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PSY1095 Intra 1 > Cours 5 > Flashcards

Cours 5 Flashcards

1
Q

Sur le plan du développement social et émotif, le développement de ____________ constitue une tâche de développement centrale de l’enfant pendant sa première année de vie. Ceci sera au départ son outil central pour ____________.

A

Relations d’attachement ; gérer ses émotions

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2
Q

L’environnement relationnel (ex: relations parent-enfant) est très important. Celui-ci favorise quoi (2)?

A
  • La régulation émotionnelle

- Le développement cognitif

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3
Q

C’est quoi une émotions ?

A

Le sentiment qui se manifeste lorsqu’une personne évalue un évènement d’une façon particulière.

Ex: Si j’évalue un évènement de manière positive, je vais ressentir de la joie (émotion positive)

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4
Q

Quelles sont les deux grands processus du développement émotionnel ?

A
  • L’émergence des émotions

- La régulation de ces émotions

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5
Q

V ou F : Quand un nouveau-né te sourit, c’est parce qu’il est content de te voir.

A

FAUX ! C’est une réaction psychophysiologique plutôt que d’émotions tel qu’on l’entend généralement. C’est un réflexe associé à l’activation du système nerveux en réponse à un aspect de l’environnement.

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6
Q

Quelle zone du cerveau est essentielle pour les réflexes ?

A

La zone ventrale. Elle est responsable des réponses automatiques du système nerveux.

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7
Q

Quelles sont les deux types de réactions chez le nouveau-né ?

A

1) Attrait vers la stimulation agréable
2) Retrait de la stimulation désagréable

Encore très rudimentaire …

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8
Q

À partir de quand les enfants commencent à ressentir des émotions véritables (joie, colère/tristesse, peur) ?

A

Entre 2 et 6 mois

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9
Q

Vers 2 et 6 mois, l’enfant commence à ressentir des émotions véritables, mais qui diffèrent encore des émotions bien développées de plusieurs façons. Lesquelles ?

A
  • Elles prennent souvent du temps à se développer (après la présentation du stimulus)
  • Leurs liens avec les évènements ne sont pas clairs ; le lien évènement-réaction est inconstant
  • Elles sont peu différenciées les unes des autres (réagit de la même façon à un visage inconnu qu’à la difficulté à atteindre son jouet)
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10
Q

Vers la fin de la première année, les émotions sont mieux organisées, c’est-à-dire …

A
  • Le lien entre les réponses émotives et l’évènement qui les provoque est devenu plus constant
  • Réponses émotives de plus en plus immédiats
  • Les réponses émotives sont de plus en plus différenciées les unes des autres (joie vs surprise, colère vs peur, peur vs tristesse)
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11
Q

Entre 6 et 12 mois, notamment grâce à des connections cérébrales plus développée, les enfants développent des habiletés pour gérées les situations chargées émotivement.

1) Comment gèrent—ils ces situations ?
2) Comment se nomme la gestion des émotions de l’enfant qui est réalisée par l’enfant ET l’adulte ensemble, conjointement?

A

1)
- «Appeler» l’adulte (gestes, pleures, tendre le bras, etc)
- Se rapprocher l’adulte (physiquement)

2) Régulation émotionnelle dyadique

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12
Q

Le tout jeune enfant possède des outils de base pour entrer en relation avec les adultes … Quels sont-ils ?

A

> Habiletés innées à signaler ses besoins d’une façon que les adultes peuvent comprendre.
Capacité à détecter les contingences dans l’environnement (ex: pleurs-parent).
Ex: Quand je fais ça, que se passe-t-il ?
Attrait inné pour les stimuli sociaux (visage humain : sensoriellement attrayant)
Inclinaison à s’adapter aux réponses de l’adulte qui prodigue les soins.
Ex: «Chaque fois que je pleure, cette personne A viens m’aider et je vais mieux, mais quand c’est la personne B, elle ne fait pas attention à moi».

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13
Q

Les émotions poussent le bébé à rechercher un contact adulte, ce qui en retour l’aide à gérer ses émotions… comment ?

A
  • Le sourire social

- La réaction négative au non-familier («anxiété face à l’étranger»)

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14
Q

Tout comme les enfants, les adultes sont outillés pour développer la réciprocité; nous surestimons la sophistication et le caractère social des premiers sourires. Tant mieux !

Pourquoi c’est bien que le parent s’imagine à tort que son bébé est content de le voir ?

A

Parce que ceci amène une implication accrue de l’adulte avec le bébé, engageant la réciprocité.

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15
Q

Qui suis-je ?

- Interactions sociales véritables impliquant des échanges mutuels et volontaires entre les partenaires.

A

Réciprocité

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16
Q

Pour quelle raison un bébé vers 8-10 semaine pourrait sourire ?

A

À cet âge, les bébés sourient en raison de l’assimilation de reconnaissance… ça veut dire que le bébé reconnaît le parent comme il reconnaît un jouet.

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17
Q

Je suis la capacité du petit enfant à reconnaître un stimulus (personne ou objet) comme étant familier.

A

Assimilation de reconnaissance

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18
Q

Le sourire social évolue beaucoup vers 4-5 mois… comment ?

A

Là les bébés adressent des véritables sourires sociaux aux gens qu’ils connaissent (préférences sociales).

En même temps, ils arrêtent de sourire aux étrangers.

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19
Q

Pourquoi le sourire social influence les relations d’attachement (vers 4-5 ans) ?

A

Parce que les parents constatent et apprécient la préférence que leur enfant a avec eux. Ceci est le début des relations spéciales et privilégiées dont plusieurs deviendront des relations d’attachement.

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20
Q

Vers 7-10, plusieurs enfants commencent à réagir _________ aux __________.

A

Vers 7-10, plusieurs enfants commencent à réagir [négativement] aux [étrangers]. (Anxiété face à l’étranger)

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21
Q

Est-ce que la détresse face à l’étranger reste longtemps ?

A

Ça dépend ce que tu considère longtemps… mais elle se poursuit pendant 2-3 mois.

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22
Q

C’est quoi qui fait en sorte que le degré de détresse face à l’étranger varie grandement d’un enfant à l’autre ?

A

Le tempérament

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23
Q

V ou F : Le non-familier cause toujours de la crainte chez les nourrissons.

A

Faux, elle peut susciter la surprise ! Ex: Montrer un nouveau jouet peut susciter de la surprise et, par conséquent, provoquer des émotions positives.

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24
Q

Qu’est-ce que les enfants font beaucoup pour porter un jugement sur le danger de la situation ?

Ex: un étranger arrive, bruit soudain

A

Regarder la réaction des adultes familiers

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25
Q

C’est quoi la référence sociale ?

A

La recherche active d’informations émotionnelles auprès d’une personne de confiance dans une situation incertaine.

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26
Q

Nomme des éléments fondamentaux aux relations d’attachement

A
  • La référence sociale
  • La régulation émotionnelle dyadique
  • Le sourire social/préférence sociale
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27
Q

C’est quoi le tempérament ?

A

L’ensemble des dispositions (comportementales et émotives) de l’enfant qui sont relativement constantes, indépendantes du contexte.

OU

Bagage interne que l’enfant amène avec lui, à travers les différentes situations, et influencent comment il interagir avec son environnement.

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28
Q

1) Le suis la rapidité et l’intensité des réponses émotionnelles, motrices et attentionnelles de l’enfant
2) Nous sommes les stratégies pour réguler [1]. Incluent l’approche, l’évitement, les pleurs, la régulation de l’attention, etc.

A

1) Réactivité

2) Auto-régulation

29
Q

Avant ________ et _________ (1965-1968), on ne parlait pas de tempérament.

1) Ces derniers proposent l’idée du tempérament suite à quelles observations?
2) Ces observations donnent lieu à quelle idée ?

A

[Chess & Thomas]

1)
- La façon dont les parents décrivent leur enfants tend à être relativement stable (alors l’enfant serait stable)
- Les caractéristiques de l’enfant (4-5 ans)prédisent en partie son adaptation ultérieure

2) À l’idée du bagage interne

30
Q

Chess & Thomas parlent de 3 types d’enfants … Les quels ? Décrit les.

A

1) Faciles : routines régulières, humeur généralement joyeuse, s’adapte aisément à la nouveauté/changement
2) Difficiles : Routine irrégulières, humeur souvent intense et négative, s’adapte difficilement à la nouveauté
3) Lent à se réchauffer : Humeur négative, mais réactions peu intenses, enfant peu passif qui s’adapte, mais lentement.

31
Q

Quel est le problème avec le fait de parler de ces trois types d’enfants dans la théorie de Chess et Thomas ?

A

35% des enfants ne correspondaient à aucun des trois types, ce qui est quand même énorme.

32
Q

1) Quel modèle est venu après celui de Chess et Thomas ?

2) Comment fonctionne-t-il ?

A

1) Le modèle de Rothbart
2) Au lieu de classer les enfants dans des boîtes, ce modèle donne un score à chaque enfant dans chacune des 6 dimension pour donner une idée du degré de chacune de celles-ci.

33
Q

Quelles sont les 6 dimensions du tempérament du modèle de Rothbart ?

Elles sont classées selon quoi ?

A 
Classées par :
[RÉACTIVITÉ]
1) Niveau d’activité (physique/motrice)
2) Persistance attentionnelle 
3) Peur et détresse
4) Irritabilité
5) Affect positif

[AUTO-RÉGULATION]
6) Contrôle volontaire

34
Q

Qu’est-ce que les 6 dimensions du tempérament veulent dire ? (Répond à 2, 3,4,5,6]

1) Niveau d’activité (physique/motrice)
2) Persistance attentionnelle
3) Peur et détresse
4) Irritabilité
5) Affect positif
6) Contrôle volontaire

A

2) Persistance attentionnelle
- La capacité d’orienter son attention vers des aspects pertinents de l’environnement & garder son attention focalisée vers cet endroit

3) Peur et détresse
- Fait référence aux enfants qui pleurent/protestent quand font face aux étrangers/nouveauté

4) Irritabilité
- Fait référence aux enfants qui ont de la difficulté à s’adapter quand on leur propose quelque chose de nouveau (ils chignent)

5) Affect positif
- Tendance à exprimer des émotions positives

6) Contrôle volontaire
- La capacité de supprimer sa première réaction (retenir son impulsion) & de d’abord réfléchir à la meilleure option selon le contexte («J’ai raison d’avoir peur?»)

35
Q

C’est quoi la différence principale entre le travail de Chess. & Thomas VS Rothbart pour étudier le tempérament ?

A

Dans le modèle de Rothbart on parle surtout de variabilité sur certaines dimensions, et non de types d’enfants, ce qui fait que le modèle de Rothbart rend mieux compte des différences individuelles.

36
Q

Il y a beaucoup de débats quand à la «meilleure mesure» du tempérament, notamment entre le fait d’utiliser des mesures subjectives ou objectives.

Mesures subjectives : Rapports parentaux
Mesures objectives : Observations par les chercheurs

1) Quelle est l’avantage et la limite de ces types de mesures ?
2) C’est quoi la meilleure approche ?

A

1)
[Mesures subjectives]
- Avantage : Vue plus globale
- Limite : Vue biaisée de l’enfant (les parents donnent souvent une vision plus positive de ce que l’on peut observer objectivement)

[Mesures objectives]

  • Avantage : Vue objective
  • Limite : Potentiellement inexacte à cause du contexte artificiel

2) Meilleure approche = combinaison des deux

37
Q

Les idées proposées par Chess & Thomas pour décrire le tempérament ont été revu par le modèle de Rothbart… Que peut-on dire du tempérament selon celui-ci?

A
  • Les différences individuelles quant aux dimensions sont frappantes, très tôt
  • Le tempérament initial du nouveau-né prédit assez mal son tempérament ultérieur
  • La stabilité du tempérament commence à s’installer vers 3 ans, mais demeure modérée sans plus (pour certains reste stable, mais pas pour d’autres)
38
Q

Selon la définition originale, le tempérament est la base biologique à partir de laquelle la personnalité se développe. Il s’est avéré que les influences environnementales sont plus fortes que l’on croyait…

1) Donne des exemples de corrélants biologiques pour expliquer le tempérament.
2) Pourquoi ces corrélats sont remis en question ?

A

1)
- Les enfants craintifs face aux situations nouvelles ont :
> un rythme cardiaque et une pression sanguine plus élevée ou plus variable
> leur activité cérébrale est moins symétrique
- Les réactions émotives des enfants sont associées à leurs niveaux hormonaux

2) Parce qu’il n’est pas clair si ces phénomènes biologiques EXPLIQUENT les différentes manifestations émotionnelles, ou sont EXPLIQUÉES par celles-ci.

39
Q

Le tempérament est plus expliqué par les facteurs biologiques ou environnementaux ?

A

Certains aspects du tempérament semblent comporter une forte composante génétique (50%), mais d’autres aspects semblent influencées davantage par l’environnement….

Alors, il est clair que le tempérament est en partie déterminé génétiquement, mais moins que sa définition initiale ne le laisse croire.

40
Q

C’est quoi la susceptibilité différentielle ?

A

C’est l’idée que certains enfants sont plus affectés que d’autres par les influences positives ET négatives émanant de leur environnement.

41
Q

V ou F : Ce sont les enfants ayant un tempérament facile qui bénéficient le plus des interactions de qualité avec leurs parents.

A

Faux, ce sont les enfants difficiles. Ils sont de «éponges» dans le sens qu’ils absorbent plus facilement les effets de leur environnement, qu’ils soient positifs ou négatifs.

42
Q

V ou F : Ce sont les enfants un tempérament difficile qui sont le plus sévèrement affectés sur leur développement par des interactions parent-enfants de piètre qualité.

A

Vrai

43
Q

1) C’est quoi le goodness-of-fit ?

2) Quel est le défi du parent quand leur enfant a un tempérament plus difficile ?

A

1) C’est le degré d’ajustement entre la personnalité du parent, sa façon d’élever son enfant et le tempérament de l’enfant.

2) C’est de s’ajuster en créant un milieu qui reconnaisse (être conscient/pas nier)le tempérament de l’enfant, tout une encourageant un meilleur fonctionnement
—> Parfois c’est tout naturel, parfois ça demande beaucoup d’efforts.

44
Q

Il y a un développement majeur du 2e 6 mois dans la formation de relations d’attachement spécifiques enfant-adulte.

Comment se manifestent généralement les toutes premières relations spéciales dès 12 mois ?

A

Les enfants recherchent de la proximité d’un ou 2 adultes spécifiques lorsqu’ils sont en détresse et explorent plus librement en la présence de ces adultes (qui sont des figures d’attachement)

45
Q

Je suis le lien affectif durable d’un individu qui n’est pas aisément remplaçable, vers qui on se trouve en période de détresse et dont on n’apprécie pas se séparer.

A

L’attachement

46
Q

V ou F : Il est possible d’être attaché à sa collection de livres.

A

Faux, on ne peut pas être attaché à un objet (attachement = lien affectif durable avec un INDIVIDU)

47
Q

Par qui a été mis au point la théorie de l’attachement ?

A

John Bowlby

48
Q

À l’époque de Bowlby, c’est la théorie freudienne qui est la plus présente pour parler de l’attachement. Cette dernière propose notamment que ce qui faisant qu’un enfant s’attache/recherche de la proximité avec un adulte, c’est son besoin de nourriture.

Pas d’accord avec cela, Bowlby se dirige plutôt en opposition face à la théorie freudienne…

1) Selon lui, que nécessite une relation d’attachement ?
2) L’enfant recherche de la _______________.
3) Je suis la disponibilité émotive de l’adulte pour répondre aux besoins affectifs de l’enfant qui est l’une des clés du développement affectif.
Ex: Si l’adulte répond de manière constante et appropriée aux besoins émotifs de l’enfant, ce dernier va développement une relation d’attachement sécurisante.

A

1) Elle nécessite uniquement qu’un adulte soit présent pour interagir avec l’enfant; la nourriture n’a pas à être impliquée.
2) L’enfant recherche de la [sécurité affective] —> Le fait de chercher l’adulte pour trouver du réconfort émotionnel.
3) La SENSIBILITÉ PARENTALE

49
Q

V ou F: Il est possible d’avoir une absence d’attachement envers un parent qui est abusif.

A

FAUX ! Une absence d’attachement ça n’existe PAS.

50
Q

Les différences individuelles sur le plan de l’attachement se mesurent en terme de QUALITÉ et celle-ci varie beaucoup…

1) Quelle sont les types d’attachements selon la théorie de l’attachement de Bowlby ?
2) Pratiquement tous les enfants deviennent attachés à un ou quelques adultes, mais la _________ de ces relations d’attachement varie. Le défi est donc de mesurer non pas la __________ d’attachement, mais d’en évaluer la _________.

A

1) Sécurisant vs Insécurisant
2) Pratiquement tous les enfants deviennent attachés à un ou quelques adultes, mais la [qualité] de ces relations d’attachement varie. Le défi est donc de mesurer non pas la [présence] d’attachement, mais d’en évaluer la [qualité].

51
Q

1) Qui a mis en point la situation étrangère ?
2) Elle permet de mesurer quoi ?
3) Pourquoi le but de la situation étrangère est de provoquer une détresse modérée ?

A

1) Mary Ainsworth
2) Les différences individuelles dans la qualité des relations d’attachement
3) Parce que si l’enfant n’est pas inquiet, il ne déploiera pas de comportements d’approche ment. Une détresse modérée active le système d’attachement.

52
Q

1) Quel est le format de la situation étrangère ?

2) Qu’est-ce qu’on essaye d’observer ?

A

1) 8 épisodes alternant les séparations et les réunions entre l’enfant et son parent.

2)
- Comment l’enfant réagit aux séparations, mais surtout …
- Comment il réagit aux RÉUNIONS avec son parent

53
Q

Énonce les 8 étapes de la situation étrangère.

Identifie dans des étapes où se retrouvent les séparations et les réunions.

A

1) Entrée dans la salle , départ de l’expérimentatrice
2) Enfant-Parent
3) Enfant-Parent-Étrangère
4) Enfant-Étrangère [1ère séparation]
5) Enfant-Parent [1ère réunion]
6) Enfant seul [2e séparation]
7) Enfant- Étrangère
8) Enfant - Parent [2e réunion]

54
Q

Quels sont les patrons d’attachement de la situation étrangère ?

A
  • Sécurisant
  • Ambivalent
  • Évitant
  • Désorganisé
55
Q

[SITUATION ÉTRANGÈRE]
Je suis le patron d’attachement où l’enfant recherche clairement le contact lors des réunions : plaisir, recherche claire et non-ambigüe de proximité. Ce contact le rassure et lui permet de retourner à l’exploration (équilibre).

A

Sécurisant

56
Q

[SITUATION ÉTRANGÈRE]
Je suis le patron d’attachement où l’enfant est en détresse lors des séparations, mais démontre de l’ambivalence envers l’adulte lors des réunions. Difficulté à se réconforter et à retourner à l’exploration.

A

Ambivalent/résistant

57
Q

[SITUATION ÉTRANGÈRE]
1) Je suis le patron d’attachement où l’enfant se sépare sans problème de l’adulte, se centre sur l’exploration et évite le contact lors des réunions. Ne souligne pas le retour du parent : indifférence, focus sur les jouet.

2) V ou F: L’enfant de se patron va très bien ai retour de son parent.

A

1) Évitant
2) Faux. Du point de vie comportemental, l’enfant a l’AIR d’aller très bien. Ce qui nous fait comprendre que l’enfant ne va pas bien, ce sont les mesures psychophysiologiques. On voir que les enfants sont TRÈS stressés mais arrivent à le camoufler.

58
Q

[SITUATION ÉTRANGÈRE]
Je suis le patron d’attachement où l’enfant démontre des comportements étranges ou contradictoires, ne déploie pas une stratégie organisée et cohérente. La forme la plus extrême d’insécurité.

A

Désorganisé

59
Q

1) Quel est la manière de mesurer l’attachement qui se fait lors de visites à la maison où 90 items sont classés par le parent ou un observateur, de très semblable à très différent de l’enfant pour, ensuite, attribuer des score à chaque items pour donner un score global de la sécurité d’attachement ?
2) Quels sont l’avantage et le désavantage de cette manière de mesurer l’attachement ?

A

1) Le tri-de-cartes («Q-Sort»)

2)
Avantage : Évite de classer les enfants dans des catégories qui ne conviennent pas à tous

Désavantage : Ne distingue pas les types d’insécurité, seulement un degré de sécurité (on a juste un score)

60
Q

Qu’est-ce qui a pu être inféré par la mesure du «Q-Sort» par rapport à la stabilité de l’attachement ?

A
  • La stabilité est moins stable que présumait le début
  • Les estimés de la stabilité varient beaucoup d’une étude à l’autre
  • Généralement, la qualité de la relation d’attachement est plus stable dans les familles de classe moyenne à aisées ; plus d’instabilité dans les familles défavorisées
  • Plus d’instabilité auprès des changements dans la vie familiale
61
Q

1) Quelle est la condition pour qu’il ait une relation d’arrachement ?
2) Qu’est-ce qui est important pour avoir une bonne sécurité dans cette relation ?

A

1) Il faut la présence d’une figure adulte CONSTANTE

2) La qualité des réponses de cette figure est importante pour la sécurité de la relation

62
Q

La qualité des réponses d’attachement dépendent de ….

  • La sensibilité
  • La synchronie

C’est quoi ?

A

La sensibilité : capacité de l’adulte à répondre de façon appropriée et constante aux signaux de l’enfant

La synchronie : coordination émotionnelle entre l’adulte et l’enfant ; l’adulte adulte l’intensité et le rythme de la stimulation qu’il procure selon les réponses de l’enfant

63
Q

Il est plus fréquent de retrouver de l’attachement désorganisé dans quelle genre de famille ?

A

Chez les familles maltraitantes

64
Q

V ou F : Si un enfant a un attachement désorganisé, ça veut nécessairement dire que-une sa famille est maltraitante.

A

Faux, l’attachement désorganisé pour survenir suite à des réponses très peu sensibles, très peu synchrones ou encore contradictoires et déplaisantes.

65
Q

Quelles sont les origines de l’attachement ?

A

1) Les caractéristiques de l’enfant
- [le tempérament] : interagit avec la sensibilité & la synchronie

  • [les caractéristiques génétiques] : certains enfants ont des prédispositions à des relations d’attachement désorganisés
  • [interactions complexes entre les caractéristiques de l’enfant et celles du parent]
    2) Caractéristiques du milieu familial
    3) Représentations mentales qu’a les parents de SES expériences d’attachement quand il était lui-même enfant (influence comment il s conduit envers son propre enfant et donc la qualité de l’attachement qui va se développer)
66
Q

Nous sommes les représentations mentales que se fait l’enfant de lui-même, de ses parents et des autres

A

Modèles cognitifs opérants (internat working models) ou MCO

67
Q

Qu’est-ce que les modèles cognitifs opérants influencent ?

A

Ils influencent comment l’enfant interprète les situations sociales en grandissant, et comment il se comporte dans des situations sociales ou de résolution de problèmes, ce qui manquerait son adaptation ultérieur

68
Q

Y-a-t-il un lien entre les attachements en bas âge et le développement ultérieur ?

A

Plusieurs études ne trouvent pas de tels liens, ou encore pas pour tous les enfants…

La sécurité d’attachement procure un bon départ è l’enfant, mais ne détermine AUCUNEMENT son développement

69
Q

V ou F: les expériences précoces n’ont aucune signification pour le développement ultérieur. Elles sont remplacées par les expériences consécutives.

A

FAUX ! Les expériences ONT une signification pour le développement ultérieur…

TOUTEFOIS, cette signification est souvent SURESTIMÉ, car la trajectoire développementale est remarquement flexible.

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