quoi la rétinopathie diabétique accroît la morbidité et la mortalité
Une perte de vue est associée à des chutes et des fractures de la hanche. De plus, la rétinopathie est très souvent associé à une néphropathie diabétique et donc le taux de mortalité peut être multiplié par quatre
29
Décris la prise en charge générale de la rétinopathie diabétique
En prévention, on met l'accent sur le dépistage et sur le contrôle des facteurs de risque comme les cibles glycémiques, la tension artérielle et les lipides. En présence de rétinopathie diabétique, on agit encore sur les facteurs de risque, mais il existe aussi des traitements
30
Décris le dépistage nécessaire pour la rétinopathie diabétique
Diabète de type 1 : 5 ans après le diagnostic chez les 15 ans et plus Diabète de type 2 : Dès le diagnostic pour tous
31
IMPORTANT : Décris le contrôle des facteurs de risque de la rétinopathie diabétique en PRÉVENTION
Glycémies : On vise une cible inférieure à 7,0% autant chez les diabétiques de type 1 que 2 Tension artérielle : On vise une tension à 130/80 mmHg, une cible plus basse n'a pas plus de bénéfices Lipides : Atteindre les cibles lipidiques n’a pas été démontré comme une mesure efficace
32
IMPORTANT : Décris le contrôle des facteurs de risque de la rétinopathie diabétique en PRÉSENCE de la condition
Glycémies : Même cible qu'en prévention mais on peut viser 6,5% en diabète de type 2 SEULEMENT pour ralentir la progression Tension artérielle : Même principe qu'en prévention Lipides : L’ajout du fénofibrate à une statine pourrait être envisagé chez les personnes atteintes de diabète de type 2 SEULEMENT avec rétinopathie pour freiner sa progression
33
Décris les principaux traitements de la rétinopathie diabétique
Les anti-VEGF (ex : Lucentis, Eylea) bloquent les récepteurs VEGF pour limiter l'addition de néovaisseaux et réduire l’œdème, ils sont donc indiqués en oedème maculaire. On les administre avec anesthésie locale par injections intraoculaires aux 4 semaines (pour 3-4 fois). Ces injections peuvent causer de l'irritation, une hémorragie sous conjonctivale et parfois une endophtalmie
34
Décris en quoi une amélioration rapide des glycémies est importante à considérer pour la rétinopathie diabétique
Une baisse trop rapide, peu importe le traitement peut aggraver une rétinopathie diabétique préexistante ou non (limitée et transitoire). Dans le cas d'une rétinopathie déjà existante, le risque de lésions irréversibles est documenté
35
Décris le rôle du pharmacien dans la gestion de la rétinopathie diabétique associé à une amélioration rapide des glycémies
D'abord on devrait suivre les modalités de titration recommandées. Ensuite il faut vérifier avec le patient s’il a reçu un diagnostic de rétinopathie diabétique ou s’il en a connaissance. en plus de question sur les symptômes visuels potentiels. Il faut aussi rappeler l'importance d'un suivi chez l'optométrice régulier
36
Décris ce qu'est la neuropathie diabétique
Elle désigne une atteinte des fibres nerveuses du système nerveux périphérique et du système nerveux autonome, causée par une élévation du taux de sucre dans le sang
37
Décris la classification de la neuropathie diabétique
Elle peut être diffuse (majorité du temps), soit atteignant le système nerveux périphérique ou autonome. Des formes moins fréquentes existent comme la mononeuropathie et la radiculopathie
38
Décris la neuropathie diabétique périphérique
Neuropathies avec des symptômes qui varient en fonction de la classe de fibres sensorielles impliquées. Elle atteint en premier les petites fibres nerveuses (douleur, brûlure, choc électrique, hyperalgésie, allodynie), puis ensuite les fibres de plus gros calibre (engourdissements, picotements, perte de sens de la position des pieds) Habituellement les signes et symptômes débutent aux pieds et progressent vers les jambes
39
Décris la prévalence de la neuropathie diabétique
C'est la complication la plus fréquente et la plus coûteuse du diabète, la polyneuropathie distale et symétrique (périphérique) étant la forme la plus courante. Après 10 ans de diabète de type 1 ou 2, 40 à 50 % des personnes peuvent développer une neuropathie diabétique
40
IMPORTANT : Décris le problème principal entourant la neuropathie diabétique
C'est une condition souvent non reconnue, non questionnée, non dépistée et non traitée. Pourtant, elle est irréversible, seule la prévention est possible
41
En quoi la dysfonction endothéliale est en partie responsable de la neuropathie diabétique
Elle peut causer la mort de cellules nerveuses
42
Parmi les facteurs de risque standard, la ___________________ est aussi un facteur important de la neuropathie diabétique
Variabilité glycémique
43
La neuropathie diabétique est associée à un gros fardeau _____________________
Au niveau de la santé mentale
44
Décris la prise en charge générale de la neuropathie diabétique
En prévention, on met l'accent sur le dépistage et sur le contrôle des facteurs de risque comme les cibles glycémiques, la tension artérielle et les lipides. En présence de neuropathie diabétique, on agit encore sur les facteurs de risque, mais il existe aussi des traitements en présence de douleur incommodante
45
Décris le dépistage nécessaire pour la neuropathie diabétique
Diabète de type 1 : 5 ans après le diagnostic, puis annuellement Diabète de type 2 : Au moment du diagnostic, puis annuellement
46
IMPORTANT : Décris l'impact du contrôle des facteurs de risque sur la PRÉVENTION de la neuropathie diabétique
En diabète de type 1, un bon contrôle glycémique permet de prévenir la neuropathie diabétique périphérique. Par contre, en diabète de type 2 il y a beaucoup moins d'évidence
47
IMPORTANT : Quels sont les traitements de première intention en présence de douleur secondaire à une neuropathie diabétique
Le premier choix est la duloxétine (indication officielle), ensuite on peut utiliser les antidépresseurs tricycliques ou les gabapentinoides
48
Est-ce qu'un contrôle des facteurs de risque est efficace afin de prévenir et limiter l'apparition de neuropathie diabétique autonome
Oui autant en diabète de type 1 qu'en type 2
49
Les neuropathies diabétiques autonomes peuvent toucher plusieurs systèmes dont le système __________________ et ____________________
Cardiovasculaires (modifie la réponse à l'hypoglycémie) Gastro-intestinal (gastroparésies, empirée par GLP-1)
50
Les neuropathies diabétiques sont souvent responsables de _____________________
Pieds diabétiques
51
Décris ce qu'est la néphropathie diabétique
Aussi appelée maladie rénale chronique (MRC) associée au diabète, c'est une pathologie des reins provoquée par des lésions des vaisseaux et des glomérules qui altèrent la capacité à filtrer et à éliminer les déchets de l’organisme
52
La néphropathie diabétique est plus fréquente en diabète de type ______________ qu'en type _______________
Elle est plus fréquente en type 2 qu'en type 1
53
Décris la prévalence de la MRC en fonction du diabète
Le diabète est la cause principale de MRC (et d'IRC) et jusqu’à 5 % des personnes diabétiques développeront une MRC au cours de leur vie
54
IMPORTANT : Comment se fait le diagnostic de la néphropathie diabétique
Le diagnostic est fait lorsqu'il y a des anomalies persistantes depuis au moins 3 mois du DFGE et/ou de l'albuminurie. Il faut un DFGE inférieur à 60 ml/min et/ou un RAC supérieur ou égal à 2,0 mg/mmol (2 résultats anormaux sur 3 SAUF si supérieur à 20 mg/mmol)
55
Qu'est-ce que le RAC
C'est le rapport albumine/créatinine urinaire qui permet d’estimer l’albuminurie. Celle-ci correspond à la présence anormale d’albumine dans les urines, traduisant souvent une atteinte rénale
56
Pourquoi faut-il avoir 2 tests positifs sur 3 pour le RAC afin de diagnostiquer une néphropathie diabétique (sauf si 20 mg/mmol)
Les résultats faussement positifs sont possibles et certaines causes peuvent fausser le RAC comme l'activité physique intense récente, une infection urinaire, une maladie fébrile, une IC décompensée, des menstruations et des modifications soudaines des glycémies et/ou de la tension artérielle
57
L'albuminurie est un marqueur précoce de la néphropathie diabétique mais permet aussi d'évaluer ___________________
Les risques de complications rénales (ex : dégradation de l'IRC en concomitance avec le DGFE) et cardiovasculaires
58
IMPORTANT : Quels sont les 3 mécanises physiopathologiques principaux responsables de la MRC
Facteurs hémodynamiques (augmentation de la tension) Facteurs métaboliques (glycémies mal maîtrisées) Facteurs systémiques (inflammation et fibrose)
59
Décris la présentation clinique de la MRC
Les symptômes varient selon la sévérité de la MRC, étant souvent asymptomatique dans les premiers stades (justifiant un dépistage systématique). Le premier signe est souvent de l'oedème (en stades 4-5), puis parfois des anomalies urinaires (ex : dysurie) et une hypertension difficile à contrôler. Les symptômes plus tardifs peuvent inclure de la fatigue (et troubles du sommeil), du prurit et des effets gastro-intestinaux
60
Décris la prise en charge générale de la néphropathie diabétique
En prévention, on met l'accent sur le dépistage et sur le contrôle des facteurs de risque comme les cibles glycémiques, la tension artérielle et les lipides. En présence de neuropathie diabétique, on agit encore sur les facteurs de risque, mais on ajoute des médicaments avec des bénéfices cardio-rénaux démontrés efficaces pour réduire la progression de la MRC
61
Décris le dépistage nécessaire pour la néphropathie diabétique
Diabète de type 1 : 5 ans après (ou la puberté) puis annuellement Diabète de type 2 : Dès le diagnostic puis annuellement
62
IMPORTANT : Décris le contrôle des facteurs de risque de la néphropathie diabétique en PRÉVENTION
Glycémies : Viser 7,0% pour prévenir et retarder l'apparition. On peut viser 6,5% en diabète de type 2 SEULEMENT, car il y a aurait un bénéfice supplémentaire même en prévention primaire Tension artérielle : Viser une tension artérielle inférieure à 130/80 mmHg et favoriser l'utilisation d'un IECA/ARA en présence d'hypertension et/ou d'albuminurie Lipides : Suivre les recommandations générales
63
IMPORTANT : La base de la prise en charge de la néphropathie diabétique en présence de la condition correspond _______________________
Au maintien de bonnes habitudes de vie
64
TRÈS IMPORTANT : Décris les interventions de première ligne à effectuer en présence de néphropathie diabétique selon si le patient est diabétique de type 1 ou de type 2
Diabétique de type 1 : En première ligne, on devrait initier un IECA/ARA en présence d'hypertension artérielle et/ou d'albuminurie. En présence d'un mauvais contrôle, on peut ajouter un BCC et/ou un diurétique et/ou parfois un ARM stéroïdien. On ajoute aussi une statine et parfois un antiplaquettaire selon si le patient est MCAS Diabétique de type 2 : Les même intervention qu'en diabète de type 1 s'appliquent, pour ces patients il est aussi important de choisir les bon antidiabétiques. On favorise l'initiation de metformine et d'un ISGLT2 en première ligne. Selon les risques et bénéfices on peut ajouter un GLP-1 et/ou un ARM non stéroidien
65
Les cibles glycémiques à viser, autant en diabète de type 1 qu'en type 2 en présence de néphropathie diabétique sont _______________________
Les même qu'en prévention de la condition
66
La metformine est considérée comme un premier choix dans le traitement du diabète de type 2, mais n'a pas démontré _____________________
Des effets bénéfiques sur la fonction rénale, par contre les études d'issues rénales sont souvent faites avec de la metformine au dossier
67
Décris pourquoi les ISGLT2 ont un effet néphroprotecteur
Ils agissent sur les facteurs hémodynamiques en causant une vasoconstriction de l’artériole afférente et une vasodilatation de l’artériole efférente, ce qui diminue la pression intra-glomérulaire. De plus ils agissent légèrement sur les facteurs métaboliques (en abaissant la glycémie)
68
Décris l'effet néphroprotecteur des ISGLT2 démontré dans les études
Ils ralentissent la dégradation du DFGE tout en diminuant les évènements rénaux et cardiovasculaires, en diminuant la mortalité
69
IMPORTANT : Décris l'importance du dosage des ISLGT2 sur l'effet néphroprotecteur
L’effet néphroprotecteur n’est PAS dose-dépendant, l'augmentation de dose ne montre pas un bénéfice supplémentaire. Les doses néphroprotectrices sont de 10 mg pour l'empagliflozine et la dapagliflozine, puis 100 mg pour la canagliflozine
70
Décris l'importance de la fonction rénale sur l'utilisation des ISGLT2
Avec une fonction rénale diminuée (ex : moins de 45 ml/min), l'effet hypoglycémiant est très faible, PAR CONTRE l'effet néphroprotecteur reste inchangé. On devrait par contre éviter d'initier les ISGLT2 avec un DFGE inférieur à 20 ml/min
71
En quoi l'initiation d'un ISGLT2 peut affecter la fonction rénale
Une baisse transitoire est attendue du DFGE (en moyenne de 5 ml/min). Par contre, si la baisse est supérieure à 30% ce n'est pas normal et on devrait avoir une investigation
72
Que faut-il craindre en initiant un ISGLT2 avec un HbA1c très élevé
On risque d'avoir un effet glycosurique trop important, ce qui mène à l'hypovolémie, l'acidocétose et les infections mycosiques
73
En initiant un ISGLT2, décris la prise en charge recommandée afin de prévenir l'hypoglycémie et l'hypovolémie
Hypoglycémie : Avec un HbA1c supérieur ou égal à 8,0% on devrait cesser ou diminuer de 50% les sécrétagogues et diminuer l'insuline de 10-20% (même principe qu'avec les GLP1) Hypovolémie : Une diminution de dose des diurétiques de 30-50% peut être envisagée en initiant un ISGLT2
74
Décris pourquoi les GLP1 ont un effet néphroprotecteur
Ils agissent principalement sur les facteurs métaboliques par exemple en diminuant de beaucoup les glycémies
75
Décris l'effet néphroprotecteur des démontré pour tous les GLP1 (SAUF le sémaglutide PO) dans les études
Ils ont un effet protecteur sur l’albuminurie par contre ils ne semblent pas ralentir la dégradation du DFGE
76
IMPORTANT : L'étude FLOW a montré que _____________________ avait des effets rénaux bénéfiques supplémentaires aux autres GLP1, qui sont ___________________
L'étude FLOW a démontré que le sémaglutide SC 1 mg diminue la mortalité totale en plus de ralentir la dégradation du DFGE, donc si les objectifs sont liés à la nephroprotection, ce GLP1 devrait être favorisé
77
Décris pourquoi les IECA/ARA ont un effet néphroprotecteur
Ils agissent sur les facteurs hémodynamiques, par contre il faut les titrer à dose maximale le plus possible
78
Nomme l'ARM non stéroïdien utilisé pour son effet néphroprotecteur en diabète de type 2 et décris ses différences avec les ARM stéroïdiens (ex : spironolactone)
La finérénone est plus sélective et donc cause moins de gynécomastie et d'hyperkaliémie. Par contre, l'effet sur la tension artérielle est moins puissant
79
Décris pourquoi la finérénone a un effet néphroprotecteur
La suractivation de la voie des minéralocorticoïdes augmente le stress oxydatif et la libération de cytokines pro-inflammatoire et de médiateurs pro-fibrotiques. Donc le finérénone, inhibe cette suractivation, ce qui ralentit le développement de l'inflammation et de la fibrose
80
Décris l'effet néphroprotecteur démontré dans les études pour la finérénone
Effet similaire aux ISGLT2 (principalement sur le déclin du DFGE) mais tout de même effet INDÉPENDANT des autres médicaments
81
Décris les interactions à surveiller avec la finérénone (2)
Elle est substrat majeur du 3A4 donc éviter les inhibiteurs puissants et les inducteurs Limiter les autres médicaments pouvant augmenter la kaliémie (effet additif)
82
Nomme des précautions et des contre-indications à la prise de finérénone
On devrait faire preuve de prudence en insuffisance hépatique et en insuffisance rénale (contre-indiqué à 25 ml/min). On devrait éviter la finérénone en présence d'insuffisance surrénalienne ou de maladie d’Addison
83
Décris comment initier la finérénone en prenant en compte le DFGE et la kaliémie
On peut débuter la finérénone avec une kaliémie égale ou inférieure à 4,8 mmol/L, la dose utilisée sera de 20 mg DIE avec un DFGE de 60 ml/min et plus (sinon 10 mg DIE). Ensuite on doit suivre la kaliémie au mois 1 et 4, puis aux 4 mois, on l'arrêter si la kaliémie atteint 5,5 mmol/L
84
Décris l'indication remboursée de la finérénone
Pour le traitement d'appoint chez les adultes atteints de néphropathie diabétique et de diabète de type 2 qui présentent de manière persistante un DFGE supérieur à 25 ml/min et une albuminurie supérieure à 3 mg/mmol
85
Décris ce qu'on considère comme des complications macrovasculaires du diabète
Ce sont les complications dues à l’atteinte des gros vaisseaux sanguins, celles-ci incluent les MCAS, les maladies cérébrovasculaires (ex : AVC), la MAP et l'insuffisance cardiaque
86
Décris l'importance de la prise en charge des complications macrovasculaires du diabète
La population diabétique est déjà 2-4 fois plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires et celles-ci représentent la première cause de décès dans cette population
87
IMPORTANT : La prise en charge des complications macrovasculaires du diabète est ____________________
Très similaire à la prise en charge des complications microvasculaires, on vise un maintien des habitudes de vie et un contrôle glycémique, de la tension artérielle et du bilan lipidique
88
Dans quel contexte, les statines sont indiquées chez un patient diabétique
Tout patient de 40 ans (ou 30 ans avec diabète depuis 15 ans), atteint de complications microvasculaires ou de néphropathie diabétique
89
Quelles sont les cibles lipidiques à viser chez les patients diabétiques qui ont l'indication d'une statine
LDL inférieur ou égal à 2,0 mmol/L non-HDL inférieur ou égal à 2,6 mmol/L Apo-B inférieure ou égale à 0,80 g/L
90
Décris l'impact des GLP1 sur la protection cardiovasculaire
Ils ont montré une diminution des MACE incluant le sémaglutide PO 14 mg (étude SOUL), par contre l'effet semble plus présent chez des patients déjà atteints de MCAVS
91
IMPORTANT : Quel GLP1 serait à favoriser pour la protection cardiovasculaire chez les patients non atteints de MCAVS (prévention primaire)
Le dulaglutide 1,5 mg (Trulicity) est le plus étudié chez cette population et a une indication officielle en prévention primaire pour réduire les AVC chez les patients qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire
92
Le _______________________ est un GLP1 aussi étudié en prévention primaire pour la protection cardiovasculaire mais _____________________
Sémaglutide, par contre l'étude était faite avec du Wegovy et la dose utilisée était de 2,4 mg (non couverte)
93
Décris l'impact des ISGLT2 sur la protection cardiovasculaire
Ils ont montré une diminution des MACE et de la mortalité cardiovasculaire
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IMPORTANT : Dans quelle situation les GLP1 sont supérieurs aux ISGLT2 pour la protection cardiovasculaire
Dans la prévention des AVC