Cours 4 - Gestion des complications du diabète Flashcards
(94 cards)
Décris l’âge de début des principaux types de diabète et l’impact des antécédants familiaux
Diabète de type 1 : Possible à tout âge, mais typiquement
chez les jeunes. Il y a parfois des ATCD de diabète de type 1 ou d’autres maladies auto-immunes associé
Diabète de type LADA : Habituellement plus TARDIF (30 ans et plus). Il y a parfois des ATCD de maladies auto-immunes associé
Diabète de type 2 : Peut débuter dès l’enfance, mais l’incidence augmente avec l’âge. Les ATCD de diabète de type 2 sont très fréquents
Diabète de type MODY : Habituellement avant l’âge de 25 ans. Les ATCD familiaux sont forts, la transmission est autosomique dominante
Décris la présentation des principaux types de diabète
Diabète de type 1 : Début rapide, symptômes osmotiques, avec une acidocétose fréquente
Diabète de type LADA : Plus progressif, l’acidocédose diabétique peut survenir plusieurs années après le diagnostic
Diabète de type 2 : Début progressif, acidocétose diabétique RARE
Diabète de type MODY : Début subaigu, SANS cétose
Qu’est-ce que le taux de C-peptide
Il représente la réserve d’insuline effondrée (C-peptide très bas), qu’on demande habituellement au diagnostic.
La normale est entre 270 et 1280 pmol/L
Décris le taux de C-peptide des principaux types de diabète
Diabète de type 1 : Faible
Diabète de type LADA : Plus élevé que type 1 (mais moins que type 2)
Diabète de type 2 : Normaux (initialement)
Diabète de type MODY : Normaux
Pour chaque principal type de diabète, nomme les traitements antidiabétiques à favoriser
Diabète de type 1 : Insuline
Diabète de type LADA : IDPP-4 et/ou sulfonylurée (puis insuline)
Diabète de type 2 : Antidiabétiques non insuliniques (puis insuline)
Diabète de type MODY : Sulfonylurée (1 et 3) / Insuline (5 et 6)
Décris la physiopathologie du diabète de type 1
Il y a destruction des cellules bêta du pancréas, ce qui mène à un déficit d’insulinosécrétion complet. Celle-ci est dû à l’exprimation d’auto-antigènes des cellules-bêta.
Le mécanisme de destruction des cellules bêta reste encore inconnu mais il y aurait une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques (au moins une dizaine de gènes en cause)
Nomme un facteur environnemental documenté pouvant potentialiser la destruction des cellules bêta du pancréas
L’exposition aux virus, par exemple aux entérovirus (ex : SARS-CoV2)
Décris l’histoire naturelle du diabète de type 1
Le diabète de type 1 est séparé en 4 principaux stades, la plupart des symptômes sont seulement perçus au stade 3
Décris les deux mécanismes physiopathologiques principaux du diabète de type 2
Insulinorésistance : Diminution de la réponse des cellules, ainsi que des tissus, à l’insuline, donc les cellules deviennent moins
sensibles à l’action de l’insuline
Déficit de l’insulinosécrétion : Diminution relative de la sécrétion d’insuline, qui s’accentue avec l’évolution de la maladie (peut mener à l’insulinodépendance)
Décris les deux principaux types d’insulinorésistance
Insulinorésistance musculaire : Réduction de l’utilisation du glucose par les muscles, ce qui cause une altération dans le transport de GLUT-4 à la membrane cellulaire et donc une diminution du nombre de récepteur à l’insuline
Insulinorésistance hépatique : Surproduction de glucose par le foie et donc l’insuline a de la difficulté à inhiber la sécrétion de glucagon
Décris l’histoire naturelle du diabète de type 2
Il y a un état de pré-diabète, pour lequel la sécrétion d’insuline augmente pour compenser le taux de sucre plus élevé (6,5% et/ou 7,0 mmol/L), qu’on appelle hyperinsulinémie compensatoire
Ensuite, l’était de diabète correspond à une chute de la sécrétion d’insuline, suite à l’était de pré-diabète
Comment l’hyperinsulinémie compensatoire mène au diabète de type 2
Cet état causera un stress important sur les cellules bêta ce qui mènera à un épuisement progressif des cellules.
Il y a ensuite réduction progressive de l’insulinosécrétion, jusqu’à l’incapacité des cellules β à produire suffisamment d’insuline pour répondre aux besoins de l’organisme
IMPORTANT : Décris le concept de mémoire métabolique en diabète de type 2
Des concentrations de glucose (glucotoxicité) et d’acides gras (lipotoxicité) chroniquement élevées, sont toxiques pour les
cellules bêta. Ceci aggrave les mécanismes physiopathologiques
(insulinorésistance et déficit de l’insulinosécrétion)
Donc plus on traite tôt l’état de diabète, plus on limite les complications à long terme
Les complications chroniques du diabète se séparent en ________________________
Microvasculaires (rétinopathie, neuropathie, néphropathie)
Macrovasculaires (ex : MCAS, AVC)
Décris le délai pour le diabète de type 1 et de type 2 pour apercevoir des complications chroniques
Diabète de type 1 : Habituellement elles sont plus tardives, arrivant au stade 4 dans les 10 ans suivant le diagnostic
Diabète de type 2 : Les complications macrovasculaires peuvent survenir dès le pré-diabète, mais les complications microvasculaires sont plus tardives (comme type 1)
_________________________ est un facteur commun de développement des complications autant en diabète de type 1 qu’en type 2
L’hyperglycémie chronique
Nomme et décris un mécanisme physiopathologique commun au développement de complications microvasculaires et macrovasculaires
La dysfonction endothéliale cause un déséquilibre entre les facteurs
vasodilatateurs et facteurs vasoconstricteurs. Donc, il y a réduction de la capacité des vaisseaux à se dilater, ce qui perturbe la circulation sanguine normale
IMPORTANT : Décris l’imact de l’HbA1c visée en diabète de type 1 sur l’incidence des complications chroniques
Une cible de 7,0% ralentit la progression des complications microvasculaires. Par contre, pour les complications macrovasculaires, il faut avoir un contrôle sur une longue période de temps pour avoir un impact sur l’incidence
IMPORTANT : Décris l’impact de l’HbA1c visée en diabète de type 2 sur l’incidence des complications chroniques
Une cible de 7,0% ralentit la progression des complications microvasculaires après 5 ans et les complications macrovasculaires après 10 ans.
Une cible trop intensive (inférieure à 6,5%) AUGMENTE la mortalité cardiovasculaire
Décris ce qu’est la rétinopathie diabétique
C’est une complication microvasculaire de la rétine causée par le diabète. Sous l’effet à long terme de l’hyperglycémie, les parois des
vaisseaux sanguins de la rétine se fragilisent graduellement. Des lésions peuvent se former et altérer la vision.
C’est une maladie à évolution progressive qui touche habituellement les deux yeux, souvent de manière inégale
Décris la prévalence de la rétinopathie diabétique
Jusqu’à 99 % des personnes atteintes de diabète de type 1 depuis 20 ans en sont affectées (puis 60% des patients de type 2)
La rétinopathie diabétique peut être ____________________ ou ____________________, dans les deux cas elle évolue en stades et la complication principale est ______________________
Non-proliférante ou proliférante
ODÈME MACULAIRE
Qu’est-ce que l’oedème maculaire
Condition correspondant à des fuites de liquide et de sang au niveau de la macula. C’est le mécanisme principalement responsable de la baisse de vision, surtout au niveau de la vision de précision
La baisse de vision est souvent réversible grâce aux traitements actuels
L’oedème maculaire est affectée par la régulation des récepteurs _________________, ceci constitue une cible thérapeutique
VEGF