Cours 6 Flashcards
(71 cards)
1
Q
Voir diapo 2 pour trois faits généraux en lien avec l’amitié.
A
2
Q
Nomme les changements dans l’amitié à l’adolescence (quelles sont les plus grandes différences concernant l’amitié à l’adolescence, comparé à l’amitié dans les autres périodes de la vie, que ce soit l’enfance ou l’âge adulte?). (4)
A
- En continuité avec l’enfance… (l’amitié devient plus profonde/intime et le choix des amitiés change comparé à l’enfance)
- Nous ne passerons jamais autant de temps avec nos amis qu’à l’adolescence.
- Jamais les amis ne seront une aussi grande source d’influence qu’à l’adolescence.
- Période où le nombre d’amis est le plus grand (car on a des amis de pleins de milieux = travail, primaire, secondaire, sport, etc.).
-> L’amitié prend une très grande place dans la vie des ados.
3
Q
Il y a un lien entre l’amitié et d’autres changements qui ont lieu à l’adolescence. Nomme ces autres changements qui ont lieu durant l’adolescence et qui ont un certain lien avec l’amitié à l’adolescence. (4)
*Exam
A
Autres changements :
- Développement cognitif.
- Transformations pubertaires.
- Maturation de certaines parties du cerveau.
- Identité.
4
Q
Explique le lien entre l’amitié et le développement cognitif durant l’adolescence.
A
En raison du développement cognitif, l’adolescent est plus sensible à l’autre et on observe un plus grand niveau d’intimité dans les amitiés (les ados sont plus emphatiques et apportent plus de soutien à leurs amis).
5
Q
Explique le lien entre l’amitié et les transformations pubertaires durant l’adolescence.
A
En raison des transformations pubertaires, les ados vont avoir des pulsions sexuelles et davantage de relations avec l’autre sexe (les ados peuvent confondre l’amitié et l’amour, ils ont de la difficulté à déterminer ce qu’ils ressentent).
6
Q
Explique le lien entre l’amitié et la maturation de certaines parties du cerveau durant l’adolescence.
A
En raison de la maturation de certaines parties du cerveau, les adolescents sont plus susceptibles d’être influencés par les pairs.
7
Q
Explique le lien entre l’amitié et l’identité durant l’adolescence.
A
Puisqu’à l’adolescence, il y a plus de diversité d’amis, les adolescents ont une plus grande exposition à des valeurs, des attitudes et des styles de vie, ce qui permet de forger leur identité.
8
Q
Nomme les dimensions positives de l’amitié (qu’est-ce que le fait d’avoir des amis entraîne de positif chez les adolescents?). (6)
A
- Personnes qui se voient comme égales (dans les relations amoureuses, il y a moins d’égalité).
- Valorisation (par le fait de se sentir choisi).
- Source de soutien indispensable (pour vivre tous les changements de l’adolescence).
- Normalisation des situations (on se demande si certaines choses sont normales et nos amis vivent la même chose que nous, ce qui permet de normaliser les situations).
- Apprentissage de la négociation (négocie de façon plus posée avec les amis qu’avec les parents).
- Rétroaction importante sur soi (nous permet d’apprendre des choses sur nous en lien avec comment nos amis nous trouvent).
9
Q
Nomme les côtés plus sombres de l’amitié (qu’est-ce que le fait d’avoir des amis entraîne de plus négatif chez les adolescents?). (3)
A
- Conflits (plus profonds qu’à l’enfance = grande source de stress et ça prend beaucoup de place dans leur tête), rivalités, compétition, trahisons (ex. raconter le secret d’un ami).
- Les conflits sont les événements les plus stressants pour les ados.
- Les amitiés peuvent se rompre en cas de conflit (c’est très angoissant pour eux, parce que ce n’est Ø comme avec leurs frères et soeurs).
10
Q
Concernant l’évolution de l’amitié au cours de l’enfance et de l’adolescence, il existe 3 stades. Nomme les et indique qu’ils sont lieu durant quelle période (ex. enfance, début de l’adolescence, etc.). (3)
A
- Amitié-activité (enfance)
- Amitié-solidarité (début adolescence)
- Amitié-réciprocité (fin adolescence, début âge adulte, adulte)
11
Q
Explique le stade de l’amitié-activité (enfance).
A
- L’activité est plus importante que l’amitié.
- L’ami est celui avec qui on partage une activité (ex. soccer).
12
Q
Explique le stade de l’amitié-solidarité (début adolescence).
A
- Sentiment de sécurité (par le fait qu’on n’est Ø seuls, car pour eux ce serait vraiment la fin du monde).
- L’ami est celui qui est loyal.
- Échanges sur les situations nouvelles (changement de l’adolescence).
-> Un peu plus profond que le stade précédent.
-> À ce stade, on ne reconsidère Ø vraiment nos amitiés (on reste ami avec les mêmes amis).
13
Q
Explique le stade de l’amitié-réciprocité (fin adolescence, début âge adulte, adulte).
A
- Le partage d’expériences prime (discussions, partage d’intimité émotionnelle, etc.).
- Compréhension mutuelle > besoin personnel (le fait de se comprendre mutuellement est plus important que les besoins personnels dans ce stade = la relation est au coeur, plus l’activité qu’on fait en commun par exemple).
- L’ami est considéré selon son apport à la relation (si notre ami n’apporte Ø à la relation, on va pt reconsidérer notre amitié avec lui = est-ce que je suis bien? est-ce que je peux compter sur lui? est-ce qu’il me fait évoluer?).
14
Q
Il existe des différences entre les sexes/genres concernant les amitiés à l’adolescence. Nomme ce qui s’applique davantage aux filles. (4)
A
- +d’intimité (émotionnelle), + de soutien, + d’affection (câlins), + d’acceptation (entre elles dans leur groupe d’amies), + de sécurité (car les filles bâtissent leur identité à partir du regard des autres) dans leurs relations amicales.
- Relations face à face (font plus d’activités face à face = elles partagent des choses, leur activité principale est de parler ensemble).
- Dyades (plus de moments que les garçons où elles sont juste deux, ex. meilleures amies).
- Meilleures pour nouer et conserver les liens (car on les socialise à prendre soin des autres comparé aux gars = on les socialise à faire des choses).
15
Q
Nomme ce qui s’applique davantage aux garçons. (3)
A
- Groupes d’amis plus denses (plus des gros groupes d’amis, car ont plus de facilité à accepter les autres dans leur groupe).
- Les amis des amis.
- Relation cote à cote (font plus des activités ensemble, ex. jouer au golf, “gamer”, etc.).
-> Cependant, les garçons rattrapent les filles à la fin de l’adolescence dans l’intimité, le soutien, l’empathie, etc. = on observe une évolution, peut être parce qu’ils ont appris à le faire dans des relations amoureuses au cours de l’adolescence.
16
Q
Les amitiés entre filles ne sont pas juste positives. Nomme ce qui est davantage négatifs dans ces amitiés. (3)
A
- Corumination.
- Plus de préoccupations en lien avec les relations amicales (car se définissent plus par le regard des autres).
- Les filles ont davantage besoin de l’approbation des autres.
17
Q
Explique ce qu’est la corumination et pourquoi c’est néfaste.
A
- C’est le fait de discuter en long et en large (avec détails) des problèmes, s’encourager à le faire, spéculer sur les causes, se concentrer sur les émotions négatives (c’est le fait de ruminer à plusieurs).
- À un moment donné, ça ne devient plus aidant = c’est corrélé avec plus de symptômes anxieux et dépressifs.
18
Q
À l’adolescence, est-ce que les relations d’amitié sont plus basées sur le principe de :
a) Qui se ressemble s’assemble
b) Les contraires s’attirent
A
a) Qui se ressemble s’assemble
-> À l’âge adulte aussi et en amour aussi.
19
Q
Deux principes font en sorte que les relations d’amitié à l’adolescence sont plus basées sur le principe de “qui se ressemble s’assemble”. Nomme ces deux principes.
A
- Sélection
- Socialisation
-> Ces deux principes s’inter-influencent.
20
Q
Explique les deux principes qui font en sorte que les relations d’amitié à l’adolescence sont plus basées sur le principe de “qui se ressemble s’assemble” :
a) Sélection
b) Socialisation
A
a) On sélectionne ceux qui nous ressemblent naturellement pour être nos amis.
b) Plus on passe de temps avec ces personnes, plus on va se ressembler, car on va s’influencer entre nous.
21
Q
Décris les cliques à l’adolescence. (6)
A
- Très peu de relation dyadique à l’adolescence (c’est rare que les adolescents ont juste 1 ami, souvent ils ont une “gang d’amis”).
- La majorité des ados ont une clique (peut-être plusieurs gangs, mais c’est plus rare, ex. ceux qui se promènent entre différentes gangs).
- Les cliques sont la structure sociale la plus importante de l’adolescence (plusieurs ados vont dire que leur gang est leur 2e famille).
- Composition assez dynamique (le coeur de la gang reste souvent le même durant l’adolescence, mais certains se retirent, car ils deviennent différents et d’autres se rajoutent, mais c’est plus rare chez les filles).
- Parfois un leader, parfois non.
- La clique vient combler un besoin d’appartenance.
-> La clique est une “gang d’amis”, souvent composée de 3 à 10 amis.
22
Q
Explique l’évolution des cliques au cours des différentes périodes, concernant leurs compositions, en lien avec les sexes/genres :
a) Enfance et début de l’adolescence
b) Début et milieu de l’adolescence
c) Adolescence
d) Âge adulte
A
a) Il y a des cliques de filles et des cliques de garçons, les sexes ne se mélangent pas.
b) Les cliques sont encore séparées, mais souvent on observe une première relation amoureuse entre le leader du groupe de garçons et la leadeuse du groupe de filles.
c) On observe plus de cliques mixtes, comprenant plusieurs couples à l’intérieur.
d) Il n’y a plus vraiment de cliques, on observe plus des couples qui s’invitent à souper.
23
Q
Quelle est la différence entre les cliques/”gangs” et les “crowds”/bandes?
A
Les “crowds” on ne les choisit pas, c’est plus implicite.
24
Q
Décris les “crowds”/bandes à l’adolescence. (5)
A
- Étiquettes correspondant à des catégories sociales (les populaires, les déviants, les impopulaires, les sportifs,…) (souvent attribuées à l’enfance et restent relativement stables).
- Basées sur la réputation et les stéréotypes.
- De moins en moins prédominants au cours de l’adolescence (cégep, université).
- Lien avec le développement identitaire (ça nous renseigne sur nous-même, donc ça change notre façon de nous percevoir).
- Peuvent faciliter les contacts (avec les gens qui ont une étiquette similaire à la nôtre) et peuvent les restreindre (avec les gens qui ont une étiquette différente de la nôtre).
25
Être populaire est une grande motivation pour les adolescents. Pourquoi?
Les ados veulent être populaires, car être populaire ça nous protège (de ceux qui se moquent). On idéalise souvent les gens qui le sont.
26
Qu'est-ce que ça implique le fait d'être populaire? (4)
- Avoir beaucoup d’amis.
- Prestige.
- Visibilité.
- Pas nécessairement aimé/sympathique (certains sont populaires plus par terreur que parce que les autres les admirent).
27
Qu'est-ce qui change concernant la popularité entre le début et la fin de l'adolescence?
Souvent, vers la fin de l'adolescence, ceux qui étaient populaires, mais qui n'étaient pas sympathiques perdent leur popularité. Ce sont les gens plus charismatiques qui vont demeurer populaires.
28
Dans les prochaines flashcards, on va parler de la popularité selon le sexe (surtout vers la fin de l'adolescence). Quelles sont les caractéristiques qu'on observe chez les filles populaires? (4)
- Sensibilité.
- Compétences sociales (ont de la facilité à se faire des amis rapidement).
- Bonne gestion des rumeurs (à leur avantage).
- Capacité à s'affirmer dans les règles (faire valoir leur point de vue).
29
Quelles sont les caractéristiques qu'on observe chez les garçons populaires? (6)
- Énergie.
- Assurance.
- Capacité à rester “cool”.
- Force musculaire.
- Capacité à agresser physiquement (le font Ø nécessairement, mais ont la shape pour le faire et les autres ne voudraient pas se battre contre eux).
- Habiletés athlétiques (sportifs).
30
Quelles sont les caractéristiques qu'on observe chez les deux sexes concernant la popularité? (3)
- Apparence physique (correspondent aux standards de beauté).
- Bonnes ressources financières.
- Talent particulier (ex. sport ou académiquement).
31
Décris la place de l'influence des amis à l'adolescence, en faisant des liens avec l'influence de la famille. (4)
- L'influence des amis est la plus grande source d’influence extrafamiliale à l'adolescence.
- Pas de rivalité de l'influence des amis avec l’influence de la famille (car chacun influencent des zones différentes : parents = valeurs, scolarité, etc. / amis = style vestimentaire, séries qu'on écoute, etc.).
- Valeurs des amis et de la famille se chevauchent.
- Les deux groupes (amis et famille) ont leurs propres zones d’influence.
32
Explique comment les parents ont un rôle dans le choix des amis de leur enfant.
Les parents ont un rôle indirect (ils ne les choisissent pas directement), car souvent les ados vont choisir des amis qui ont les mêmes valeurs qu'eux et ces valeurs leurs ont été transmises par leurs parents.
33
Vrai ou faux : La majorité du temps, les pairs vont influencer l'adolescent de façon directe.
Faux. Les pairs influencent rarement l'adolescent de façon directe.
34
Nomme les 3 modes d'influence indirects des pairs sur l'adolescent.
- Modélisation des comportements.
- Régulation normative
- Structuration des occasions.
35
Explique le mode d'influence par les pairs suivant : Modélisation des comportements.
- Par observation.
- Il n'y a pas d'interaction (**EXAM = c'est le seul mode qui est ainsi).
-> Ex. Une adolescente arrive dans une nouvelle école et elle observe que les filles cool roulent leur jupe. Elle décide alors de rouler sa jupe sans que personne ne lui en ait parlé.
36
Explique le mode d'influence par les pairs suivant : Régulation normative.
- Observation d'interaction (on observe l'interaction entre deux pairs, l'interaction n'est Ø avec l'adolescent en question).
-> Ex. Une camarade de classe n'a pas roulé sa jupe et elle se fait écoeurer. La nouvelle adolescente décide donc de rouler sa jupe.
-> Ex. chez les délinquants = les adolescents ont plus d'attention des autres lorsqu'ils racontent des niaiseries qu'ils ont fait. Il vont donc continuer de le faire (je trouve que c'est un moins bon exemple).
-> C'est vraiment par observation des interactions autour de lui.
37
Explique le mode d'influence par les pairs suivant : Structuration des occasions.
- L'adolescent est influencé par le fait qu'il est exposé à des occasions qui lui permettent d'être influencé.
-> Ex. une patineuse qui a beaucoup de compétitions les fin de semaines et qui doit s'entraîner les vendredi soirs ne va pas à beaucoup de partys. Elle est donc moins exposée à la consommation de drogues (c'est moins normalisé), il y a donc moins de chances qu'elle en consomme.
-> Ex. un adolescent qui va dans des partys à chaque fin de semaine et qui est beaucoup exposé à la consommation de drogues (c'est plus normalisé), il y a donc plus de chances qu'il en consomme.
38
Selon une étude, qu'est-ce qui nous éloigne le plus d'être heureux dans la vie?
La solitude.
39
La solitude est a) _______ fréquente à l'adolescence qu'à l'âge adulte et est vécue b) _______ négativement à l'adolescence qu'à l'âge adulte.
a) Plus ou moins
b) Plus ou moins
a) Moins
b) Plus
-> Ce n'est pas vécu aussi négativement si l'adolescent a lui-même choisi la solitude.
-> C'est parfois tellement vécu négativement chez l'adolescent qu'il va décider de rester dans une relation moins satisfaisante, juste pour éviter d'être seul.
-> Trouver sa place parmi les autres est très important à l’adolescence.
40
Nomme les 3 types de solitude qu'on a abordé.
- Solitude d'exclusion
- Solitude recherchée
- Solitude d'évitement
41
Parmi les 3 types de solitude mentionnées à la flashcard précédente, indique laquelle ou lesquelles est/sont :
a) Imposée(s)
b) Par défaut
a) Solitude d'exclusion
b) - Solitude recherchée
- Solitude d'évitement
-> Dans tous les cas, ils n'ont Ø choisi d'être seuls. Ils ne veulent Ø être seuls de leur propre gré.
42
Explique ce qui mène à la solitude d'exclusion.
Le sentiment d’être socialement exclu («je n’ai pas d’amis») = c'est difficile pour l'estime de soi, car les autres ne veulent Ø être amis avec cet ado.
43
Explique ce qui mène à la solitude recherchée.
Le sentiment d’être déconnecté sur le plan relationnel («personne ne me connaît vraiment bien») = l'ado sent que ses relations ne sont Ø satisfaisantes, donc qu'il est mieux seul.
44
Explique ce qui mène à la solitude d'évitement.
Le sentiment d’être sans appartenance sociale («je n’ai rien en commun avec les gens qui m’entourent») = l'ado a l'impression qu'il n'appartient à aucun groupe d'amis.
45
Def. de l'attachement
Lien émotif intense entre deux personnes.
-> C'est ancré dans l'évolution = on en a besoin pour survivre.
-> Pendant une période importante de notre vie, on dépend complètement de l'adulte.
46
L'attachement dépend de deux choses. Nomme et explique les. (2)
- La disponibilité pour répondre aux besoins (surtout dans les moments où ça ne va Ø bien et qu'on est en détresse = c'est là qu'on en a besoin).
- Prévisibilité et constance (de la réponse = je sais que mon parent va toujours répondre à mon besoin et toujours de la même façon).
47
Nomme et explique les deux aspects qui permettent de décrire la disponibilité pour répondre aux besoins.
- Disponibilité émotionnelle = est-ce que les parents ont les capacités mentales et émotionnelles pour pouvoir répondre aux besoins (ex. bonne santé mentale, etc.)?
- Réactions appropriées (donc compréhension) = est-ce que les parents détectent et répondent bien aux besoins?
48
Def. des modèles d'attachement
Représentations cognitives d’un individu sur la valeur qu’il s’accorde et sur ses attentes quant à la capacité des personnes qui l’entourent à répondre à ses besoins.
49
Les modèles d'attachement sont une paire de lunette d'analyse des relations futures. Nos parents nous la donnent et ça nous permet d'analyser nos relations futures (souvent nos lunettes ne changent Ø). Quelles sont les deux types d'analyses qu'on est en mesure de faire au sujet de notre futur à partir de ces lunettes? (2)
- Des prédictions (ex. prédit comment les autres vont répondre à nos besoins dans les moments de détresse, à partir de comment nos parents l'ont fait).
- Des interprétations (dépend de nos lunettes, ex. si une amie nous dit qu'elle ne peut Ø venir nous voir dans un moment de détresse, soit on va comprendre sa situation ou on va se dire "je le savais, je ne suis Ø digne d'amour").
50
Les modèles d'attachement permettent de répondre à deux questions. Quelles sont-elles? (2)
- Suis-je digne d’amour?
- Puis-je compter sur les autres?
51
Les modèles d'attachement permettent de développer quoi?
Des mécanismes d'adaptation qui permettent de survivre à l'enfance dépendamment de notre attachement avec nos parents.
52
Nomme les 4 styles d'attachement.
- Sécure (style d'attachement idéal).
- Anxieux (insécure, aussi appelé ambivalent).
- Évitant (insécure).
- Désorganisé (insécure).
53
Pour chaque style d'attachement, mentionne ce que l'enfant répond aux deux questions suivantes : "Suis-je digne d’amour?" et "Puis-je compter sur les autres?" :
a) Sécure
b) Anxieux
c) Évitant
d) Désorganisé
a) Oui, il se dit qu'il est digne d'amour et oui, il se dit qu'il peut compter sur les autres.
b) Non, il se dit qu'il n'est Ø digne d'amour et oui, il se dit qu'il peut compter sur les autres.
c) Oui, il se dit qu'il est digne d'amour et non, il se dit qu'il ne peut Ø compter sur les autres.
d) Non, il se dit qu'il n'est Ø digne d'amour et non, il se dit qu'il ne peut Ø compter sur les autres.
54
Vrai ou faux : Le style d'attachement change beaucoup entre l'enfance et l'âge adulte.
Faux. Le style d'attachement est relativement stable entre l’enfance et l’âge adulte (plus on vieillit, plus le style d'attachement va être difficile à changer, on va plus apprendre à vivre avec).
55
Qu'est-ce qui change à l'adolescence concernant l'attachement?
On devient la base d'attachement de d'autres personnes (tandis qu'à l'enfance on est la base d'attachement de personne = la façon dont notre parent agit avec nous détermine notre style d'attachement).
56
Notre style d'attachement influence quoi concernant nos relations futures à l'adolescence ou à l'âge adulte? (2)
- Influence la façon de tomber amoureux.
- Influence le choix de partenaires.
-> Souvent, si on a un style sécure = on va être attiré par quelqu'un qui a un style sécure aussi (même chose pour les autres styles d'attachement = c'est la raison pour laquelle le style d'attachement ne change Ø beaucoup au cours du temps).
57
Explique le dilemme d'attachement de l'adolescent de la perspective de :
a) L'adolescent
b) Le parent
a) Il a besoin de ses parents pour le réconforter et le soutenir, mais il ne veut plus être perçu comme un enfant.
b) Ils veulent aider, mais ils sont irrités que l'adolescent soit irrité, mais l'adolescent les perçoit comme envahissant.
57
Vrai ou faux : Le style d'attachement peut varier au cours de la vie.
Vrai. Le style d'attachement peut varier au cours de la vie, d’une relation à l’autre (ex. si une personne est globalement sécure, mais un peu anxieuse et a un partenaire évitant = elle va devenir encore plus anxieuse) et au cours d’une même relation (ex. infidélité).
-> Activation du modèle (d'attachement) lors de rappels relationnels (lorsqu'on est dans une relation qui nous rappelle comment on s'est senti avec nos parents).
58
Le dilemme d'attachement de l'adolescent est plus facile lorsqu'on a quel style d'attachement? Pourquoi?
Le dilemme d'attachement est plus facile lorsqu'on a un attachement sécure, car l'adolescent sait que son parent sera toujours là peu importe (ex. même s'il est parfois bête avec lui).
-> Voir diapo 25 pour le schéma en lien avec ce dilemme.
59
Qu'est-ce que la situation étrange nous permet de faire?
Elle nous permet de déterminer le style d'attachement de l'enfant (le moment important pour déterminer le style d'attachement est la réaction de l'enfant lorsque son parent revient). Souvent effectué chez les enfants entre 12 et 18 mois.
60
Comment est-ce qu'on peut déterminer le style d'attachement d'adultes?
À l'aide d'une entrevue semi-dirigée (on va déterminer le style d'attachement des adultes à travers la façon dont ils vont répondre aux questions).
61
Comment est-ce que les enfants sécures vont réagir dans la situation étrange?
Mère = base de sécurité pour l’exploration, réaction modérée à son départ, confiant qu’elle reviendra, ont exprimé de la joie de la revoir, est consolable.
62
Comment est-ce que les enfants anxieux vont réagir dans la situation étrange?
Explore peu (reste proche de la mère et la regarde souvent), prudent face à l’étranger, détresse ++ (a l'impression qu'elle ne reviendra jamais), non consolable (même quand la mère revient), parfois cherche le contact, mais d’autres fois non, est en colère envers le parent (mais veut que sa mère soit là = très ambivalent).
63
Comment est-ce que les enfants évitants vont réagir dans la situation étrange?
Réagit peu au départ de la mère, ne recherche pas le contact avec la mère surtout après son absence. Traite la mère et l’étranger de façon similaire (a appris qu'on ne peut Ø compter sur personne).
64
Comment est-ce que les enfants désorganisés vont réagir dans la situation étrange?
Inquiet, désorienté, peut éviter le contact et ensuite demande ++ d’un contact, peut être contradictoire dans ses comportements = réaction la plus intense (combinaison des styles anxieux et évitants) = cas de DPJ et de violence à la maison.
65
Comment se crée le style d'attachement désorganisé (ex. comment le parent agit avec son enfant pour qu'il ait ce style d'attachement)?
Abus/maltraitance, familles avec traumas. Parent terrorisant ou terrorisé (ex. parent qui a peur de l'autre parent). Le parent représente à la fois la sécurité et l’insécurité : "Je veux aller vers toi pour me réconforter. En même temps, tu me terrorises alors je préfère m’éloigner."
66
Comment se crée le style d'attachement anxieux (ex. comment le parent agit avec son enfant pour qu'il ait ce style d'attachement)?
Compréhension et réconfort, mais non constant ni fiable (parent imprévisible). Mères anxieuses, envahies émotionnellement : "Je dois m’accrocher fort à l’autre, car rien n’est certain." (l'enfant se dit que c'est lui qui n'est Ø correct, parce que s'il était correct, le parent ne le repousserait Ø).
67
Comment se crée le style d'attachement évitant (ex. comment le parent agit avec son enfant pour qu'il ait ce style d'attachement)?
Mauvaise compréhension des besoins, peu de réconfort, rejet de
l’enfant (rejet affectif = on ne parle Ø des émotions négatives, parce que c'est Ø le fun), refuse le contact avec lui OU mères très exigeantes : "C’est inutile de chercher le contact, car l’autre ne me comprend pas et ne me réconforte pas. Je n’ai donc pas besoin de l’autre."
68
Vrai ou faux : Les caractéristiques de l'enfant jouent un rôle sur le style d'attachement qu'ils vont avoir.
Faux. Le parent qui permet à ses enfants d'avoir un style d'attachement sécure va s'adapter aux caractéristiques de l'enfant pour lui permettre de développer un attachement sécure. Par exemple, il va s'adapter aux enfants qui ont des besoins particuliers et au tempérament de l'enfant (le bon "fit" parent/enfant n'aura Ø d'influence sur le style d'attachement que l'enfant développera). Un autre aspect qui montre que ce sont davantage les parents qui vont jouer un rôle dans le style d'attachement des enfants est que le 2/3 des enfants ont le même style d'attachement que leur fratrie.
69
En lien avec la flashcard précédente, nomme un facteur protecteur pour le style d'attachement.
La capacité d'adaptation du parent.
70
Nomme les bénéfices d'un attachement sécure. (8)
- Confiance en l’autre et en sa capacité à répondre à nos besoins.
- Plus grandes compétences sociales, meilleur sens moral et plus grande empathie.
- Plus grandes capacités d’adaptation.
- Meilleure capacité de régulation émotionnelle.
- Meilleure estime de soi.
- Plus grande flexibilité cognitive.
- Plus d’amis.
- Meilleure santé physique et mentale.
-> C'est le plus grand cadeau que les parents peuvent donner à leur enfant.
