cours 4.1 Flashcards
(33 cards)
Nommer les différentes approches méthodologiques et les expliquer.
- comparaison transculturelle: dégager grands principes ou lois, tendances moyennes, pas d’importance accordée aux variations individuelles, souvent qualitative, sortir les grandes réalités de chaque groupe
- approche monographique: analyse en profondeur d’un groupe/phénomène, postulat d’homologie entre la situation étudiée et des situations aux caractérisitques structurelles similaires, qualitative et ethnographique, on veut comprendre le phénomène à l’intérieur des cultures, trouver des nuances, prend en considération les situations de pouvoir
- approche ÉTIC: classer, interpréter les observations e fonction des catégories culturelles de L’OBSERVATEUR (vision que nous on a d’un phénomène)
- approche ÉMIC: classer, interpréter les observations en fonction des catégories culturelles du GROUPE OBSERVÉ (vision que la personne a d’un phénomène)
Nommer une méthode ethnographique
Méthode de l’anthropologie culturelle:
- Accent sur les dimensions socioculturelles des comportements
- Recherche de terrain comme moyen de s’imprégner des significations internes
- Description, compréhension des sociétés à partir de leurs propres catégories de pensée (comment les cultures viennent interpréter certains facteurs biologiques)
- Naissance d’une nouvelle méthode de recherche: l’observation participante
- abandon d’approches spéculatives évolutionnistes.
Qu’est-ce que l’ethnocentrisme?
- pratique qui consiste à juger une société à partir des valeurs et standards de notre propre société
- consiste à analyser les comportements, croyances, valeurs, traditions à travers lunette de notre propre appartenance culturelle ou ethnique.
VRAI OU FAUX: L’ethnocentrisme n’est pas un phénomène universel.
FAUX, c’est un phénomène universel, les individus grandissent dans une société et y intègrent les normes, valeurs, croyances et tendent à considérer que leur propre culture est préférable
Nommer les 3 formes d’ethnocentrisme
- Rejet: considérer sa société comme supérieure, comme la meilleure, désigner d’autres sociétés avec vocables péjoratifs.
- Comparaison: ériger sa culture en valeur de référence à laquelle seront rapportées et comparées les sociétés différentes.
- Même si l’autre société est admirée, l’autre n’est pas réellement connu et reconnu: il n’existe pas lui-même mais est appréhendé à travers les catégories et valeurs de la société prise en considération.
Quelles sont les critiques de l’ethnocentrisme? (4)
- Relativisme culturel: chaque société devrait être comprise dans les termes de ses propres valeurs et pratiques
- Aucune tradition culturelle n’est intrinsèquement supérieure ou inférieure
- Chaque tradition culturelle représente des adaptations et des systèmes symboliques uniques, ces traditions doivent être considérées comme tout aussi valides
- Peut bien sûr poser des problèmes éthiques face à certaines pratiques
VRAI OU FAUX: La xénophobie est l’attitude d’hostilité, de rejet et de mépris envers des individus appartenant à une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure.
FAUX, il s’agit du racisme.
La xénophobie est la manifestation de l’hostilité, de l’antipathie à l’égard des
étrangers (groupe ethnoculturel différent).
QUI SUIS-JE?
Toute distinction, conduite ou acte, intentionnel ou non mais fondé sur la race, qui a pour effet d’imposer à une personne ou à un groupe des fardeaux particuliers et qui entrave ou restreint l’accès à des avantages dont peuvent se prévaloir les autres membres de la société.
La discrimination raciale.
QUI SUIS-JE:
Se déplacer d’un lieu à un autre, en particulier d’un pays (émigration) à un autre (immigration)
Migrer.
QUI SUIS-JE:
Quitter son pays pour aller s’installer ailleurs,
généralement à l’étranger
Émigrer
VRAI OU FAUX: Immigrer signifie venir dans un pays étranger pour s’y établir
VRAI
VRAI OU FAUX: Un flux migratoire est un ensemble de personnes se déplaçant à l’intérieur d’un pays.
FAUX, un flux migratoire est un ensemble de personnes se déplaçant d’un pays à un autre (combien? Qui?)

Qu’est-ce que l’acculturation?
Il s’agit d’un processus de vaste emprunt d’aspects de la culture dans le contexte de relations de type dominant-dominé entre des sociétés. Résulte généralement d’une pression extérieure. Doit y avoir un contact culturel, à travers desquelles les sociétés assimilent ou se voit imposer
Quels sont les positions possibles d’acculturation au niveau individuel?
- Maintien de la culture d’origine
- Adoption de la culture du pays d’accueil
Définir les 4 types d’acculturation selon le modèle de Berry.
- Intégration: Synthèse des deux codes culturels.
- Assimilation: Déculturation de culture d’origine et socialisation active dans la culture de la société d’accueil.
- Séparation: Repli total sur culture d’origine.
- Marginalisation: Distance avec la culture d’origine sans investir celle dupays d’accueil (ne se reconnaissent ni dans leur culture, ni dans celle d’accueil, souvent 2e ou 3e generation d’immigrants, création d’une sous-culture, pas tjrs négatif
Pourquoi est-ce que l’immigration au Québec n’est pas vue d’un bon oeil de 1790 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale?
- Contexte de survivance du fait français au Québec et des rapports ethniques francophones/anglophones difficiles.
- Nationalisme de survivance “dans lequel il y a peu de place pour l’immigration”
Comment s’effectuait l’immigration au Canada avant 1867?
Elle se faisait suivant une logique impériale et coloniale avec l’immigration principalement britannique:
- Les francophones sont exclus des flux migratoires (et des décisions)
- Irlandais et Écossais s’installent à Montréal et dans les Cantons-de-l’Est.
- Ce sont les britanniques seuls qui formulent les règles en matière d’immigration.
VRAI OU FAUX: De 1867 aux années 60, l’immigration est entre les mains du gouvernement fédéral.
VRAI
VRAU OU FAUX: L’immigration est maintenant une compétence partagée entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux.
VRAI
Nommes les 2 grands régimes d’immigration.
1 ) 1ère moitié de XXe siècle (1900-1950): politique de préférences ethniques (régime raciste et assimilationniste) Besoin de main d’oeuvre agricole, terre de passage pour les us, principalement juifs et italiens, colonisation des terres, exclusion des noirs et des asiatiques
2) À partir des années 50: politique de qualifications professionnelles (régime non explicitement discriminatoire, pluraliste et sélectif) discrimination autre que la race (ex : langue, qualification professionnelle, rapport de classe)
Quels sont les besoins en termes d’immigration?
- changements démographiques: vieillissement de la population (maintenir un équilibre entre population active et inactive), dénatalité
- main d’oeuvre spécialisé
- croissance économique
Nommer des fonctions des politiques d’intégration au Québec et au Canada selon LE MODÈLE MULTICULTURALISTE CANADIEN
- favoriser la préservation des cultures minoritaires.
- Reconnaissance de la diversité ethnique comme une caractéristique fondamentale de la société canadienne.
- Valorisation du patrimoine multiculturel canadien
- Apprentissage d’au moins 1 des 2 langues officielles.
- Intégration/participation économique, sociale, civique.
- Intégration du principe de la diversité dans politiques, services
- Lutte contre la discrimination et les préjugés.
Nommer des fonctions des politiques d’intégration au Québec et au Canada selon LE MODÈLE QUÉBÉCOIS D’INTERCULTURALISME.
- Historiquement, le Québec a toujours rejeté le modèle
multiculturel - Conservation de l’héritage culturel des minorités
- Mais intégration à la culture québécoise: Respect des valeurs, Connaissance du patrimoine, Langue française, Contribution au développement

Quelles sont les similitudes entre l’interculturalisme et le multiculturalisme?
- Reconnaissance de la pluralité des cultures qui composent le social
- Ouverture à lʼhétérogénéité
- Rejet explicite du modèle assimilationniste