Cours 6 Flashcards

(28 cards)

1
Q

Qu’est-ce que la TCC ?

A

Approche la plus populaire + plus utilisée en thérapie et milieu hospitalier

On veut changer les façons de pensées et les comportements

Centrée sur le client (implique beaucoup de devoirs)

Désavantages : peut manquer de profondeur (comparativement à l’approche psychodynamique)

S’applique à divers troubles (ex. : dépression et anxiété)

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2
Q

Quels sont les objets d’étude de la TCC (emphase sur quoi ? on laisse place à quoi ?) ?

A

Emphase de la TCC = 1) Pensées irrationnelles ou distorsions cognitives, 2) Croyances fondamentales erronées, 3) Comportement inadapté

Place aux : 1) Émotions (en changeant les pensées et comportements, on change les émotions), 2) Sensations physiques, 3) Environnement

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3
Q

Comment définit-on la TCC ?

A

Combinaison de thérapie comportementale + thérapie cognitive

1) Approche psychothérapeutique, 2) Vise à modifier les comportements, émotions + cognitions inadaptés, 3) Fait appel à une procédure systématique (structurée), 4) Objectifs déterminés en collaboration (client + psy)

Influence : 1) l’efficacité de la thérapie, 2) l’alliance thérapeutique

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4
Q

Quelles sont les 3 vagues de la TCC (Cottraux, 2007)

A

1) Comportementale

2) Cognitive

3) Émotions

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5
Q

Décrit la première vague de la TCC

A

Comportementale : 1) Années 50,
2) Skinner, Wolpe, Eysenck,
3) Accent sur les contingences de l’environnement,
4) Effet des contingences affectent : motivation, émotions, cognitions
Changer environnement = comportement change
Ex. : Système de récompense affecte le comportement et change les fréquences d’apparition

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6
Q

Décrit la 2e vague de la TCC

A

Cognitive : 1) Années 70 à 90,
2) Ellis (croyances irrationnelles et ABCDE) et Beck (pensées automatiques, distorsions cognitives et schémas),
3) Cognitivo-comportementale,
4) On veut demeurer dans le rationnel (émotions moins important)

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7
Q

Décrit la 3e vague de la TCC

A

Émotions : 1) Thérapie dialectique comportementale/behaviorale (DBT) et de la pleine conscience,
2) Linehan et Zegal,
3) Plus de temps à parler des émotions

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8
Q

Qu’est-ce que le modèle ABCDE (Ellis et les croyances irrationnelles) ?

A

Approche ABC : A = événement activateur, B = croyances (beliefs), C = conséquence émotionnelle (1 même événement peut avoir différentes interprétations)

Thérapie [du réalisme] = vise à rendre le client conscient de B (des croyances) [qui, normalement, est conscient de A et C] et ensuite de l’enchaînement A-B-C

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9
Q

Quels sont les distorsions cognitives apportées par Beck (6) ?

A

Dramatisation (ex. : « c’est la fin du monde »)

Pensée dichotomique (ex. : « noir ou blanc »)

Personnalisation (ex. : « il ne m’aime pas »)

Surgénéralisation (généraliser 1 situation à l’ensemble des situations ou personnes)

Pensée catastrophiste (ex. : « je vais faillir »)

Conclusions hâtives (tirer des conclusions trop tôt)

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10
Q

C’est _______ des événements et NON les événements eux-mêmes, qui détermine nos états émotionnels ?

A

interprétation

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11
Q

Quelles sont les évidences empiriques de la TCC ?

A

Efficace pour troubles anxieux + dépressifs (aussi : autres troubles → résultats empiriques intéressants)

But : réduction des symptômes

Thérapie manualisée : manuel qui indique les étapes pour la thérapie → assure la mise en pratique structuré et uniforme (standard)

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12
Q

Quels sont les principes de base de la TCC ?

A

« Ici et maintenant » (peu/pas d’accent sur le passé → mais exploré si pertinent)
- Résolution des problèmes actuels
- Identification des cognitions actuelles

TCC = approche manualisée, privilégiée dans le milieu hospitalier (minimum de 8 séances), limitée dans le temps (4 à 20 sessions, troubles sévères = 1-2 ans, espacement graduel des séances)

Croyances + Perceptions = façonnées par nos expériences vécues

Buts de la TCC = rémission complète du trouble, améliorer ou éliminer les symptômes, résoudre des problèmes personnels, inculper des outils, prévenir la rechute, etc.

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13
Q

Qu’est-ce qu’on dit de la dépression et sa conceptualisation TCC ?

A

Critères diagnostiques du trouble dépressif caractérisé : 1) Tristesse persistante, 2) Changement habitudes alimentaires, 3) Manque de motivation, 4) Perte de plaisir/intérêt (anhédonie), 5) Isolement social, 6) Perturbation au du fonctionnement relationnel, académique, profession, 7) Hypersomnie ou hyposomnie

Variabilité de symptômes ; besoins de 5 pendant au moins 2 semaines (doit avoir critère 1 et ou 2 pour être éligible)

Plus la condition est chronique, plus elle est difficile à traiter

Pour certains, la dépression protège

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14
Q

La dépression selon les approches béhaviorales et cognitives

A

Approches béhabriorales : absence ou manque de renforcement = désespoir
Buts de la thérapie = augmenter comportements récompensés, diminuer comportements qui renforcent l’état dépressif (ex. : rumination, isolement, comportements passifs, etc.)

Approches cognitives : symptômes dépressifs = maintenus par le style de pensée
L’individu a la triade [triangulation] cognitive de Beck (vision négative de soi, des expériences, du futur)

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15
Q

Quels sont les étapes de la TCC pour la dépression (Manualiser le traitement) ?

A

1) Conceptualisation et psychoéducation sur le trouble (facteur déclneduyeru de la depression, facteurs environnemnetaux, facteurs de risque, ce qui maintient la dépression, comportements et pensées mésaadaptées, ce qu’est la dépression, mentionner ou non le diagnostic à l’employeur)

2) Activation comportementale (action [pas de comportements passifs] ; avant la restructuration cognitive, car impact du changement de comportement = plus rapide, demande moins d’effort + les gens n’ont pas les ressources cognitives pour modifier leurs pensées).

3) Restructuration cognitive (changer les pensées dysfonctionnelles)

4) Prévention de la rechute (retour sur les stratégies ; travailler l’autonomie)

5) Maintien des acquis par le client (espacement graduel des séances)

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16
Q

Dépression - Conceptualisation et psychoéducation

A

Reconnaître les interactions entre : 1) Cognitions, 2) Émotions, 3) Comportements, 4) Physiologie, 5) Environnement

4 catégories : Émotions (ex. : tristesse), Comportements (ex. : « je reste couché toute la journée), Pensées (ex. : « je suis bon à rien »), Sensations physiologiques (ex. : fatigue)
1) Présenter/Faire avec le client, 2) Nommer les catégories, 3) Classer les symptômes spécifiques (écrire ce que le client dit, pas les symptômes du DSM), 4) Demander au client dans quelle catégorie au peut agir

But = comprendre les liens entre les composantes de la dépression
Travailler les comportements et les pensées (car, on a pas de contrôle direct sur les émotions et les sensations physiologiques).

17
Q

Dépression - Activation comportementale

A

Comportements = maintiennent ou modifient les états psychologiques et émotionnels

Donner 3 objectifs comportementaux au client (3 S) : self-care (bien-être), santé, self-efficacy (efficacité ; maîtrise de soi)

But : augmenter l’engagement dans les activités plaisantes + réduire les activités qui entretiennent la mauvaise humeur et la fatigue
1) Identifier des activités, 2) Objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, temporellement définis), 3) Commencer doucement, 4) Obtenir du soutien, 5) Récompense!

Conseils pour l’activation comportementale :
1- Débuter avec des activités que la personne fait déjà (mais augmenter la fréquence) OU accomplissait dans le passé (DBT - 101 activités agréables
2- Agir en premier (ne pas attendre la motivation ; l’émotion suit!)
3- Gérer les attentes (but concrets + réalisables)
4- Diviser en mini-tâches
5- Vérifier l’environnement

18
Q

Dépression - Restructuration cognitive

A

1) Identification des pensées mésadatpées/automatiques, 2) Remise en question, 3) Prise de perspective
Différents niveaux de cognitions :
1- Pensées automatiques : on y porte peu ou pas attention, moins profondes, faciles à travailler, pas liés à l’identité (ne nous définissent pas)
2- Distorsions conditions (erreurs de logique) : information = distorsionnée pour concorder avec nos schémas
3- Schémas ou croyances fondamentales : profonds, influencées par les expériences du passé, liés à l’identité (peuvent avoir été acquis pendant l’enfance), robustes au changement, influence la triade cognitive (vision de soi, des autres et du futur) + nos stratégies de coping

Modèle d’Ellis :
A = activation des croyances par un événement, B = système de croyances irrationnelles, C = conséquences comportementales et cognitives, D = modification des croyances, E = résultat (mise en place d’une nouvelle conception plus rationnelle)

Croyances irrationnelles : all or nothing thinking (pensée dhcitonimique), overgeneralization (surgénéralisation), mental filter, disqualifying the positive, jumping to conclusions (conclusion hâtives), magnification (pensée catastrophiste) et minimisation, emotional reasoning, « should, must », labelling, personalization
Étapes pour changer une croyance irrationnelle : 1) Définir la situation, 2) Nommer les émotions (leur donner une intensité), 3) Identifier les pensées automatiques + Distorsions cognitives, 4) Déterminer les évidences qui supportent les pensées, 5) Trouver des évidences contraires, 6) Établir une pensée rationnelle (plus balancée), 7) Réévaluer

19
Q

Dépression - Prévention de la rechute

A

Identifier : 1) déclencheurs potentiels (triggers),
2) signes et symptômes,
3) domaines de croissance personnelle (zones de croissance) + Revoir les stratégies de coping apprises en thérapie
Thérapie de maintien = préventif

20
Q

Quelles sont les techniques de gestion cognitivo-comportentale (principes clés de la TCC pour l’anxiété)

A

*Mêmes principes qu’avec la dépression, mais l’ordre change!

Modification des pensées et des comportements mésadaptés = réduction de l’anxiété à long terme

Pensées = influencent émotions + comportements

21
Q

Est-ce que l’anxiété est normale ?

A

Normale à certain niveau (dépend de : 1) fréquence, 2) intensité)

Anormale si 1) intensité trop élevée par rapport à la menace, 2) survient sans raison apparente

Troubles anxieux : anxiété intense, fréquente, durable/chronique

22
Q

Qu’est-ce que le trouble d’anxiété généralisée (TAG)

A

Anxiété excessive pendant 6 mois ou +

Symptômes : insomnie, agitation, tension musculaire, irritabilité, difficultés de concentration, inquiétude, fatigue, « overthinking », etc.

Affecte 5 à 10 % de la population

23
Q

Le modèle TCC pour le trouble anxiété généralisée (TAG)

A

Cycle de l’anxiété : pensées anxieuses (catastrophiques ou anticipation excessives) → comportements d’évitement (éviter de confronter les situations renforce l’anxiété) → renforcement négatif → anxiété augmentée

But de la TCC = interrompre ce cycle 1) confronter les situations anxiogènes, 2) modifier les pensées catastrophiques

24
Q

Quelles sont les étapes de la TCC pour l’anxiété ?

A

1) Conceptualisation et psychoéducation sur le trouble,
2) Identification des pensées automatiques,
3) Restructuration cognitive,
4) Exposition graduée et expériences comportementales,
5) Gestion du stress et relaxation,
6) Prévention de la rechute,
7) Maintien des acquis par le client

25
Quelles sont les interventions CC pour mieux gérer l'anxiété
1) Restructuration cognitive : modifier les pensées irrationnelles pour rendre les réactions émotionnelles plus adaptées 2) Temps d'inquiétude (« worry time ») : limiter le temps dédié aux préoccupations 3) Prévention de la réponse : empêcher les réponses anxieuses immédiates (ex. : pas Google ses symptômes) 4) Exposition graduée [aux situations anxiogènes → baby steps]
26
Quelles sont les grandes lignes du plan de TX ?
Séance 1-2 : Mise en place de la relation thérapeutique + Évaluation du trouble (fixer des objectifs réalistes, concrets et mesurables; introduire l'approche TCC; suggérer des livres (ex. The worry cure, AnxietyFree pat Leahy, 2005 et 2009) Séance 2-3 : Phase thérapeutique - Conceptualisation (psychoéducation sur le TAG et démystifier l'anxiété) Séance 4-20 : Phase thérapeutique - Traitement (relaxation, activation comportementale, expédition en imagination ou in-vivo, identification des pensées automatiques et schémas, restructuration cognitive, résolution de problèmes, tolérance à l’incertitude) *Aussi : techniques d’affirmation de soi ou interventions interpersonnelles + tx court-terme pour insomnie, gestion de la colère, références pour thérapie de couple, etc.
27
Qu'est-ce que le modèle de Dugas
Modèle de Dugas : Situation → Si… ? → Évitement et neutralisation → Difficultés de résolution de problèmes → Utilité de s'inquiéter [Inquiétudes] → Anxiété → Démoralisation + Épuisement Gens avec TAG pensent que anxiété = protection Apprendre à tolérer l’incertitude
28
Quelles sont les inquiétudes valides et utiles et quelles inquiétudes sont une perte de temps (2) ?
Deux types d'inquiétudes (différentes utilités ; différentes façons de gérer) : Inquiétude concrete : préoccupations liées à des événements réels, présents, tangibles et susceptibles de se produire ; plus ancrées dans la réalité ; peuvent être gérées dans l'ici et maintenant par des actions spécifiques Inquiétude hypothétique : préoccupations liées à des situations imaginées ou incertaines, qui ne se sont pas produites et qui peuvent ne jamais se produire ; scénarios de type « et si » ; improductive, car concentrée sur des possibilités (et non des réalités) *Parfois, bien, car permet d’avoir des alternatives (mais s'attarder aux problèmes réels avant les hypothétiques). Tendance à s'engager dans des inquiétudes excessives de type hypothesis que = contributeur majeur à l'anxiété (épuisant + peu utile)