Cours 7 Flashcards

1
Q

Voir diapo 2 pour un rappel

A
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2
Q

Quelles sont les structures (2) et les mécanismes liés à la phonation (qu’on abordera dans ce cours, cours 7)?

A
  • Structures du larynx.
  • Structures du nasopharynx.
  • Mécanismes subglottaux associés aux cycles respiratoires.
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3
Q

Quelles sont les structures liées à l’articulation (qu’on abordera dans le prochain cours, cours 8)?

A

Structures supraglottales (ex. langue, mâchoire, lèvres).

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4
Q

Dans la littérature clinique, le terme “troubles de résonance” désigne souvent quoi?

A

Ce terme désigne souvent les processus supraglottaux en général.

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5
Q

Vrai ou faux : Pour communiquer, on a tout simplement besoin de placer les articulateurs d’une certaine façon et d’effectuer un mouvement de ces derniers.

A

Faux. On a aussi besoin que ces mouvements créent des variations de pression dans l’air, sans ça il n’y a pas de parole, ni de communication.

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6
Q

Vrai ou faux : Les mouvements sont strictement le résultat d’influx du SN.

A

Faux. Les mouvements ne sont pas strictement le résultat d’influx du SN.
-> Ex. la relaxation des tissus contractiles (muscles) crée un mouvement reflétant les propriétés élastiques des tissus (sans influx nerveux supplémentaire).
-> Des facteurs aérodynamiques, des mécanismes de réflexe, etc. créent aussi des mouvements.

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7
Q

Comment sont produites les voyelles (explique concernant les muscles)?

A

Les voyelles sont crées par l’arrêt de la contraction des muscles (relâchement des muscles).

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8
Q

Voir diapo 4 pour un schéma et la partie “ce qui nous intéresse”.

A
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9
Q

Vrai ou faux : Le “contrôle volontaire” implique nécessairement des décisions conscientes.

A

Faux. Le contrôle volontaire est le fait qu’on veut volontairement atteindre un certain objectif, mais on n’est ø nécessairement conscients des décisions ou des étapes qu’on utilise pour s’y rendre (on ne fait ø chaque étape consciemment).
-> Laver la vaisselle (on se dit ø je frotte 2 fois de façon circulaire, etc.).
-> Conduire.

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10
Q

Le cerveau est composé de deux systèmes. Quels sont-ils?

A
  • Système nerveux central (SNC).
  • Système nerveux périphérique (SNP).
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11
Q

Def. système nerveux cérébral (SNC)

A

Tous les circuits de neurones à l’intérieur du crâne, du tronc cérébral et de la colonne vertébrale.

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12
Q

Def. système nerveux périphérique (SNP)

A

Neurones, fibres efférentes et afférentes qui “sortent” du tronc et de la colonne (incluant différents récepteurs sensoriels).

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13
Q

Def. nerf

A

Un faisceau de fibres nerveuses constituées de neurones ayant une fonction sensorielle ou motrice.

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14
Q

Dans la parole, la vaste majorité des nerfs sont de quel type :
a) Sensoriels
b) Moteurs
c) Sensoriels et moteurs

A

c) Sensoriels et moteurs

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15
Q

Associe :
a) Système somatique
b) Système viscéral

  1. Autonome
  2. Volontaire
A

a) 2.
b) 1.

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16
Q

Def. muscles striés (ou “squelettiques”)

A

Muscles qui font l’objet d’un “contrôle volontaire” (ex. muscles de la parole).

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17
Q

Def. muscles lisses

A

Ne font ø l’objet d’un “contrôle volontaire”. Le système autonome contrôle des fonctions comme la respiration, le rythme cardiaque, la transpiration, etc.

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18
Q

Un muscle a combien de vecteurs. Explique.

A

Un muscle n’a qu’un seul vecteur = il se contracte (ça tire, ça ne pousse ø = contracté il tire et relâché il ne tire plus). Le SN ne contrôle ø l’allongement (relaxation) des muscles (facteurs passifs).

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19
Q

Vrai ou faux : Un muscle agit toujours avec d’autres muscles.

A

Vrai. Il n’agit jamais seul, mais en synergie avec d’autres muscles et en fonction d’information sensorielle issue de récepteurs et des structures biomécaniques. Ce qui détermine le mouvement final, ce sont les proportions de contraction (quel muscle est + contracté).

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20
Q

Qu’est-ce que l’arc de réflexe?

A

Ce sont les réflexes qui vont permettre d’ajuster les muscles impliqués dans un mouvement (ex. contracte + un muscle), sans nécessairement que le cortex envoie un influx.

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21
Q

La contraction d’un muscle exerce une force qui peut déplacer une masse (un articulateur, etc.). Mais la plupart du temps, est-ce qu’il s’agit :
a) D’une gradation
b) De contractions “tout-ou-rien” +/-

A

a) D’une gradation (ça permet d’ajuster la force de la contraction).
L’idée que l’on contrôle la parole en fonction de traits +/- ne reflète ø le contrôle moteur.

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22
Q

Qu’est-ce qu’une unité motrice?

A

Fibre efférente ou motoneurone (ça en prend des centaines pour contracter un muscle).

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23
Q

Def.:
a) Fibre afférente
b) Fibre efférente

A

a) Fibre qui part des muscles et qui revient au SNC. Elle contient surtout de l’information sensorielle. Elle permet une certaine rétroaction (ex. arc de réflexe, peu dire de se contracter +).
b) Fibre qui part du SNC et qui s’en va vers les muscles. Elle contient surtout de l’information motrice. Elle sert à aller contracter les muscles.

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24
Q

Vrai ou faux : Le contrôle de mouvements reflète un concept hiérarchique où le cortex “commande” et les structures sous-corticales et périphériques “exécutent”.

A

Faux. La contraction musculaire s’accompagne d’une info afférente (rétroaction) issue de récepteurs sensoriels qui modulent les influx efférents. Ce n’est donc pas seulement le SNC qui peut “commander” les influx efférents.
-> Voir diapo 9 pour un schéma.

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25
Q

Le contrôle moteur de la parole produit des mouvements qui servent à quoi pour permettre la communication? (2)

A
  • Moduler la pression d’air (s’il n’y a ø d’air, il n’y a ø de son et il n’y a ø de parole).
  • Bouger les articulateurs.
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26
Q

Vrai ou faux : C’est le cerveau qui “crée” les éléments et structures du langage oral (harmoniques, traits art., cycles syll., gr. de souffle, etc.).

A

Faux. Ces éléments et ces structures reflètent des propriétés de systèmes motosensoriels par lesquels le cerveau interagit avec son environnement (contraintes universelles). Le cerveau, lui, n’est par exemple ø contraint par le souffle (ex. quand on lit une phrase dans notre tête, elle peut être aussi longue qu’on le souhaite).

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27
Q

Def. électromyographie (EMG)

A

Mesure de l’activité (en mV) des fibres musculaires ou neuromusculaires lors de contractions.
-> Voir diapo 11 pour un schéma.

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28
Q

Comment est-ce qu’on peut “contrôler” les contractions musculaires? (2 façons)

A
  • Gradation de la fréquence des potentiels d’action (signal in) (fréquence + grande = plus de contractions par seconde/ fréquence + petite = moins de contractions par seconde).
  • Nombre d’unités motrices recrutées (+ d’unités motrices = + grande contraction).
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29
Q

La pression intra-orale joue un rôle majeur dans quoi? (2)

A
  • Dans le décours temporel de la production.
  • Dans comment on organise les contractions musculaires (+ complexe dans la parole, car de l’air est en jeu).
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30
Q

Quand est-ce qu’il y a davantage de pression intra-orale :
a) Quand la bouche est fermée.
b) Quand la bouche est ouverte.

A

a) Quand la bouche est fermée.

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31
Q

La pression intra-orale permet de faire la distinction entre quels types de consonnes?

A

Entre consonnes normales et consonnes aspirées. Les consonnes aspirées sont produites avec une plus grande pression intra-orale.

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32
Q

Voir diapo 13 pour un schéma.

A
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33
Q

Vrai ou faux : Durant les cycles-syllabes “CV” (ferme-ouvre, ferme-ouvre), les muscles associés à l’articulation de “C” et de “V” se contractent en même temps en début de cycle.

A

Vrai. Lors de la production d’une consonne, les muscles sont contractés à la fois pour produire cette consonne, mais aussi pour produire la voyelle suivante (c’est la co-articulation, cours 8).

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34
Q

En lien avec la réponse à la flashcard précédente :
Les mouvements d’ouverture (“V”) suivant un mouvement de fermeture (“C”) relèvent de quoi :
a) De facteurs passifs.
b) D’un contrôle actif neuromusculaire.

A

a) De facteurs passifs.

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35
Q

Comment est-ce qu’on fait pour effectuer différents mouvements d’aperture (ex. différents niveaux d’aperture)?

A

Gradation de la force de contraction. Tous les mouvements selon un même axe seront contrôlés par les mêmes muscles, mais à des degrés de force différents (continuum).

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36
Q

Vrai ou faux : En parole, il y a de l’activité musculaire associée aux mouvements d’ouverture suite à une fermeture.

A

Faux. En parole, l’ouverture est due soit au relâchement des muscles de fermeture ou à des facteurs aérodynamiques. Il n’y a ø beaucoup de muscles qui servent à ouvrir la bouche, car la fonction première du système qu’on utilise pour parler n’est pas la parole. La fonction primaire de notre système est l’alimentation et la respiration, donc il y a beaucoup plus de muscles qui sont utiles à la fermeture, qu’à l’ouverture.

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37
Q

Lire diapo 15.

A
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38
Q

La phonation implique quels processus?

A

Des processus du larynx, ainsi que des processus sub- et supra-glottaux :
- Nasopharynx
- Larynx
- Poumons

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39
Q

Def. larynx

A

Contient les cordes vocales, l’objet qui vibre (la source).

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40
Q

Def. glotte

A

L’ouverture entre les plis vocaux.

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41
Q

À quoi servent les poumons dans la phonation?

A

Une pompe fournissant le souffle, soit la force qui fait vibrer les cordes vocales (la soufflerie).

42
Q

Def. soufflerie

A

L’air fournit par les poumons pour qu’on puisse parler.

43
Q

Vrai ou faux : On peut contrôler les poumons comme tels. Explique.

A

Faux. Les poumons ne sont pas des muscles, ils sont des poches de tissus. On ne contrôle donc ø les poumons comme tels; on contrôle les structures autour des poumons. Lorsqu’on veut remplir les poumons, il faut rapetisser les structures autour.
-> Voir diapo 17 pour des schémas.

44
Q

Quel est le muscle principal utilisé dans l’inspiration?

A

Le diaphragme (sinon la cage thoracique peut compenser). D’autres muscles sont utilisés lors d’une inspiration forcée (ex. exercice physique intense).

45
Q

Comment fonctionne l’inspiration?

A

Une contraction du diaphragme déplace le plancher des poumons, ce qui crée un vide (pression négative) qui “aspire” l’air, gonflant ainsi les alvéoles.

46
Q

Quelle est la fonction des alvéoles? (2)

A
  • L’oxygénation du sang.
  • L’évacuation du CO2.
47
Q

L’inspiration est déclenchée par quoi?

A

L’inspiration est déclenchée par des chémorécepteurs en réaction au taux de CO2 dans le sang. Si le taux de CO2 est trop élevé, on peut inspirer pour augmenter le taux d’O2.
-> Voir diapo 18 pour un schéma.

48
Q

Comment fonctionne l’expiration?

A
  • En parole conversationnelle, les muscles d’expiration ne font que contrecarrer les forces passives qui “dégonflent” les poumons.
  • L’expiration contrôle le retour à la normale (la position de base/la position de départ).
  • Les muscles d’expiration servent à contrôler la décontraction des muscles utilisés pour l’inspiration. Ça entraînera une expiration douce.
49
Q

Quelles sont les forces passives impliquées dans l’expiration? (3)

A
  • Élasticité
  • Torsion
  • Gravité
    -> Voir diapo 19 pour un schéma.
50
Q

Quels muscles sont parmi les plus puissants dans l’anatomie humaine?

A

Les muscles d’expiration (ø spécialement pour l’expiration, mais pour faire sortir des mauvaises choses du point de vue de la survie), mais ils sont peu exploités dans la parole conversationnelle. Les adducteurs de la glotte sont aussi classés parmi les plus puissants.

51
Q

Quand est-ce qu’on utilise les muscles d’expiration? (2)

A

On utilise les muscles d’expiration lors d’exercices intenses ou durant la parole forte. Mais leur utilité principale première relève d’autres fonctions.
-> Voir diapo 20 pour un schéma.

52
Q

Def. capacité vitale (CV)

A
  • Volume maximal d’air qui peut être expiré après un effort inspiratoire maximal (en L ou mL).
  • Capacité pulmonaire utilisable, qu’on peut faire entrer et sortir.
53
Q

Vrai ou faux : La capacité vitale (CV) représente une partie de la capacité totale des poumons.

A

Vrai. Parce que l’on ne peut ø expirer tout l’air des poumons (il reste toujours un volume résiduel).

54
Q

Avec quels appareils est-ce qu’on peut mesurer la capacité vitale (CV)? (2)

A
  • Spiromètre.
  • Pneumotachomètre.
55
Q

Def. pression

A

Unité de force sur une surface.

56
Q

Quelles sont les unités de mesure de la pression en lien avec la parole (mesures manométriques)? (2)

A
  • En cm d’H2O
  • En mm de mercure (Hg)
57
Q

Quelle est la pression minimale (en cm d’H2O) pour qu’on puisse générer de la parole audible?

A

5 cm d’H2O.

58
Q

Quels sont les types de pression qu’on peut mesurer en lien avec la production de la parole? (4)

A
  • Pression atmosphérique
  • Pression intraorale Pio (dans bouche)
  • Pression subglottale Ps (en-dessous des cordes vocales)
  • Pression intrapleurale (dans poumons)
59
Q

Comment est-ce qu’on peut avoir une idée de la pression subglottale?

A

En faisant produire des sons non-voisés avec la bouche fermée.

60
Q

Quelles pressions mentionnées plus haut sont à peu près équivalentes lorsqu’on produit le son [p]?

A

La pression subglottale Ps et la pression intraorale Pio.

61
Q

Quelles sont les axes dans la courbe classique de “Pression de relaxation” pour la respiration?

A
  • En y = Pourcentage de la capacité vitale (CV) présente dans les poumons.
  • En x = Pression aux alvéoles.
    -> Voir diapo 23 pour la représentation graphique.
62
Q

Def. point de relaxation et il représente quel % de la CV

A
  • État de base = ø pression négative, ni positive dans les poumons,
  • Le point de relaxation est atteint à 40% de la CV.
    -> Voir diapo 24 pour la représentation graphique.
63
Q

Sous le point de relaxation, pour continuer à expirer, qu’est-ce qu’on doit faire?

A

On doit pousser (forces actives = contraction accrue de muscles d’expiration).

64
Q

Comment est la pression durant l’expiration maximale? Elle représente quel % de la CV?

A
  • Pression négative (alvéoles compressés).
  • Peu d’air dans les poumons, alvéoles dégonflées.
  • 0% de la CV.
    -> Voir diapo 25 pour la représentation graphique.
65
Q

Dans un cycle inspire-expire (respiration normale) on inspire et on expire pendant quelle proportion du cycle :
a) Inspire
b) Expire

A

a) On inspire pendant 40% du cycle.
b) On expire pendant 60% du cycle.

66
Q

En parole, dans un cycle inspire-expire on inspire et on expire pendant quelle proportion du cycle :
a) Inspire
b) Expire

A

a) On inspire pendant 10% du cycle.
b) On expire pendant 90% du cycle.
-> Ça suggère une adaptation phylogénétique du réflexe d’inspiration.

67
Q

Normalement, dans une respiration normale (végétative) et dans la parole normale, on inspire et on expire jusqu’à quel % de la CV :
a) Inspire
b) Expire

A

a) On inspire jusqu’à se rendre à 60% de la CV.
b) On expire jusqu’à se rendre à 40% de la CV (point de relaxation -> si on va sous ça, c’est parce qu’on fait un effort).

68
Q

Voir diapo 26 pour un schéma en lien avec la respiration normale, la parole normale et la parole forte et la diapo 27 pour une étude sur si le développement physique a un impact sur la production de la parole.

A
69
Q

Selon Hixton et coll., en parole conversationnelle, un locuteur inspire rarement au-delà de _____% de sa CV et descend rarement en dessous de _____ %. Ainsi, on exploites les forces _____ de la respiration en parlant.
a) Indique une réponse
b) Indique une réponse
c) Actives ou passives

A

a) 60
b) 40
c) Passives

70
Q

Qu’est-ce qui a un impact sur la longueur moyenne des énoncés (LMÉ)? Qu’est-ce qui peut faire qu’une personne produit des énoncés moins longs qu’une autre?

A

La contrainte sur le volume respiratoire (une “tendance au moindre effort”), c’est-à-dire que LMÉ dépendra de la CV de la personne. Puisqu’on reste entre 60% et 40% de la CV, si une personne a une plus grande CV elle pourra produire des énoncés plus longs et si elle a une moins grande CV elle produira des énoncés plus courts.

71
Q

Comme mentionné à la flashcard précédente, la croissance normale de la CV influence le nombre de “syllabes” dans les énoncés, ce qui a un impact sur quoi? (2)

A

Ça a un impact sur la complexité des syllabes et sur la diversité des lexèmes ou formules multisyllabiques. En effet, lorsque la CV augmente, les lexèmes deviennent plus diversifiés, car on a plus d’air pour produire des mots contenant plus de syllabes, donc on peut produire plus de mots.

72
Q

La croissance des capacités respiratoires (+ grande CV) influence quoi en lien avec les énoncés? (2)

A
  • La production de longs énoncés.
  • La production de longues formes verbales.
73
Q

Le développement de la longueur moyenne des énoncés (LMÉ) entraîne quoi en lien avec la production des mots?

A
  • Une augmentation des possibilités combinatoires contribuant à la complexité des énoncés à la diversité de longues formes lexicales.
    -> Voir diapo 29 pour des représentations graphiques.
74
Q

Une petite augmentation de la pression a quelle influence sur le volume?

A

Une petite augmentation de la pression entraîne une grande augmentation du volume à la sortie.

75
Q

Borden et coll. indiquent qu’une augmentation au double de la Ps (pression subglottale) mène à un accroissement de ___ à ___ fois de l’intensité sonore, un gain de ___ à ___ dB.

A
  • 8 à 16 fois.
  • 9 à 12 dB.
76
Q

Quelle est la relation (formule) entre l’intensité sonore et la Ps (pression subglottale)?

A

I = Ps3 ou Ps4

77
Q

Le larynx comprend des cartilages (3) et un os. Quels sont-ils?

A
  • Os hyoïdien
  • Cartilage thyroïdien
  • Cartilage aryténoïdien
  • Cartilage cricoïdien
78
Q

Quel est le cartilage :
a) Le plus gros.
b) Qui pivote.

A

a) Cartilage thyroïdien
b) Cartilage cricoïdien

79
Q

À quoi sert l’épiglotte?

A

C’est la structure de protection du larynx = se ferme pour éviter que la nourriture entre.
-> Voir diapo 31 pour une représentation des différentes structures.

80
Q

Le nerf vague (X) est impliqué dans la gestion de quelle partie du corps utile à la parole?

A

Dans la gestion du larynx.

81
Q

Le nerf vague a deux branches, quelles sont-elles?

A
  • Branche laryngienne supérieure.
  • Branche laryngienne inférieure.
    -> Voir diapo 32 pour un schéma.
82
Q

Il y a trois séries de muscles qui présentent des synergies et des fonctions différentes dans la vocalisation. Quels sont-ils?

A
  • Les muscles intrinsèques.
  • Le cricothyroïdien.
  • Les muscles extrinsèques.
83
Q

Quel est le rôle des muscles intrinsèques? Ils sont situés où?

A
  • Ouverture (abduction) et fermeture (adduction) de la glotte.
  • Sont situés à l’intérieur du larynx = contrôlent principalement la glotte.
84
Q

Quels sont les rôles du cricothyroïdien? (2)

A
  • Relie les cartilages cricoïdien et thyroïdien.
  • Fait pivoter le cartilage thyroïdien (contrôle de la fondamentale, de l’intonation).
85
Q

Quel est le rôle des muscles extrinsèques? Ils sont situés où?

A
  • Effets complexes - ces muscles se rattachent à l’os hyoïdien et effectuent des déplacements verticaux du larynx (haut en bas ou bas en haut).
  • Sont rattachés au larynx et à un organe à l’extérieur du larynx.
86
Q

Quel est le rôle principal du larynx?

A

Protéger les voies respiratoires.

87
Q

Quel est le rôle du vocalis (muscle thyroaryténoïdien interne)?

A

Permet la compression des cordes, ex. dans un “coup de glotte”.
-> Voir diapo 34 pour les schémas.

88
Q

Associe les termes :
a) Ligament (corde vocale) plus court
b) Ligament (corde vocale) plus long

  1. Son plus aigu
  2. Son plus grave
A

a) 1.
b) 2.

89
Q

Plus le cartilage cricoïdien pivote sous l’effet du muscle cricothyroïdien, plus la F0 _____.
a) Augmente
b) Diminue

A

a) Augmente

90
Q

Qu’est-ce qui entraîne une différence de F0 entre les hommes et les femmes?

A

Il y a une protubérance du cartilage thyroïdien en lien avec la longueur des cordes, donc différence de F0 moyenne.
-> Voir diapo 35 pour les schémas et les notes qui vont avec.

91
Q

Quelles sont les actions des muscles extrinsèques? (2)

A
  • Relient le larynx à une autre structure.
  • Rattachés à l’os hyoïdien, contribuent à la tension des cordes par une déplacement vertical du cartilage thyroïdien (montée de la F0 s’associe à un déplacement vers le haut).
    -> + étiré (+ tendu) = + aigu
92
Q

Explique le phénomène de la “fatigue vocale”.

A

La force générée par un muscle est fonction du nombre d’unités motrices recrutées et de la fréquence des potentiels d’action. Lorsqu’il y a “fatigue vocale”, le recrutement peut s’étendre à d’autres muscles avoisinants.

93
Q

Effets de l’articulation sur la F0 : notez que le corps de la langue peut aussi tirer sur l’os hyoïdien par l’entremise du muscle hyoglosse (et géniohyoïdien) de sorte que, si la langue se déplace vers le haut et l’avant, la F0 _____ de façon intrinsèque.
a) Augmente
b) Diminue

A

a) Augmente
-> Ce qui explique que des “voyelles” comme [i] ont une F0 intrinsèque supérieure (+ aigu, car + étiré/+ tendu) à des articulations postérieures comme [u] (+ grave).
-> Voir diapo 37 pour un schéma.

94
Q

La vibration des cordes vocales exige un débit d’air transglottal (l’air doit passer entre les plis vocaux) qui n’est possible que lorsque la pression supraglottale est _____ à la pression d’air subglottale.
a) Inférieure
b) Supérieure

A

a) Inférieure

95
Q

Explique l’effet de Bernoulli

A

Lorsque la pression supraglottale est inférieure à la pression d’air subglottale, le débit d’air transglottal est possible. Par sa vélocité, ce débit d’air “aspire” les cordes dans leur fermeture de bas en haut.

96
Q

Les variations de pression orale créées par les fermetures orales plus ou moins fortes représentent quel type de mécanisme?

A

Un mécanisme de “contrôle articulatoire” du voisement dans la parole à débit normal et rapide.
-> Voir diapo 39-40 pour des schémas et les explications.

97
Q

Def. phénomène de déclinaison

A
  • En début d’énoncé, après inspiration, la Ps est plus forte qu’à la fin de l’énoncé. C’est ainsi que, pour des sons comparables, l’intensité (amplitude) et la F0 seront plus élevées en début d’énoncé et diminueront progressivement (la déclinaison).
  • ø conscient.
  • Perte d’air au fur et à mesure que l’énoncé est produit = - pression subglottale.
  • Un petit changement dans la pression crée un changement perceptible dans l’intensité du son.
98
Q

On se sert de la déclinaison dans quel phénomène?

A

On se sert de la déclinaison pour le tour de parole : on sait que ce sera notre tour de parler quand il y aura une baisse de la F0 et une baisse de l’intensité.

99
Q

Voir diapos 42-44 pour des schémas en lien avec la déclinaison et les notes qui vont avec.

A
100
Q

Voir le “en somme”, diapo 45.

A