Cours 7 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la vitesse de traitement et les hypothèses à propos de celle-ci?

A
  • Hypothèse global du vieillissement (Salthouse)
    o Vitesse de traitement de l’information explique l’ensemble des changements cognitifs durant la vie
    o Vitesse de traitement : vitesse à traiter de l’information rapidement, cognitivement ou au niveau sensorimoteur
    o Salthouse explique que la vitesse de traitement explique les différences cognitives entre les individus
  • Réduction dans la vitesse de traitement
    o Après avoir contrôlé pour la diminution de la vitesse de traitement, la performance des personnes âgées se rapproche beaucoup plus des performances des jeunes
    o Salthouse a vu que 60% de la variance dû à l’âge dans une tâche de raisonnement était dû au ralentissement cognitif et 80% de la variance pour une tâche de Stroop
    o Donc il n’y aurait pas de déficit au niveau de la cognition en tant que tel mais plutôt un déficit au niveau de la vitesse
    o Donc, selon Salthouse, l’effet de l’âge sur la cognition est presqu’entièrement un effet de diminution de la vitesse de traitement
  • Rôle médiateur du ralentissement cognitif
    o Explique une grande partie de la variance des performances des personnes âgées dans une variété de tâches cognitives
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2
Q

Comment peut-on évaluer la vitesse de traitement et comment évolue-t-elle au cours de la vie?

A

Illustration vitesse de traitement
- 0 = 0 écart-type de la vitesse de traitement moyenne de groupe
- Dès la vingtaine, on commence à avoir un déclin de la vitesse de traitement en score z (mais très léger)
- Plus on vieillit, plus la performance en vitesse de traitement diminue

Comment l’évaluer
- Tâches cognitives simples
- Pas un test simplement sensoriel ou moteur
- Tests qui vont avoir une composante importante en vitesse de traitement
- Utiliser plusieurs tests différents
- Épreuves des codes (WAIS) :
o Présente des chiffres de 1 à 9 et on doit remplir dans chaque case le plus rapidement possible avec le symbole correspondant. On a 2 minutes pour en remplir le plus possible
- Épreuves de comparaison :
o On doit cocher la barre au milieu quand les deux colonnes correspondent
- Traitement cognitif relativement simple mais chronométré, donc on doit le faire le plus rapidement possible ce qui évalue le traitement cognitif

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3
Q

Qu’est-ce que l’attention préparatoire et comment peut-on l’évaluer?

A
  • Se préparer à répondre, i.e. développer et maintenir un traitement optimal juste avant l’exécution d’une réponse (moteur ou cognitif)
    o Ex : se préparer à partir à une lumière rouge lors de la lumière verte
  • Ex : tâche d’attention préparatoire
    o Contexte : taper sur un bouton dès qu’un stimulus apparait sur un écran et on fait varier le délai entre la présentation de chaque stimulus pour tester l’attention préparatoire
  • Quand délai pour se préparer est court (1-5 sec), les personnes âgées ont plus de difficulté à se préparer que les jeunes
    o PA ont plus de difficulté quand 2 stimuli sont très rapprochés et si ils sont peu probables
    o Surtout si l’événement pour lequel on se prépare à répondre a peu de probabilité de se produire, p.ex., si un stimuli apparait tous les 30 secondes mais que le délai inter-stimuli est variable
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4
Q

Qu’est-ce que l’attention soutenue et la vigilance?

A
  • La « concentration »
  • Période avec beaucoup d’informations (soutenue) ou peu d’informations (vigilance)
    o Attention soutenue : soutenir attention pendant période relativement longue pour traiter profondément une information. Effort constant
    o Vigilance : capacité à rester éveillée pendant une tâche monotone. Capacité à rester éveillée
    o Exemple de différence entre les deux : interprètes (attention soutenue) et gardien de nuit (vigilance, car ne fait rien en tant que tel mais doit se préparer à un événement inattendu)
  • Test de barrage/événements rare/etc.
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5
Q

Qu’est-ce qu’un exemple de tâche pour évaluer la vigilance?

A
  • Test du pendule : voit un pendule avec un tic tac par seconde, mais de temps en temps, tic tac irrégulier (1 par 2sec)
  • Et si on regarde la performance des PA, on peut voir qu’ils ont moins de détections correctes des stimuli irréguliers (déclin au fil du vieillissement)
  • Test de vigilance
  • En mauve, on voit les TR de détection en ms, et on voit que chez les PA il y a une augmentation significative pour effectuer une tâche
  • Donc nous avons deux mesures qui illustrent la vigilance ici, TR et réponses correctes
  • PA : détectent moins de mouvements irréguliers et plus de temps pour les détecter
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6
Q

Qu’est-ce qu’un exemple de tâche pour évaluer l’attention soutenue?

A
  • Test d’attention soutenue SART
  • Avec l’âge, précision (nombre de réponses correctes) diminue et réactivité diminue (TR augmente)
  • Tâche : il y a des chiffres de 1 à 9 présenté successivement sur un écran et on doit toujours peser sur le bouton sauf pour le chiffre 3
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7
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective?

A
  • Sélection de l’information
  • Inhibition des informations non pertinentes
    o Porter attention à l’information pertinente à l’activité en cours tout en inhibant l’information non pertinente
    o P.ex., lors d’une conversation, s’il y a beaucoup de bruits ambiants, les PA ont de la difficulté à se concentrer sur ce que dit la personne en face
  • Différentes tâches utilisées en recherche pour examiner l’effet du vieillissement sur notre capacité à ne pas se laisser distraire par infos non pertinentes
    o Tâche classique en attention sélective : Stroop
    o Recherche visuelle
  • Tâche de Stroop :
    o Condition congruente : VERT écrit en vert, ROUGE écrit en rouge, BLEU écrit en bleu, etc.
    o Condition incongruente : VERT écrit en rouge, ROUGE écrit en bleu, BLEU écrit en vert
    o On voit une augmentation marquée des TR avec l’âge pour la condition incongruente car on doit inhiber une condition préétablie pour répondre, reflète difficulté à inhiber information non pertinente
    o Mais la réponse est la même à travers l’âge pour la condition congruente
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8
Q

Quel est un exemple de tâche pour évaluer l’attention sélective?

A
  • Tâche expérimentale : déterminer si présence ou absence d’une cible, qui dans ce cas est un cercle blanc rempli
  • Il y a des conditions où il est présent et d’autres non
  • Il y a deux niveaux de difficulté pour les conditions homogènes et hétérogènes : une avec 7 distracteurs et une autre avec 13
  • On voit que le TR des PA augmente dans la condition hétérogène qu’homogène (écart entre jeune et PA) et même chose pour les distracteurs
  • Donc en vieillissant les distracteurs ont de plus en plus d’impacts sur la performance et PA ont plus de difficulté à ignorer les informations non pertinentes
  • Effet de l’âge est décuplé par la condition hétérogène
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9
Q

Qu’est-ce que la flexibilité attentionnelle?

A
  • Alterner son attention entre différentes sources d’infos
  • Exemple de tâche pour l’évaluer
    o Trail Making Test :
     Doit relier tous les points sans relever le crayon en alternant de manière croissante entre les chiffres et les lettres le plus rapidement possible
    o Switching visuo-spatial :
     Participants étaient présentés avec un écran et sur l’écran on présente une cible et on doit indiquer le plus rapidement possible où se trouve la cible
     Par contre, peut être précédé d’un indice (ou non) valide ou invalide
     Invalide : induit participant en erreur
     Tâche flexibilité visuospatiale
     Résultats : indices valides et invalides apportent un coût chez les PA par rapport à condition contrôle mais il n’y a pas de différence significative entre PA et jeunes pour la condition valide et invalide
     Donc le fait de présenter un indice valide ou invalide va avoir un impact direct sur la performance du fait de cette alternance entre plusieurs sources d’infos
     Coût de l’alternance est plus grand chez les PA donc plus de difficulté à alterner l’attention
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10
Q

Quelle est la définition de la mémoire de travail (MDT)?

A
  • Mémoire limitée dans le temps (quelques secondes) et dans sa capacité (7 ±2). Capacité de maintien et de manipulation de l’information
    o Capacité de maintien et de traitement limité
  • Système de mémoire ou partie active de la mémoire à long terme
    o Interagit avec MLT parce que pour traiter l’information en MDT, on doit parfois avoir recours à nos connaissances antérieures (p.ex., en maths)
    o MDT est importante pour certaines capacités intellectuelles (QI)
    o Pertinente en lecture et compréhension langage : p.ex., dans la MA, ils ont de la difficulté à suivre conversation et on voit déficit avec MDT
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11
Q

Que stipule le modèle de Baddeley et Hitch sur la MDT?

A
  • Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986)
    o Deux sous-systèmes chacun spécialisé pour le maintien d’un type particulier de matériel :
     Boucle phonologique : info verbale stockée sous forme phonologique. Information langage, verbale.
     Registre visuo-spatial : info non verbale. Représentation visuelle d’objets, de formes sous forme visuelle
    o Administrateur central : contrôle attentionnel, coordonne l’ensemble du système
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12
Q

Qu’est-ce que la boucle phonologique de la MDT?

A
  • Entrée auditive  stock phonologique ↔ répétition subvocale  entrée visuelle
  • Stock phonologique :
    o Stocke l’info verbale sous forme phonologique
    o Durée limitée du maintien (1.5-2 secondes)
  • Répétition subvocale :
    o Permet maintien de l’info dans le stock phonologique, en la « rafraichissant »
    o Langage intérieur, répétition qui n’est pas à voix haute (dans la tête). Permet de garder info plus longtemps en MDT
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13
Q

Comment peut-on évaluer la boucle phonologique?

A
  • Impliqué dans :
    o Tâches d’empan verbal
  • Empan simple (boucle phonologique) :
    o Nombre d’items (chiffres, lettres, mots, etc.) que le sujet peut se rappeler correctement, dans l’ordre, pour au moins 50% des essais
    o Diminution avec le vieillissement
    o Répéter deux fois des séquences de chiffres p.ex., en augmentant le nombre de chiffres des séquences à chaque fois qu’on réussit
    o Répéter à l’endroit en ordre croissant : MCT
    o Répéter à l’envers en ordre croissant : MDT
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14
Q

Qu’est-ce que le registre visuo-spatial de la MDT?

A
  • La composante la moins étudiée du modèle de Baddeley
  • Maintien temporaire de l’info visuelle/spatiale
  • Manipulation des images mentales (p.ex. échecs)
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15
Q

Quelles sont les tâches utilisées pour évaluer le registre visuo-spatial?

A
  • Impliqué dans :
    o Tâches d’imagerie mentale
    o Rotation mentale
    o Localisation
    o Mémorisation d’objets non-verbalisables (objets qui n’existent pas, qui n’ont pas de sens, on les appelle des « shiner »)
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16
Q

Qu’est-ce que la tâche de Corsi pour évaluer le calepin visuo-spatial?

A
  • Blocs de Corsi, empan d’opposition séquentielle
  • Expérimentateur voit la planche avec les cubes positionnés sur celle-ci et le chiffre associé à chaque cube
  • Expérimentateur voit chiffre pour cube mais pas participant
  • Expérimentateur va pointer différents cubes successivement et participants doit reproduire séquence dans même ordre
  • On va augmenter la difficulté à chaque séquence en ordre normal et inverse comme empan phonologique
  • Permet donc de comparer la performance en MCT visuospatial (à l’endroit) et MDT visuospatial (inversé)
  • On peut comparer visuospatial et phonologique pour voir impact de certaines lésions p.ex.
17
Q

Qu’est-ce que la tâche de rotation pour évaluer le calepin visuo-spatial?

A
  • On va demander aux participants si les deux représentations sont les mêmes mais qu’elles ont subies une rotation dans l’espace
  • On voit que plus on modifie l’angle de rotation, plus on augmente le temps requis pour effectuer la tâche
  • Résultats :
    o On voit différents angles de rotation pour jeunes et PA
    o Pour PA, on voit que peu importe l’angle, ça prend beaucoup plus de temps pour traiter l’information mais on voit que ça prend beaucoup plus de temps pour les grands angles de rotation comparativement aux jeunes
    o Plus l’angle est grand, plus les PA ont besoin de temps comparé aux jeunes
18
Q

Qu’est-ce que la tâche de parcours pour évaluer le calepin visuo-spatial?

A
  • Carte avec île fictive qui comprend différents lieux
  • On demande aux participants d’apprendre la carte par cœur
  • Ensuite, on enlève la carte et on demande aux participants de s’imaginer la carte pour se rendre d’un lieu à l’autre
  • Distance en cm qui sépare les lieux est directement lié au temps mental requis pour se rendre d’un lieu à l’autre
  • Plus la distance entre les deux est grande, plus ça prend de temps pour s’y rendre mentalement
  • Évalue la MDT
19
Q

Quel est un autre type de tâche pour évaluer le calepin visuo-spatial?

A
  • Autre exemple de tâche :
    o On commence par voir des stimuli avec des couleurs différentes et des positions différentes
    o Ensuite l’écran disparait et on doit déterminer quelle était la forme des éléments, la couleur et la position
    o Peu importe la catégorie, on voit que la performance s’améliore jusqu’à 20 ans et ensuite on voit un déclin jusqu’à 72 ans
    o Aussi, le binding (position spatiale qui doit être rappelée) est moins bien réussi que les deux autres
    o Donc la composante visuospatiale est plus difficilement rappelée que les infos purement visuelles
20
Q

Qu’est-ce qu’un exemple de tâche permettant d’évaluer à la fois la MDT verbale et spatiale?

A
  • Exemple de tâche d’encodage :
    o On a un carré qui contient 25 cases avec une lettre dans chaque case
    o Certaines cases sont foncées
    o On peut mesurer la composante verbale et visuospatiale
    o On a une phase de restitution où on doit d’abord dire où étaient les cases foncées et une phase verbale où on doit dire quelles lettres étaient dans les cases foncées
    o On voit un déclin pour les deux composantes pour les PA
    o Info spatiale est plus difficile à restituer que l’info verbale avec l’âge
21
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’administrateur central de la MDT?

A
  • Système de contrôle attentionnel
  • L’attention est une ressource à capacité limitée
  • Contrôle la boucle phonologique et le registre visuospatial
  • Permet de sélectionner des stratégies pertinentes
  • Intègre les informations provenant de sources variées, et fait le lien avec des éléments en MLT
  • Ses fonctions :
    o Coordination de tâches doubles
    o Alternance entre différentes stratégies de récupération
    o Attention sélective
    o Activation temporaire d’éléments en mémoire à long terme
22
Q

Quelles sont des tâches permettant d’évaluer l’administrateur central?

A
  • Double tâche
  • Brown-Peterson
  • Empan envers
  • Empan complexe
  • Inhibition/flexibilité
  • Etc.
23
Q

Qu’est-ce que la tâche de running span?

A
  • L’administrateur central : running span
  • Tâche : participant doit se rappeler les quatre dernières lettres d’une série de 6, 8, 10 ou 12 sans savoir la longueur de chaque séquence
  • Dans ce contexte, le contenu de la MDT doit toujours être mis à jour
  • Plus on augmente la taille de la séquence, plus l’écart se creuse entre les jeunes et les PA (moins bonne performance des PA)
  • Augmentation du nombre de chiffres augmente le temps de calcul mental, et plus l’écart se creuse entre jeunes et PA
  • Le fait de surcharger la MDT diminue la performance mais plus chez les PA
  • PA ont moins de ressources de la MDT et donc le fait de la surcharger augmente la difficulté de la tâche
24
Q

Quelles sont les définitions classiques et fonctionnelles de la mémoire?

A
  • Définition classique : « Capacité d’une personne d’emmagasiner, de conserver et de récupérer les représentations de faits ou d’entités perçues » Antidote
  • Définition fonctionnelle : « Comment des expériences/apprentissages passés influencent l’action présente, le traitement en cours.
  • Mémoire a un rôle important pour l’adaptation : permet d’apprendre de nos expériences, permet d’oublier les informations qui ne sont plus pertinentes et permet aussi d’oublier des événements traumatiques
  • MLT est une partie importante de chaque individu
25
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique?

A
  • Système d’encodage, de stockage et de récupération des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis
  • Reviviscence (voyage mental) comme pour son mariage, les attentats du 11 septembre, etc.
  • Émotions et perceptions
  • Dimension spatiotemporelle particulièrement importante car pour se souvenir d’événements nous devons être en mesure de se souvenir des détails contextuels (donc lieu, détails de l’événement)
  • Donc pour faire un voyage dans le passé, on doit être capable de se souvenir de ses éléments contextuels et visuospatial
  • On va mieux se souvenir d’un événement émotionnel que neutre (bon ou mauvais)
26
Q

Qu’est-ce que la plainte mnésique?

A
  • De 50% à 80% (selon les études) des personnes âgées de 60 ans et plus se plaignent de troubles de la mémoire
    o Plainte la plus commune
    o Pour certaines personnes, peut survenir dès la soixantaine
    o Plainte mnésique : manque du mot (p.ex., pas capable de se souvenir du nom d’une personne, objet ou endroit, etc.). Ne pas se souvenir de où on a mis nos clés relèvent plus d’un manque d’attention que de mémoire
  • Plainte mnésique peu ou pas corrélée avec performance aux tests objectifs de mémoire
    o On a évalué la plainte de mémoire chez des participants et ensuite on leur a fait passé des tests de mémoire. On ne voit pas de corrélation
  • Mais corrélé avec anxiété et dépression
    o Ces facteurs influencent l’attention
    o Souvent plaintes sont plus corrélées avec des éléments d’ordre psychosocial : on voit une corrélation avec des symptômes d’anxiété et de dépression (plus de plaintes mnésiques chez eux)
27
Q

Quels sont les effets du vieillissement sur l’encodage dans la mémoire épisodique?

A
  • Trois étapes en MLT : encodage, stockage et récupération
  • L’encodage en mémoire épisodique : processus qui transforme un événement ou un fait en trace mnésique. Permet de mettre cette info en MLT
  • Les personnes âgées utilisent moins de stratégies d’association verbale ou visuelle (imagerie) que les jeunes
    o Si p.ex. on demande de se souvenir d’une liste de 15 mots, il est fort possible qu’on utilise une imagerie mentale pour s’en souvenir. Cependant, les PA y ont moins recours, mais il a été prouvé que les PA ont encore les capacités mais vont simplement moins l’utiliser. Déficit d’auto-initiation des stratégies, ils ont moins tendance à utiliser ces stratégies par elles-mêmes que les jeunes (imagerie mentale)
  • Profondeur du traitement : le traitement initial d’une nouvelle information est moins profond et moins élaboré chez les PA que chez les jeunes
    o Même lorsqu’on leur demande de le traiter profondément, ils ont plus de difficulté à le faire (profond = lien sémantique, association d’idée, association à faire des liens spontanément pour aider apprentissage)
28
Q

Quels sont les effets du vieillissement sur le stockage dans la mémoire épisodique?

A

Le stockage est préservé chez les PA. Par stockage, on parle de PLT (potentialisation à long terme), PLT permet la consolidation des souvenirs et se fait au niveau des neurones

29
Q

Quels sont les effets du vieillissement sur la récupération dans la mémoire épisodique?

A
  • La récupération en mémoire épisodique : réactivation d’une info ayant préalablement été stockée en MLT
    o Récupération : réactivation d’un souvenir
    o Moins bonne avec le vieillissement
  • Le rappel libre est perturbé dans le vieillissement
    o Ex., retrouvé le nom d’une personne
    o Âgés ont plus de difficulté à se donner des stratégies/indices de récupération
    o C’est le rappel libre qui est le plus touché, et le rappel indicé est plus touché que la reconnaissance
  • Reconnaissance > rappel indicé&raquo_space; rappel libre
    o Rappel indicé : donne catégorie sémantique pour se rappeler du mot
    o Reconnaissance est celui qui donne le plus de support contextuel
    o P.ex. dans un examen, QCM –> reconnaissance, phrase à compléter –> rappel indicé et question à développement –> rappel libre
    o Un individu qui a de la difficulté avec les fonctions exécutives va avoir des difficulté avec la qualité du souvenir en rappel libre mais cela est nettement améliorer avec indiçage donc ce n’est pas la qualité du souvenir qui est en jeu mais la récupération
30
Q

Qu’en est-il de la qualité des traces mnésiques dans la mémoire épisodique?

A
  • Les souvenirs « Remember » sont plus de l’ordre mnésique et « savoir » est plus de l’ordre de la sémantique, de la reconnaissance
  • On peut donc voir la proportion/pourcentage de souvenir « Remember » (épisodique) selon la période de vie
  • X = période de vie qui sont sondées pour les souvenirs autobiographiques
  • Avec l’âge, les PA très âgés se rappellent moins en moins de souvenirs épisodiques (et surtout pour les 12 derniers mois et les 5 dernières années, donc plus marqué pour la période de vie récente)
  • Remember : mécanisme lent qui est plus affecté par vieillissement que mécanisme rapide de sémantique
31
Q

Qu’est-ce que la mémoire de source?

A
  • La récupération en mémoire épisodique
    o Mémoire de source (info contextuelle : qui m’a transmis cette info, quand, où, cet événement est-il réellement arrivé)
    o Se rappellent des éléments contextuels sur où on a eu l’information
    o Mémoire se fragilise avec l’âge, donc PA ont plus de difficulté à se souvenir de où ils ont eu l’information
  • Jacoby (1999) :
    o Devait dire si le mot avait été entendu ou lu. On voit par la suite les résultats en fausse alarme (pense que ça été lu ou entendu mais contraire)
    o Plus un mot a été lu souvent (de 1 à 3 fois) :
     Moins les jeunes disent qu’il a été entendu
     Plus les PA disent qu’il a été entendu (effet d’amnésie de la source)
     Âgés ont de la difficulté à faire la distinction entre les différentes sources d’informations
     Âgés ont plus de difficulté à encoder les informations contextuelles en plus des informations à stocker
32
Q

Qu’est-ce qu’un paradigme utilisé pour voir l’effet du vieillissement sur les fausses reconnaissances?

A
  • Utilise un paradigme DRM, de fausse reconnaissance
  • On présente plusieurs listes de mots qui sont associés à un mot cible qui n’est pas présent dans la liste originale et on va évaluer le pourcentage de reconnaissance des mots initiaux avec les mots cibles dans la liste après tâche d’interférence
  • Donc on va évaluer le taux de fausse reconnaissance (dire que mot cible faisait partie des mots initiaux à cause des liens sémantiques)
  • High FL : haut fonctionnement exécutif
  • On voulait voir si le fonctionnement exécutif était lié au taux de fausse reconnaissance
  • Pas de différences entre jeunes et PA High FL pour la reconnaissance des bons mots
  • Pour les fausses reconnaissances, pas de différence entre les High FL et les jeunes mais il y a un plus haut taux d’erreur chez les Low FL
  • Il existe donc un effet de vieillissement pour les fausses reconnaissances mais cette diminution de performance est fortement lié à l’intégrité des fonctions exécutives (qui sont fortement lié à la récupération des informations en MDT)
33
Q

En résumé, qu’est-ce que l’effet du vieillissement sur la mémoire épisodique?

A
  • Bilan :
    o Encodage ±/ Récupération ±/ Stockage OK
    o Aide encodage  aide récupération
  • Intégrité du stockage permet de distinguer le vieillissement normal et pathologique
  • Plus on aide l’encodage, plus on va aider la récupération
  • 2 théories sur les déclins en mémoire épisodique :
    1- Théorie exécutive, déclin en mémoire épisodique en vieillissement normal serait lié au déclin au niveau des fonctions exécutives
    2- Théorie associative, qui dit que la difficulté dans le vieillissement normal viendrait de la dégradation dans les hippocampes, ce qui viendrait perturber les différents éléments d’association de plusieurs informations
34
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique?

A
  • Définition : l’ensemble des concepts, langage et connaissances générales sur le monde extérieur, indépendantes de leur contexte d’acquisition (connaissances décontextualisées)
  • Mémoire sémantique préservée dans le vieillissement :
    o L’organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard
    o La compréhension et la définition des mots reste intacte
    o Le stock sémantique s’accroit
    o Préservation de la mémoire sémantique est associée à préservation de l’intelligence cristallisée
  • Préservée très tard dans la vie, voir elle s’améliore quand on acquiert plus de connaissances au courant de notre vie
35
Q

Quel est l’effet du vieillissement sur la mémoire sémantique?

A
  • Mais…
    o Difficultés d’accès au stock sémantique (recherche)
    o L’exploitation des connaissances sémantiques est moins efficace (manipulation des informations en mémoire sémantique)
    o Difficulté à trouver le mot juste (manque du mot)  langage moins précis
    o « Tip of the tongue » : blocage de l’info lexicale, p.ex. accès à un nom propre ou au nom d’un objet
    o Déclin sémantique précoce pourrait être un marqueur de certaines maladies neurodégénératives? (démence sémantique, MA)
    o Donc mémoire sémantique est préservée dans le vieillissement normal hormis certains petits manques normaux qui ne sont pas durables
36
Q

Qu’est-ce que la mémoire implicite et procédurale et les effets du vieillissement sur celle-ci?

A
  • Mémoire des habitudes ou même du corps. Toute manifestation non volontaire de la mémoire. Apprentissage incident, récupération implicite
    o Qui s’exprime par l’action (faire du ski, vélo, etc.). Habitudes hautement automatisée qui s’exprime par l’action (mémoire des habitudes ou du corps). Toute manifestation non volontaire de la mémoire
  • Se manifeste par la facilitation que des expériences antérieures exercent sur la performance à une tâche qui n’exige pas le rappel conscient de ces expériences
  • Préservée dans le vieillissement normal (et patho?)
    o Exemple classique : H.M., monsieur amnésique chez qui on avait retiré les hippocampes à cause d’épilepsie et ce patient était incapable de transférer des informations en MLT. Cependant, il était capable d’apprendre des tâches procédurales (tâche d’étoile dans le miroir). Il avait une courbe d’apprentissage normal même si il ne se souvenait jamais d’avoir fait la tâche
    o Préservée en MA, aphasie primaire progressive ou démences corticales
    o Mais peut être atteinte dans des maladies sous-corticales (chorée de Hutington, Parkinson)
    o Noyaux gris centraux ont un rôle critique dans la mémoire procédurale et ce sont des structures sous-corticales, c’est donc pour cette raison qu’elle peut être atteinte dans des maladies sous-corticales
  • Étude longitudinale sur 3 ans constituée de tâche implicite (complétion de trigrammes, complétion de mots, etc.) et explicite (apprentissage de mot, logique, donc teste mémoire explicite)
  • On voit un effet de l’âge sur le score explicite mais pas implicite
  • Âge X Temps : groupe de PA est significativement moins bons que les jeunes pour explicite. Performance décline entre les temps 1 et 2. À trois ans on voit un déclin plus marqué pour les PA que les jeunes entre les deux temps
  • Mais pour implicite, on n’a pas de différence significative entre les deux groupes aux deux moments de l’étude
  • Effet de l’âge et du temps sur le score composite explicite mais pas implicite
  • Reflète que la mémoire implicite (procédurale) est conservée dans le vieillissement mais explicite (mémoire épisodique) décline avec le vieillissement
37
Q

Qu’est-ce que l’amorçage et les différents types d’amorçage?

A
  • Amorçage : amélioration de l’identification/traitement d’un stimulus suite à une exposition préalable à ce stimulus
  • Amorçage perceptif :
    o Ex : tâche d’apprentissage incident de mots, puis présentation du début d’un mot présenté, sujet doit :
     Dire à quel mot présenté cette racine correspond (rappel explicite), soit
     Dire le 1er mot qui lui vient en tête (rappel implicite)
    o Même mot comparé en explicite et implicite, on compare strictement les mêmes stimuli
  • Amorçage sémantique :
    o Ex : tâche de décision lexicale avec amorce (reliée sémantiquement ou non) présentée avant l’item cible
    o Ne reflète pas nécessairement une réalité quotidienne, sont purement des paradigmes expérimentaux ici
    o TR va être plus court lorsque la cible est sémantiquement reliée à l’amorce car on pré-active la catégorie sémantique avec l’amorce
    o TR = temps de décision lexicale
    o Performance qui est strictement identique entre PA et jeunes donc amorçage sémantique est parfaitement conservé dans le vieillissement car le système sémantique est intact dans le vieillissement et l’amorçage permet un accès à ce système automatique, qui va éviter de passer par les processus stratégiques de récupération en mémoire qui eux sont diminués
38
Q

En résumé, comment est affectée la MLT par le vieillissement normal?

A
  • Donc mémoire procédurale (amorçage perceptif, sémantique ou procédural) implicite inconsciente est préservée dans le vieillissement
  • Mémoire épisodique, plusieurs éléments au niveau de l’encodage et de la récupération déclinent avec le vieillissement
  • Mémoire sémantique est conservée mais ralentissement au niveau des stratégies pour récupérer informations